“ I don’t wanna walk on my own anymore ”

w/@gigi

Allen n'avait pas toujours eu conscience de la chance qui avait été la sienne à une époque, mais aujourd'hui, il savait qu'il était chanceux d'être encore ici, à profiter du nid, des candidats auxquels il s'était attaché, et à pouvoir s'accrocher un peu plus longtemps à la perspective d'atteindre son plus grand but. Mais il savait aussi que certains avaient eu moins de chance que lui, et c'est immédiatement à Gigi qu'il pensait dans ces cas-là, parce qu'elle avait perdu son partenaire à l'issue du prime et que c'était quelque chose qui l'affectait sincèrement, aussi intimidant ait pu être son seul véritable échange avec Ronan. Pour en avoir discuté avec elle la semaine passée, il savait combien elle était proche de lui et combien ce départ risquerait de peser sur son moral. C'est pourquoi il ressentait le besoin d'être auprès d'elle, ne serait-ce que pour une heure, ne serait-ce que pour lui offrir une main à serrer, une épaule sur laquelle pleurer ou des bras entre lesquels passer autant de temps qu'elle en aurait besoin. Il savait qu'il n'aurait rien de bien original à lui dire, rien qui saurait apaiser son chagrin, mais Gigi était son amie, et il savait qu'elle aurait été présente pour lui s'il avait été à sa place. Ainsi, il entreprit de la chercher à travers l'hôtel, et c'est au bout d'une petite heure qu'il finit par la trouver, en poussant la porte de la salle de contrôle. Il entreprit alors de rentrer, refermant rapidement la porte derrière lui, avant de marcher jusqu'à s’asseoir à son tour, à ses cotés. Là, il tourna son visage vers le sien, un visage sur lequel apparaissait un sourire teinté de douceur, puis resta à l'observer quelques instants, l'air un peu bête, certainement, parce qu'il avait peur d'être maladroit, de la peiner d'autant plus en lui parlant de ce à quoi elle essayait peut être de penser un minimum depuis dimanche soir. C'était délicat, d'être là pour elle sans pour autant ajouter à son chagrin, délicat de jouer son rôle d'ami en s'armant de tact, quand on sait qu'il n'en avait pas toujours autant qu'il le voudrait. Alors il pèserait ses mots. « Gigi » qu'il souffla tout doucement, laissant sa main glisser jusqu'à la sienne et serrer celle-ci dans un geste amical. « J'espère que tu sais que je suis pas seulement là pour t'accompagner le temps d'une danse ou te rappeler que je te trouve jolie. » Parce que jusqu'à présent, ils n'avaient été amenés qu'à partager des choses relativement réjouissantes, leur amitié s'était alors construite sur des plaisanteries, des compliments, si bien qu'ils n'étaient pas habitués à se retrouver tous les deux dans des circonstances bien moins agréables. « Je suis là aussi pour les moments comme celui-ci, les moments moins drôles. » Et c'était important qu'elle le sache, parce qu'il ne voulait pas être son ami seulement quand il s'agissait de rire ensemble, il voulait aussi être là quand ça allait beaucoup moins bien. Il ne pouvait peut être pas faire grand chose pour l'aider à passer une meilleure semaine, mais il pouvait s'assurer qu'elle sache qu'il était là, quoi qu'elle ait besoin de dire, de faire, et aussi longtemps qu'elle voudrait bien de lui à ses côtés.

