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 You're my downfall, you're my muse my worst distraction, my rhythm and blues FT. pavel

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Nicola

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MessageSujet: You're my downfall, you're my muse my worst distraction, my rhythm and blues FT. pavel   You're my downfall, you're my muse my worst distraction, my rhythm and blues FT. pavel EmptySam 31 Mai 2014 - 5:45

J’ai les pieds qui me tuent. Littéralement. Cette idée aussi de porter une paire de talons hauts lors d’une réception de plus de six heures, alors que je savais que je serais amenée à me courir dans tous les sens durant toute la soirée. Résultat, il est déjà presque deux heures trente du matin et je viens tout juste d’embarquer dans la voiture avec mon chauffeur qui me ramène, comme toujours, chez moi, après ce genre d’évènement. Je pousse même un soupire de soulagement lorsque mes fesses se posent sur la banquette arrière, me donnant enfin un moment de repos alors que je suis debout depuis cinq heures, hier. Journée de fou. Ou je dirais même mois de fous. J’en fais toujours plus que le travail que je devais faire à la base. Mais je suis comme ça, incapable de dire non devant le boulot, surtout pour les Obama. En même temps, ils sont comme ma propre famille. Sasha et Malia sont de vraies sœurs pour moi. Elles viennent au sommet de mes priorités et ce, depuis que j’ai mis le pied dans la Maison Blanche il y a de cela un peu plus de cinq ans. Je sais que ce n’est pas commun pour une fille de mon âge, mais jamais rien au monde ne me ferait regretter ou vouloir changer mon mode de vie. La voiture s’immobilise alors que j’ai l’impression qu’elle a commencé à rouler il y a à peine deux minutes. C’est à se demander si je ne me suis pas assoupie. « T’as pris un raccourcie ? » je demande, en plaisantant, avant d’ouvrir la portière. « Merci Gary, on se voit demain… Ou plutôt dans quelques heures. » Oui parce que techniquement, nous sommes déjà le lendemain. Je suis légèrement perdue dans le temps. Je suis étonnée de voir les lumières du salon de mon appartement ouvertes au travers de la fenêtre, m’indiquant qu’une certaine personne ne dort pas encore à cette heure et qu’elle doit être entrain de m’attendre. Et cette personne n’est nulle autre que Pavel, que j’aperçois sans surprise sur le canapé lorsque j’ouvre la porte de notre résidence. Puisque nous habitons ensemble. Je lui ai offert un billet d’avion à noël et il n’est jamais reparti. En fait, c’était bien le but de ce billet d’avion, à la base, je crois. Je ne supportais pas la distance qui s’était imposée entre nous à la fin de l’émission Fake Lover. Finalement, je crois qu’on était bel et bien fait pour être ensemble, malgré tout ce qui s’était passé lors de cette fameuse émission qui est loin derrière moi maintenant. « Je ne pensais pas te retrouver éveillé… Rappelle moi de ne plus jamais porter cette paire de Louboutin lors de la prochaine réception. » que je lui annonce en me penchant pour retirer les fameuses chaussures et les balancer loin de moi en grimaçant de douleur. Elles sont peut-être chères, mais ça n’a rien de confortable. C’est en m’avançant vers Pavel que je remarque l’air qu’il aborde. Non mais je le connais, et ce visage me crie qu’il y a quelque chose qui cloche. Vous comprendrez, Pavel a un langage non-verbal des plus éloquent. « Qu’est-ce que t’as ? » Et je sens que même si je n’avais pas posé la question, je l’aurais su assez rapidement. « T’avais pas à m’attendre tu sais, t’aurais pu te coucher, tu savais que je terminerais tard. En plus demain Malia a un entrainement de soccer super tôt, je vais encore devoir me lever aux petites heures du matin puisque je dois l’accompagner. » Comme toujours en fait. Il connaît aussi bien l’horaire des filles que moi j’en ai l’impression. Je viens déposer mes lèvres contre les siennes dans un automatisme alors que je n’ai qu’une idée en tête, rejoindre mon lit. Pourtant, je ne crois pas que ce sera pour toute suite.
Pavel

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MessageSujet: Re: You're my downfall, you're my muse my worst distraction, my rhythm and blues FT. pavel   You're my downfall, you're my muse my worst distraction, my rhythm and blues FT. pavel EmptyDim 1 Juin 2014 - 0:49

