Bonsoir ! C'est l'heure de votre bulletin météo de la semaine, ou plutôt des prévisions concernant les liens qui semblent déjà naître au sein du nid, puisque c'est une météo des relations qui vous est proposée cette saison. Je ne vous cache pas que d'acteur, je n'aurais jamais pensé que je passerai à présentateur météo, mais on se découvre des talents tous les jours ! Alors découvrons sans plus attendre quatre relations décryptées par mes soins. A noter qu'il s'agit de la dernière météo des relations de la saison, car oui toutes les bonnes choses ont une fin, je ne vous l'apprends pas.


Il faut croire que j'ai pris l'habitude d'ouvrir cette rubrique sur un rapprochement exclusivement féminin. Et cette fois encore, c'est à la relation unissant Khadija à l'une de ses camarades que j'ai choisi de m'intéresser. Vous vous en souvenez probablement, je vous racontais quelques semaines auparavant que la jolie française avait développé un intérêt plus ou moins platonique pour Scarlett, ce qui était venu compliquer encore un peu plus une sombre histoire de triangle amoureux à laquelle j'ai finalement renoncé à comprendre quoi que ce soit. Eh bien cette fois, il n'est plus question de la rouquine, mais d'Enola, une autre candidate auprès de qui on a souvent aperçu la surfeuse ces derniers temps, et à qui elle a même destiné une attention toute particulière lors des moments qu'elles ont passé ensemble. Il faut dire que dès qu'il est question d'amour, Khadija ne manque jamais de conseils, elle que l'on a vu se lier à plus d'un(e) candidat(e) au sein du jeu, et qui s'est même parait-il attachée à l'ami Joe le Clown – un peu rasoir, mais néanmoins attendrissant dans son genre. Une preuve, s'il en fallait une, que Khadija a un cœur gros comme ça. Alors forcément, face à une Enola plus ou moins résignée à ne plus accorder sa confiance à qui que ce soit, il était impossible que la belle reste de marbre. C'est pourquoi nous l'avons vu tenter de comprendre l'état d'esprit de sa camarade, visiblement traumatisée par une vie sentimentale un brin chaotique, mais plus encore – nous l'imagions – par le drame qu'elle a vécu. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ses efforts n'auront pas été vains, car à défaut d'entendre Enola crier son amour à Buzzy Buzz – un prétendant plus amoureux qu'on ne le croit – il m'a semblé voir une lueur plus optimiste dans le regard de la brune, qui sans doute accepte peu à peu l'idée que ceux qui croiseront sa route lui voudront du bien, et finira peut être par s'abandonner au virus contagieux de l'amour, qui sait. Une chose est en tout cas certaine, si Khadija est manifestement psychologue dans l'âme, elle porte aussi à sa camarade un intérêt qui me ferait presque espérer, c'est vrai, que l'idylle 100% féminine que j'attendais naîtra bel et bien sous l’œil de nos caméras. Bon mais, si Lino vous demande, moi je n'ai rien dit.


Je vous prie de sortir le champagne, parce que pour la première fois de ma vie je crois que je peux dire que j'ai eu du flair. Parce qu'on pourrait tergiverser des heures pour savoir qui avait senti que ces deux-là finiraient par se faire des mamours, mais moi j'ai la preuve que j'étais l'un des premiers à spéculer dans ce sens, figurez-vous. Météo des relations, quatrième semaine de l'aventure, ça ne vous dit rien peut être ? Dans ce cas, laissez-moi vous rafraîchir un petit peu la mémoire. Colin et Salomée, ce sont à la base deux candidats qui se cherchent, beaucoup, sans pour autant se trouver. Deux candidats qui se ressemblent aussi sur plus d'un point – si je dis qu'ils sont aussi caractériels l'un que l'autre, ça va, je ne vexe personne? – et dont j'avais déjà compris le petit manège, lorsque plus d'une fois je les avais surpris au parc d'attractions, comme deux adolescents qui flirteraient ensemble sans tellement se l'avouer. A partir de là, j'avais donc l'espoir que ces deux jeunes gens s'apprivoiseraient peu à peu, et qu'ils finiraient par faire oublier Lorena, le premier béguin de notre cher Colin, et Galipette, son aventure d'une après-midi qui n'avait pas donné grand chose, en dépit de mes efforts pour raviver la flamme. Alors imaginez un peu l'état d'exaltation dans lequel je me suis retrouvé lorsque j'ai su qu'ils s'étaient donnés rendez-vous dans la pièce secrète. Parce qu'on a beau avoir joué avec mes espoirs à plus d'une reprise – oui, Naveen et Enola, c'est notamment à vous que je pense – ça ne m'empêche pas d'avoir fermement espéré que cette rencontre à la dérobée sonnerait le début d'une jolie histoire. Et qu'est-ce que j'ai justement vu, cette semaine, en m'intéressant au moment que nos deux candidats ont passé dans les coulisses ? Un baiser, pardi ! Oui, oui, rien que ça. Autant vous dire que je me suis senti pousser des ailes, et que ce joli petit couple a d'ors et déjà mon approbation. Certes, je n'ai pas encore la confirmation que ce baiser sonnait l'officialisation de l'idylle qui semble en tout cas poindre à l'horizon, mais comprenez bien qu'à présent, qu'ils se marient demain ou bien l'année prochaine, ça ne fait pas une grande différence pour moi. Ils sont jeunes, ils tiennent l'un à l'autre, et ils sont à croquer. Que voulez-vous de plus ?


