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Tweedy

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MessageSujet: Like a prayer ¤ 17/05 | 20h25   Like a prayer ¤ 17/05 | 20h25 EmptyLun 14 Mai 2012 - 18:39

━ Like a prayer ━
❝ feat. Andreas❞


Ce lieu était magnifique. Telle était la première pensée qui vint à l'esprit de Tweedy lorsque la jeune femme pénétra dans cette somptueuse chapelle. Ne vous y trompez pas, Tweedy n'était pas particulièrement croyante, ou pas très pratiquante en tout cas. Pour autant, elle devait avouer que ce genre d'endroits la charmaient, qu'elle s'y sentait bien, en toute sérénité, comme si le temps se figeait et que plus rien n'était à craindre. N'oublions pas que beaucoup la décrivaient comme une petite idéaliste, qu'elle était certainement. Oui, si Tweedy en avait les moyens, elle rendrait assurément ce monde plus beau, plus agréable à vivre aussi. Mais elle ne perdait pas espoir d'y parvenir un jour, sachez-le. Après tout, avec beaucoup de bonne volonté et en faisant de gros efforts, il y avait de bonnes raisons de penser que des progrès étaient possibles. Cette histoire de fin du monde d'ici quelques mois, c'était juste une grosse connerie d'après elle. Bien sûr que le monde allait mal, raison pour laquelle il lui arrivait de prier pour lui, mais n'éxagérons rien, la race humaine avait encore un peu de temps devant elle, c'était une certitude. Comme quoi, on ne pouvait pas non plus lui faire croire tout et n'importe quoi. Heureusement d'ailleurs. Quoi qu'il en soit, si la jeune femme s'éternisait présentement dans cet endroit si particulier, c'était pour y mesurer les bonnes ondes. C'était si apaisant comme lieu, n'est-ce pas ? Si apaisant, oui. Ou du moins jusqu'à ce que déboule un indésirable, ou disons, un être qu'elle n'était pas sure de vouloir connaitre. Sans doute était-ce d'ailleurs réciproque. Mais Tweedy étant Tweedy, elle devait laisser une chance à ce type qui, il est vrai, ne lui avait pas fait une très bonne impression lors du prime d"ouverture. Peut être était-il moins con qu'en apparences, finalement. Oui, peut être. Alors autant ne pas le juger trop vite. Tout le monde a le droit à un procès. « Andreas ... » fit-elle alors. Oui, elle s'était souvenue de son nom. Rien de bien étonnant à cela. « Tu viens demander pardon au Seigneur pour ton comportement, je suppose ? » reprit-elle, quelques peu ironique. Elle ne savait pas grand chose de lui au fond, mais quelque chose lui laissait étrangement penser qu'il n'était pas du genre à prier Dieu de pardonner ses fautes. Non, vraiment pas.
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MessageSujet: Re: Like a prayer ¤ 17/05 | 20h25   Like a prayer ¤ 17/05 | 20h25 EmptyMar 15 Mai 2012 - 3:05

Est-ce que quelqu'un pouvait me dire ce que j'étais venu foutre dans une chapelle, n'étant pas chrétien pour un sou, aux alentours de vingt heures alors que j'étais censé diner à une heure pareille ? Et bien, moi-même je l'ignorais. Mais j'y étais bel et bien, ah ça il n'y avait pas le moindre doute. En témoignent les bougies disposées un peu partout et le grand autel. Ah ouais là j'en étais certain, je me trouvais bel et bien dans un lieu culte. Mais je n'avais pas l'intention de prier, de me repentir de mes péchés ou quoi que ce soit d'autre. Je ne croyais pas à tout ça, voilà tout. Libre à chacun d'avoir sa propre opinion, non ? En pénétrant dans la grande battisse, je pus apercevoir à l'intérieur de celle-ci une candidate dont j'avais vaguement entendu parlé au cours de la semaine. Elle avait un prénom à coucher dehors, Tweedy il me semble. Pff, j'avais juste envie de rire à chaque fois que je l'entendais prononcé, d'ailleurs. Bref. Lorsqu'elle me vit arriver vers elle, la demoiselle m'interpella aussitôt et si elle n'avait pas dit mon nom, j'aurais juré qu'elle ne s'adressait pas à moi. Seulement à moins qu'il y ait eu un autre Andreas dans cette chapelle, ses prochaines paroles m'étaient bien destinées. « Andreas ... » dit-elle alors, avant de poursuivre « Tu viens demander pardon au Seigneur pour ton comportement, je suppose ? » Hin hin, je-me-marre. Est-ce que j'avais franchement la tête d'un type venu demander pardon au grand manitou, supposé nous surveiller de là-haut ? Allez, à d'autres. « Hm, toi t'es Tweedy, et la seule chose que tu puisses prétendre connaitre de moi n'est vraiment que mon nom, hein. » Ou comment lui signifier qu'elle était totalement à côté de la plaque, pour le coup. Ah moins qu'elle n'eut été ironique, un instant plus tôt ? À dire vrai je n'avais pas cherché à le savoir, préférant ne pas m'éterniser et perdre mon temps au sujet de choses futiles et sans grand intérêt. « C'est la première fois que j'fous les pieds dans une chapelle. Et... je levai les yeux au plafond un instant, avant de m'écrier ... ÇA RÉSONNE VACHEMENT, YOUHOU ! » Oups, je lui avais sans doute fait un peu peur. D'ailleurs, d'après les dires la demoiselle était du genre à faire des reproches à quiconque venait à enfreindre les règles. Enfin, ses règles. Crier dans une chapelle, c'était défendu ? Mince, j'avais donc encore péché. Au point où j'en étais, remarquez. Qu'on m'envoie directement en enfer, hein, ça ira dix fois plus vite.
