Le lundi matin 23 janvier vers 11h00 ~
Premier matin dans ce jeu. Je me réveille un sourire à la limite du diabolique sur le visage. Aujourd’hui je vais m'amuser c'est certain. Je sais déjà que les gens pensent que je suis une garce froide sans cœur ouais c'est vrai et j'adore ça. Après un petit déjeuné seulement vêtu d'un tee-shirt d'homme que j'avais piqué à Artie mon partenaire qui se prend pour un Lord. Rien de bien extravagant un tee-shirt simple. Je me dirige vers la salle de bain pour prendre une bonne douche. Je crois que dans ces cas là faut mettre un maillot de bain non ? Ben non pas pour moi. Je me douche rapidement. Je me retrouve habillé simplement devant le miroir de la salle de bain. Je suis entrain d’appliquer du mascara sur mes cils quand quelqu'un entre dans la salle de bain. Céleste. Je souris. Tout en me maquillant je lui lâche sur un ton faussement enjoué. « Alors t'es aller nourrir tes poneys magiques ? » Je stop mon geste et je lui lance un regard. Puis je prend une voix de petite fille. « Je suis sûre c'est tes meilleurs amis au monde. Et ton préféré c'est le rose avec les cheveux pailletés. » je lâche un rire franc. Il paraît qu'elle est en terminal, qu'elle est tout juste majeure qu'elle gamine qu'elle retourne dans les jupons de sa mère. Je recommence à me maquiller en ne pretant plus attention à la petite fille à sa maman.

Quel bonheur de se lever à onze heure. Quel bonheur de ne pas à devoir aller en cours. Quel bonheur de ne pas être levée depuis six heures occupée à me faire chier à écouter un prof ou deux qui discutent toujours trop. De choses tellement inintéressante en plus. Je quittais mon lit vêtue d'un simple pyjama, composé d'un short noir et d'un t-shirt super-man. Rien de très inhabituel pour moi. J'avais pensé à enfiler un gilet par dessus le t-shirt pour ne pas avoir trop froid en rejoignant la salle de bain. « Alors t'es aller nourrir tes poneys magiques ? » Tiens, il ne me manquait plus que celle-là. Débuter la matinée en compagnie de Moore ou comment débuter la journée de la façon la plus pourrie qui soit. Soit. Je ne relève pas ce qu'elle dit et me dirige face au miroir dans lequel je contemple mon visage de poupée mes longs cheveux châtains et non coiffé me tombant sur les épaules. « Je suis sûre c'est tes meilleurs amis au monde. Et ton préféré c'est le rose avec les cheveux pailletés. » Y a moyen de la noyé ou bien ? Non parce que ça en devient exaspérant. J'suis d'accord, j'suis un peu naïve. Trop. Mais non, je ne crois pas aux licornes ou aux petites souris de Cendrillon. Je préfère voir le bon côté des gens et m'imagine de temps en temps un monde féerique mais je sais encore faire la distinction entre ce monde et le monde réel. « Quel cliché de penser que le rose est mon préféré. C'est le bleu que je préfère, celui avec l'éclair sur le front. » Je préférais ne pas me riposter, lui adressais un sourire qui sonnait faux et me déshabillait pour rejoindre les douches.

« Quel cliché de penser que le rose est mon préféré. C'est le bleu que je préfère, celui avec l'éclair sur le front. » me répondit-elle avant de se déshabiller pour passer à la douche. Un sourire se dessina sur mon visage. J'aimais sa réaction de rentrer dans mon jeu eu lieu de se vexer et de m'envoyer chier directe. Je crois que c'est la benjamine de la saison, et tu vois je pense qu'elle est bien plus mature que certain y compris moi. Et je m'en cache pas j'aime pas les responsabilité, j'aime pas être sérieuse je trouve ça trop chiant. Alors que la petite entrait dans la douche je lui dis. « Au moins toi t'as rien à caché, t'es genre une planche à pain. » dis-je tout à fais sérieuse et ne voulait aucunement la blesser non je ne faisais que dire la vérité. « D'ailleurs qu'est ce que tu fais là ? Tu t'es dis que ce serait un bonne endroit pour te faire dépuceler ? » j'étais toujours aussi sérieuse, quoi que peu être qu'elle était plus vierge moi à son âge c'était déjà plus le cas mais moi je suis une garce. Je range mon mascara dans ma trousse de toilette et prend un rouge à lèvre légèrement rosé. Je l’applique sur mes lèvres une fois faire je pince mes lèvre dans un geste automatique et habituelle, avant de prendre un mouchoir pour estomper le tout.

