PALOMA ET TILDA

Je finis par en venir à bout de la patience d'Hadrien si bien qu'il me vire de son espace vital sous prétexte que je l'empêche de se concentrer, on se demande bien sur quoi, sérieusement. Si bien que l'âme faussement en peine, je dégage, me trouvant sans compagnie fixe. Et c'est bien ça le problème. Lorsque je suis seule, mon cerveau connaît une surchauffe. J'ai besoin d'interaction pour me sentir bien. Je me décide rapidement pour la plage. Je me rends rapidement à la salle de bain où j'enfile un bikini noir, assez sombre, contrastant avec ma peau laiteuse de poupée. D'une démarche presque dansante, je traverse tout le Nid pour rejoindre rapidement la plage, mes pieds plongeant dans le sable brûlant sans hésitation, j'avance d'un pas légèrement alourdi vers deux candidates allongées à quelques mètres de moi. « Vous allez cramer les filles » je fais mine de déplorer alors en agitant ma serviette non loin d'elles, sans pour autant leur refiler mes grains de sable squatteur. Je risque un coup d'oeil vers leur peau naturellement hâlée, Mère Nature n'a pas été généreuse avec tout le monde, connasse, je roule des billes avant de faire exprès de m'installer entre les deux demoiselles. Oui, aujourd'hui, j'ai décidé d'être tout simplement envahissante, c'est l'attitude que je réservais à Hadrien mais il faut bien que je trouve un remplaçant, des remplaçantes en l’occurrence. Opération délicate sachant que mes interactions avec les filles du Nid frôlent le niveau de la mer, je ne sais même pas pourquoi. Je m'allonge alors sur ma serviette, faisant craquer mes articulations, on n'est sportive ou on ne l'est pas. Je voulais laisse devenir dans quelle catégorie je suis. « Vous ne voulez pas me faire un massage » je lance de ma voix enfantine, mon doux soprano brisant une nouvelle fois le silence, prise d'une inspiration divine. En voilà une bonne occupation. « Enfin, simplement l'une de vous deux » je précise comme je faisais preuve de tolérance envers les deux demoiselles, une pourrait se dévouer, au pire, je pourrais toujours feindre une douleur fulgurante pour dissiper leurs réticences face à ma demande qui pourrait paraître infondée.

J'ai pas vraiment de copines moi ici. Je m'entends bien avec certaines nanas, mais faut dire que ça s'arrête aux platitudes d'usages. J'ai pas de confidente ou de meilleures copines de conneries vous voyez le genre ? C'est assez cliché je sais, mais je crois que toutes les filles ont leur nana avec qui elles peuvent passer un temps fou à se disputer comme à s'adorer. Moi j'ai pas ça, ni ici ni ailleurs. Je suis pas vraiment girl power même si j'aimerais bien l'être. Je trouve ça cool moi d'avoir sa bande de copine attitré, de rouler des mécaniques, de parler de mec et de se pavaner dans la rue en file de cinq style pussicat dolls avec le ralentis de rigueur. Et surtout le jeté de cheveux tout à fait séduisant. J'ai beau faire des efforts je crois qu'il y a quelque chose de pas vraiment compatible avec les nanas d'ici et moi, je sais pas trop. Genre Elsa, j'ai juste l'impression qu'elle peut pas m'encadrer et qu'elle s'est fait tout un monde de ma personne qui l'empêche un peu de se rapprocher de moi. Ou Gaëtane que je n'arrive pas à approcher et qu'il m'arrive d'évité tellement sa façon d'être me mets mal à l'aise. Je sais que je peux bien m'entendre avec certaines filles d'ici, style Paloma ou même encore Clémentine. Mais pour la dernière je me dis qu'elle a peut être pas réellement envie de traîner avec la partenaire du mec qui a faillit la faire éjecter dès la première semaine. Peut importe je vais me contenter de mon gang de mec où je serais l'unique représente féminine. Même si bon quand j'en interpelle un pour faire bronzette sur la plage bizarrement y a une grosse vague de surdité, un genre contagieux. Dans mon bikini gris métallisé, je prends place sur la plage la solitude m'allant