J'envisage même pas de dormir dans mon état, j'suis bien trop sur les nerfs pour ça. Sérieux, cette nana me les brise, où elle a vu qu'on rentrait aussi tard, hein ? Et puis c'est pas la première fois qu'elle me fait le coup, je me sens comme un con à l'attendre moi... je pense qu'une discussion à ce sujet ne nous ferait pas de mal, j'ai quelques trucs à lui dire et même si je sais qu'ils ne seront pas plaisants à entendre, j'estime que c'est tout de même nécessaire. Allez pas croire que je cherche le conflit, non franchement on ne récolte que ce que l'on sème, et Nicola se fout gentiment de ma gueule si vous voulez mon avis. Deux heures du matin passées, elle n'est toujours pas là. J'imagine que pour elle c'est pas plus anormal qu'autre chose mais pour moi, c'est juste abusé. Je sais pas, on vit ensemble, et pourtant j'ai vraiment l'impression de la voir de plus en plus rarement. C'est bon, j'en ai plein le cul, je sens que si je garde tout ça pour moi ce sera pas bon du tout. Ça fait bien deux heures que je suis assis là, à l'attendre, et la voilà qui daigne enfin rentrer. Bah putain, ce soir on peut dire que Nicola s'est surpassée, non mais elle a pas jeté de coup d’œil à sa montre depuis quand au juste ? Elle s'étonne de me trouver éveillé, sans dec', un peu plus et j'avais droit à un reproche, non ? Et j'en ai un peu rien à branler de ses pompes, entre nous, qu'elle compte pas sur moi pour la plaindre car personne ne lui a demandé de se percher sur ces trucs. Bon, cette fois-ci elle ne s'en tirera pas aussi facilement, pas question de la laisser une fois de plus réapparaitre comme une fleur sans lui dire ce que j'en pense... je garantis pas de ne pas m'énerver, mais franchement, vaut mieux que ça sorte j'vous jure j'suis pas bien là. Ce que j'ai, ah elle en a de bonnes... « T'es sérieuse ? tu me demandes ça, genre, vraiment ? » Non mais j'en sais rien, ce serait pas mal quand même d'admettre que c'est pas une heure pour rentrer du boulot, merde. Soi-disant que j'avais pas à l'attendre, non mais elle se fout de qui ? Me coucher en la sachant encore je ne sais où, non mais si je l'emmerde à être là elle peut aussi me le dire. J'exerce un mouvement de recul lorsqu'elle vient m'embrasser, si elle croit qu'un bisou me fera taire... non, ça marche pas comme ça. « J'vais te dire, j'en ai que dalle à foutre de l'entrainement de la petite ... putain de merde Nicola ! tu foutais quoi ? pour toi c'est normal de se pointer à deux heures du mat' ? » Elle va encore prétexter je ne sais quel imprévu, untel lui a demandé ceci, machin l'a retardée... honnêtement je m'en fiche, je dis juste qu'elle rentre de plus en plus tard et que ça devient insupportable à la longue. J'aimerais qu'on passe un petit peu plus de temps ensemble tous les deux, je demande la lune d'après vous ? « Avec ton fichu boulot, on se voit quasiment plus, et ça me fait chier. Ces gens t'exploitent, tu t'en rends compte au moins ? » Faut voir les horaires qu'elle fait, c'est du grand n'importe quoi, et ça a pas l'air de la déranger plus que ça en plus. Bah, j'vais finir par penser que moins elle voit ma gueule, mieux elle se porte hein. « Et moi je compte pour de la merde je présume ? tu peux concevoir quand même que je veuille passer un peu plus de temps avec toi, non ? » J'essaye de ne pas crier, mais j'ai tellement de colère en moi, j'suis pas un type qui a pour habitude de règler ses comptes dans le calme qui plus est. Bref, j'espère au moins qu'on va pouvoir en parler et qu'elle ne va pas éviter la discussion ou la reporter à demain. J'ai envie qu'on voit ça ce soir, je pense que j'ai déjà été bien assez patient comme ça, là j'peux pas l'être d'avantage je regrette.
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MessageSujet: Re: You're my downfall, you're my muse my worst distraction, my rhythm and blues FT. pavel   You're my downfall, you're my muse my worst distraction, my rhythm and blues FT. pavel EmptyDim 1 Juin 2014 - 4:04

Je savais bien que quelque chose clochait. De le voir là, à m’attendre, à une heure aussi tardive. Et puis son visage. Le Pavel que je connais ne m’accueillerait pas de cette façon s’il n’avait pas un reproche à me faire. Pourtant, voilà que je me la joue innocente, me disant que ça ne doit pas être bien grave, ou qu’au pire, ça pourra très bien attendre à demain, même si demain, j’ai un horaire bien chargé. Je tente même de l’embrasser, mais voilà qu’il ne se gêne pas pour m’arrêter dans mon élan. Okaaay. « J'vais te dire, j'en ai que dalle à foutre de l'entrainement de la petite ... putain de merde Nicola ! tu foutais quoi ? pour toi c'est normal de se pointer à deux heures du mat' ? » J’ouvre grand les yeux, presque choquée de l’entendre dire qu’il se fout des filles. À mes yeux, c’est inacceptable comme commentaire. J’étais calme en entrant, et surtout épuisée, mais voilà qu’il vient de piquer là où il ne faut pas. « Qu’est-ce que je foutais ? Je travaillais Pavel… Et oui, c’est normal de rentrer à cette heure lorsqu’on organise une réception à la Maison Blanche. Tu sais, avec le président des États-Unis ! » Je suis peut-être mieux de lui faire un petit rappel, au cas où il aurait oublié ce que je fais dans la vie. Bon, clairement, je m’emporte plus qu’il ne le faudrait. Et c’est vrai qu’il est tard, que je ne suis pas souvent présente ces derniers temps, mais ce n’est pas de ma faute, il y a des périodes plus occupées que d’autres. « Avec ton fichu boulot, on se voit quasiment plus, et ça me fait chier. Ces gens t'exploitent, tu t'en rends compte au moins ? » Il y va un peu fort sur les mots quand même. Comme si la famille Obama m’exploitait. C’est du grand n’importe quoi. Je secoue vivement la tête de gauche à droite, histoire de lui démontrer qu’il est beaucoup trop dramatique à l’instant. Je peux comprendre que ça le fasse chier qu’on se voit de moins en moins, mais de là à prétendre des choses qui ne sont pas, c’est qu’il y va un peu trop dans l’exagération. « Il n’y a aucune exploitation. Je travaille le nombre d’heures que je veux bien travailler. » Je suis consentante dans le processus, je l’ai toujours été. « Et moi je compte pour de la merde je présume ? tu peux concevoir quand même que je veuille passer un peu plus de temps avec toi, non ? » J’aimerais qu’il m’indique à quel moment je l’ai traité comme de la merde. Ce n’est pas parce que je suis une personne pour qui le travaille est important qu’automatiquement tout le reste ne compte pas. Si Pavel ne comptait pas pour moi, il ne serait pas assis dans ce salon en ce moment. Et justement… « Tu ne comptes pas pour de la merde. Peut-être que t’es pas assez occupé. Peut-être que si tu te trouvais un vrai boulot et que tu passais plus d’heures à l’extérieur, tu ne t’emmerderais pas autant. » C’est peut-être la phrase de trop. Mais c’est vrai en même temps. Ce n’est pas de ma faute s’il passe le plus clair de son temps à se tourner les pouces. Bon, je ne pensais pas lui balancer un tel truc en pleine figure. Et maintenant que c’est fait, je crains légèrement sa réaction. Mais fallait pas m’énerver comme ça. Et encore là, j’ai été gentille.
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MessageSujet: Re: You're my downfall, you're my muse my worst distraction, my rhythm and blues FT. pavel   You're my downfall, you're my muse my worst distraction, my rhythm and blues FT. pavel EmptyDim 1 Juin 2014 - 5:04

