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| | when memories fade into emptiness (28/04, 23h42) | |
| Auteur | Message |
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SimoneMESSAGES : 1871 AGE : 34 LOCALISATION : with him. POINTS : 319
LOVER'S LIFE CAGNOTTE: RELATIONS: PARTENAIRE: JOEY, SAYID.
| Sujet: when memories fade into emptiness (28/04, 23h42) Mar 28 Avr 2015 - 1:48 | |
| when memories fade into emptiness simone vs. sayid
Mon esprit vagabonde, se disperse, les pensées se bousculant dans ma tête à une vitesse effarante, m’empêchant de laisser les affres de la nuit m’envahir, et ainsi, succomber au sommeil pourtant réparateur qui m’attends. Mon regard fixe le plafond, sans vraiment l’apercevoir. Un soupir s’échappe de mes lèvres. Je ne sais pas pourquoi, mais je songe à ma famille. Elle ne me manque pas, ce n’est pas là le problème. Seulement, je me questionne. Je tente d’imaginer ce qui a bien pu se passer après mon départ. Maman doit surement avoir continué à mener par le bout du nez mon père et ma sœur, ça, je n’en ai aucun doute. Papa continu surement de jouer les hommes de maison pour combler sa femme capricieuse. Je sais qu’il aime beaucoup ma mère, mais parfois, je me demande s’il est réellement heureux. S’il n’a jamais rêvé d’une autre vie, d’un autre destin pour lui. Que serait-il devenu s’il cette grande blonde n’avait jamais croisé sa route? Que dire de ma sœur. Se rend-t-elle compte à quel point notre mère la manipule? N’a-t-elle pas envie de voler de ses propres ailes, et pas juste faire semblant? Peut-être que ça lui plait, en fait, d’être la fille à maman. Le pire, dans toute cette histoire, c’est que je serai probablement plus célèbre qu’elle en sortant d’ici, et c’est le comble de l’ironie. Tant d’efforts pour être surpassé par sa cadette et sa participation à une téléréalité. C’est plutôt ma mère qui risque de s’en mordre les doigts. Je capitule finalement quand je remarque qu’une heure s’est écoulée sans que l’envie de me blottir dans les bras de Morphée ne me prenne. Je me lève, laissant l’air des grillages au sol me chatouiller alors que je me sauve hors de la chambre. Je me balade dans le couloir lorsque je constate, en passant devant mon ancienne chambre, que Sayid ne dort toujours pas. Installé sur son lit, il a le regard plongé dans un livre ou un journal, je distingue mal la chose vu le faible éclairage de la pièce. Je m’étais promis de ne plus mettre un pied ici, mais je le fais quand même, car je suis une idiote. Je resterai coincée, voilà tout. « Je peux te tenir compagnie? » lançais-je à mon partenaire, un peu incertaine. Peut-être qu’il ne tarderait pas à se coucher, et je ne souhaitais pas le déranger. Il accepta néanmoins que je m’approche, et je me posais au pied de son lit, complètement à l’opposé de son propre corps. « Tu as de la famille, à l’extérieur? » Je ne sais pas pourquoi je lui posais cette question. Peut-être parce que la mienne occupait mon esprit, tout simplement. |
| SayidMESSAGES : 2507 AGE : 46 LOCALISATION : PRIMROSE HILL, LONDON, UK ~ PREVIOUSLY KINSHASA, RDC EMPLOI : PRIMATOLOGUE @ ZSL LONDON ZOO CITATION : LONELINESS IS DANGEROUS, ADDICTING. ONCE YOU SEE HOW PEACEFUL IT IS, YOU DON'T WANNA DEAL WITH PEOPLE. JUKE BOX : CARLOS SANTANA, europa + DIRE STRAITS, sultans of swing + QUEEN, another one bites the dust + GENESIS, illegal alien + DAVID GRAY, say hello wave goodbye + DURAN DURAN, ordinary world + PINK FLOYD, another brick in the wall + THE CRANBERRIES, animal instinct + GARY MOORE, parisienne walkaways + THE BEATLES, hey jude POINTS : 457
LOVER'S LIFE CAGNOTTE: 41,700€ RELATIONS: PARTENAIRE: (CLAUDIA) (SIMONE) ADELIE
| Sujet: Re: when memories fade into emptiness (28/04, 23h42) Jeu 30 Avr 2015 - 8:54 | |
| Il n'avait pas sommeil. Il était tard pourtant, et d'habitude à cette heure-ci il dormait déjà sans se soucier de passer pour un grand-père qui se couchait avec les poules, aux yeux de certains candidats plus âgés ... Si cela leur faisait plaisir de donner à Sayid le rôle du fossile, maintenant que Cecil avait quitté le nid au terme d'une longue et douloureuse descente vers l'invisibilité. Lassé de lire et relire sans cesse le même livre, le seul qu'il avait amené avec lui dans sa valise, il avait trouvé un exemplaire du dernier Stephen King traînant sur le lit jadis occupé par Ziggy et Ariadne et tentait mollement de s'intéresser au contenu malgré le fait qu'il ne s'agisse pas de son genre de lecture habituelle. Il n'était pas vraiment concentré pourtant, c'était comme si son ennui était tel qu'il allait jusqu'à l'empêcher de faire quoi que ce soit de constructif, et lorsque Simone était apparue dans la pièce il ne pouvait donc pas décemment dire qu'elle l'interrompait dans quoi que ce soit tandis qu'elle lui demandait « Je peux te tenir compagnie ? » et s'installait sur le bord du lit, à la place jadis occupée par Claudia. Parfois Sayid se disait qu'il devrait sans doute s'en vouloir un peu de s'être adapté si rapidement au départ de la jeune femme, et de ne pas en avoir été attristé. Mais au fond il n'avait jamais cherché à lui cacher sa véritable nature, et par définition Sayid n'était pas quelqu'un qui s'attachait aux gens. « Si tu veux. » qu'il avait en tout cas répondu d'un ton calme à celle qui avait remplacé Claudia dans son rôle de partenaire. Si elle avait besoin de compagnie alors il ferait mine d'en avoir besoin lui aussi, c'était ainsi que cela fonctionnait. « Tu as de la famille, à l’extérieur ? » Il avait scruté la jeune femme un instant, se demandant pourquoi cette question, pourquoi sa famille à lui se retrouvait soudainement sur le tapis quand elle ne méritait même plus qu'il gâche le oindre oxygène et la moindre salive à parler d'eux. « Pas qui vaille la peine, non. » Il s'en foutait bien lui, que cela accentue et renforce l'impression qu'il donnait de ne s'attacher et donc de ne s'intéresser à personne. Il n'y avait pas pire foutaise que d'essayer de faire croire aux gens qu'ils devaient être proches de leur famille sous simple prétexte qu'ils avaient des gènes en commun. « Et toi ? J'ai retenu que tu n'avais pas vu tes parents depuis longtemps. Vous êtes en froid ? » Il ne se rendait pas compte que sa question était peut-être déplacée, ou indiscrète. Il ne se rendait pas compte parce qu'il n'hésitait jamais lorsqu'il avait quelque chose à demander, il n'avait pas de filtre ou d'appréhension contrairement aux autres, et de la même manière il était rare qu'il refuse de répondre à une question quand on la lui posait directement. Les gens n'osaient simplement pas, la plupart du temps, parce qu'ils possédaient une retenue dont Sayid lui était dépourvu.
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| | when memories fade into emptiness (28/04, 23h42) | |
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