Le prime était terminé depuis une bonne demi-heure, tout avait été très vite. J'avais été nominé, puis finalement non et ensuite, Gallilée avait été éliminé. Puis finalement Liam avait décidé de quitter l'aventure. Un réel choc, c'était l'un des garçons dont j'étais le plus proche ici, sans compter le meilleur partenaire du monde, Elyan, mais c'était réellement surprenant, puis lorsque finalement je su son secret, un simple sourire se dessina sur mes lèvres. J'avais compris la fin de notre discussion dans la bibliothèque, pourquoi il semblait aussi réticent à croire qu'on pouvait trouver l'amour dans cette émission. Finalement, il arrivait toujours à me surprendre malgré moi. Habillée d'un simple t-shirt assez grand pour descendre jusqu'au milieu de mes cuisses, que j'avais piqué à l'un des candidats, sans savoir de qui il s'agissait. Allongé sur l'herbe synthétique, je regardais les étoiles, sentant l'air frais de la magnifique nuit qu'on avait souvent en Irlande. Pourtant commençant sans le vouloir à rêvasser, j'entendis les pas assez lourd d'une personne montant sur le toit, je ne pu m'empêcher de soupirer, me redressant pour me retrouver sur les fesses, puis une jolie brune, qui avait dû avoir les même réflexions que moi vu son physique. Je la regarda d'un air assez décontractée, avant de me remettre à regarder le ciel. « Insomnie ou juste un événement qui t'empêche de dormir ? » lui demandais-je, ayant suivi sans le vouloir pendant le prime l'histoire entre Liam et elle.

La lueur des étoiles la rendait encore plus triste. J'avais l'impression qu'elle n'avait aucune envie d'en dévoiler trop, pourtant sous cette belle nuit étoilé, je pouvais voir qu'il n'y avait aucune joie dans son regard, dans le mien non plus d'ailleurs. J'en voulais au monde entier, sauf à elle. Je la trouvais presque attachante alors que c'était la première fois qu'on se retrouver à deux dans une pièce et qu'on prenait le temps de parler ensemble. Sa remarque sur les étoiles, me fit tourner la tête vers le ciel. « Aux bergers, ce sont les anges qui montrent le Christ; aux mages c'est une étoile. Aux uns et aux autres n'est-ce pas le langage des cieux qui se fait entendre, puisque la langue des prophètes s'était tue ? » chuchotais-je, plus pour moi-même comprenant finalement bien le sens de mes mots, qui était l'une des paroles de St Augustin, qu'on apprenait lorsqu'on se rendait si souvent à l'église. Puis elle me retourna ma question presque automatiquement, question que j'avais d'ailleurs prémédité depuis que je le lui avais posé moi-même. « Les deux formes un tout, au fond. » lui répondis-je, le plus brièvement possible, avant finalement de tourner mon visage vers elle, pour rentrer en contact avec ses yeux. « Je crois bien, qu'il me manquera autant qu'à toi. » rajoutais-je, souriant presque par compassion.

Je savais qu'au fond, même si je n'en disais pas plus, il me manquerait aussi finalement Liam. Bon par rapport à Nymphaea qui semblait être tomber amoureuse, enfin qui semblait attiré par lui, alors que pour moi, c'était juste une tête familière que j'aimais bien voir dans cet hôtel où l'on tournait vite en rond. La remarque de Nymp' me fit sourire, c'est vrai qu'on pouvait s'attacher très vite malgré tout, lorsqu'on était dans une communauté au nombre assez réduit au final, on s'attachait plus rapidement qu'à l'extérieur. « Le fait d'être enfermé peut être ... » lui répondis-je vaguement perdu dans mes pensées. Puis finalement, c'était peut être plus dur pour elle que pour moi, tout simplement parce que l'attachement affectif n'avait jamais été vraiment mon fort. Finalement, je n'avais pas envie de déprimé et de la voir aussi déprimé, si bien, que je me redressa, fouillant un peu dans les affaires que j'avais monté et sortit des morceaux de gâteau que j'avais moi-même fait la veille au chocolat. Je lui donna un bout avec le sourire. « Vous vous retrouverez à l'extérieur, pour l'instant que tu es encore ici, vit l'aventure à fond pour toi et un peu pour lui. Tiens pour te remonter le moral. » lui dis-je, avec un grand sourire rassurant.

Je l'écouta. Je le sentais au fond, qu'elle avait besoin de vidé tout ce dont auquel elle pensait, c'était humain après tout. Je ne rajouta rien. De toute façon, en parler ne changerait pas la donne, il était partir de son plein gré et n'allait pas revenir du jour au lendemain. Je n'avais donc rien à rajouter. Après lui avoir proposé un gâteau au chocolat, elle croqua dedans, mes la tête qu'elle fit me surpris. Pourtant habituellement on ne se plaignait pas de mes plats, en particulier les gâteaux que je faisais. Puis elle me dit que finalement elle n'aimait pas le chocolat, ce qui me surpris encore plus, puis finalement je me mis à rire, avant de mordre dans la part qu'elle me tendait. « Tu as dans ce cas pratiquement raté ta vie. Mon dieu le chocolat soulage. C'est un remontant comme un autre, c'est juste que comme son goût est apprécié, on a l'impression d'aller mieux » lui répondis-je, tout en mâchouillant ce que j'avais dans la bouche. Bien sûr la première partie de ma phrase, n'avait rien de méchant. Juste un peu d'ironie pour finalement détendre l'atmosphère.