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MessageSujet: Re: Like a prayer ¤ 17/05 | 20h25   Like a prayer ¤ 17/05 | 20h25 EmptyMar 15 Mai 2012 - 19:23

C'était donc lui, le fameux Andreas. Le type qui avait fichu la trouille à pas mal de monde durant le prime d'ouverture. Le jeune homme qui avait visiblement tendance à gueuler pour un rien. Oui, c'était visiblement lui. Quelle charmante rencontre, alors. Vraiment, Tweedy se réjouissait - et sans aucune ironie - de tomber sur ce spécimen dans la chapelle. Bien sûr, sachant qu'il ne devait pas être facile à vivre comme garçon, la jeune femme redoutait de passer un moment plus ou moins agréable en sa compagnie, mais sachant également que Tweedy était à la base de bonne composition, elle devrait pouvoir résister à l'envie de le mordre pendant au moins dix minutes. Après, tout dépendrait de lui disons. Quoi qu'il en soit, il n'avait pas fallu attendre plus d'une dizaine de secondes pour que Tweedy s'adresse au jeune homme. Et celui-ci ne tarda pas à faire de même, tout naturellement. « Je ne prétends rien connaitre d'autre de toi, je te rassure » fit-elle, dans un fin sourire. Allo la terre ici la lune, Tweedy venait d'utiliser ce qui se nommait de l'ironie. Peut être aurait-elle du le lui signifier à travers une bande annonce des plus compréhensibles, mais elle avait pensé que ça n'était pas nécessairement utile. Bref. Andreas reprit rapidement la parole, ne manquant pas de faire quelques peu sursauter la jeune femme. Il faut dire qu'il s'était mis à hurler tel un malade mental qu'on aurait malencontreusement laissé s'échapper de l'asile. D'ailleurs, s'il continuait, c'est véritablement ce qu'elle se mettrait à penser de lui, hein. « Ce que j'ai cru remarquer au prime se confirme donc : tu as quelques problèmes » fit doucement Tweedy, sans chercher à se montrer particulièrement désagréable. Ça n'était après tout qu'un constat. Un constat auquel il était bien entendu libre de réagir comme bon lui semblait. Faisant quelques pas à travers la chapelle, Tweedy se retourna vers le jeune homme. « Alors, pourquoi es-tu ici, toi ? Probablement pas pour trouver ton âme sœur ni pour être médiatisé, si ? » demanda-t-elle soudain. S'ils étaient là tous les deux, autant s'occuper et discuter afin d'en apprendre d'avantage l'un sur l'autre. C'était probablement le mieux à faire.
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MessageSujet: Re: Like a prayer ¤ 17/05 | 20h25   Like a prayer ¤ 17/05 | 20h25 EmptyMer 16 Mai 2012 - 19:41

Si Tweedy me voyait réellement comme un mec venu se repentir de ses péchés, elle avait juste faux sur toute la ligne. En fait, la seule chose qu'elle connaissait de moi était mon nom. C'était déjà ça, me direz-vous. « Je ne prétends rien connaitre d'autre de toi, je te rassure » Oui mais voilà, il se trouvait que la demoiselle avait été ironique, un instant plus tôt, et que je ne le saisissais que maintenant. Un peu tard, quoi. Oh et puis merde, hein, dans tous les cas et qu'elle ait été ironique ou non, je m'en foutais juste royalement. Je savais mieux que personne que je n'étais pas venu ici pour "demander pardon au Seigneur" pour mon comportement. J'étais en accord avec moi-même, et c'était encore le principal. Sinon c'était aussi la première fois que je foutais les pieds dans un tel lieu - bizarre ce lieu, d'abord. Toutes ces bougies, cette pénombre, ces vitraux de part et d'autre. S'en devenait presque impressionnant, et je ne pus alors retenir un cri qui venait du cœur. Constatation du fait que nos paroles raisonnaient quand même vachement, ici. La demoiselle sursauta, comme je l'aurais parié, avant de faire une remarque à laquelle je m'attendais également. « Ce que j'ai cru remarquer au prime se confirme donc : tu as quelques problèmes » Des problèmes, moi ? Mais merde, qu'est ce qu'ils avaient tous à me prendre pour un fou ? Tout ça parce que dimanche soir j'avais été pris de tremblements ? L'idée ne leur avait alors pas traversé l'esprit que peut-être ceux-ci avaient été dus au fait que je m'étais retrouvé entouré d'une bande de troufions au nombre de trente - si ce n'est plus - et que donc cette situation s'était avérée fortement traumatisante, même pour un grand bonhomme comme moi ? « " Seuls les morts n'ont pas de problèmes. ", Ruppert Barnes. » Eh oui, tout le monde ne pouvait pas afficher avec tant d'aisance sa culture. Moi j'en étais capable, mais qui en aurait douté... Après avoir entrepris quelques pas dans la bâtisse, Tweedy se retourna vers moi avant de me demander « Alors, pourquoi es-tu ici, toi ? Probablement pas pour trouver ton âme sœur ni pour être médiatisé, si ? » Ici où ? Aaaah, dans ce château elle voulait dire, je suppose. Son problème à elle résidait sur le manque de clarté évident de ses paroles. « Comme tu dis, je n'suis certainement pas venu ici pour trouver l'amour. Quant à la célébrité, ça n'est qu'une chose dont je m'accommoderai avec le reste. » Et au vu de tout ce qui pouvait se dire de moi à l'intérieur de ce château depuis le début de cette première semaine, il semblait évident que je n'allais pas tarder à me construire une véritable notoriété. « Quant à ce qui m'a poussé à passer les castings de ce foutu télé-crochet, j'crois pas avoir franchement envie d'en parler. Mais vas-y toi, dis-moi donc ce que t'es venue foutre ici. J'suis sure que c'est paaaaasionnant. » Je n'avais pas encore très bien cerné le caractère de la jeune femme, même si elle semblait n'être qu'une chieuse. Elle allait sans doute pouvoir m'en apprendre d'avantage la concernant, pendant que j'allais de mon côté pouvoir faire mine que tout ceci pouvait m'intéresser. Ce qui n'était pas franchement le cas.