Ça va partir en live je le sens. J'vais vous dire, s'il faut passer par là pour qu'enfin les choses soient dites, alors pas de problème, au pire on va réveiller quelques voisins mais ça franchement j'en ai rien à battre. Je l'adore mais je peux pas lui cacher que ça me fait éperdument chier qu'elle rentre à une heure pareille. On se voit plus, c'est pas normal, elle est complètement bouffée par son boulot et j'ai de plus en plus de mal à l'accepter. Et puis voilà qu'elle me sort LE truc qu'elle aurait assurément dû garder pour elle. Ou comment se vanter de bosser pour le président des States, non mais ça va, j'ai très bien saisi en quoi consistait son boulot c'est bon. J'aime pas la façon dont elle le souligne, c'est pas comme ça qu'elle va réussir à me calmer. « Ah mais oui, PARDON, madame bosse juste pour l'un des hommes les plus puissants du monde ! Et bien respect alors, hein ! Tu veux ton nom dans le Guinness et ta propre page wikipédia ou ça va aller ? » C'est bon, elle me prend la tête, et plus encore lorsqu'elle insinue que bosser autant est on ne peut plus normal. Ah ouais, vraiment ? donc elle rentre à deux heures du mat' - quand ça n'est pas plus - et moi, je suis censé ne rien y redire. Elle n'est peut-être pas exploitée mais à mon sens, elle leur est bien trop dévouée. Tout ce que je veux, moi, c'est passer plus de temps avec elle car j'estime qu'on se voit trop peu tous les deux. Mais je suis à mille lieues d'imaginer qu'elle est sur le point de me faire ... une telle réflexion. Punaise, si je l'avais vu venir, ça. J'arrive pas à croire qu'elle me le dise de cette façon, qu'elle insinue que je ne fous rien de mes journées. Un vrai boulot ? ah, mais je ne demande qu'à en trouver un, moi, sachez-le. Je me lève furieusement. « Putain, t'es pas croyable ... tu me balances ça comme ça, alors que tu sais pertinemment combien c'est la galère de dégoter du boulot quand on se trimballe un casier comme le mien. » J'ai besoin de lui rappeler qu'on engage pas les types comme moi, ou... non mais je sais pas ce qu'elle s'imagine, ce qui lui passe par la tête quand elle me dit ce genre de choses mais sérieux, c'est vexant quoi. « Alors EXCUSE-MOI de ne pas être à la hauteur, de ne pas ramener plein de fric ni même d'exercer un job prestigieux comme c'est ton cas ... mais toi et moi on vient pas du même monde Nicola, l'oublie pas. » Okay, je commence vraiment à m'énerver là, et elle sait qu'il ne vaut mieux pas me pousser à bout quand même. Je sais pas, je crois bien que la dernière fois ça s'est terminé avec mon poing explosé contre la fenêtre mais bon... « Enfin au moins, maintenant, je sais exactement l'image que t'as de moi. Celle d'un gros glandeur qui se laisse gentiment entretenir, hm, c'est sympathique dis-moi. » J'suis blasé, j'aurais même pas dû chercher à discuter à cette heure-là parce qu'on est autant à cran l'un que l'autre j'ai l'impression. En tout cas, ça me fait bien chier de savoir que c'est comme ça qu'elle me voit. Qu'est-ce qu'elle croit, que j'attends sagement que le temps passe sans me bouger le cul, non mais c'est pas vrai et elle le sait en plus. Du boulot, c'est déjà pas facile d'en trouver quand t'es qualifié et que t'as une bonne situation, alors imaginez un peu ce que c'est pour un gars comme moi qui se coltine de belles casseroles et qui n'a pas fait d'études. Ouais, c'est la merde. « Oh et, au passage, on a pas tous la chance d'être pistonnés par papa et maman, hein. » Fallait pas me lancer là-dessus parce que quand je le veux, j'peux vraiment être cassant moi aussi. Son boulot, on sait tous grâce à qui elle l'a obtenu. Dans d'autres circonstances c'est un truc que je lui aurais pas reproché, mais là... elle va trop loin, et sur le moment j'en ai vraiment rien à foutre de la blesser ou quoi. J'suis un mec impulsif, elle devrait le savoir.
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MessageSujet: Re: You're my downfall, you're my muse my worst distraction, my rhythm and blues FT. pavel   You're my downfall, you're my muse my worst distraction, my rhythm and blues FT. pavel EmptyDim 1 Juin 2014 - 5:54

