« Pour traiter tout le monde d'homosexuel ou d'hermaphrodite ainsi que coucher ou tâter le premier venu... Tu dois avoir un réel problème avec ta sexualité. » Si je m'attendais à ça franchement. Non je pensais qu'il allait se mettre à chialer. Ouais c'est vrai j'ai un réel problème avec ma sexualité, non mais franchement... J'allais lui répondre mais Ruben, maintenant je savais son prénom, s'en chargea pour moi.  « Heu alors déjà j'ai pas franchement la tête d'un gars qui sort de nulle part, moi. Le premier venu se nomme Ruben, petit. » Un rire s'échappa de ma bouche, je l'aime bien ce petit Ruben. Allez à mon tour de répondre j'ouvre la bouche. Et bah non le petit France se la joue au gros dur.  « Et tu sais, tu peux m'appeler le freak hermaphrodite si tu veux, mais crois moi, il en faudra bien plus pour m'effrayer. » Que tu dis que tu dis. Si tu me lance un défis je dirais comme le bon vieux Barney : 'Challenge accepted.' Ah je pouvais parler enfin. « C'est un défis. Mon petit tu vas t'en mordre les doigts. » dis-je d'un ton froid et même glaciale. Et les menaces maintenant. « Tu comptes me tenir le bras encore longtemps ? Que je sache si je dois te planter avec mon crayon à papier ou non. » Un rire s'échappa de ma bouche. Je me foutais clairement de sa tête et si il avait pas compris c'est qu'il a un problème dans sa tête. Une fois encore Ruben répondit à ma place. Je lui lance un petit regard qui voulait tout dire. 'merci mais non merci' je pouvais me débrouiller toute seule comme une grande.  « Bah vas-y, plante lui ton crayon à papier si tu veux, si t'as envie que je te le fasse bouffer juste après. » Même si faut dire que sa réplique m'arracha un large sourire. « Des paroles en l'air... France chérie toi et moi et même jésus notre témoin divin sait très bien que tu ne passera jamais à l'acte. Par contre moi... je suis capable de beaucoup de chose. Et même devant l'hypothétique petit Jésus de merde. » C'est alors que quelqu'un se mit à frapper dans ses mains. Bon sang on peut pas être tranquille non ? Je pensais que c'était censé être un lieu de tranquillité mais non tout les désaxé du coin se sont donné rendez-vous. Il me regarde moi et ma mains sur le bras du nain. Bon je dois avoué que j'étais impressionné alors ben j'ai lâché le bras de France. Puis il se met entre moi et Ruben et toise mon compagnon de jeu. Genre il se prend pour qui ? « Et si tu allais exhiber ton magnifique slip xxs ailleurs que dans un lieu de culte ? » Je rigole bien, franchement... C'est ça rivalité masculine le détraqué est jaloux de mon gogodancer ? Pitoyable. « Mmm... C'est une proposition tout à fait alléchante, mais vois-tu je n'en ai pas franchement envie. » Réponse typique de Ruben, j'adore. Un large sourire se dessine sur mon visage puis j'ajoute. « Faut pas être jaloux, si tu veux comparer avec ton engin... vas-y met toi à l'aise. Ou alors attend d'être sous la douche avec mon amis Ruben. » Un léger regard pervers je le toise sans me laisser impressionner par ses airs de taré.  « Comme tu le dis si bien, mon slip est tellement magnifique que Jésus en personne veut me voir l'ôter. Allez, prends donc place sur un banc. Je te garantis que le spectacle vaut le coup d'œil. » Oh j'aurais pas dis mieux. Ou peut être que si. Je pose ma mains sur le torse du détraqué aux yeux de tueur en série. « Où bien si tu préfère je me joins à lui. » dis-je d'une voix aguicheuse tout en tirant sur la manche de mon pull pour laisser voir ma sublime épaule lubrique. Un petit rire s'échappe de mes lèvres alors que je remarque que France est toujours présent. Je me dirige donc vers lui dans un sublime déhanchement. « Oh je vois que ça t'intéresse, le déviant sexuel et toi vous êtes des petits pervers. » Dans un geste d'audace et de désinhibition je soulève mon pull et mon tee-shirt pour lui montrer mes seins, bien entendu j'avais des sous vêtements. Une fois qu'il s'est rincé l’œil je remet bien mon pull et d'une manière sèche lui dis. « Maintenant dégage, avant que je te foute ton fichu crayon dans le cul. » dis-je lançant un regard assassin au petit bonhomme.