Faut qu'elle se cache. Elle a envie de voir personne. Tout le monde lui semble juste pas assez « Ronan ». Elle veut voir Ronan. Son cœur est brisé en mille morceau. C'est juste impossible qu'il ne soit plus là, elle a encore beaucoup de mal à le concevoir. C'est juste pas possible. Oui c'est ça, pas possible. Elle aimerait le voir là tout de suite, l'embêter, le faire sourire, l'entendre grogner. Pleurer, c'est tout ce qu'elle a envie de faire. Mais pas devant les autres, alors elle se cache. Elle a pas dormit Gigi. Elle est quasiment dans la même tenue que la veille, jean, tee-shirt. Ce qui change c'est le gilet qu'elle a mit sur ses épaules et ses cheveux qu'elle a attaché. Hier ça allait mieux bizarrement. Peut être parce qu'elle s'en rendait pas compte et qu'elle avait le cœur serré à l'idée de le voir surgir au coin d'un couloir. Et là, elle a comprit que non. Non il allait pas apparaître d'un seul coup. Son cœur est trop gros pour son petit corps, beaucoup trop gros. Elle va pas le supporter. Faudrait quelqu'un pour alléger tout ça, pour prendre sa tristesse. Elle connaît bien quelqu'un qui aurait ce pouvoir, un certain Ronan justement. Trop émue, trop sur les nerf, trop moche elle court se réfugier dans la salle de contrôle en espérant que personne ne décide de venir faire la fouine à ce moment là. C'est le premier endroit auquel elle a pensé. La belle se pose devant les écrans, c'est la première fois qu'elle prend le temps de les regarder. C'est pas que ça l'intéresse pas, c'est juste que ça lui vient pas à l'idée de passer du temps ici. Elle préfère habituellement profiter de la piscine, de la terrasse et se péter avec ses lunettes de soleil. Pas aujourd'hui. Elle n'est même pas maquillé ou peut être des reste de la veille, pas de talons aujourd'hui rien que des sandales. Une raison de plus pour ne pas être vu, pas avant qu'elle n'est reprit du poil de la bête en tout cas. Son regard vide se pose sur les écrans, détails les silhouette. Son cœur manque un battement quand la porte s'ouvre. C'est Allen. Elle l'observe sans rien dire, y a rien a dire. Il parle. Rien qu'à entendre son prénom elle a juste envie de fondre en larme, mais elle le fait pas. Parce qu'elle se souvient de Ronan qui lui a demandé de pas le faire. Même si elle est venue ici pour ça, pour se lâcher loin des regards. Elle hoche la tête à la positive, la gorge trop serrée pour parler. Elle sait bien qu'il est là pour elle. Le problème c'est qu'elle veut Ronan elle. Capricieuse comme une enfant elle n'arrive pas à accepter son départ. Elle ne l'avait envisagé qu'à la toute dernière minute. C'était impensable pour elle. En plus de s'en vouloir elle se sent terriblement seule. Le silence ne la quitte pas. Son regard se perd dans celui d'Allen. Elle se force à ne pas pleurer, un peu trop. Les joues rouges, les yeux humides. Un battement de cœur qui saute et le reste suit. Les larmes perlent sur ses joues rouges qu'elle tente de chasser rapidement mais y a rien à faire. Elle bondit de sa chaise pour venir se loger dans les bras d'Allen, ses bras fin s'enroulant autour de son cou. Elle le serre aussi fort que possible, aussi fort que sa fatigue peut lui permettre. Elle est tellement contente qu'il soit là, tellement. S'il était partit lui aussi dimanche soir...