Je l’avoue, la manière dont je viens de lui faire un petit rappel sur mon employeur n’était pas faite de façon très subtile. Je n’ai jamais été prétentieuse face à mon boulot et je ne le serai probablement jamais. Pour moi, tout ceci est normal. J’ai grandit dans cet environnement et la petite fille en moi a toujours espéré en quelque part de suivre les pas de mes parents. Et c’est ce qui s’est produit. Est-ce que je veux un record ou quelque chose du genre ? Non. Je ne me retiens même pas pour lever mes yeux en l’air d’exaspération devant les propos du jeune homme. S’il croit qu’il va me déstabiliser en me répondant de la sorte, c’est qu’il ne me connaît pas encore bien. « Je crois que j’ai déjà une page Wikipédia, en fait. » que je réplique, beaucoup plus calmement que lui, alors que je ne mets que de l’huile sur le feu. Et puis, mon calme ne restera pas bien longtemps puisque je lui balance un argument de trop, le sujet qui aurait été préférable de ne pas aborder, surtout pas à une telle heure et avec autant de colère chez Pavel. Mais bon, il est un peu trop tard. Et je sens qu’il ne le prendra pas très bien. Et je vise juste, puisqu’il bondit, ce qui a le don de provoquer un mouvement de recule chez moi, m’enfonçant un peu plus dans le canapé. C’est vrai que techniquement, ma réplique n’était pas douce, et elle n’était pas nécessaire. Mais dans les faits, il est vrai qu’il ne trouverait peut-être pas mes absences aussi frappantes si lui-même avait un travail demandant. Est-ce que c’est injuste de lui faire un tel reproche, je crois bien que oui. Puisque je connais très bien sa situation et pourquoi il n’arrive pas à avoir un emploi à la hauteur. « Alors EXCUSE-MOI de ne pas être à la hauteur, de ne pas ramener plein de fric ni même d'exercer un job prestigieux comme c'est ton cas ... mais toi et moi on vient pas du même monde Nicola, l'oublie pas. » Je n’ai fait qu’une petite remarque. Je n’ai jamais voulu créer une telle guerre. Ça m’épuise. Il m’épuise en ce moment. « Je ne te demande rien de tout ça. Mais ARRÊTES un peu, oui. On ne vient pas du même monde, et alors ? T’es entrain de me dire que je t’ai déjà fait sentir inférieur à moi ? » Je ne crois pas non. Sauf les phrases qu’il veut bien déformer et qu’il entend ce qu’il veut bien entendre. Je fais beaucoup plus d’argent que lui, mais ça ne m’a jamais dérangé. J’ai toujours voulu être là pour lui et avant ce soir, je n’avais jamais émis de commentaire négatif quand à son boulot et sa situation. Je ne l’aurais jamais fait s’il ne m’avait pas attaqué de la sorte non plus. Ce n’était qu’un moyen de défense comme un autre. « Enfin au moins, maintenant, je sais exactement l'image que t'as de moi. Celle d'un gros glandeur qui se laisse gentiment entretenir, hm, c'est sympathique dis-moi. » Mais qu’est-ce qu’il a fumé pour dire autant de conneries à la minute. « Wooooah. Tu pètes un plomb là. Merde, Pavel, je suis celle qui t’as toujours défendu ! Mes parents te détestent et jour après jour je tente de les convaincre à quel point t’es un bon gars ! » Bon, je viens de lui annoncer officiellement que mes parents le détestent. Ça non plus, ce n’était pas très délicat. D’un autre côté, il est pas idiot, il doit bien s’en douter. « Oh et, au passage, on a pas tous la chance d'être pistonnés par papa et maman, hein. » Et ça veut dire quoi ça exactement ? Qu’est-ce qu’il insinue ? Je cligne plusieurs fois des paupières avant de me lever pour lui faire face, le menton relevé pour planter mon regard dans le sien alors qu’il me domine de sa grandeur. « Tu crois que sans mes parents, je ne serais pas où j’en suis ? D’accord, je suis chanceuse, c’est vrai. Mais je ne vais pas être désolée de ne pas avoir vécu une enfance misérable. » Je ne vois pas à quoi ça servirait. Je suis reconnaissante de tout ce que j’ai eu dans la vie. « Si notre différence de monde te dérange autant que ça… Pourquoi est-ce que tu es encore ici… ? » D’un seul coup, ma voix sonne avec beaucoup moins d’assurance et d’aplomb. Peut-être parce que maintenant, j’ai peur de la réponse qu’il me donnera. Peut-être parce que je sais que Pavel peut se montrer imprévisible à plusieurs niveaux. Et que je me dis que toute cette dispute va bien trop loin.
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MessageSujet: Re: You're my downfall, you're my muse my worst distraction, my rhythm and blues FT. pavel   You're my downfall, you're my muse my worst distraction, my rhythm and blues FT. pavel EmptyLun 2 Juin 2014 - 2:56