« Heu alors déjà j'ai pas franchement la tête d'un gars qui sort de nulle part, moi. Le premier venu se nomme Ruben, petit. » il ne devait certainement pas avoir compris qu'il n'était qu'un pion parmi tant d'autres dans le jeu de Moore. Le premier d'une loooongue liste en somme. D'ailleurs ma phrase ne le visait même pas mais si il se sentait impliqué, tant mieux pour lui, cependant je me doutais que Moore était assez grande pour se défendre toute seule. « C'est un défis. Mon petit tu vas t'en mordre les doigts. » un sourire enfantin se dessina sur mon visage. Le genre de sourire que chaque gamin fait après avoir fait une bêtise dont il est fier. « Ce n'est pas un défi non, c'est une constatation. » bien entendu Ruben semblait trop occupé à faire le beau vêtu d'un simple slip Leopard même si avec une telle toison, j'aurais plus eu honte qu'autre chose. « Bah vas-y, plante lui ton crayon à papier si tu veux, si t'as envie que je te le fasse bouffer juste après. » Moore sourit « Des paroles en l'air... France chérie toi et moi et même jésus notre témoin divin sait très bien que tu ne passera jamais à l'acte. Par contre moi... je suis capable de beaucoup de chose. Et même devant l'hypothétique petit Jésus de merde. » mes sourcils se froncèrent alors que sans le vouloir, je sentais les larmes se faufiler à travers mes yeux, bien entendu je faisais tout mon les ravaler. J'avais toujours eu beaucoup de mal à gérer le stress, il m'arrivait même de pleurer rien qu'en étant surpris. Bien entendu je trouvais cela stupide mais c'était plus fort que moi. Quelques clappements raisonnèrent et une silhouette se découpa lentement dans l'ombre. C'était Syssoï et étrangement, sa présence m'apaiser plus qu'autre chose. Bien que son air était clairement terrifiant, bien plus que celui de Moore. « Et si tu allais exhiber ton magnifique slip xxs ailleurs que dans un lieu de culte ? » dit-il en s'adressant à Ruben alors que celui ci continuait de s'agiter, une vraie pile. « Mmm... C'est une proposition tout à fait alléchante, mais vois-tu je n'en ai pas franchement envie. » « Faut pas être jaloux, si tu veux comparer avec ton engin... vas-y met toi à l'aise. Ou alors attend d'être sous la douche avec mon amis Ruben. » un soupir s'échappa de mes lèvres. « Comme tu le dis si bien, mon slip est tellement magnifique que Jésus en personne veut me voir l'ôter. Allez, prends donc place sur un banc. Je te garantis que le spectacle vaut le coup d'œil. » finalement Moore lâcha mon bras et alors que toute l'attention était maintenant concentrée sur le nouveau venu, j'en profitais pour essuyer de mon pouce les quelques larmes qui commençaient à perler aux coins de mes yeux. « Où bien si tu préfère je me joins à lui. » finalement Moore se retourna à nouveau vers moi, à croire qu'elle n'en avait pas marre. Non, elle ne devait clairement pas en avoir marre. « Oh je vois que ça t'intéresse, le déviant sexuel et toi vous êtes des petits pervers. » finalement elle relevait son tee shirt ne dévoilant rien d'autre qu'un soutien gorge et un début de poitrine. « Maintenant dégage, avant que je te foute ton fichu crayon dans le cul. » « Si tu crois que je ne sais pas à quoi ressemble un corps de femme, tu te trompes. » en conclus-je tout en penchant légèrement la tête sur le côté. La dernière proposition ne m'enchantait pas réellement même si je la savais tout à fait incapable de le faire. Comme l'avait dit Ruben, que de paroles. « Sur ce. » je serrais un peu plus mon carnet dans ma main « Je te laisse profiter de ton gorille quinquagénaire en paix. Puisses-tu retrouver ton chemin parmi cette amazone de foret. » je soulevais les deux sourcils quelques instants en la scrutant dans les yeux avant de lui faire un clin d'oeil. Puis, j'attrapais mon crayon à papier et le plaçais au creux de mes lèvres avant de tourner les talons.