« Au moins toi t'as rien à caché, t'es genre une planche à pain. » Non, cela ne m'atteignait pas. Ma mère m'avait appris à ne pas me vexer des paroles des autres. Elle m'avait appris à me plaire à moi-même avant de plaire à des inconnus. C'était l'une des bases de mon éducation. Non, cette remarque ne me blessait pas, d'ailleurs, je n'était même pas sûre que cela soit fait dans ce but là. Après tout, la candidate est juste quelqu'un de très franche. J'avais accepté ma poitrine depuis longtemps, au points où je m'imaginais même pas avec une grosse père de sein. « ça a ses avantages. » Me contentais-je de répondre. J'étais sortis plusieurs fois avec des hommes qui préférait des petits seins, je ne leur ai jamais vraiment demandé pourquoi ... Des histoires de mecs vous savez. Alors que j'allumais doucement l'eau de la douche, je l'entendis une nouvelle fois me parler. « D'ailleurs qu'est ce que tu fais là ? Tu t'es dis que ce serait un bonne endroit pour te faire dépuceler ? » La bonne blague, j'ai juste envie de rire pour le moment. D'ailleurs, c'est ce que je fais. La virginité ce n'est pas une affaire de famille hein. Ce n'est pas parce que ma soeur est abstinente que je le suis aussi. Au contraire. « Il parait que c'est une aventure fantastique à vivre. Je ne suis là pour rien d'autres que ça. Mon dépucelage s'est envolé depuis un petit temps maintenant ... Alors non, je ne suis pas là pour me ridiculiser en perdant ma virginité ici. » Je trouvais cela ridicule de perdre ce moment d'intimité au petit écran. « Et toi , qu'est-ce que tu viens faire ?» Je continuais de me savonner en attendant sa réponse, si réponse il y avait.

Oh la petite cochonne c'est qu'elle cachait bien son jeu. Alors donc elle n'était plus vierge et ce depuis un moment maintenant. Un sourire se dessina sr mon visage. « Et toi , qu'est-ce que tu viens faire ?» Me demanda-t-elle sérieux on est rendu au point de s'échanger des banalités ? Je soupire et fait un effort considérable pour lui répondre sans être trop sèche. « Le fric. C'est qui fait tourner le monde n'est-ce pas ? » dis-je d'un ton détaché. Je n'ajoute rien de plus ce que j'avais dis était tout à fait complet elle en apprenait plus sur mon état d'esprit c'est ce qu'elle voulait non. Puis je lâche tout ajoutant ma queue de cheval. « Et tes parents, ils trouvent pas ça un peu limite de te laisser faire un jeu de ce genre. A leur place j'aurais honte, c'est pas pour les petites gamines à peine majeure. D'ailleurs je donne pas cher de ta peau princesse. » dis-je tout à fait neutre dans le ton de ma voix. Sincèrement je serais la première à être une mère irresponsable c'est pour ça que j'aurais jamais de gosse. Mais là c'était limite franchement laisser sa fille dans un jeu de télé-réalité. Je prend mon flacon de parfum, Organza de Givenchy le parfum qui me suis depuis un bon bout de temps maintenant.