C'est bon, je crois bien que des millions de gens savent pour qui elle bosse, moi y compris, donc il est pas forcément nécessaire de me le rappeler et encore moins de cette façon. Elle a un job de rêve qu'elle adore, j'en suis ravi pour elle sincèrement car je la sais très épanouie là-dedans mais... parfois, j'peux pas m'empêcher de me sentir comme une merde quand elle en parle. Parce que c'est quand même pas un boulot ordinaire, je sais qu'elle ne cherche même pas à se vanter mais je suis pas sûre qu'elle avait besoin de le souligner à ce point. Quant à la page wikipédia... non mais je vais même pas rebondir là-dessus en fait, parce que là je suis déjà à deux doigts de péter un câble et sans le vouloir - du moins je l'espère - Nicola ne fait que m'énerver d'avantage. Ah c'est pas facile de garder un semblant de self-control dans ces moments-là, surtout que je suis pas tellement habitué à ce qu'on me tienne tête, ouais en général les gens s'écrasent quand je commence à hausser le ton, mais pas elle. Non, Nicola sait parfaitement comment je fonctionne, et elle a tendance à réagir aussi vite que moi du coup, nos disputes ne sont pas vraiment belles à voir. Mais tous les couples passent par là, non ?... Ouais alors, pour ce qui est de ne pas venir du même monde, je trouverais gonflé qu'elle ne l'admette pas car, bah, c'est juste flagrant j'ai envie de dire. Genre, on est clairement pas issus du même milieu tous les deux, et elle n'a jamais connu la galère de trouver un emploi, qui plus est avec un casier. Je sais très bien que si j'en suis là aujourd'hui, c'est parce que j'ai déconné dans le passé. Ouais, je peux m'en prendre qu'à moi-même mais je supporte pas qu'elle insinue que je ne fous rien car j'ai un combat à mener au quotidien pour que mes erreurs passées ne m'empêchent pas d'avancer. C'est dur, elle le sait, j'aurais pensé qu'elle se montrerait un peu plus compréhensive. « Non ... j'veux simplement que tu te souviennes pourquoi j'ai pas de "vrai boulot", comme tu dis, ou qu'au moins t'évites de retourner le couteau dans la plaie, déjà que c'est pas facile. » Je suis pas fier de galérer aujourd'hui, j'aurais aimé être un peu plus débrouillard, m'en sortir bien mieux mais faut voir la réalité en face : les gars comme moi ne se contentent pas de payer sur le moment, en faisant un séjour plus ou moins long à l'ombre, non... c'est un truc qui nous suit à vie, c'est comme ça, t'es en quelque sorte "étiqueté" après. Oh, et une chose que j'avais bien besoin de m'entendre dire, aussi ... que ses parents me détestent, hm, je vois. Ça n'avait jamais été rendu officiel par ces derniers mais je m'en doutais un peu, on sent ces choses-là, toujours. Vu leur hostilité à mon égard, je me doutais bien qu'ils ne me voyaient pas comme leur gendre idéal. Au fond, Nicola ne fait que confirmer ce dont j'étais déjà persuadé en mon for intérieur. « Boh, tu m'apprends rien t'sais, j'ai senti dès le départ que tes vieux pourraient pas me blairer. » Je vais m'en remettre, c'est bon, de toute façon je les porte pas nécessairement dans mon coeur non plus. J'ajoute alors « Mais juste, Nicola ... je suis pas un bon gars, hein, si je suis au moins sûr d'une chose c'est bien de celle-là donc là-dessus, tes parents n'ont pas tort. » Je leur donne raison, eh ben, il va neiger dites-moi. Alors non, je suis pas un bon gars, sinon j'imagine que je me serais pas foutu dans la merde comme j'ai réussi à le faire autrefois ... ou que je n'aurais pas non plus eu droit à un avertissement pendant l'émission pour avoir "violenté" une camarade - et ça c'est ce qu'ils ont bien voulu montrer mais, Tonya et moi savons bien qu'il n'y a pas eu que ça ... sans parler de mes menaces à Nicola au début du jeu, des insinuations très douteuses quand je lui disais que quoi qu'il se passerait, j'aurais ce que je voudrais avec elle ... ouais, y'a certainement bien mieux à fréquenter qu'un type comme moi, j'en ai bien conscience. Bon cela dit, c'est pas une raison pour lui balancer ce qui suit à la figure. Son soi-disant piston, le pire c'est que je ne pense pas réellement ce que je dis. J'suis con d'aborder le sujet, elle a raison en plus, elle doit rien à personne et même si elle a eu une enfance des plus heureuses, j'en suis le premier ravi car croyez-moi, j'aurais aimé pouvoir en dire autant. Je m'apprête à lui répondre quand elle me demande ce que je fiche encore ici si nos différences me dérangent à ce point-là. Euh ... je dois y voir un message caché, quelque chose ? « Bah j'en sais rien, tiens. » je lâche en soupirant. « Sans doute parce qu'ici je suis logé, nourri gratos ... et puis j'peux te sauter quand j'en ai envie, faut avouer que c'est pratique, finalement y'a que des avantages à vivre dans cet appart'. Et à sortir avec une meuf comme toi, même si t'es une vraie casse-couilles. Ça te va comme réponse ? » Et voilà, quand je suis hors de moi, je deviens ce mec absolument imbuvable à qui j'aurais moi-même envie de péter la gueule si je l'avais face à moi. Tout ça, je le pense pas mais présentement, ma répartie ne va pas plus loin. Je suis crevé, énervé et en plus j'ai picolé en l'attendant. Ah ça y est, ça monte au cerveau et je commence à regretter ce que je viens de lui dire. C'est vrai que j'ai clairement abusé là, je pensais pas qu'on en arriverait à un tel stade à vrai dire. Si dans deux secondes je me fais dégager de l'appart' avec un coup de pied au cul, je crois que je l'aurais bien mérité.
Nicola

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MessageSujet: Re: You're my downfall, you're my muse my worst distraction, my rhythm and blues FT. pavel   You're my downfall, you're my muse my worst distraction, my rhythm and blues FT. pavel EmptyMar 3 Juin 2014 - 5:07