S’ils s’étaient laissé intimider sans rien dire, et s’étaient barrés sans demander leur reste, ça n’aurait pas franchement été drôle. La réaction type d’un mec lambda aurait été de prendre ses jambes à son cou sachant que je ne plaisante que très rarement et que ça se lit sur ma gueule. Mais j’ai depuis longtemps renoncé à l’idée de croiser un type lambda dans ce genre de contexte, ils sont tous aussi allumés des neurones les uns que les autres. A commencer par monsieur moule-bite qui avec sa pilosité détraqué tente de jouer les mâles dominants. Je souris, un brin prédateur, parce que pour chaque roi, il y a un bouffon, et que bien souvent, le bouffon s’imagine être le roi. Il prétend ne pas avoir envie d’aller montrer son slip ailleurs. Je soulève un sourcil qui signifie « c’est tellement dommage de priver le monde d’une splendeur pareille. » et « Je ne crois pas t’avoir demandé ton avis. ». Oui, tout ça dans un soulèvement de sourcil. J’ignore Marie-Madeleine, elle ne m’intéresse tellement pas que j’ai totalement occulté sa présence au point que mon cerveau est réglé de manière à occulter la fréquence sonore de sa voix. Elle parle ? Oui, bah cool pour elle, moi j’m’en branle un peu de ce qu’elle a à dire. Je note juste que Yéti-man porte le « doux » prénom de Ruben. Ruben, ça lui va bien, on dirait le son qu’émet un gargarisme. Soit, donc, Ruben reprend la parole, annonçant cette vérité incontestable que son slip est tellement laid que même Jésus lui préférerait la nudité… Il nous provoque, nous invitant à rejoindre un banc pour observer le spectacle. J’ai envie de le prendre au mot, malgré cette main imposture qui coule le long de mon torse. Ça aussi j’en fais abstraction, sinon je risque de coller la gueuse dans le mur pour lui apprendre à ne pas toucher ce qui ne lui appartient pas. Finalement, elle doit prendre conscience du fait que je me désintéresse de son sort tant qu’elle n’emmerde pas le petit chat, puisqu’elle décide, brusquement, de reporter son attention sur lui, allant jusqu’à verser dans l’exhibition juste pour le plaisir de le choquer. Ce qu’il ne montre pas, même si je me doute qu’il doit l’être en dedans, sa fierté a prit le dessus. Puis madame s’énerve, exigeant que Franckie dégage. Et moi ? Non, ça va, moi je peux rester ? Mon sourire s’étire tandis que le chaton tente de s’enfuir la tête haute. Non, il n’a absolument aucune raison de s’enfuir. Il est venu ici dans un but bien plus noble que les deux autres, et il est hors de question que je leur simplifie la tâche en m’éclipsant. Surtout que, pour un danseur, refuser un spectacle de danse gratuit, c’est impensable voyons. Surtout de cette qualité. J’attrape Franckie par le poignet avant qu’il ne sorte totalement de mon périmètre de surveillance. « Où tu vas ? Puisque Monsieur nous garantie que le spectacle vaut le coup d’œil, et que Jésus lui a parlé pour lui demander de virer ce slip affreux qui bousille des rétines… » Je le ramène vers moi, pas violemment mais de manière à ne pas lui laisser le choix. Je sais qu’il veut partir, je sais qu’il a vraiment besoin de partir, mais il faut qu’il cesse de subir les autres. Je l’entraine à ma suite vers un banc, j’y grimpe, pose mes fesses sur le dossier et mes pieds sur l’assise, et je fais signe au gamin de me rejoindre. « Tête haute. » Je lui glisse discrètement, puis je croise les bras sur mon torse et je vrille mon regard sur le couple de clowns pathétiques. « Allez, à poil maintenant ! Et en rythme, s’il vous plait ! ».