Si vous êtes comme moi et que vous aimez les bons sentiments, les regards chargés de tendresse et les démonstrations d'affection dignes des plus grands tombeurs de la cour de récréation, alors vous allez aimer la relation dont je vais à présent vous parler. Lawrence et Naveen, qu'on se le dise, ça me faisait un petit peu peur sur le papier, alors même que je soupçonnais quelque chose depuis un petit moment déjà. Parce que lorsque j'ai compris que notre romantique incorrigible était bel et bien tombé en pâmoison devant l'ancien militaire, certes charmant mais pas particulièrement sentimental aux dernières nouvelles, je me suis dit que ça faisait d'eux des opposés à plus d'un niveau, et que c'était plutôt mal barré. Alors oui, il ne m'a pas fallu bien longtemps pour imaginer qu'on le ramasserait à la petite cuillère, le Naveen, après une déception amoureuse qui lui vaudrait de se jeter du haut des escaliers, au moins. Mais depuis, je me suis informé, figurez-vous. Je les ai étudiés, longuement, durant les moments qu'ils ont passé tous les deux, et je me suis très vite aperçu que loin d'être aussi distant que je me l'étais imaginé, Lawrence savait aussi se montrer attentif, et que sous cet attirail de muscles se cachait au fond un petit cœur tout mou, et de très bonnes intentions j'en suis certain. L'américain s'est pourtant inquiété de faire potentiellement souffrir son camarade en lui faisant miroiter une fin qui peut être ne s'écrirait jamais – une inquiétude que plusieurs ici ont visiblement partagé – mais vous me connaissez, je sais moi aussi redoubler d'optimisme, et savoir qu'il est déjà plus ou moins question pour les deux jeunes hommes d'habiter ensemble à la sortie me laisse d'ors et déjà entrevoir un futur des plus roses, c'est inévitable. D'autant plus que je les ai surpris devant un joli petit film, cette semaine, et qu'il ne manquait que le pop-corn pour donner l'illusion d'un rancard en bonne et due forme. Et je m'y connais. Difficile en l'état de statuer sur leur cas, mais nous avons là deux êtres qui à mon avis ne sont pas prêts de se quitter. Surtout que leur récent partenariat semble leur avoir donné une excuse supplémentaire pour passer encore un peu plus de temps ensemble, ce dont je ne vais pas me plaindre, et vous non plus j'en suis certain.


Remontons à nouveau le temps pour revenir à ce dimanche 3 janvier où je vous contais les invraisemblables mésaventures de Greta et Lloyd-Snö, deux candidats au caractère pour le moins affirmé, alors impliqués dans un drame hitchcockien des plus retentissants. Tout était parti d'un pot de crème et d'un vol présumé, sur fond d'une enquête criminelle légèrement bâclée de la part de la candidate, qui avait accusé son camarade dans la précipitation, si on peut dire. Cette histoire, vous la connaissez par cœur, et pour cause : en plus d'en avoir fait état dans cette même rubrique quelques semaines plus tôt, je vous en avais également reparlé par le biais du wall of shame. Et à ce propos, vous apprécierez probablement de savoir que Greta – que j'avais ce soir-là chargée de prendre grand soin de son camarade histoire de se faire pardonner ses accusations un brin hâtives – a largement respecté la sentence que j'avais prononcé à son encontre. C'est effectivement en plein massage que je l'ai retrouvée, une semaine auparavant, et loin des cris et des reproches qui avaient rythmé leur échange légendaire, cette fois Greta et Lloyd-Snö ont partagé un moment des plus détendus, et sont mêmes parvenus à discuter comme deux bons copains, et non comme deux rivaux qui manquaient de s'étriper il n'y a encore pas si longtemps. Et ce fut à nouveau le cas cette semaine, tandis qu'ils ont pour de bon laissé derrière eux cette sombre histoire de crème antirides, pour laquelle il se murmure que Lloyd-Snö a depuis été complètement blanchi. Et même moi qui reconnais avoir développé une passion plus ou moins inavouable pour les clashs, je dois dire que ça fait sacrément du bien de voir ces deux-là sympathiser, et plus encore que leurs échanges aient baissé de quelques décibels. Car c'est loin d'être négligeable, qu'on se le dise. J'ignore si je suis bel et bien à l'origine de ce changement d'atmosphère, mais je suis dans tous les cas ravi de pouvoir vous dire qu'entre Greta et Lloyd-Snö, ce n'est peut être pas encore l'amour fou, mais c'est néanmoins bien mieux parti qu'avant. Au point de ranger le parapluie au vestiaire, oui.