Je n’arrive pas à croire qu’on se prend la tête. Moi tout ce que j’avais envie, c’était de venir de blottir dans ses bras pour une certes courte, mais bonne nuit de sommeil. Sauf que Pavel semble très énervé contre moi et je crois que je n’aide en rien la situation. Mais je n’ai jamais eu l’habitude de me la fermer et surtout, d’avoir peur de lui. Je crois le connaître suffisamment bien et l’inverse est tout à fait vrai aussi. Il sait comment je fonctionne. Mes mots dépassent ma pensé, puisque bien franchement, je m’en fous un peu qu’il n’ait pas un vrai boulot comme je l’ai dit. Par contre, je n’ai jamais eu l’impression de me croire supérieur à lui de quelconque façon. Et il me dit que ce n’est pas le cas non plus, ce qui me rassure légèrement. Je lui tourne le couteau dans la plaie, selon ses dires. Peut-être que c’est le cas, mais faut avouer qu’il l’avait un peu cherché. Je suis peut-être trop impulsive dans mes réponses, je m’emporte pour un rien. Je suis surtout crevée. « Tu l’as un peu cherché… » Je suis de mauvaise fois ? Très certainement. Je viens même croiser mes bras contre ma poitrine, alors que je lui balance que mes parents le détestent. Faut dire qu’ils ont été marqués par mon passage à Fake Lover ainsi que par les liaisons que j’ai créées à l’intérieur de l’émission. Ils n’ont pas apprécié le cadeau de noël que j’ai offert à Pavel et ils ont encore moins aimé qu’il s’installe dans mon appartement de façon permanente. Et c’est probablement la première fois de toute ma vie que je les contrarie autant. Qu’ils n’acceptent pas mes choix. Pourtant, même eux, qui ont énormément d’important dans ma prise de décision, ne me feront pas changer d’avis lorsqu’il est question de Pavel. Évidemment, Pavel a très bien sentie qu’il était loin d’être le bienvenu dans la famille. Pour ce qui est d’être un bon gars. « T’as tes défauts, on est d’accord. Faut peut-être croire que y’a juste moi qui voit du bon en toi. » Puisque de toute évidence, personne n’est de mon avis. Même le principal intéressé. Mais moi ce qui m’embête dans tout ça, c’est qu’il semble persuadé que d’être chacun d’un monde différent est grave. Qu’il arrête les conneries. Si ça le dérange autant, je ne comprends pas ce qu’il fait encore ici. Par contre, si j’avais su ce qu’il était sur le point de me balancer à la gueule, je crois que je n’aurais jamais posé la question. Qu’est-ce que je viens de dire, que je voyais du bon en lui ? C’est vrai qu’un bon gars ne te dit pas qu’il est avec toi juste pour être logé, nourri et pour baiser autant qu’il en a envie. Je le fixe, ses paroles me montant au cerveau, me donnant momentanément envie de vomir. Le pire, c’est qu’il doit dire ça pour obtenir une réaction. Provoquer quelque chose chez moi. « Je ne sais pas ce qui me retient de te foutre mon poing sur la gueule. » que je réplique, sèchement. Je sais précisément ce qui me retient. « Tu sais ce qui me fait le plus mal dans ce que tu viens de me dire ? » Je ne suis pas vraiment d’humeur à jouer aux devinettes pourtant. « C’est que tu as eu énormément d’influence sur des choix que j’ai fait dans le passé… Des choix à la fin de Fake Lover. Et tu m’avais dit que je ne serais pas heureuse, si je décidais d’aller dans l’autre direction… » Il sait très bien de quoi je parle. Ou plutôt de qui je parle. Et là, je m’avance sur un sujet dangereux. Mais je ne peux plus reculer. « Et bien… Là, maintenant… Je suis entrain de me dire que je n’ai peut-être pas fait le bon choix finalement. » Mes paroles résonnent dans la pièce. J’ai soudainement la gorge nouée, refoulant les larmes qui désireraient se pointer. C’est à moi de regretter d’avoir parlé. Puisque c’est complètement faux. Y’a pas une seconde où je viens à repenser à toute cette histoire en me disant que j’aurais du réagir différemment. Mais en entendant Pavel me traiter comme de la merde, ça avait été plus fort que moi. Parce que je crois qu’il ne se rend pas compte à quel point je l’aime. Mais je ne mérite pas de me faire parler de cette manière.
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MessageSujet: Re: You're my downfall, you're my muse my worst distraction, my rhythm and blues FT. pavel   You're my downfall, you're my muse my worst distraction, my rhythm and blues FT. pavel EmptyMar 3 Juin 2014 - 6:06

J'aurais mieux fait de ne pas l'attendre et d'aller me coucher, au moins ça nous aurait évité de nous prendre la tête de cette manière. C'est trop con d'en arriver à se dire des choses comme celles-ci, vraiment, surtout que nous sommes tous deux fatigués, ce qui donc implique de s'énerver facilement ... bref, j'ai été idiot de lui demander des comptes ce soir, si cette discussion avait eu lieu demain matin je pense que ça n'aurait pas pris de telles proportions et je ne serais pas partagé entre un profond sentiment de rage et d'amertume à cet instant. D'après Nicola, j'ai cherché la situation de galère dans laquelle je me trouve aujourd'hui concernant le boulot. Bah, c'est clair que j'en suis le premier responsable, d'ailleurs je dis pas le contraire. Mais bon, j'ai pas non plus besoin qu'on me le rappelle sans cesse, j'ai déconné, j'ai payé et paye toujours pour ça donc c'est peut-être pas la peine d'en rajouter non plus. Concernant les parents de Nicola, on ne peut pas dire qu'elle m'apprenne grand chose, je savais déjà qu'ils ne m'appréciaient pas tellement. Je suis sûr qu'ils auraient préféré voir leur fille casée avec un gars de bonne famille, plein aux as, avec des fringues de luxe ... tout le contraire de moi en fait. En tout cas, je pense qu'ils ont raison de ne pas voir en moi un bon gars, car je ne pense pas en être un, non, certainement pas. J'ai certes mes défauts mais je pense que ça va au-delà de ça, y'a évidemment du bon en moi mais je crois que Nicola m'idéalise un peu trop. Ouais, enfin là je sais pas trop ce qu'il me prend mais... on peut dire que je m'efforce de lui prouver que je suis pas un chic type, probablement de la pire des façons qui soit. Je sais pertinemment que ce que je vais lui dire va la blesser, et pourtant ça ne m'arrête pas. C'est cruel, je m'en rends bien compte, seulement ce soir je n'ai plus aucune limite. L'envie de me refaire le portait semble la démanger, et je peux le comprendre, ça ne doit vraiment pas faire plaisir à entendre. « Ah, j'peux pas savoir pour toi ... » ce qui la retient de se défouler sur moi, bon cela dit c'est une fille intelligente, elle doit bien se douter que c'est vraiment pas un truc à faire à un mec qui rend tous les coups qu'on lui inflige. Bon et alors là, c'est à se demander si on vient pas d'atteindre une sorte de point de non retour. Elle me lâche un de ces trucs, bordel... j'ai absolument rien vu venir, là je peux dire que j'ai un sacré choc. « Dis-moi que j'ai mal entendu ... » je souffle, totalement décontenancé. J'arrive pas à croire qu'elle me le balance de cette façon. Je dois me calmer, ça devient urgent parce que là, je suis pas loin de faire un malheur dans cet appartement. « Okay, ça va trop loin. » Beaucoup, beaucoup trop loin même. Non mais qu'est-ce qu'elle avait besoin aussi de parler de l'autre abruti, j'sais pas, si y'a bien un sujet à éviter je pense que c'est celui-ci. D'accord, j'ai tout fait pour qu'on en arrive là avec mes dernières allusions mais ... sérieusement ? là, tout de suite ? je refuse d'entrer là-dedans si c'est pour l'entendre dire qu'elle regrette d'avoir lourdé son grand singe tatoué. « Dans ce cas cours le rejoindre ! qu'est-ce que t'attends ? j'te retiens pas, hein. » Il ne doit attendre que ça, oh ouais, doit pas y avoir une minute où il ne m'envie pas ma place aux côtés de Nicola. Bah j'vais vous dire, elle a qu'à se barrer si tout ceci ne lui convient pas. Je suis peut-être imbuvable mais je me considère quand même bien au-dessus de celui qui pensait inexistantes mes chances avec la rousse, y'a de ça quelques mois. Ah, comme c'est drôle de constater aujourd'hui combien il a pu se gourer. Enfin... je ne sais toujours pas si Nicola est sérieuse, et si elle regrette réellement les choix qu'elle a pu faire nous concernant. J'ose espérer qu'elle cherche uniquement à me provoquer comme je l'ai moi-même fait il y a quelques instants, sinon, j'aime autant vous dire que ça va pas le faire du tout. « Putain. On va pas pouvoir continuer ensemble si t'es pas sûre de savoir avec qui tu veux être, Nicola ... et si tu veux rester avec moi, t'arrête immédiatement de penser à lui, tu oublies même jusqu'à son existence, sans déconner ! j'suis très sérieux là ! » Je voudrais pas l'effrayer mais j'aime pas savoir qu'il n'a pas totalement disparu de sa vie, c'est rageant, et si je dois employer la manière forte pour lui faire intégrer une bonne fois pour toute que je suis le seul gars qui puisse squatter ses pensées, et bien ... hm, on verra, il ne tient de toute façon qu'à elle d'éviter ça. Ce ne sont pas des menaces, j'essaye surtout maladroitement de conserver ce à quoi je tiens, c'est-à-dire elle. C'est dans ces moments-là que je me rends compte qu'elle peut très bien m'échapper, or il n'en est pas question. J'suis pas près de laisser la place à un blaireau pareil ou à qui que ce soit d'autre, woh, c'est chasse gardée alors pas touche à ma rousse.
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MessageSujet: Re: You're my downfall, you're my muse my worst distraction, my rhythm and blues FT. pavel   You're my downfall, you're my muse my worst distraction, my rhythm and blues FT. pavel EmptyMer 4 Juin 2014 - 4:42