« Si tu crois que je ne sais pas à quoi ressemble un corps de femme, tu te trompes. » Un rire s’échappe de ma bouche. Décidément il était vraiment drôle ce petit France. « France, faut vraiment que j'arrête de te sous estimer. Vraiment, t'as déjà vu un corps de femme alors ? Tu veux qu'on en parle y peu être des trucs que t'as pas compris ? » dis-je sur un ton totalement amusé. Cette situation était plus que drôle franchement. « Je te laisse profiter de ton gorille quinquagénaire en paix. Puisses-tu retrouver ton chemin parmi cette amazone de foret. » Dans le fond je crois que je l'aime bien ce Franckie. Oui je sais c'est la première fois que je l'appelle vraiment avec son véritable prénom. C'est tout simplement parce qu'avant il ne méritait pas cette politesse de ma part. « C'est fort aimable. » dis-je prenant le ton d'une bourgeoise un ton qui ne m'allait pas du tout. Ce qui me fit légèrement rire.« Où tu vas ? Puisque Monsieur nous garantie que le spectacle vaut le coup d’œil, et que Jésus lui a parlé pour lui demander de virer ce slip affreux qui bousille des rétines… » Ah je l'avais oublier celui là. Bon dieu quel pauvre naze, il peut pas s'occuper de ses affaires ? Franchement il a pas autre chose à faire. N'empêche il m'intrigue ce type, je sais pas ce qui lui passe par la tête mais je suis certaine qu'il a rien de très sain, bien au contraire. Je laisse faire, je le laisse parler je vais pas utiliser ma précieuse salive pour lui. Je préfère la garder pour le roulage de pelle que je réserve à Ruben. « Allez, à poil maintenant ! Et en rythme, s’il vous plait ! » Je ne dis jamais non quand on me dis de me foutre à poile. Mais son ton ne plaisait pas du tout. Je le toise, un regard neutre je sais que je l'impressionne pas, il préfère les hommes j'ai bien compris. Je m'avance vers lui éclipsant totalement Franckie de ma vue. « Écoutes moi bien attentivement, il est pas née le mec qui m'obligera à faire quoi que se soit. Surtout en étant aussi con que toi. Maintenant tu vas prendre ton amoureux et dégager ton cul de la Chapelle. » Je lève le doigt ver lui et le fait tourner. « Prend ton regard de psychopathe avec toi et va le pointer sur quelqu'un d'autre. Vas y essouffle toi dis quelque chose mais je te préviens tu ne gagnera pas avec moi. » J'étais sèche mais totalement consciente de ne pas l'impressionner. On pouvait jouer longtemps à ça, je ne me fatigue jamais.

