diana.

Concrètement, Enora ne savait pas tellement pourquoi elle était là. Ni pourquoi elle avait terminé par atterrir ici ou même encore, pourquoi elle restait dans cette pièce. Cette pièce était si banale, si.. blanche. Même les deux barres similaires à celle que l'on trouvait dans les tribunaux étaient blanches, c'était dire. La jeune femme s'ennuyait, en ce début d'après midi. Non, elle n'avait pas trouver de quoi s'occuper, ni personne avec qui parler. Alors, au début, elle s'était dit qu'elle profiterait du soleil, dehors. Parce que, bon, cela faisait presque une semaine que la météo était parfaite. Limite, Enora se croyait déjà en été.. Si seulement. Et puis, prise d'une curiosité soudaine, la jeune française s'était rendue dans le hangar et au bout de quelques minutes, elle appuya sur le fameux interrupteur qui ouvrait la porte menant à la pièce vérité. Cette pièce où le mensonge était proscrit. La porte s'ouvrant, la jeune femme fut presque déçue de la voir vide. Après tout, cela aurait pu être sympa, pas vrai ? Puisque la pièce vérité était sans doute la meilleure chance de chacun de savoir si telle ou telle information s'avérait vraie ou non. Et puis, avec un peu de chance, grâce à cette pièce, quelqu'un arriverait à trouver un secret. Parce que depuis les deux premiers buzz effectué durant la première semaine, personne n'était aller appuyer sur ce fameux buzzer. Quel dommage, pas vrai ? Au moins, cela voulait dire que tout le monde cachait son secret au mieux, non ? C'était déjà une très bonne chose, d'un côté. Et puis, honnêtement, si la production pensait une seule seconde qu'Enora trouverait un secret avec les pauvres indices qui étaient donnés lors du prime, ils se trompaient. Totalement. Finalement, après avoir attendu quelques minutes dans cette pièce blanche, Enora se disait qu'il serait peut-être temps de sortir d'ici. Parce que bon, elle n'avait pas l'intention de pourrir ici, vous comprenez. Seulement, le destin en décida autrement puisqu'à ce moment, la porte s'ouvrit, ce qui valut un léger sursaut à peine remarquable de la part de la demoiselle. Vous comprenez, depuis le temps qu'elle attendait, elle ne s'y était plus attendue. Un sourire se dessina sur les lèvres de la belle en apercevant la candidate qui venait de la rejoindre. « Ah, tu tombes à pic ! Je commençais à m'ennuyer ferme toute seule, moi. » lança-t-elle, alors, d'un ton - un peu trop - enjoué.