très bien. Je dépose ma serviette d'un grand coup de bras avant de m'y laisser tomber dans u soupire de soulagement. Finalement c'est peut être mieux comme ça, mieux sans mec là à me faire chier et à me lancer du sable dans les cheveux. En regardant au dessus de mes lunettes de soleil je distingue parfaitement Paloma qui se ramène elle aussi pour une séance de bronzette. Peut être que ça va me donner l'occasion de faire amie, amie. « Salut. » Je lui dis essayant de pas trop avoir l'air d'une nana qui est en manque d'ami féminine. Sauf que bon rapidement je m'arrête au salut, je sais pas trop quoi lui dire d'autre. Je lui ferais bien un compliment sur son maillot de bain ou bien sur ses cheveux magnifique, mais elle va peut être penser que je la drague. Ce qui ne serait pas totalement faux, j'ai tendance à pas trop savoir communiquer autrement que par la drague, c'est maladif. Et puis comme si mes souhaits étaient exaucés, je vois Clémentine qui se ramène. Griller ? Peut importe. Je lui souris, comme simple salut parce que clairement je suis pas très doué pour ce qu'il se passe après le salut, alors autant évité de le prononcer. Elle s'installe entre nous deux et après un petit moment de silence elle demande un massage. Un rire s'échappe de mes lèvres. Elle est sérieuse ? Et semblerait que je dois m'arranger avec Paloma pour savoir qui va devoir se charger de son massage. « Et j'imagine que tu veux la totale ? Ou bien t'as une zone de prédilection ? » Oui, oui vous ne rêvez pas je suis prête à lui faire un message juste pour m'en faire une amie. Pitoyable on est d'accord.

Le problème de Paloma, c’est pas qu’elle est pas sociable, c’est qu’elle parle peu. Du genre, vraiment pas beaucoup et quand elle daigne attiser et entretenir une conversation, vraiment, elle est pas douée. Elle n’aime pas les banalités d’usage et se force pas à les prononcer. Ce qui l’intéresse, c’est poser des questions, des interrogations qui viennent rarement en tête de toute personne dite ‘normale’ et qui souvent lui renvoient des regards au mieux curieux au pire déstabilisés et pas franchement positifs. Du coup, ses amis se divisent en deux catégories très différentes ; les exubérants qui parlent pour douze et qu’elle apprécie de connaître sur le bout des doigts, assez pour finir par se dévoiler et leur inverse. Les gens comme elle, qui s’exprime avec leurs yeux qu’en disent long, avec leurs gestes éthérés, précieux, et grâce à quelques mots, choisis – mal, sans doute –, rares et toujours un peu à l’ouest. Dans le nid, ses affinités se rapprochent de celles de sa vie, y’a le groupe des extravertis dominés par Ghika et celui qui lui parle pour une façon toute à fait différente, Alistair en tête. Hadrien aussi, peut-être, sans doute, qu’elle imagine un peu comme son propre reflet dans un miroir sans pour autant le connaître plus que ça. Mais chez les filles… c’est plus compliqué. Paloma se sent en décalé complet, ici plus qu’ailleurs. Y’a bien Gaëtane qui fait chavirer quelque chose en elle dès qu’elle pose sur la brune son regard de biche effarouchée, y’a bien Felice, qu’elle trouve cool de loin, mais ses interactions avec les filles restent limitées. Et c’est con, parce que Paloma, n’est pas le genre de fille à ne pas s’entendre avec les nanas. Elle a des copines, elle les adore, et même si faut souvent la prendre avec des pincettes, composer avec ses silences et sa façon de se dérober dès que la conversation vient l’encercler d’un peu trop près, cet entourage féminin, c’est important. Et ça lui manque un peu, ici, de voir toutes les filles se côtoyer majoritairement sans se fréquenter. Parce que c'est pas qu'elle, elle le voit bien, c'est toutes qui souffrent du même syndrome. Aussi, quand Tilda propose une séance de bronzette, Paloma s'y joint. Bon, avec son décalage habituel le temps d'y réfléchir, d'y penser encore et puis de mettre ses membres graciles