Voilà qui devenait fort intéressant. A croire que les deux cons qui s'étaient incrusté histoire de foutre le bordel avaient finalement envie d'assister à un strip-tease, eux aussi. Mais à les écouter, Moore aurait elle aussi à se désaper et ça, c'était une idée qui ne semblait pas franchement lui plaire. La belle plante n'était pas du genre pudique, loin de là, mais surtout elle n'aimait pas qu'un mec comme Syssoi, employant un ton aussi autoritaire, lui dise ce qu'elle avait à faire. Ce dernier avait fait assoir à ses côtés Franckie, et tous deux étaient maintenant des spectateurs en attente d'un spectacle grandiose. Bah ils pouvaient toujours attendre, les morveux. Car à la base, quand même, ce strip-tease n'était destiné qu'à Moore. Si j'avais convié Syssoi à y participer, c'était uniquement dans le but de le contredire. Mais à aucun moment je n'ai eu envie de leur montrer mon anatomie. Ça, c'était uniquement réservé à la demoiselle. Ce que Moore et moi attendions désormais, c'était que ces deux p'tits cons lèvent leur cul du banc et daignent se casser, pour enfin nous laisser tranquilles. Mais à en juger le comportement plus qu'agaçant de Syssoi, ça ne semblait pas gagné. Je serrai les poings, qui me démangeaient depuis quelques minutes. « Mais bordel, ils vont dégager ou bien ? » C'était insupportable d'avoir à faire à deux gamins qui faisaient leur propre loi. J'avais bien envie de les prendre par la peau du cul et de leur foutre un bon coup de pied au derrière. « Dans cette chapelle, y'a clairement deux personnes qui sont de trop vous voyez. Et il s'avère que c'est vous, oui vous, les deux minus. Donc là, maintenant, ce serait vraiment cool si vous nous faisiez le plaisir de lever votre cul de ce banc et que vous preniez la porte. Là, je pourrais enfin dire "Hallellujah". » Je devais pas avoir l'air ridicule dans mon slip moulant... Je priais que le seigneur me vienne en aide, et fasse déguerpir de ma vue ces deux protagonistes non désirés. Sait-on jamais... un miracle peut toujours arriver. Surtout dans une chapelle.

En grimpant sur ce banc je savais qu’il y avait deux options possibles, soit ils se mettaient à danser en se désappant et passaient pour des cons, soit ils se barraient de la chapelle, vexés comme des poux, et passait pour des cons victimisés. J’avais du mal à imaginer qu’ils puissent opter pour l’option numéro trois, à savoir : venir me casser les couilles. J’ai une tronche à faire des blagues, là ? Pas vraiment, j’ai une tronche qui dit «casse-toi si tu tiens à ta vie.» A croire que les deux teubés étaient suicidaires en plus d’être sexuellement hyperactif. Forcément, Miss Pudeur se devait de faire sa vierge effarouchée, sinon c’est pas drôle, on aurait pu la prendre pour une fille qui a des couilles et pas seulement une grande gueule. Je l’observe s’agiter, me tenir son grand et beau discours, et je me marre intérieurement de la voir perdre de sa superbe. Elle parle en passant un index sous mon nez, mais tout ce que j’entends c’est une voix de gamine hurlant «Ouhouuu, j’existe ! Regarde-moi, j’existe ! Ouhou !». Il y a quelques instants, je l’ignorais; je l’ignore encore, me contentant d’un bref regard vers sa personne, et d’un sourire en coin. «Ca va, on t’a vu, Mireille Mathieu.» Je souffle en souriant. Puis c’est au tour du Volverine du pauvre de prendre la parole. Après nous avoir fait part de son indignation, il nous explique, très pédagogue, qu’il y a deux personnes en trop dans cette chapelle, et que ces personnes, malheureusement, c’est nous. Je lève les yeux vers la voute, mimant une réflexion intense et profonde, puis je reporte mon attention sur eux, sourcils froncés. «Nous sommes, en effet, quatre ici. Et au passage, je salue ton talent certain pour les additions de premier type. Bravo. Donc nous sommes quatre dans cette chapelle qui, par définition est un lieu de paix, de recueillement et de méditation. Deux personnes sur quatre, sont venus dans le but d’être au calme et d'avoir la paix. Deux autres sont venues pour - n’ayons pas peur des mots - s'échanger leurs sécrétions intimes, autres MST, et poils en tout genre dont monsieur ne manque pas. Maintenant, je demande votre attention pleine et entière afin que nous réfléchissions ensemble sur le sujet suivant : qui a le plus sa place ici ?» Les mains en triangle, la pointe de mon index tapotant contre l’autre, j’attends. Je sais très bien qu’ils vont s’énerver à nouveau, gesticuler sur place, hurler leur mécontentement, mais honnêtement, moi ça me fait sourire, alors je ne m’en lasse pas, surtout lorsqu’il s’agit d’observer le type poilu tenter de faire preuve de supériorité alors qu’il s’agite dans son slip ridicule. J’ai l’impression d’atteindre le paroxysme du comique de situation. «On est face à une problématique...» J’annonce, toujours de mon ton très calme et assuré qui tranche radicalement avec les vociférations des deux stars du X guatémaltèques. «... parce que je n’ai pas l’intention de bouger mon cul de ce banc...» Je souris. Ça les agace forcément, je m'en doute, mais je souris sereinement. «Alors, comment ça s’passe ?»