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MessageSujet: Re: Like a prayer ¤ 17/05 | 20h25   Like a prayer ¤ 17/05 | 20h25 EmptyMer 16 Mai 2012 - 20:23

Cet Andreas inspirait difficilement confiance à Tweedy. Il fallait bien l'avouer, il ne lui avait pas fait une très bonne première impression. La faute, sans doute, à son comportement lors du prime d'ouverture. Il faut dire qu'il s'était comporté pour le moins étrangement, à s'agiter bestialement et à gueuler sur ses camarades sans raison apparente. Non vraiment, on ne peut pas dire que le jeune homme lui ait fait la meilleure impression possible. Mais heureusement pour lui, rien n'était définitif avec Tweedy. Si cette première impression avait effectivement été plutôt médiocre, rien ne disait que ça l'empêcherait par la suite de remonter dans son estime, bien au contraire. Après tout, il n'était pas dit qu'elle ne se mettrait pas à l'apprécier, tout compte fait. Rien n'était exclu. En tout cas, il lui faudrait faire quelques efforts comportementaux pour tâcher de se faire apprécier de Tweedy. Mais de toute manière, cette dernière pariait secrètement sur le fait qu'il n'avait tout simplement pas envie d'être apprécié, et ce, de qui que ce soit. Dommage. Car Tweedy avait tendance à donner son affection à tout le monde ou presque. Elle jugeait rarement quelqu'un sur la première impression qu'elle avait eu de lui, alors qu'il en profite, car il n'était pas dit que tous feraient de même. Lorsque Tweedy souligna le fait qu'Andreas semblait avoir quelques problèmes, celui-ci ne trouva rien de mieux à faire que de lui balancer une citation probablement littéraire mais qui ne disait trop rien à la jeune femme. Sans doute était-ce censé l'impressionner. Censé, oui. « C'est bien d'avoir de la culture Andreas, mais ça ne fait pas tout » commenta-t-elle alors dans un petit sourire. Ce n'était aucunement un reproche, simplement un constat. Les gens cultivés avaient certes le mérite de l'être, mais comme le disait la jeune femme, à ses yeux, ça ne faisait pas tout. « On peut apprendre des bouquins, mais on peut aussi apprendre des gens » reprit-elle, toujours ce même sourire bienfaisant sur les lèvres. Qu'il le prenne comme il veut, elle ne s'en offenserait pas. Finalement, Tweedy demanda à son camarade pourquoi il avait tenu à participer à ce jeu. Mine de rien, sa réponse allait l'intéresser. Andreas lui fit alors savoir que ça n'était pas pour trouver l'amour - elle s'en était doutée - ni pour la célébrité. Ah bon ? Et pour quoi, alors ? Visiblement, il n'avait pas tellement envie d'en parler. C'était son choix. « Si je t'ai gêné, je le regrette » fit-elle instantanément, dans un bref haussement d'épaules. Parfois, la curiosité de Tweedy devenait gênante. Pour autant, Andreas - qui avait pris soin d'éluder sa question - se permettait de la lui retourner. Plutôt gonflé. « Pour diverses raisons, je dirais. Je connaissais ce programme et je me suis dit qu'il serait intéressant de vivre ça de l'intérieur, et non en simple spectatrice. Bon, je ne te cache pas que mes proches m'ont beaucoup influencé, surtout ma petite sœur. Elle est si jeune, et pourtant, elle ne rate jamais l'émission. C'est un peu préoccupant, quand j'y pense. Mise à part ça, je crois avoir voulu me fixer une sorte de défi personnel. Oh, et mon but principal est sans nul doute de faire passer quelques messages. Je défends beaucoup de causes, et il me plairait de le faire via une émission télévisuelle. Autant s'accorder avec son époque. » Voilà, il en savait désormais plus sur les raisons de la venue de Tweedy dans un tel jeu. Pas sûr toutefois que ce petit discours l'ait intéressé. Soit, ce devait être un blasé de nature. « Au fait, pourquoi parler voire insulter régulièrement en allemand ? » fit-elle subitement. C'était une chose qu'elle avait pu constater à quelques reprises. Mais ça n'était encore une fois qu'une question, soyons clairs.