Bien sûr qu'au moment où il entra dans la salle de contrôle et y trouva Gigi, Allen comprit qu'elle était venue ici pour rester un peu à l'écart du groupe, sûrement parce qu'elle n'était pas en état de voir grand monde. Mais il n'aurait pas pu repartir d'où il était venu, comme si la détresse de son amie ne l'atteignait pas. Ils ne se connaissaient peut être réellement que depuis peu de temps, mais le canadien s'était immédiatement pris d'affection pour Gigi, qui était à ses yeux la gentillesse incarnée, et qui pas plus tard que la semaine dernière s'était montrée disponible et rassurante pour lui qui se laissait facilement aller à quelques doutes. Aujourd'hui, c'était à lui d'être là pour elle, à lui de lui destiner un peu de son temps, que ce soit une heure ou bien toute son après-midi, ça n'avait pas d'importance du moment qu'elle était sûre de pouvoir compter sur lui, en toutes circonstances. Car c'est ce qu'il voulait qu'elle sache, qu'il voulait être son ami dans les bons comme dans les moins bons moments, qu'il pouvait aussi bien être son cavalier le temps d'une danse, que celui qui la consolait quand elle en avait besoin. Alors bien sûr, il ne prétendait pas connaître la formule magique qui ferait disparaître ses maux, ni être en mesure de tenir les discours qui la soulageraient le plus facilement, mais il serait là, ça c'est certain, parce que s'il y avait un jour où il pouvait lui prouver son affection et combien il n'était pas indifférent à ce qu'elle pouvait ressentir, c'était celui-ci. Assis près d'elle depuis maintenant quelques minutes, il ne s'étonna pas du fait qu'elle ne lui réponde pas, car la dernière chose qu'elle se sentait certainement la force de faire, c'était de tenir une conversation. Lui-même n'ajouta plus un mot et se contenta de poser sur elle un regard bienveillant, non sans rapidement sentir comme une boule au fond de son ventre lorsque ses yeux trouvèrent les siens et qu'il y lut toute sa peine, à travers les larmes qui s'en écoulaient et venaient mouiller ses joues. Allen était sensible, il n'avait jamais supporté de voir quelqu'un pleurer, et ici la voir aussi triste, aussi bouleversée, ça lui faisait l'effet d'un crève-cœur. Alors il l'accueillit bien volontiers entre ses bras lorsqu'elle ressentit le besoin de profiter d'une étreinte, la serrant tout contre lui pour l'entourer d'une chaleur qui, il l'espérait, l'aiderait à se calmer. L'une de ses mains vint doucement frotter le dos de Gigi, tandis que la seconde caressait furtivement ses cheveux. « J'aime pas te voir comme ça » qu'il souffla à ce moment-là, incapable de lui cacher combien ça lui était éprouvant de la voir ainsi, et de ne rien pouvoir faire d'autre que de la serrer contre lui. Il se sentait forcément impuissant, il aimerait forcément pouvoir faire plus, mais il était bien placé pour savoir que le temps restait le meilleur des remèdes dans ces cas-là. « On restera ici le temps qu'il faudra, ne t'inquiète pas. » Il voulait qu'elle sache qu'être auprès d'elle était de loin le plus important dans l'immédiat, que quoi qu'il puisse avoir prévu de faire aujourd'hui, ça attendrait qu'il se sente capable de la laisser seule, et clairement c'était tout sauf le cas à cet instant précis. « Mais dis-moi quelque chose, s'il te plaît » supplia-t-il cette fois d'une voix plus douce encore, avant de déposer un baiser sur la tempe de la jeune femme, et de la redresser délicatement pour venir lui dégager les cheveux du visage. Qu'importe ce qu'elle pourrait avoir besoin de lui dire, qu'importe qu'elle lui en veuille peut être de l'inciter à parler alors qu'elle n'en avait sûrement aucune envie. Il avait besoin qu'elle formule n'importe quoi qui saurait le rassurer, lui montrer qu'elle ne se renfermerait pas sur elle-même. Parce qu'il savait que c'était bien la dernière chose que voudrait voir Ronan.