en mouvement. Elle s'installe à ses côtés, sur la plage, lui adresse un sourire franc et répond à son salut du bout des lèvres. Elle ignore ce qu'il convient d'ajouter et préfère détailler le visage de Tilda, un peu à la dérobée. Elle l'observe, la scrute, tâche de glaner quelques détails à travers son examen minutieux. Ca marche pas vraiment, elle a le genre de visage sobre qui respire rien d'autre qu'une insolente volupté. Pour parler crûment, Tilda transpire le sexe par tous ses pores, elle est sexy, sûre d'elle et ce genre de physique ostentatoire fait barrage au regard un peu plus profond qu'elle tente de poser sur elle. Une autre fille s'avance, stoppant net ses yeux de biche coulant sur Tilda et Paloma reconnaît Clémentine. Bon, trois filles, une plage et un soleil à faire frémir d'aise n'importe qui, c'est bon signe, il est peut-être temps d'agir. « Aucun risque » souligne-t-elle, un sourire gourmand aux lèvres, alors que son regard caressant se promène de sa peau de miel à celle de Tilda, identique, veloutée, avant de se poser comme un papillon sur la peau d'albâtre de Clémentine, blanche et fine. « Toi par contre, tu devrais faire attention » La blondinette vient s'asseoir entre elle et Paloma n'est pas mécontente. Elle pourra faire la conversation et elle n'aura qu'à écouter et se délecter de leurs anecdotes tout en posant quelques questions, impromptues, de temps à autres. Enfin, une fois qu'elle aura eu son massage bien entendu. Sa demande enfantine, suppliante et boudeuse comme celle d'une nymphette, fait naître un sourire amusé sur les lèvres ourlées et elle voit l'occasion en or de se rapprocher des filles sans forcément faire étalage de ses compétences sociales aléatoires. Pas inexistantes, loin de là, juste... un peu singulière. Paloma masse Clémentine, Clémentine parle avec Tilda et elle, elle écoute et retient surtout de quoi se lier avec les filles. C'est plutôt positif, comme deal alors l'espagnole s'impose, exercice auquel elle ne s'essaye que rarement. « J'veux bien te faire la totale, tant que c'est avec de la crème solaire » souffle-t-elle, volontairement ambigüe, tout en brandissant un spray d'huile solaire, parfait pour masser. Paloma grille la priorité à Tilda en lui offrant son plus joli sourire désolé et s'installe auprès de Clémentine. Elle aime bien masser. C'est drôle parce que l'inverse est pas vrai, Paloma n'est pas férue de massages, ça la détend pas en fait c'est plutôt l'inverse qui se produit mais laisser courir habilement ses mains sur le corps d'un autre et le sentir s'abandonner, lentement mais sûrement, à son toucher, elle trouve ça plutôt chouette. Clémentine n'est pas à la bonne hauteur, cela dit, et l'entreprise s'annonce périlleuse, à moins qu'elle l'enjambe pour s'assoir à genoux au-dessus d'elle, dans une position qu'un homme pourrait trouver appétissante. Fort heureusement, ils sont pas là. Paloma dégage la nuque de la blonde de sa crinière d'ange et diffuse une bonne dose de spray sur sa peau de porcelaine qu'elle imagine aussi douce que de la soie. Elle s'applique, parce qu'elle est comme ça, avec un côté petite fille modèle qu'a soif de contentement, et commence, doucement, précautionneusement, à masser ses épaules sous l'oeil de Tilda. « Tu prendras le relais après, si tu veux, je pense que Clémentine n'y verra rien à redire » Tu parles, un massage deux fois plus long, deux fois plus bon, pas sûr que ça lui déplaise. Et le silence reprend ses droits alors Paloma, sans arrêter ses gestes adroits et caressants, repose un regard sur Tilda. Un regard qui demande de l'aide, un regard qui la supplie de dire quelque chose, n'importe quoi, de lancer la conversation. Le silence ne la dérange pas, généralement, c'est un allié de poids qu'elle apprécie mais dans ce contexte, elle préférerait le voir s'estomper au profit de la jolie voix rauque de Tilda ou du timbre de gosse de Clémentine.