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MessageSujet: Re: Like a prayer ¤ 17/05 | 20h25   Like a prayer ¤ 17/05 | 20h25 EmptyJeu 17 Mai 2012 - 2:54

La communication passait tout de même difficilement avec Tweedy. Nous étions si différents elle et moi, et ne partagions semble-t-il ni les mêmes intérêts, ni les mêmes opinions, ni les mêmes connaissances. Et pour cause, j'avais cru bon de citer une réplique phare de Ruppert Barnes, un auteur que j'étais probablement le seul à connaitre en ces lieux. À en juger l'expression de Tweedy, ou elle n'en avait fichtrement rien à secouer de la littérature, ou le fait que je puisse exposer de la sorte mes connaissances l'exaspérait au plus haut point. En fin de compte, ce fut la seconde hypothèse qui s'avéra exacte. Pfff, ça m'aurait étonné. « C'est bien d'avoir de la culture Andreas, mais ça ne fait pas tout » Elle croyait sans doute m'apprendre quelque chose, pourtant j'étais plus que jamais conscient que dans la vie, être une grosse tête ne suffisait pas. Moi je cumulais un tout : j'étais une grosse tête et j'avais la grosse tête. Tout fonctionnait par deux chez moi, réellement. Je soupirai d'agacement, levant un instant les yeux au ciel, tandis qu'elle se mit à poursuivre de plus belle. « On peut apprendre des bouquins, mais on peut aussi apprendre des gens » Elle me connaissait décidément bien mal, la demoiselle. Elle venait en effet de mettre le doigt sur tout ce qui ne m'intéressait pas, à savoir les autres. « Puisque tu parles de ça, voilà une chose à apprendre sur moi : les gens ne m'intéressent en rien. Leurs vies, sentiments, sensations ou pensées me passent juste au dessus de la tête. » Et elle ne faisait pas exception à la règle, je peux vous le dire. Par ailleurs Tweedy m'avait questionné sur les raisons qui m'avaient poussé à tenter cette aventure. La notoriété, certainement pas. Et l'amour, n'en parlons même pas. Par ailleurs je ne comptais pas lui parler de ma vie, de ce père à qui je souhaitais ouvrir les yeux et de qui je voulais fermer la gueule. « Si je t'ai gêné, je le regrette » Y'avait pas d'mal, hein. Et puis, je la sentais comme intéressée par mon existence, ce qui pouvait totalement se comprendre vu que j'étais un type absolument passionnant, que beaucoup se rêvaient à découvrir. « Ah ! Autre chose à apprendre me concernant : j'aime les curieux. » Elle marquait donc un point, et remontait presque dans mon estime. Bon, de là à l'apprécier il y avait encore une sacrée marge. Mais au moins elle avait le mérite de ne pas m'endormir lorsqu'elle s'exprimait. Enfin, peut-être avais-je parlé trop vite, car bientôt elle évoqua ses raisons à elle, celles qui faisaient qu'elle se retrouvait avec moi dans cette chapelle, ce soir. « Pour diverses raisons, je dirais. Je connaissais ce programme et je me suis dit qu'il serait intéressant de vivre ça de l'intérieur, et non en simple spectatrice. Bon, je ne te cache pas que mes proches m'ont beaucoup influencé, surtout ma petite sœur. Elle est si jeune, et pourtant, elle ne rate jamais l'émission. C'est un peu préoccupant, quand j'y pense. Mise à part ça, je crois avoir voulu me fixer une sorte de défi personnel. Oh, et mon but principal est sans nul doute de faire passer quelques messages. Je défends beaucoup de causes, et il me plairait de le faire via une émission télévisuelle. Autant s'accorder avec son époque. » J'avais le droit de bayer ? Non sérieusement cette fille était un vrai somnifère - en avait-elle seulement conscience ? Pas sur. « Voici ce que je viens d'apprendre de toi en l'espace d'une minute : t'es accro aux télé-poubelles, t'as une p'tite sœur, t'es du genre aventurière et certaines causes semblent te tenir à cœur. Voilà ce que j'avais pu retenir du discours de la jeune femme. Justement, quelles sont ces causes ? » repris-je alors. L'environnement ? la vivisection effectuée sur les animaux ? la faim dans le monde ? Un peu de tout ça, je présume. Fallait peut-être que j'arrête là, auquel cas Tweedy allait finir par croire - et surtout s'imaginer - que tout ceci pouvait réellement m'intéresser. « Au fait, pourquoi parler voire insulter régulièrement en allemand ? » J'avais eu ma dose de questions saugrenues au cours de cette première semaine, mais celle-ci n'était pas mal dans le genre. Je fis mine de réfléchir un instant, comme si la réponse n'était pas d'une évidence certaine. « Baaah... parc'que l'allemand c'est genre LA langue par excellence, la plus classe, la plus mélodique sans doute. Et puis, tu avoueras qu'une insulte passe vachement mieux en allemand qu'en russe, par exemple ! » Et si je lui donnais un exemple, maintenant ? « Verlaust. » Qui signifiait "pouilleuse". Ça sonnait vachement bien, vous ne trouvez pas ? Et j'excellais dans la prononciation des grossièretés, comme tout allemand digne de ce nom et maîtrisant sa langue maternelle à la perfection. Elle aurait pu se sentir carrément visée par le terme "verlaust", mais encore fallait-il qu'elle puisse en saisir le sens véritable.