Pas moyen de parler, de dire les choses. C'est venu d'un seul coup. Comme ça. Enfin non c'était assez progressif quand on y pense. Mais ça n'empêche pas que c'était violent et brutal. Comme si d'un seul coup elle s'était retrouvé coincé à l'intérieur de son cœur. Étriqué, serré dans un étau, le cœur compressé. Parce qu'aujourd'hui elle réalise, mais elle se heurte à une incompréhension. Elle ne comprend pas, n'accepte pas. Alors elle se cache parce qu'elle sent que la tristesse va prendre le dessus. Elle prend tout ça trop à cœur elle s'en rend bien compte. Il ne voulait pas qu'elle pleure, parce qu'il est pas mort. Mais ça n'empêche pas qu'il est loin d'elle, loin d'ici, cet endroit dont il a besoin pour aller de l'avant. Alors elle s'inquiète, elle se demande s'il va rester coincer dans sa vie ou si tout ça à été suffisant pour le booster. Elle s'inquiète à s'en ronger les ongles. Elle observe les gens, c'est mieux que de s'observer. Parce qu'elle se ferait peur à l'heure actuelle. Le jean troué, le tee-shirt de la veille et ses cheveux attaché. Elle a peur que tout ça ne soit qu'un leurre finalement. Ils vont pas se revoir c'est ça ? Il va l'oublier, aussi facilement qu'on oublie une date d'anniversaire. Il ne pensera pas à elle de manière anodine en tombant sur quelque chose qui lui rappelle sa fêlée de partenaire. Parce qu'il a pas le même processus que Gigi, qu'il va pas si vite. Qu'il aime pas aussi vite. Allen entre, elle ne l'a même pas repéré sur les écrans, elle aurait put le voir venir. Mais faut croire qu'elle ne regardait pas vraiment les autres non plus. Il est là, pour elle. Comme beaucoup ici. Mais personne ne comprend, parce que personne n'a vu ce qu'elle a put voir chez Ronan. Même Allen le trouvait intimidant quand elle ne voyait qu'un homme blessé qui avait besoin de réapprendre à aimer. Alors comment il pourrait comprendre ? Peut importe finalement il n'a pas besoin de comprendre. Il a juste besoin d'être là. Sans prévenir elle s'impose à ses bras, presque assise sur ses genoux. Les larmes coulent rapidement sans vouloir s'arrêter. Certains penseront qu'elle en fait trop pour un type qui dit trois mots, qui mange mal et qu'elle connaît que depuis trois semaines. Peut être même qu'on pensera qu'elle joue un jeu, qu'elle joue la comédie en bonne dramaqueen qui se respecte. Y a pas de ça ici. Parce qu'il y a pas plus vrai que l'affection qu'elle lui portait. Y a pas plus vrai que Gigi. Il aime pas la voir comme ça. Elle veut pas le rendre triste, elle veut juste un peu de sa chaleur, elle veut juste ses bras. Elle veut juste ce baiser qu'il dépose sur sa tempe, cette caresse qu'il dessine sur sa joue en dégageant ses cheveux de son visage. Parler ? Elle aimerait bien, elle si bavarde. Mais elle a la sensation qu'elle n'y arrivera pas. C'est coincé. Parce que c'est trop injuste. C'est ça qu'elle veut dire, elle veut dire que c'est injuste. Qu'elle est en colère et qu'elle ne comprend pas. Elle ouvre la bouche pour parler, sentant que le flot de ses larmes est moins intense. Parle Gigi, dit quelque chose, n'importe quoi. « Je veux qu'il revienne. » Elle murmure, parole d'un enfant capricieux. Mais il ne reviendra pas Gigi, pas tout de suite en tout cas. Pas avant le retour des anciens. « C'est pas juste, il méritait d'être là, il avait besoin d'être là. » Qu'elle continue maintenant que ça semble décoincé. « Je n'arrive pas à comprendre pourquoi je suis la seule ou presque a avoir comprit a quel point il avait besoin de nous, il était indispensable ici ! » Et pas seulement pour elle, mais pour le jeu. « C'est pas juste. » Elle répète dans un murmure, logeant sa tête sur son épaule.