J'envie presque leur peau mate contre la mienne, qui se fait bien trop blanchâtre, je ne peux même pas rivaliser en plus. Je suis déjà hors course. Je me cale entre les deux jeunes femmes qui sont bien silencieuses, dommage parce que l'une de mes principales qualités est de m'incruster dans les conversations déjà existantes. Je me pose et je suis déjà en demande. Bah ouai, j'aime bien que l'on s'occupe de moi, où est le mal ? Tilda me demande si je veux l'intégrale, franchement, la formulation de sa question est trompeuse, j'esquisse un vaguement froissement de sourcil avant que l'espagnole ne réponde et vienne s'asseoir sur le bas de mon dos. Je tire sur la ficette de mon haut, pour lui faciliter la tâche, tout en pivotant la tête dans la direction de Tilda. Paloma suggère que Tilda se charge de la suite. Je valide tout de suite l'idée, franchement, je n'étais même sûre que ma demande aboutisse mais là, c'est un succès. « Oui » j'approuve alors en hochant la tête. « Quand Paloma sera fatiguée, Tilda, ton heure de gloire arrivera » j'esquisse de ma douce voix parce que je suis toute à faire satisfaite de la situation qui tourne à mon avantage. J'affiche un sourire éblouissant. Je n'ai même pas eu de protestations, ni de "okay, j'en veux un en retour" c'est un peu magique pour moi. Je n'ai pas besoin de fournir d'effort. Je note mentalement que les filles sont très mauvaises en affaires, ou alors très gentilles. Je ne sais pas quelle solution est la plus crédible. Aucune des deux ne se décident à parler. Elles sont sérieuses ? Le silence m'oppresse, cela me met mal à l'aise, je pince légèrement mes lèvres, formant une moue capricieuse sur mon visage qu'elles ne peuvent distinguer, ou sauf Tilda, à la rigueur. L'une de mes mains se mettent à jouer avec les grains de sable. « Bon, j'imagine que je vais devoir faire la conversation pour trois » je soupire, résignée, je sais faire, mais je ne suis pas sûre que cela soit constructif. « D'ailleurs, les filles, vous saviez que vos têtes ont été mises à prix ? » je demande alors, sur un ton aussi perplexe qu'offusqué. Parce qu'il faut une certaine solidité féminine tout de même, et puis, c'est un peu dérangeant. Je ne sais pas trop si elles ont pigé qu'Isaac et Percy faisaient une compétition. Si ce n'est pas le cas, elles sont réellement simplettes franchement, ou alors naïves. Bien plus que moi, ce qui n'est pas une mince à faire. « Je n'ai même pas besoin de vous dire qui est à l'origine de cela   » je poursuis alors en posant ma tête sur mes bras croisés, en m'abandonnant aux mains de Paloma. La réponse me semble tellement évidente. Donc si y a une approche de l'abruti et de son compère, je pense qu'il ne faut pas qu'elles s'étonnent, ni qu'elles s'en réjouissent, parce que ça craint un peu, quand même. Enfin, cet avis n'engage que moi.