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MessageSujet: Re: Like a prayer ¤ 17/05 | 20h25   Like a prayer ¤ 17/05 | 20h25 EmptyJeu 17 Mai 2012 - 4:20

Andreas était un type, hm, spécial. Oui, spécial. En avait-il ne serait-ce que conscience ? Probablement. Car, en plus de cela, ce jeune homme avait l'air malin, ou loin d'être idiot en tout cas. Et donc, Tweedy supposait qu'il avait véritablement conscience de la personne qu'il était et du fait que son comportement puisse surprendre autant que déranger. Oui, probablement qu'il savait tout ça. Mais je-m'en-foutiste comme devait être ce grand blond, il ne serait pas étonnant qu'il ne prête pas la moindre attention au regard des autres, à leur avis le concernant. D'un coté, c'était plutôt une bonne chose. Tweedy était d'ailleurs la première à dire qu'il ne faut pas vivre en fonction des autres et de ce qu'ils peuvent penser de nous. Pour autant, chez Andreas, cela semblait tout de même assez critique. Vivre dans une telle bulle, c'était assez dangereux. Il ne semblait vouloir s'ouvrir à personne et désirer vivre en compagnie d'une seule et même personne : lui. Tweedy n'avait pas la prétention de juger son camarade, simplement, elle avait un peu de mal à comprendre ses motivations dans cette histoire. Pourquoi est-ce qu'il agissait de la sorte, pourquoi est-ce que les autres ne l'intéressaient pas comme il le disait si bien ... Ouais, tout cela poussait Tweedy à se questionner au sujet de son camarade. Et donc, cela signifiait que ce dernier n'avait fini d'entendre parler d'elle. Elle était bornée la petite, sachez-le. « C'est bien dommage. Les gens auraient beaucoup à t'apporter, j'en suis certaine, comme tu aurais beaucoup à leur apporter en retour. Je ne conçois pas de vivre sans compagnie, personnellement. Mais si tu y parviens, c'est tout à ton honneur. » Si vraiment il se satisfaisait du fait de n'en avoir rien à cirer des autres, de ses contemporains, et bien grand bien lui fasse. Tweedy n'allait pas non plus lui prouver qu'il avait tort d'agir de la sorte, de vivre dans son monde sans considérer l'existence des autres. Elle préférait penser qu'une partie - même une infime partie - du jeune homme en était consciente. Elle l'espérait, du moins. Andreas aimait donc les curieux. Voilà qui était plutôt plaisant à entendre. Tweedy avait limite envie de l'enregistrer. « Qu'on considère la curiosité comme un défaut, j'avoue que ça me dépasse » déclara-t-elle alors, dans un fin sourire. Et ça, c'était Miss curieuse qui le disait, hein. Tweedy venait alors, à la demande de son camarade, d'énumérer les quelques raisons qui l'avait poussée à participer à un tel jeu. Visiblement, elles étaient nombreuses. Andreas semblait l'avoir écouté, ou alors il le mimait bien. Le jeune homme résuma alors plus ou moins bien ses propos, ce qui la fit sourire d'avantage. Il voulait visiblement en savoir plus sur les causes que défendaient la jeune femme. Sérieusement ? « Des causes qui ne doivent pas t'évoquer grand chose, j'en ai peur » constata-t-elle, loin d'utiliser un ton critique. « La protection de l'environnement, des espèces rarissimes ... La défense des droits des individus, de l'égalité des sexes ... La lutte contre la violence, l'arme nucléaire, la discrimination raciale, homophobe et sexiste ... Les mauvais traitements à l'encontre des animaux ... » Et la liste pouvait aisément se prolonger. C'est bien simple, elle s'allongeait au fil des années, tant étaient nombreux les combats que Tweedy ressentait le besoin de mener en ce monde. Maintenant, la jeune femme désirait savoir pourquoi Andreas se plaisait à parler en allemand, et plus spécialement à insulter dans cette langue, mise à part le fait que c'était très probablement sa langue. La réponse de son camarade fit doucement sourire Tweedy. Un drôle de cas cet Andreas, décidément. « Admettons » fit-elle alors, dans un mince sourire. Andreas venait de l'insulter, ou bien ... ? Hm. « Je vais considérer que tu viens de me dire quelque chose de sympathique, hein » reprit donc la petite brune. S'il l'avait traité de quoi que ce soit, et bien, tant pis. Elle n'aurait de toute manière aucun moyen de le savoir. Et elle s'en fichait surtout, à vrai dire. « Alors Andreas, quel genre de joueur penses-tu être ? » demanda subitement Tweedy, toujours de sa voix calme et bienfaisante. C'était une question comme une autre, soyons clairs, et elle n'attendait pas nécessairement une grande sincérité de sa part. Pour autant, celle-ci serait bienvenue.