Il avait beau ne pas être à sa place, Allen n'avait aucun mal à imaginer ce que ressentait Gigi. Il était empathique de nature, mais surtout particulièrement sensible à la détresse de ceux qu'il appréciait, alors quand il la voyait dans cet état, il avait le cœur lourd et la gorge serrée, parce que ça n'était vraiment pas un spectacle agréable pour lui. Gigi était habituellement joyeuse, pleine d'humour et d'enthousiasme, et c'était forcément comme ça qu'il la préférait, quand elle allait bien. Ici, il n'était pas difficile de voir combien le départ de son partenaire avait pu l'atteindre, au plus profond d'elle-même, car il suffisait d'observer cette mine infiniment triste qu'elle arborait, cette mine qui transformait complètement son visage et bouleversait le canadien à chaque larme qu'il voyait couler le long de ses joues. Il finit alors par l'accueillir tout contre lui, à travers l'étreinte qu'initia la jeune femme, qui avait certainement besoin d'évacuer sa peine sur une épaule un tant soit peu réconfortante. Allen ne pouvait sûrement pas faire grand chose d'autre que d'être simplement là pour elle, ainsi il comptait lui offrir la chaleur de ses bras aussi longtemps qu'elle pourrait en avoir besoin, car c'était important pour lui d'être présent dans un moment comme celui-ci, où il n'aurait décemment pas pu la laisser seule. Il avait cependant du mal à supporter de la voir comme ça, parce qu'elle était son amie et que forcément, ce qui la touchait elle, le touchait lui aussi. Il ne s'était peut être pas lié d'amitié avec Ronan lorsqu'il était dans le jeu, mais ça ne l'empêchait pas de se sentir concerné, parce qu'une Gigi en larmes, ça ne pouvait laisser personne indifférent, et certainement pas lui, qui avait développé pour elle une sincère affection. Elle l'inquiétait néanmoins quelques peu à ne rien dire depuis qu'il était entré, parce que c'avait beau être compréhensible qu'elle n'ait pas la moindre envie de discuter dans un moment pareil, il ne pouvait pas s'empêcher de craindre qu'elle se laisse complètement abattre et finisse par en oublier de profiter de son aventure, à elle, qui était loin d'être terminée. Il ne voudrait pas avoir à constater qu'elle s'isolait des autres et n'avait plus goût au jeu, c'est pourquoi il tenta de lui faire articuler quelque chose, de lui faire dire ce qu'elle avait sur le cœur par exemple, même si ça faisait mal, même si ça lui semblait insupportable au début. Elle finit heureusement par trouver la force de souffler quelques mots, et il en fut sincèrement soulagé. Ce qu'elle articula ne l'étonna pas, c'était le genre de choses qu'on désirait légitimement dans ces cas-là. « Et il reviendra » souffla-t-il alors, caressant toujours ses cheveux, dans un geste presque inconscient. « Je sais que ça te paraît loin pour l'instant, mais pour toi il reviendra, tu le sais. » Tout du moins il l'imaginait, parce qu'elle était assurément celle de qui Ronan avait été le plus proche ici, alors il devait avoir aussi très péniblement vécu le fait d'être séparé de Gigi. On ne pouvait pas dire qu'il ait fait partie des candidats les plus sociables, et justement, la brune reprit la parole, cette fois pour laisser entendre que peu avaient du prendre la peine de chercher à comprendre qui il était vraiment. « Je fais partie de ceux qui n'ont pas eu l'occasion d'apprendre à le connaître, et j'ai tendance à le regretter, parce que ça m'aurait sûrement permis de le comprendre, comme toi tu l'as compris. » Il n'irait pas jusqu'à dire qu'il s'en voulait atrocement de ne pas avoir tout entrepris pour le connaître, parce que leur rencontre lui avait laissé un souvenir mitigé, c'était à vrai dire le seul ici qui l'ait vraiment mis mal à l'aise d'entrée de jeu. Il aurait eu du mal à aller vers lui aussi naturellement qu'il était allé vers les autres, mais il pensait ce qu'il disait, c'était regrettable que les choses ne se soient pas faites autrement. « Mais il t'a eu de son coté pendant ces trois semaines, et c'était certainement le plus important pour lui, tu crois pas ? » Parce que rien qu'à repenser à la façon dont elle lui avait parlé de son partenaire l'autre jour, et à voir celle dont elle en parlait aujourd'hui, il était certain qu'elle avait été là pour lui, et clairement pas qu'à moitié.