En aucun cas, je n’aurais cru que Pavel me sortirait une telle réplique. Qu’il me traiterait comme la fille qui lui permet de vivre gratuitement et qui, oh en prime, lui offre ses services sexuels. Ça me dégoûte. Je ne crois en aucun cas mériter de me faire traiter de la sorte. Et je lui fais même comprendre que je ne sais pas ce qui me retient de lui en foutre une en pleine gueule. « Ah, j'peux pas savoir pour toi ... » Je ne lui réponds pas, je préfère le fusiller du regard. Il est tellement imprévisible que je ne sais pas ce qu’il pourrait avoir comme réaction. Et surtout, je ne suis pas une femme violente, je ne me vois pas le frapper. Par contre, si je me montre sage dans ma réaction physique, mes mots eux, sont loin d’être paisibles. La colère me fait parler. Ce besoin de le provoquer à mon tour, pour le blesser de la même façon qu’il vient de le faire. Mais aborder le sujet Cian est loin d’être l’idée du siècle et je m’en rends compte aussitôt. Surtout que je suis entrain de prétendre que je préfèrerais être avec le blond qu’avec Pavel en ce moment. « Dis-moi que j'ai mal entendu ... » Ok, je viens de mettre le doigt là où sa fait mal. « T’as bien entendu. » Et pourquoi est-ce que j’en rajoute ? Pourquoi est-ce que je m’acharne ? Mon comportement, ou plutôt, notre comportement me dépasse. Effectivement, ça va trop loin. Mais qu’il ne pense pas que je suis la seule à avoir dépassé les limites ici ce soir. Il a sa lourde part de responsabilité et je n’aurais pas réagi de la sorte s’il n’avait pas lui-même lancé les hostilités. « Dans ce cas cours le rejoindre ! qu'est-ce que t'attends ? j'te retiens pas, hein. » Je ne pensais pas cela possible, mais je crois qu’à nouveau, il vient de me blesser. Il ne me retient pas. La façon dont il dit cette phrase comme si au fond, il en avait réellement rien à foutre de moi. En même temps, je ne m’attendais pas à ce qu’il me saut dans les bras après ce que je viens de lui balancer. Merde, pourquoi est-ce qu’on se prend la tête. Il se décide enfin à se montrer un peu plus possessif. À me faire comprendre que la possibilité que je le quitte ne fait pas partie d’un scénario si imaginable que ça finalement. Il pousse tout de même un peu, avec son histoire d’oublier l’existence de Cian. « T’es vraiment con ou quoi ? J’ai dit ça pour te provoquer. Tu viens de me traiter comme la pire des merdes, comme la fille que tu ne fais qu’utiliser, qu’est-ce que tu voulais que je fasse ? La seule chose qui m’est venu en tête pour te faire mal autant que tu l’as fait était de parler de lui. Mais quand est-ce que tu vas comprendre que je m’en fous de lui. Que je me fous de tous les autres hommes qui m’entourent ? » J’ai à nouveau haussé le ton, ma voix tremblante, les larmes pleins les yeux, miroitant le regard du jeune homme dans le mien. Je ne suis pas du genre à me mettre à pleurer pour un rien. Mais là, on a un peu trop étiré l’élastique. « Et aussi fou que cela peut paraître, je crois que si tu me le demandais, je serais prête à quitter bien des choses pour toi… Je crois que je pourrais quitter mon boulot pour toi. » Enfin, il faudrait qu’il se montre extrêmement persuasif. Mais reste que je pourrais le faire. « Je t’aime. Et ça fait peur aimer comme ça. Faut croire que même encore aujourd’hui, tu trouves le moyen de me faire peur, mais d’une façon totalement différente. » Parce qu’à une certaine époque, sa trop grande assurance et sa trop grande volonté à vouloir me retirer ma culotte m’avait légèrement effrayé. Reste que même si ce n’est qu’il y a que quelques mois, j’ai l’impression que cela fait une décénie. Maintenant, je ne sais pas ce qu’il en est. J’ai l’impression que cette engueulade va peut-être laisser des cicatrices. Mais il ne peut pas me reprocher de ne pas avoir été franche avec lui.
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MessageSujet: Re: You're my downfall, you're my muse my worst distraction, my rhythm and blues FT. pavel   You're my downfall, you're my muse my worst distraction, my rhythm and blues FT. pavel EmptyJeu 5 Juin 2014 - 2:55