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MessageSujet: Re: Like a prayer ¤ 17/05 | 20h25   Like a prayer ¤ 17/05 | 20h25 EmptyJeu 17 Mai 2012 - 16:30

J'ignore si l'on pouvait me considérer comme étant un type solitaire. Je veux dire, j'n'avais pas d'amis à proprement parler, n'en recherchais pas par ailleurs, et vivais seul. Cela me faisait même bizarre de me retrouver avec tant de monde d'un coup, et j'avais encore du mal à m'y habituer. J'étais peut-être juste insociable, renfermé sur moi-même - mais entre nous, un type comme moi n'avait besoin de personne pour vivre heureux et épanoui. « C'est bien dommage. Les gens auraient beaucoup à t'apporter, j'en suis certaine, comme tu aurais beaucoup à leur apporter en retour. Je ne conçois pas de vivre sans compagnie, personnellement. Mais si tu y parviens, c'est tout à ton honneur. » Les gens, à mon humble avis, ne pouvaient juste rien m'apporter que je n'aies déjà. J'avais comme qui irait tout ce dont un homme pouvait rêver : une belle gueule, un physique à en faire baver toutes les demoiselles, une cervelle plus remplie, de l'argent... bref, la panoplie complète de l'homme bien dans ses pompes. « Personne ne peut rien m'apporter, et j'n'ai rien à apporter à personne. » Je n'étais de toute façon pas franchement de très bonne compagnie, d'après les dires de mes camarades. Si je n'avais pas la moindre envie de m'étendre sur ma vie, je pouvais reconnaître le fait que Tweedy était du genre curieuse et que cela me plaisait bien. Je préférais ça à une demoiselle muette, qui m'aurait laissé faire la conversation seul. Notre échange était vivant, je ne parlais pas à un mur. « Qu'on considère la curiosité comme un défaut, j'avoue que ça me dépasse » Pour beaucoup s'en était un, c'est vrai. Pas pour moi. De toute façon j'étais moi-même assez curieux, et vu que je considérais n'avoir aucun défaut, et bien ça ne pouvait tout simplement pas en être un. « Beaucoup de choses me dépassent, également. Ne cherchons pas à comprendre la stupidité d'autrui. » Autrui pouvait en effet se montrer bien con parfois - voilà pourquoi, aussi, je décidais de ne pas lui prêter plus d'attention que ça. Tweedy était autrui, certes, mais il y avait quelque chose d'intéressant chez elle. Plus que chez beaucoup des candidats avec qui j'avais été amené à parler depuis le début de l'aventure. De toute manière si elle m'avait fait réellement chié, je me serais barré depuis belle lurette. Tweedy semblait être du genre révolutionnaire, et ça, ça me plaisait déjà beaucoup moins. Certaines causes semblaient lui tenir à coeur - oui, mais lesquelles au fait ? « Des causes qui ne doivent pas t'évoquer grand chose, j'en ai peur » Sympathique. Je compris de suite qu'il était question de choses futiles pour lesquelles, en effet, je ne me passionnais absolument pas. « La protection de l'environnement, des espèces rarissimes ... La défense des droits des individus, de l'égalité des sexes ... La lutte contre la violence, l'arme nucléaire, la discrimination raciale, homophobe et sexiste ... Les mauvais traitements à l'encontre des animaux ... » La vache, ça en faisait des causes à défendre. Elle était pourtant jeune... à croire qu'elle avait décidé de mener une vie tout bonnement ennuyeuse. Je la plaignais. « En effet, tout ceci ne me dit rien. T'as vraiment rien d'autre à faire de ta vie, c'est comme ça que tu occupes tes journées ? Et tu revendiques tes convictions et opinions au sein de grandes manifestations, sans doute ? » Je la voyais en effet plutôt bien défiler dans la rue, au côté de centaines d'étudiants. Elle avait une grande gueule, semble-t-il, alors cela ne m'aurait pas franchement étonné. Par ailleurs la demoiselle m'avait questionné sur le fait de m'exprimer - et souvent d'insulter - dans ma langue maternelle, à savoir l'allemand. Je lui avais alors donné un exemple d'insulte qui sonnait bien en allemand. "Verlaust", je doutais très sérieusement qu'elle puisse en connaître la signification. « Admettons » fit-elle alors, avant de poursuivre « Je vais considérer que tu viens de me dire quelque chose de sympathique, hein » Hum... ça n'était pas vraiment le cas, mais c'était peut-être mieux que la jeune femme se convainque du contraire. « Heu... c'est préférable, oui. Je préfère ne pas faire la traduction, à vrai dire. » Tout simplement parce que "verlaust" signifiait "pouilleuse" et que la petite brune ne méritait pas forcément d'être cataloguée comme tel ce soir. « Alors Andreas, quel genre de joueur penses-tu être ? » demanda finalement Tweedy. Quel genre de joueur est-ce que je pensais être... hum, c'était une évidence non ? « Un grand joueur, bien sur. Le genre de joueur ne se préoccupant que de lui et non de ses adversaires ; le genre de joueur ne reculant jamais devant un coup bas ou une crasse ; le genre de joueur prêt à tout pour gagner et écraser les personnes encombrantes. Seras-tu encombrante, Tweedy ? Ou me laisseras-tu dominer ce château sans opposer la moindre résistance ? » Non parce qu'autant la prévenir de suite, je ne laisserais personne me marcher sur les pieds et toute personne prête à faire échouer mes plans ne ferait assurément pas long feu ici. J'étais tout-puissant, bien au dessus d'eux autres. En clair, je n'aurais aucun mal à faire sortir celles et ceux qui ne seraient pas de mon côté ou qui, en tout cas, viendraient à me tenir tête. Je ne recherchais aucun allié, néanmoins. Tout ce que je voulais, moi, c'est qu'ils me laissent mener à bien la mission que je m'étais confiée : gagner cette foutue aventure, histoire de prouver à mon père que je pouvais aisément m'en sortir sans lui.
