Observer Franz entrain de prendre son petit déjeuner était particulièrement amusant, à vrai dire, je n'avais jamais vu personne avaler aussi rapidement de la nourriture. Il gobait littéralement sa tranche de brioche, mon regard oscillait entre admiration et étonnement. Comment pouvait-il avaler tout ça, sans prendre un gramme ? Oui c'était la première question que je me posais, après comment faisait-il pour avaler tout ceci sans s'étouffer. Le genre de question parfaitement idiote en somme, puisqu'il était parfait. Son attitude parfois enfantine contrastait avec son attitude de charmeur invétéré à l'ego sur-dimensionné qui me faisait pourtant fondre. Je ne manquais pas de sourire face à sa petite provocation typique d'homme macho effrayé de se terrasser par une frêle jeune femme que je semblais être. « J'ai trois frères plus âgés et plus carrés que toi, alors sans vouloir te vexer mon ange, tu ne devrais pas me sous-estimer. Je pourrais très bien user de tes blesses, mais ce serait totalement déloyale bien que particulièrement tentant. » Je levais les yeux au plafond, affichant un sourire narquois, alors que sans crier garde, je bondissais de ma chaise, habillement tel un félin, pour me retrouver à quelques centimètres de lui. Sensuelle, mes doigts dansaient gracieusement sur bras, poursuivant vers son épaule, délicatement. M'abaissant légèrement, afin d'atteindre son oreille, je laissais mes doigts suivre les courbures de son torse, descendant toujours plus bas. « Tu sais que si tu ne me laisses pas me nourrir, je vais devoir me rabattre sur ton corps, me nourrir de chaque partie, inlassablement sans jamais parvenir à combler cet appétit grandissant encore et encore ... » Soufflais-je d'une voix suave, alors que mes doigts flirtaient délicatement sur le tissus de son caleçon, accroissant la bosse qui se formait inexorablement à mesure que mes doigts frôlaient le tissus. Soufflant très légèrement sur sa nuque, je ne lâchais pas mon objectif de vue, à savoir la pile de nourriture se trouvant à quelques centimètres, de ma main libre. Dans un geste vif et précis, je me saisissais de deux tranches in-extremis, tandis que je fuyais déjà dans le coin opposé de la pièce, croquant à pleine dent dans la brioche chocolaté, affichant une mine plus que satisfaite savourant l'objet du délit avant que Franz, ne réplique, c'était une question de seconde à présent avant que je ne récolte le fruit de mon insolence.

Comme je m'y attendais, la réaction de Franz, assurément frustré ne se fit pas attendre. Mon sourire victorieux ne se détachait pas de mes lèvres, pas même dans un excès soudain de ... violence, Franz me bloquait dans le coin et me forçait à l'agrippé. Désireuse de profiter un maximum de lui, et également incapable de résister à mes pulsions lorsque j'étais en sa compagnie, j'avais poussé le vise volontairement à son maximum afin de le faire réagir. J'étais prévisible, si bien qu'il aurait aisément pu s'y attendre. Seulement dans ces circonstances, il l'était tout autant que moi, ce qui n'était évidement pas pour me déplaire. Dans un geste vif et tout aussi brutal, il me déposait sur une minuscule table, m'ôtant son pull subtilisé plus tôt à vitesse grand V. Je souriais lorsqu'il émit l'hypothèse de m'attacher et de m'asservir complétement à lui. « Tout ce que tu voudras mon amour, prends moi, utilises moi de toutes les façons, ordonnes moi ce que tu désires, je t'appartiens pour les ... pour les quelques jours qui suivent. ». Murmurais-je sur un ton qui se voulait tout aussi aguichant que précédemment, ne manquant pas de me mordiller la lèvre délicatement. Il m'arracha ensuite mon sous-vêtement, qu'il brandissait tel un trophée. Et un de moins pensais-je. Tandis que sa langue flirtait déjà sur mon nombril, je me cambrais légèrement sous le plaisir, le nombril venait parti de ces nombreuses zones érogènes qui faisaient que je ne répondais plus de rien lorsqu'on les sollicitait. « je me demande d'ailleurs pourquoi je l'ai pas fait plus tôt. » soufflais-je entre deux frémissements, puisque ce genre de punition, j'étais prête à la subir chaque jour.