Si son intention c'est de me foutre en rogne, okay, c'est bien joué je dois l'admettre. Ah il est clair qu'elle sait quel sujet aborder pour bien m'énerver, sauf que j'aurais préféré qu'on ne parle pas de lui ce soir ... non, plus jamais, en fait. Parce que c'est un peu comme quand on parle d'un mauvais restaurant, on lui fait indirectement de la pub si vous voulez, bah avec lui c'est la même chose on fait référence au gars alors que selon moi, il ne mérite même pas de figurer ne serait-ce que dans nos pensées. Non sérieux, va pas falloir qu'elle s'entête à jouer ce petit jeu-là avec moi car je pourrais très, très mal le prendre. Et je pense qu'il ne vaut mieux pas qu'elle me voit vraiment énervé, le spectacle n'en serait que très navrant et je pense qu'elle retrouverait son appartement dans un sacré état. Donc elle me confirme que j'ai bien entendu, génial, elle persiste en plus de ça. Je crois qu'elle cherche vraiment à se venger parce que je lui ai balancé de belles vacheries juste avant. Alors d'accord, c'était vraiment pas fin de ma part m'enfin quand même, c'est pas une raison pour remettre ça sur la table, je croyais qu'on en parlerait plus de cette histoire, merde. Il me semblait qu'elle avait fait un choix, que ce choix c'était moi, mais à l'évidence les choses ne sont pas aussi claires pour elle qu'elles le sont pour moi. Ou alors elle se fout juste de ma gueule, mais j'aime autant vous dire que dans un cas comme dans l'autre, j'apprécie pas du tout. En plus de ça je me fais insulter, oh mais c'est super, continuons sur cette voie ! De toute façon on est plus à ça près, hein. Nicola voulait donc juste me provoquer, bah tiens, elle a pas choisi la meilleure des façons pour. Et puis... elle a sérieusement gobé tout ce que j'ai dit tout à l'heure ? Merde, je pensais pas qu'elle le prendrait au sérieux comme ça, que ça l'avait atteinte à ce point-là. Sur le moment j'ai bien vu que ça l'avait touchée mais bon, c'était rien de plus que des paroles balancées en l'air, je m'étais dit qu'elle s'en était sans doute rendu compte ensuite. Mais visiblement non. « Je ne t'utilise pas, Nicola, j'en ai jamais eu l'intention et j'veux surtout pas que tu penses une telle chose okay ? Mes mots ont largement dépassé ma pensée, au fond de toi tu sais bien que ... enfin, bref, laisse tomber je veux simplement que tu saches que je ne le pensais pas. » Je suis pas sûr que ça lui permette d'oublier instantanément les trucs durs qu'elle a entendu tout à l'heure, mais bon, qu'elle prenne ça comme des excuses même si elles n'ont pas été réellement formulées comme telles. C'est là qu'elle me fait un aveu des plus surprenants, selon lequel elle pourrait quitter bien des choses pour moi, jusqu'à son travail. Oh la vache, elle est plus attachée que je ne l'aurais pensé. « Non mais jamais de la vie, tu peux rêver pour que je te laisse faire ça un jour ! » Il est peut-être vachement contraignant au niveau de ses horaires et de sa disponibilité ce boulot, mais elle l'adore et moi, j'pourrais pas la laisser faire une croix sur ce qui lui plait vraiment par pur égoïsme. Faut pas pousser, je suis pas un monstre non plus. Après quoi elle vient ajouter qu'elle m'aime - oui, parfaitement -, et que ça lui fait même limite peur d'aimer à ce point. Wow. Je suis légèrement sonné par tout ce que je viens d'entendre. « Hum. Je ... je m'attendais pas à pareille révélation, tu me fais un peu flipper, là en fait. » Je n'ai pas franchement l'habitude qu'on m'avoue être prêt à tout quitter pour moi, même si je savais que Nicola tenait à moi au même titre que je tiens à elle... je sais pas, ça me fait bizarre, l'alcool doit gentiment me monter à la tête aussi faut dire ce qui ne doit clairement rien arranger. « Bébé ... on oublie tout ça, d'accord ? on est crevés, on sait plus trop ce qu'on dit, et ça me fait chier quand on se bouffe le nez pour de la merde. Oui, je sais, cette fois-ci j'y suis pleinement pour quelque chose. » On peut dire que j'ai un peu cherché le fight tout à l'heure, en lui tombant dessus dès qu'elle est rentrée. C'était con, regardez un peu où ça nous a mené tout ça. Non vraiment, je tiens pas à ce que ça dégénère d'avantage, déjà que ça a été beaucoup trop loin selon moi. « C'est oublié alors ? » je demande en soufflant à son oreille tandis que mes mains glissent dans son dos. Me connaissant, si ça continue comme ça les objets ne vont pas tarder à voltiger dans la pièce et je voudrais éviter de casser quoi que ce soit ce soir, à cette heure-là en plus les voisins pourraient bien nous faire un scandale pas possible et vu comme ils sont cons, on aura pas fini de les entendre gueuler croyez-moi.

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MessageSujet: Re: You're my downfall, you're my muse my worst distraction, my rhythm and blues FT. pavel   You're my downfall, you're my muse my worst distraction, my rhythm and blues FT. pavel Empty

 

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