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MessageSujet: Re: Like a prayer ¤ 17/05 | 20h25   Like a prayer ¤ 17/05 | 20h25 EmptyJeu 17 Mai 2012 - 17:28

Vraiment, il était dommage, aux yeux de Tweedy, qu'Andreas ait une telle opinion des autres, mais également de lui même. Si il semblait particulièrement nombriliste et prétentieux, il avait ici tendance à considérer qu'il serait bien incapable d'apporter quoi que ce soit à qui que ce soit, tout comme personne ne serait visiblement disposé à lui apporter la moindre chose. Définitivement dommage, oui. « Peut être changeras-tu d'avis quand tu te seras lié à certains candidats. Parce que c'est nécessairement ce qu'il adviendra. On ne peut probablement pas lutter contre. Si dans la vie de tous les jours on ne peut déjà pas s'empêcher de s'attacher, imagine un peu dans un tel jeu. » C'était l'opinion de Tweedy à ce sujet. Qu'il la partage ou non, c'était la même chose. De toute manière, la jeune femme ne lui demandait pas d'être d'accord avec elle, non. Elle se contentait de lui exposer son point de vue, voilà tout. Libre à lui d'en penser ce qu'il voulait, après. Andreas appréciait donc la curiosité. Voilà une excellente chose quand on sait qu'il n'y avait probablement pas pire petite curieuse que Tweedy en ce jeu. Celle-ci déplorait par ailleurs que la curiosité soit considéré par la plupart des gens comme un défaut. En fait, elle ne comprenait pas tellement pourquoi c'était le cas. Était-ce si gênant de s'intéresser un minimum ? Visiblement. D'après son camarade, c'était la preuve de la stupidité d'autrui. Tweedy haussa doucement les épaules. Sans doute son camarade avait-il raison. La jeune femme ne souhaita ceci dit pas répondre. Disons qu'elle ne trouvait pas très correct d'approuver oralement les dires de son camarade, bien qu'elle doive avouer le rejoindre sur cet avis de temps en temps. A ses yeux, certaines personnes étaient effectivement stupides, mais le terme "autrui" sonnait un peu trop général tout de même. Par la suite, Andreas souhaita savoir quelles pouvaient bien être les causes qui tenaient tant à coeur à Tweedy. Celle-ci ne se fit donc pas prier pour les lui énoncer, se doutant cependant qu'il ne demeurerait pas "intéressé" bien logtemps. Ce genre de causes ne semblaient pas tellement être sa tasse de thé, mais soit. La réponse de son camarade la fit doucement sourire, et ne la froissa absolument pas. « C'est ça ma vie. C'est ce qui me permet de me coucher chaque soir en ayant l'impression de faire quelque chose de bien de ma vie, d'être un tant soit peu utile. Je peux comprendre que rien de cela ne te parle. Et, oui, il m'arrive de participer à des manifestations. » Cela était même assez courant, d'autant plus que les français n'étaient pas les derniers dans ce domaine. Pour autant, elle ne passait pas non plus sa vie dans les rues de Paris, une banderole à la main. Bien sûr que non. On pouvait aussi défendre des causes sans passer son temps à manifester. D'autant plus que nombreuses étaient les manifestations qui avaient tendance à mal tourner. Bref. Andreas venait alors de s'adresser en allemand à Tweedy. Qu'avait-il dit, au juste ? La jeune femme se doutait bien qu'il ne lui avait pas fait un compliment, alors elle parierait sur une insulte. Et le fait qu'il ne veuille pas traduire semblait en témoigner. Tweedy ne répondit pas, se contentant de sourire légèrement. Qu'il l'ait insultée ou non, quelle importance ? La jeune femme chercha par la suite à savoir quel genre de joueur serait ce cher Andreas au sein du jeu. « Maintenant que j'ai vu la bande-annonce, j'ose espérer que le film sera à la hauteur » commenta-t-elle, dans un petit rire. Il lui tardait de voir ça, effectivement. « Encombrante, oui. Mais dominante, je ne pense pas. Je tâcherai de ne pas m'endormir sur mes lauriers, mais je n'irai pas jouer les filles redoutables pour autant. On peut jouer sans nécessairement ressentir le besoin d'écraser les autres. » Sans doute était-ce la vision d'Andreas à ce propos, et elle la respectait. De son coté, Tweedy comptait respecter ses camarades et agir avec sa conscience, sa raison et son coeur. Peut être causerait-ce sa perte. Allez savoir.