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Étrangement, au lieu de se venger comme il l'avait promis, Franz commençait à être très, trop entreprenant peut être. J'aurais certainement dû me méfier, seulement, lorsque je sentis sa langue sur mes parties intimes, je ne répondais plus de rien. Laissant s'échapper quelques gémissement de plaisir, je sentis l'orgasme pointer frémissant frénétiquement lorsque soudain plus rien. Je relevais instantanément la tête, fusillant Franz du regard presque dans un automatisme. Il affichait cet air qui le caractérisait si bien, arrogant à souhait, m'intimant de resserer les cuisses, avant de pavaner tel un paon, exhibant son corps sans vergogne. « Oeil pour oeil, dent pour dent ... D'accord, je l'ai bien cherché. » Je me redressais bonne joueuse, acceptant la punition. « C'est fini pour aujourd'hui ? J'ai pas l'impression que ton corps soit du même avis ! » Je me baissais les yeux, m'attardant sur la bosse prédominante de son caleçon. Désormais assise sur le rebord de la table, j'enroulais mes jambes autour de sa taille, l'obligeant à se coller à moi. Excitée comme jamais, je collais mes lèvres sur les siennes passionnément, profitant pour faire glisser son caleçon le long de ses jambes, rapprochant de nouveau son corps contre le mien. Pressant nos intimités l'une contre l'autre, je me détachais de ses lèvres, et commençais à déposer quelques baisers sur son torse, tandis que mes mains glissaient le long de sa colonne vertébrale, m'arrêtant sur ses fesses que je caressais sensuellement.

J'étais conscient d'avoir dans un sens le contrôle sur la situation. Sydney m'appartenait, et elle s'appliquait avec soin à illustrer cette notion "d'appartenance". Néanmoins, elle ne semblait pas prête à renoncer face à mon petit refus étant donné qu'elle m'attira aussitôt contre elle, n'hésitant pas même à baisser mon caleçon bien superflu désormais de toute manière. Je mourrais d'envie dans un sens de céder, mais me contentai simplement de lui sourire, espiègle, tandis qu'elle commençait déjà à parcourir mon torse de ses lèvres. Soupirant discrètement tout en glissant une main sur sa cuisse, je me mordis la lèvre en sentant ses doigts venir caresser mes fesses, ma libido mise à rude épreuve.

Tu espères peut-être que je te prenne sur cette table sans vergogne?

Nous nous fixâmes un instant, j'étais amusé de cette situation, peut-être pas autant que la candidate qui je le devinais ne comprenait pas par quel opération du saint esprit je décidais de me refuser à elle aujourd'hui. Je fis glisser mon doigt sur son sein, l'effleurant du bout de celui-ci distraitement, mes iris se perdant sur son corps plaqué au mien.

Malgré tous mes efforts et mes caresses incessantes, qui faisait incontestablement de l'effet à Franz, il semblait éprouver un malin plaisir à me résister. Ce qui me frustrait tellement plus que son arrêt soudain finalement. Il contrôlait et par conséquent commençait à me rendre complétement dingue. Néanmoins je parvins à esquisser un petit sourire alors qu'il m'interrogeait. « A vrai dire, je préférais qu'en parfait gentleman tu me prennes tendrement dans tes bras et que tu me conduise jusqu'au lit, pour qu'ensuite tu me fasses l'amour passionnément. Mais étant donné que tu tiens à tout contrôler ce matin, ton endroit sera le mien. » Soufflais-je, resserrant légèrement mes cuisses autour de son bassin l'empêchant plus ou moins de se dérober à moi. Étrangement, plus il me repoussait et plus mon désir grandissait, je me mordis la lèvre alors qu'il effleura légèrement mon sein, ne cessant de caresser ses fesses avec envie.

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