Je me demandais bien ce qui l'avait menée ici, j'étais curieuse de sa réponse et tendait l'oreille à celle-ci. « Le fric. C'est qui fait tourner le monde n'est-ce pas ? » Mon père serait du même avis. Moi pas. J'ai jamais vraiment fait attention à l'argent, peut-être simplement parce que je n'en manque pas. Faut dire que j'y connais pas grand chose à l'argent, je me contente d'aller en cours et de claquer les tunes de mon père dans des nouveaux sacs à tomber. Je sais que je n'ai pas à me préoccuper de ça pour le moment, je n'aurais jamais à le faire vu tout le patrimoine de mon géniteur. J'haussai alors simplement les épaules, éteignant l'eau en même temps puisque j'avais fini de me doucher. « Il parait oui. » Je n'en étais pas convaincue. Pour moi, l'amour dominait le monde bien plus que l'argent. Peut-être que je me plantais et que j'étais la seule à agir dur des coups de tête amoureux ... Non aller, on va pas me faire croire ça quand même. Des filles comme moi, qui vivent pour l'amour il doit quand même y en avoir. C'est triste sinon. « Et tes parents, ils trouvent pas ça un peu limite de te laisser faire un jeu de ce genre. A leur place j'aurais honte, c'est pas pour les petites gamines à peine majeure. D'ailleurs je donne pas cher de ta peau princesse. » C'est sur ces paroles que je quittais ma douche, entourant une serviette autour de ma minuscule poitrine et emballant mes cheveux dans une autre. « Ils avaient pas le choix, je sais ce que je veux. Et puis je me fais confiance, je me ferais pas bouffer par les plus grosses que moi. »J'ai une mentalité plutôt solide, j'suis pas prête à abandonner le jeu pour une bête petite raison. J'ai la volonté et c'est déjà pas mal dans le fond. Mes parents n'avaient pas eu leur mot à dire et qu'on se le dise, ma soeur Skyler s'en était très bien sortie dans ce même jeu ...

Si vous voulez mon avis, cette fille elle est riche. Sinon elle parlerait pas de l'argent avec tant de désinvolture. Je suis pauvre ou presque depuis toujours alors si j'ai l’occasion de gagner du fric et de passer un bon moment je saute dessus c'est certain. Elle avait donc réussis à convaincre ses parents, elle doit être très persuasive ou bien elle est habitué à faire ce qu'elle veut tout le temps.  « Ils avaient pas le choix, je sais ce que je veux. Et puis je me fais confiance, je me ferais pas bouffer par les plus grosses que moi. » C'est bien c'est une qualité non discutable. Elle est tenace. « En même pour ce qu'il y a a bouffer. » dis-je d'un ton sarcastique. Je venais de reposer mon parfum dans la trousse de toilette. Je me regarde un instant. Bon ben je crois qu'on peu pas faire mieux, je suis tout simplement canon. « Céleste, fille à papa de 18 ans, vie dans un monde ou les poney volent, sinon tu fais quoi comme étude ? Je te vois bien, avocate frustré qui a toujours voulu être une artiste raté. » Je m'adosse au meuble de la salle de bain et je toise ma camarade sans sa minuscule serviette. Oh mon dieu les pédophile vont s'en donner à cœur joie en voyant son petit corps encore bien enfantin.

Sortie de la douche, je laissais ma serviette enroulée autour de ma poitrine tandis que j'enlève celle qui se trouve dans mes longs cheveux pour pouvoir éponger ceux-ci un peu plus soigneusement. Postée face au miroir, je les sèches et attrape une brosse à cheveux qui se trouve dans ma trousse, elle-même, posée sur le bord du lavabo. « En même pour ce qu'il y a a bouffer. » Rien d'étonnant de la part de Moore, une autre réflexion sur mon physique. Alors que je coiffe ma tignasse, je me retourne vers la candidate. « L'important c'est de s'apprécier tel que l'on est n'est-ce pas ? T'es mal dans tes pompes que tu t'en prends autant à mon physique ? D'abord mes petits seins, maintenant le fait qu'il n'y est rien à manger après moi ... Enfin. » Cela ne servait à rien de continuer. Je savais bien que ça entrait dans l'une de ses oreille pour ressortir par l'autre. Moi, je me trouvais belle. J'avais toujours aimé ma silhouette. Je m'en vantais même, quelque fois, par moment. « Céleste, fille à papa de 18 ans, vie dans un monde ou les poney volent, sinon tu fais quoi comme étude ? Je te vois bien, avocate frustré qui a toujours voulu être une artiste raté. » « Tu as raison pour beaucoup de chose. Oui, je n'ai que dix huit ans et oui, j'ai la chance d'être ce que tu appelles une fille à papa. J'ai de l'argent, je vais quand même pas cracher dessus. Par contre, ton hypothèse d'étude est nase. Je ne veux pas être avocate et ne me lancerait pas dans ces études là quand je devrais aller à l'université. Pour le moment, je me contente d'aller en cours et de terminer ma putain de terminale. Quand ça sera fait, j'sais pas encore ce que je ferai. Peut-être que je diffuserais mes chansons sur youtube, peut-être que je m'offrirai un hôtel. J'en sais rien pour le moment... Tu fais quoi toi ? Serveuse ? Bibliothécaire ? Institutrice ? »