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MessageSujet: Re: Like a prayer ¤ 17/05 | 20h25   Like a prayer ¤ 17/05 | 20h25 EmptyVen 18 Mai 2012 - 1:30

J'étais on ne peut plus formel : je n'avais rien à attendre des autres et les autres n'avaient rien à attendre de moi. Je m'étais montré très clair concernant ce point, mais Tweedy exposa son avis à elle, à savoir le fait que tout n'était peut-être pas perdu et qu'il était encore possible que je sois amené à changer d'opinion sur autrui. « Peut être changeras-tu d'avis quand tu te seras lié à certains candidats. Parce que c'est nécessairement ce qu'il adviendra. On ne peut probablement pas lutter contre. Si dans la vie de tous les jours on ne peut déjà pas s'empêcher de s'attacher, imagine un peu dans un tel jeu. » Non, je n'étais vraiment pas disposé à changer d'avis - et puis je restais bel et bien convaincu du fait que je ne parviendrais jamais à m'attacher à personne, comme personne ne parviendrait jamais à s'attacher à moi. « Je ne suis pas venu ici pour m'attacher. Et vu que je n'y parviens pas à l'extérieur, je me dis que ce ne sera pas mieux ici, enfermé. » Et puis m'attacher, ça voulait dire quoi au juste ? Me faire des amis, non merci j'étais bien mieux seul. Me trouver une copine ? Allez, un plan cul faisait tout aussi bien l'affaire et au moins je n'avais aucun compte à rendre. Par ailleurs la demoiselle s'était confiée sur sa vie, son quotidien - celui d'une jeune révolutionnaire luttant contre tous les maux de la terre, en somme. « C'est ça ma vie. C'est ce qui me permet de me coucher chaque soir en ayant l'impression de faire quelque chose de bien de ma vie, d'être un tant soit peu utile. Je peux comprendre que rien de cela ne te parle. Et, oui, il m'arrive de participer à des manifestations. » Waou, décidément la vie de Tweedy était pa-ssio-nante. Non vraiment, je l'admirais. Blague à part, il fallait bien reconnaître qu'elle menait la vie la plus pitoyable et inintéressante du monde. Mais c'était son choix, personne ne l'y avait contrainte après tout. « J'suis contente pour toi, vraiment, si cette vie te convient. J'suis quand même étonné que tu prennes le temps de converser avec moi. J'dois représenter le type qui t'insupporte par excellence, non ? Tu détestes tout ce qui se rapporte au superficiel, je me trompe ? » Une fille qui se battait pour la survie des espèces protégées devait militer pour la PETA, ou un truc dans le genre. Il se trouve que j'avais dans ma penderie plusieurs blousons en peau de croco. Donc techniquement, Tweedy aurait du me détester pour ça. Et pour tout ce que je représentais, extérieurement comme intérieurement. Mis à part cela, j'avais clairement exposé à la jeune femme le fait que j'étais un joueur de renom, le genre de type prêt à écraser ses adversaires pour parvenir jusqu'au sommet. Mes camarades avaient vraiment du soucis à se faire car quand Andreas était dans les parages, tout le monde pouvait morfler. Absolument tout le monde. « Maintenant que j'ai vu la bande-annonce, j'ose espérer que le film sera à la hauteur » Elle ne pu s'empêcher de rire. Je ne me savais pas si drôle, dites donc. Et sinon, la belle se mettra-elle en travers de mon chemin ? « Encombrante, oui. Mais dominante, je ne pense pas. Je tâcherai de ne pas m'endormir sur mes lauriers, mais je n'irai pas jouer les filles redoutables pour autant. On peut jouer sans nécessairement ressentir le besoin d'écraser les autres. » Nous n'avions vraiment pas le même avis sur le sujet. Je n'avais rien contre Tweedy et sa façon de jouer, seulement j'estimais que pour être un grand joueur, un vrai, il ne fallait pas avoir peur d'y aller franco. J'étais, personnellement, prêt à tout pour gagner, quitte à m'attirer les foudres de tous et de toutes. « Je pense que si tu ne ressens pas le besoin de broyer la concurrence, tu ne peux pas prétendre réellement jouer. Ici, la stratégie prime sur tout le reste. Et dans mon cas, il n'y pas de place pour l'amitié, pour l'amour, pour les sentiments en général. Je ne compte sur personne pour m'aider à parvenir jusqu'au bout de l'aventure. Ou seulement sur moi-même, mon plus fidèle allié. » En clair, je n'avais aucune confiance envers les autres, et ne me fiais qu'à moi et uniquement moi. Je n'étais pas un être faible, je n'étais pas là pour me montrer comme tel. Au contraire, je comptais bien exposer ma supériorité, dominer le groupe. Et j'en étais, entre nous, plus capable qu'eux tous réunis. C'était dans mes gênes, j'étais un allemand donc, par conséquent, un conquérant sans cesse en soif de victoire. De toute façon je ne connaissais pas les échecs - la défaite ne faisait même pas partie de mon vocabulaire.

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