Ici Cupidon.

Tous les habitants doivent se rendre dans le salon, le prime commence dans 30min.

Un nouveau vendredi avait vu jour, par ailleurs et donc forcément, un nouveau prime. Comme habituellement, cela signifiait, deux bonnes heures de préparations en salle de bain (la douche comptée dedans) : maquillage, coiffure, habillement, sans compter la fie d'attente pour espérer atteindre le miroir. Elle se laissa inspiré pour cette soirée d'une courte robe en bustier, bleuté d'une matière presque semblable visuellement à de la soie. Les cheveux lisses et le visage engouffré sous une légère couche de maquillage, elle se pensait fin prête pour rejoindre les autres candidats dans le salon. Étonnant, passant la porte du salon, elle ne put apercevoir qu'une seule tête dépassant du canapé, le reste de la maison devait encore être à se battre avec leur sèche cheveux, brosse ou mascara, et que sais-je encore. Tranquillement, elle s'avança, jusqu'à pouvoir reconnaitre le jeune homme déjà installer : Milo. Ayant un bien grand choix, elle prit celui de s'installer à la droite du brun déjà présent. Soupirant, levant les yeux aux ciels ou les perdant de gauche à droite, elle restait muette, attendant patiemment que quelque chose se manifeste enfin.

Et voilà, encore un prime. Le quatrième pour être précise. Quatre semaines que nous étions ici, et les choses commençaient à devenir difficile. Déjà, pour la garde de nos secrets, avec ces images, et puis également pour notre vie dans ce nid d'amour. Enfin, justement, d'amour, c'est vite dit. Je commençais à être en manque de ma famille, moi qui en avait toujours été très proche. Mais je ne voulais rien laisser paraître, rester digne, en quelque sorte. Je détestais montrer mes faiblesses. Soupirant en me regardant dans la glace, j'avais décidé de ne pas mettre de robe et encore moins me coiffer. Je laissais seulement mes cheveux tomber sur mes épaules, vêtue d'un jean troué au genoux droit et d'un sweet noir trop grand pour moi, appartenant à mon meilleur ami. D'ailleurs, il y avait encore son odeur. M'avançant dans le salon, d'autres étaient déjà là, mais je n'y fis pas attention. Ce soir, je n'avais pas la tête à faire la fête et ça se voyait. Ne leur accordant aucuns regards, je vis qu'il restait un seul petit fauteuil de libre. IL était un peu à l'écart du reste, mais c'était parfait puisque je n'avais pas spécialement envie de me mêler aux autres, trop nostalgique pour cela. Je m'y installais donc, collant mes genoux contre ma poitrine, passant mes bras autour de mes jambes, le regard dans le vide, ne cassant pas le silence déjà bien installé.

Un prime c'était toujours un bon moment. On pouvait rire ensemble, crier ensemble. Mais le plus drôle pour moi c'était de les voir se gueuler les uns sur les autres. Les petits aléas du direct comme ils disaient. Des engueulades à censurer plus vite que la musique pour ne pas choquer les millions de téléspectateurs... Alors que le prime allait commencer de façon imminente, j'arrivais dans le salon, je n'étais pas le premier, heureusement je n'aimais pas arriver avant tout le monde. L'air désespéré du premier était toujours drôle à voir.

Astrid : Bonsoir à tous, vous pensez qu'il va y avoir du sport ce soir ?

Ok, c'était pas forcément du tact à l'état brut mais je n'avais pas promis d'en faire preuve. Je posais mon divin postérieur sur un des canapés, de sorte à être en face de Milo, qui était l'un des garçons que je préférais dans cette maison. Que le spectacle commence comme on dit dans le show business.

Vendredi soir, le prime venait de commencer, j'étais encore dans la salle de bain avec bon nombre des habitants de la maison. Personnellement, je n'avais pas eu l'intention de passer par la case maquillage et belle robe seulement la production s'était senti obliger de m'obliger à porter des tenues plus habillé qu'un simple survetement comme la semaine dernière. C'est donc bon gré, mal gré, que j'enfilai une robe, certe belle et plutôt agréable à porter mais forcement se coiffer devint alors une nécessité, ce qui m'ennuyait passablement. Au moins je ferai peut-être faire monté l'audimat avec ça, je rejoignit donc le salon où se trouvait déjà quelques personnes. On pouvait constaté que les gens ne parlaient pas beaucoup. Je m'avançai vers un des canapés, my' laissa tomber et attendit sans savoir quoi dire puisque, mise à part me retrouver enfermée dans les toilettes, je n'avais pas fais grand chose ... POurtant cela faisait déjà près d'un mois que nous étions dans la maison et j'avais l'impression de ne connaitre personne. " Faites pèter le champagne et les dilemmes ... "

Il était temps pour moi d'arriver dans le salon, n'est ce pas ? Je m'étais préparé comme un as pour être la plus belle possible. En effet les primes étaient en direct il fallait donc être présentable, nous passions devant plus d'un million de personnes ! Donc oui, il fallait ressembler à quelque chose. Bref, ce prime là était basé sur des dilemmes, ce qui promettais d'être intéressant. M'asseyant à côté d'Astrid -par défaut- je contemplais le salon, ainsi que les candidats. « Et bien ça promet... Pour ce qui est du sport, je n'espère pas, j'ai horreur de foot ! » Dis-je d'un ton ironique à mon camarade.