Dimanche, il faisait chaud, de plus en plus chaud en fait étant donné que de ce coté de l'équateur on s’approchait de plus en plus de l'été. Je n'avais aucun doute sur le fait que le retour en Belgique serait vraiment difficile, il ne faisait pas vraiment chaud chez moi – même en été – alors imaginez en hiver ! Soit, pour le moment je me trouvais ici, dans cette fournaise certes mais mon teint avait depuis longtemps pris cette couleur halée bien plus séduisante que la blancheur habituelle de ma peau. Vêtu d'une chemise ouvert – il faisait vraiment trop chaud – dont les manches étaient retroussées et d'un short je me rendis au ponton en bois. J'adorais y aller et tremper mes pieds dans l'eau, c'était incroyablement rafraîchissant, puis le fait de voir l'océan en face de moi avait un petit quelque chose d'apaisant.

La brunette venait de se réveiller de sa petit sieste, elle avait dormi, allongée dans l'herbe. Ses cheveux étalés autour de sa tête, elle s'était endormie sur le dos. Ambrosia était restée une heure dans cette position, voir plus, il fallait bien qu'elle rattrappe son manque de sommeil comme elle pouvait. La belle se releva et partit se promener dans le jardin et ses environs. Quelques minutes plus tard, elle arrive sur le ponton, où elle vit Anael, debout, et dos, qui semblait profiter du soleil. La belle courut sur le ponton, et sauta sur le dos du candidat, en s'aggripant à lui. On aurait dit un singe. Ambrosia avait eut envie d'embêter quelqu'un, et c'était malheureusement tombé sur lui. « Surprise. » dit-elle, en un sourire, consciente qu'elle venait de troubler sa tranquilité.

J'entendis des pas sur le ponton en bois et juste au moment où je tournais légèrement la tête je sentis quelqu'un dans mon dos et manquai de tomber dans l'eau devant moi, j'écartai les bras pour garder mon équilibre mais le singe nommé Ambrosia était toujours agrippé à mon dos. « Ca va, mon dos est confortable ? » demandais-je alors à la jeune femme. Elle allait bien finir par descendre, c'était ça où je la forçais de toute façon. Mouhaha !

Ambrosia était bien accrochée sur le dos d'Aneal, ses mains autour de son cou, et ses pieds autour de la taille du candidat. Elle l'avait tellement surprise qu'ils avaient manqué de tomber dans l'eau, heureusement qu'Anael avait su tenir debout. « Super confortable en fait, peut-être un peu trop dur, mais c'est passable. » répondit-elle en le taquinant. Ambrosia était fermement décidée à ne pas descendre. « J'avais prévu de reproduire la scène finale de dirty dancing, mais vu que tu étais de dos, j'ai dû adapter la scène à la situation. » ajouta t-elle en riant.

Mon dos était trop dur pour la demoiselle et bien, dans ce cas « Tu peux descendre hein, si il est trop dur. » répliquais-je, ce n'était pas méchant bien sur, je voyais bien que la jeune femme ne faisait que s'amuser avec moi. Elle se cramponnait de plus en plus, il faut dire que je ne l'aidais pas et j'étais plutôt grand, la chute serait sûrement douloureuse pour ses fesses ! « Dommage, je suis sur que j'aurais réussis le porté ! » dis-je en riant, j'étais plutôt fort comme mec, merci le sport. J'attrapai alors les mains de la jeune femme et entrepris de détacher ses doigts d'autour de mon coup. « C'est pas que t'es lourde hein.. Mais... si un peu. » dis-je en riant.

« Non, non, je suis bien là haut. » dit-elle en plaisantant, Anael était grand, en tout cas, grande par rapport à elle. Puis il répondit qu'il aurait pû réussir le porté, la jeune femme souria, peut-être, il semblait avoir de la force. « J'ai quand même un petit doute là-dessus. » lâcha la brune, par simple taquinerie, juste pour ça. Le candidat commença à détacher les prises qu'elle avait sur lui. « Arrêtes, je suis légère. » dit-elle, avant de dénouer ses jambes et de se laisser tomber, elle arriva miraculeusement sur ses pieds. « Tu pensais à quoi avant que j'arrive ? » demanda t-elle, en se recoiffant, attachant ses cheveux.

Tu m'étonnes qu'elle était bien là haut « T'as pas l'habitude d'avoir une si bonne vue hein ? » dis-je, railleur. Bon en même temps elle avait la vue sur quoi là ? Le haut de ma tête. Magnifique n'est-ce pas ? «Quoi, tu doutes de ma force? » dis-je, faussement outré, quand la jeune femme lâcha finalement son emprise je me tournai vers elle. « Si en plus tu es légère, tu devrais vraiment me croire sur parole ! » dis-je en riant. Elle me demanda ensuite à quoi je pensais et je haussai les épaules, laissant vagabonder mon regard sur la plage derrière elle. « A chez moi. Il doit faire un froid polaire là-bas ! » dis-je en souriant à l'espagnole, je l'enviais presque de son origine, il faisait si beau là-bas !

La jeune femme souria. « Oui tu as raison, j'ai pas l'habitude de voir des cheveux sans pélicules. » dit-elle en plaisantant. C'est vrai qu'elle ne voyait pas grand chose à par les touffes de cheveux d'Anael. « Un peu, tu ne m'as pas l'air très très muclé. » le taquina t-elle en souriant gentillement. La jeune femme souria de plus belle à la remarque du candidat. « Il fait froid aussi chez moi. » répondit-elle car la jeunebrune n'habitait plus à Séville, mais en Angleterre, le climat changeait beaucoup entre les deux. Ambrosia s'installa, par terre, assise en tailleur sur le ponton, un coup de fatigue.