Il ne me regarde pas, il ne fait pas attention à moi et ça a le don de m'énerver. J'aime qu'on me regarde et qu'on me considère surtout quand je suis entrain de m'énerver comme je le fais.  «Ca va, on t’a vu, Mireille Mathieu.»  Mais quel crétin ce type franchement. Je ne pu m’empêcher de rire franchement il était tout bonnement pitoyable. Ruben avait dit des choses judicieuse ils étaient de trop c'est certain. «Nous sommes, en effet, quatre ici. Et au passage, je salue ton talent certain pour les additions de premier type. Bravo. Donc nous sommes quatre dans cette chapelle qui, par définition est un lieu de paix, de recueillement et de méditation. Deux personnes sur quatre, sont venus dans le but d’être au calme et d'avoir la paix. Deux autres sont venues pour - n’ayons pas peur des mots - s'échanger leurs sécrétions intimes, autres MST, et poils en tout genre dont monsieur ne manque pas. Maintenant, je demande votre attention pleine et entière afin que nous réfléchissions ensemble sur le sujet suivant : qui a le plus sa place ici ?» Répondit le psychopathe. Parce qu'il croit que je suis venue ici pour forniquer non ? Et ce ne serait pas arrivé avec Ruben si ils nous avait pas interrompu je lui aurait juste jouer un tour digne de moi. Je reste silencieuse bouillonnant. «On est face à une problématique...» Oh non y a aucune problématique c'est lui qui vient foutre la merde là où tout était simple si il avait eu la décence de partir quand il était encore temps et bien tout ça ne serait pas arrivé Franckie serait parti de son propre gré sans aucun autre problème en vue et j'aurais pu continuer dans ma lancé. Mais non robocop voulait compliqué les choses. Il dit qu'il n'allait pas bouger son cul du banc et bien qu'il reste qu'il reste ce crétin. « Bon robocop puisque t'es dans l'optique de me faire chier et bien allons y franco. » dis-je d'un ton plus qu'agressif. « Tiens voilà c'est ce que tu veux non ? » J'enlève mon pull et lui lance dans la gueule. « Et ça aussi non ? Je pense que ce sera trop petit pour toi mais vas-y c'est cadeau. » dis-je lui lançant mon débardeur noir me retrouvant en soutien gorge. Toujours énervé je me baisse pour ôter mes chaussures que je lui lance dans les bras. « Tu feras attention le talon commence à être fragile. » dis-je toujours aussi agressive. Je dé zippe alors mon pantalon que j'enlève dans la fouler et que je lui lance avec plus de violence en plein visage. « Voilà tu l'as eu ton strip-tease gros con. Et en plus tu viens de faire ton shopping tu devrais offrir out ça à ton amoureux je suis sûre qu'il rentrerais dedans le gringalet. » Je met mes mains sur mes hanche et je lance un regard à Ruben. Dans une pulsion je l'attrape par le cou et lui roule une grosse pelle bien sexy et fougueuse. Je m'éloigne de ses lèvre le regard plein de défis et de chose pas catholique. D'une démarche sûr de moi je me dirige vers la fenêtre cassé. « Ciao les nullos, et toi robocop tu me parles encore une fois et t'auras ma main dans ta gueule. » Bien entendu j'étais parfaitement sérieuse, il avait peu être l'air d'un psychopathe j'allais pas me démonter devant lui je braverais le danger c'est certain et je gagnerais n'en doutez pas. Je me hisse avec grâce et légerté vers la fenêtre et passe sans encombre l'ouverture. Me voilà me baladant dans le parc du château en sous vêtement comme si c'était tout à fait normal. Je bouillonnais encore je crois que je vais me trouver un petit être sensible et le torturer pour calmer mes nerfs.

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