« L'important c'est de s'apprécier tel que l'on est n'est-ce pas ? T'es mal dans tes pompes que tu t'en prends autant à mon physique ? D'abord mes petits seins, maintenant le fait qu'il n'y est rien à manger après moi ... Enfin. » J'ai l'air d'être mal dans mes pompes sérieusement ? Euh.. non pas avec un corps comme le mien je suis parfaite. « Princesse c'était une constatation et tout ce qui sort de ma bouche n'est pas forcément une critique. Je vais le dire qu'une seule fois alors écoute bien. Je te trouve magnifique. Maintenant si tu dis à tout le monde que j'ai oser te faire un compliment je te préviens je nierais tout en bloque et j'en profiterais pour dire des insanités à ton sujet. » Là je pouvais pas être plus clair, un compliment masqué dans une menace bien juteuse, hum j'étais doué. « Tu as raison pour beaucoup de chose. Oui, je n'ai que dix huit ans et oui, j'ai la chance d'être ce que tu appelles une fille à papa. J'ai de l'argent, je vais quand même pas cracher dessus. Par contre, ton hypothèse d'étude est nase. Je ne veux pas être avocate et ne me lancerait pas dans ces études là quand je devrais aller à l'université. Pour le moment, je me contente d'aller en cours et de terminer ma putain de terminale. Quand ça sera fait, j'sais pas encore ce que je ferai. Peut-être que je diffuserais mes chansons sur youtube, peut-être que je m'offrirai un hôtel. J'en sais rien pour le moment... Tu fais quoi toi ? Serveuse ? Bibliothécaire ? Institutrice ? » Ses chansons sur le net ? J'arque un jolie sourire sur mon visage légèrement moqueur enfin non complètement moqueur. S'offrir un hôtel ? Genre elle dit ça comme si elle allait au supermarché d’acheté des fruits et des légumes. « Tu crois que je vaut pas mieux que ce genre de métier. Tu me vois pas étudiante en médecine ou avocate tout juste diplômé ? » Puis j'ajoute. « Quel genre d’hôtel ? » Bon elle avait fait preuve d’honnête ça va me coûter encore plus que de lui avoir fait un compliment mais je vais lui parler un peu de moi. « Après le lycée j'ai arrêté les cours et j'ai un peu fait n'importe quoi. Je suis aller vivre à Londres un mois, puis je suis partie quelque temps en Ecosse puis je suis revenu à Dublin fauché. Mon beau-père m'a formé au métier de couvreur. Et depuis je travail pour son entreprise de bâtiment. Mais techniquement je n'ai aucun diplôme mise à part mon putain de bac. Et j'ai du batailler... je détestais le lycée. » Woh quel magnifique tirade. Je suis garce, et je dis tout le temps que j'ai pas de coeur mais c'est juste parce que je trouve ça plus facile que de montrer ce que je ressens. Je fonctionne comme ça depuis un bon moment maintenant, je ne sais pas faire autrement. Alors c'est pas parce que je discute tranquillement avec elle là que dans deux minutes je vais lui faire un gros câlin et lui dire que c'est ma ma meilleure amie bien au contraire je vais certainement trouver une autre bonne insulte bien juteuse à lui envoyer en pleine face.