Je ne sais pas trop pourquoi je propose à Paloma de me rejoindre pour une petite session de bronzage. En plus je suis clairement pas d'humeur à faire amie amie. Mais je crois que je me rends compte que d'avoir une bande de fille à qui parlé c'est plutôt important. J'ai jamais vraiment eu ça. J'ai des amis, mais pas tant que ça. Il y a les collègues de boulots, certains sont devenus des amis fidèle et d'autres de simple connaissance de passage. Le staff en mission change souvent il est rare voir inédit qu'une personne passe six ans sans réelle interruption en mission humanitaire. Il y a eu quelques semaines ici et là, même dès fois un mois entier mais jamais je ne suis rentré à la maison alors je ne pense pas que ça compte. Et puis on change de pays tous les trois à quatre mois, moins dans certains cas. Alors ça va vite, on rencontre des gens qu'on ne va certainement pas revoir. De toutes nationalités, de toutes horizons. Et puis dans tout ça il y a les hommes avec qui je m'entends toujours mieux, avec qui le contacte est assez rapide et naturel. Les femmes sont plus complexent c'est bien connu. Je ne dis rien de plus qu'un salut à Paloma et puis de toute manière on a pas vraiment le temps de se raconter nos vis et de parler de couleur de vernis qu'une blonde à la peau laiteuse nous rejoint. Se calant entre nous deux, se voulant envahissante. Mais finalement je suis plutôt soulagé de sa présence. Parce qu'à trois y a moyen de s'en sortir. Deux qui prennent le dessus et une autre qui se contente de regarder, écouter et d'approuver dans un hochement de tête. Elle quémande un massage et clairement je serais plutôt d'avis de lui refuser ça. Mais je vois ça comme une opportunité de me rapprocher de ces nanas. Histoire d'oublier tout le drama que la gente masculine à tendance à semer autour de moi. Je demande alors à la blonde si elle a une zone de prédilection ou bien si elle veut la totale. Je suis pas encore décidé, je sais pas si je vais me mettre à la masser mais je préfère quand même me renseigner. Elle n'a pas vraiment le temps de répondre parce que Paloma elle se propose. Je souris, tant pis je lui ferais les ongles. J'observe Paloma qui s'installe à califourchon sur la blondinette un sourire salace au bord des lèvres. J'imagine déjà un bande de mec à l’orée de la forêt jumelle greffé au visage à regarder cette scène avec vice. « Ça ferait une belle carte postale. » Je commence rieuse, en regardant au dessus de mes lunettes la brunette masser la blonde. La colombe me propose de prendre le relais ensuite. Je hausse les épaules pourquoi pas. Clem approuve, alors si princesse Clem approuve et bien faisons comme princesse Clem demande. « Mon heure de gloire ? Rien que ça ? Trop d'honneur votre majesté. » Je lui réponds un sourire chaleureux sur les lèvres. Et puis le silence s'installe, j'observe Paloma qui semble me dire quelque chose du regard, une incitation à dire quelque chose, n'importe quoi tant que le silence ne dure pas. Ouais ben son regard ça me fout la pression, je sais pas de quoi parler. Je me décide finalement sur Adam Levine, tout le monde l'aime sauf que Clem s'impatiente, je tombe même sur une de ces expressions qu'on les enfants quand on leur refuse des bonbons. Et puis elle parle, s'érigeant en sauveuse de la conversation. Good girl. Mais je commence à me dire qu'elle a bien fait de parler la première parce que ce qu'elle nous annonce est très intéressant. C'est donc ça. Je me disais bien qu'il y avait quelque chose. Ils ne pouvaient pas tous les deux me mater allègrement par pur hasard. En effet elle n'a pas besoin de préciser de qui il s'agit. « Ils sont sérieux ? » Je lâche en me retournant sur le dos. « Je vais les faire tourner en bourrique ces deux là. » Promesse d'une Tilda malicieuse, un plan se dessine déjà dans mon esprit. Il suffit de leur faire croire qu'ils auront ce qu'ils veulent. « Toi aussi on te suis partout alors Paloma, non parce qu'un jour je vais en retrouver un dans mon tiroir à petite culotte. » C'est pour dire qu'ils sont vraiment envahissant ces deux là. Mais en réalité ça me fait bien rire, je vais m'amuser à aller voir s'ils sont de simples branleurs qui parlent trop où bien s'ils savent aussi agir. « Et toi Clémentine t'as un stalker à toi ? Sinon je serais ravie de partager. » Oui ravie, je suis tellement généreuse.