Cette semaine était seulement commencée que nous nous retrouvions déjà avec des tonnes de rebondissements, la suite s’annonçait surement plus calme. Oui, à la fin du prime j’avais appris comme prévu dans mon plan depuis que j’avais été déplacé dans l’équipe de Syssoï que j’étais nominé avec tous les autres membres de cette team, rien de bien nouveau sous le soleil puisque j’avais fait en sorte à l’aide de mon défi de favoriser l’équipe de mon Rubinou d’amour… Bref, par la suite Syssoï avait quitté l’aventure pour… Revenir dès le lendemain, louche et incompréhensible en soit, du coup trois candidats allaient être virés à l’issu du prime et je voyais une nouvelle chance de finir l’aventure en finale être réduite en néant parce que j’étais nominé contre des poids lourds, Moore qui serait amplement soutenue, Sixtine l’une des candidats les plus influentes dans le top trois, Syssoï, Winifred, Oona et Artie entre autres. En gros j’étais dans la merde mais c’était rock’n roll, j’étais bien décidé à profiter de cette semaine pour faire des choses que je n’aurais jamais osé faire en temps normal, quitte à sortir dimanche autant avoir fait tout ce qui était possible et imaginable non ? Pourtant, ce midi j’étais calme, les autres candidats profitaient tous du temps relativement clément pour faire causette dans les jardins du coup personne n’était dans la salle de bain et j’avais pu apprécier le fait de prendre une douche entièrement nu, je n’avais pas eu cette occasion jusqu’à maintenant puisqu’il y avait toujours quelqu’un pour ramener sa fraise… Le souci c’était qu’il n’y avait plus de serviettes dans le compartiment, j’en avais bien une mais elle était loin… Dans mes valises plus exactement, complètement trempé, mes attributs masculins forts généreux à l’air je me dépêchais donc de rejoindre ma chambre pour tomber sur Ruben. Un petit sourire amusé sur le visage je passais l’une de mes mains contre mon pénis histoire de ne pas le choquer.

C'était la panique. La grosse panique. J'avais paumé ma montre, celle offerte par ma mère pour mes trente ans, une montre qui avait énormément de valeur à mes yeux. La montre en elle-même ne valait sans doute pas grand chose, mais je m'en foutais. Je connaissais les moyens plus que limités de ma mère, et malgré le fait que je faisais tout mon possible pour lui faire parvenir des sous à chaque fin de mois, je savais qu'elle avait du mal à s'en sortir financièrement. Cette montre, je devais à tout prix la retrouver. S'il fallait retourner tout le nid de font en comble, je le ferais. Pas de montre dans le salon. Pas de montre dans le parc. Mais putain, qu'est ce que j'en avais foutu bordel ? Et soudain, l'illumination comme venue des cieux. Le con, je l'avais posée sur la table de nuit de Jacko le blond hier soir, lorsque celui-ci m'avait gentiment demandé de lui porter assistance lorsqu'il fut bloqué dans la salle de bains. Je n'avais pas voulu l'abîmer, j'avais quand même un couteau à la main pour crocheter la serrure. Parfois j'étais trop bon, j'aurais du le laisser crever mais non, j'avais pris la peine de lui venir en aide. Tout ça pour au final ne même plus me souvenir où j'avais foutue cette montre. Je pris donc la direction de la chambre du blond, et entrai sans frapper, pensant qu'à cette heure ci plus personne ne dormait. Quelle ne fut pas ma surprise en entrant ! Je tombai nez-à-nez avec Baptiste, totalement nu, avec une main couvrant ses parties intimes. « Mais ! Mais ! Tu te trimballes souvent à poil comme ça ? T'es naturiste ? » C'était peut-être ça son secret. Non mais sans déconner. Dommage que je n'avais plus d'argent pour buzzer, hein. « Ah, tu es plus pudique que ton ami Lhoas. » J'ignorais si cela s'était arrangé entre eux, je n'avais pas franchement cherché à le savoir en fait. J'espérais juste ne pas avoir commis de bourde, surtout. Il était mignon le Baptistou quand même, et franchement pas désagréable à regarder. Un vrai plaisir pour les yeux.

Je n’étais pas vraiment habitué à me balader de cette manière dans le château, je n’avais jamais été mal à l’aise avec une quelconque idée de nudisme néanmoins par politesse j’évitais de le faire n’étant pas non plus un adepte du traversage de pièces en pièces l’anatomie à l’air juste pour le plaisir. Non, j’étais juste à la recherche d’une serviette histoire de ne pas m’habiller complètement mouillé. Mon corps ruisselait comme sur une photo d’un mannequin pour le rendre sexy puis je me retrouvais nez à nez avec Ruben juste en face de la porte, je refermais cette dernière dissimulant comme je le pouvais mes parties génitales à l’aide de mes deux mains bien que l’idée qu’il puisse me mater ne me dérangeait pas plus que ça au final… « Mais ! Mais ! Tu te trimballes souvent à poil comme ça ? T'es naturiste ? » Je ne peux étouffer un petit gloussement lorsque je le vois légèrement gêné par la situation. Il est vrai que me trimballer à poil n’était pas quelque chose que j’avais fait depuis le début de l’aventure, je m’arrangeais pour changer de boxer de manière rapide et surtout, lorsqu’il n’y avait pas trop de monde dans la salle de bain pour éviter de choquer les âmes sensibles de cette aventure comme Zharachou par exemple. Toujours très amusé, mes deux mains contre mon sexe je l’observais. « Pour dire vrai ça ne m’arrive pas aussi souvent que ça… Si je l’étais ça te poserais un problème ? » Dis-je avec un petit sourire plein de sous-entendus, bon peut-être que je le chauffais un chouilla mais bon… De toute manière j’étais plus ou moins célibataire en ce moment étant donné qu’avec Lhoas c’était de pire en pire, on ne parvenait même plus à communiquer je le laissais donc dans sa merde pour le moment. « Ah, tu es plus pudique que ton ami Lhoas. » Je n’étais pas en compétition avec ce dernier mais si je pouvais le faire rager alors pourquoi pas ! Sans prévenir j’ôtais mes deux mains lui laissant voir mon engin. « Je ne dirais pas ça non… On va juste dire que je suis plus fin dans ma manière d’opérer. » Je m’approche de lui avec un petit sourire tournant au dernier moment pour me rendre dans mon lit et, accessoirement le sien maintenant. Dormir avec lui n’allait pas être désagréable, oh non ! Je me baissais pour prendre la serviette que j’avais rangée dans mon sac puis un boxer déposant de nouveau les yeux sur Ruben. « Et toi alors ? T’es pudique ? »

c'est nul désolé

En faisant irruption dans la chambre qui n'était pas la mienne au départ, je ne m'attendais vraiment pas à tomber nez-à-nez avec Baptiste, nu comme un ver. A croire que j'étais destiné à rencontrer tous les candidats à poil, les uns après les autres, dans les différentes pièces que comptait ce nid. Après Lhoas dans la salle de bains, c'était maintenant Baptiste que je pouvais voir nu. Ma foi, comme avec Lhoas, la situation était loin d'être désagréable et mes yeux ne me piquaient pas, bien au contraire. Je savais reconnaitre un bel homme quand j'en croisais un. Je n'avais aucune gêne avec le nu, que ce soit avec une femme ou avec un homme. J'étais assez ouvert d'esprit pour supporter ça, quand même. « Pour dire vrai ça ne m’arrive pas aussi souvent que ça… Si je l’étais ça te poserais un problème ? » Baptiste naturiste... ça m'avait traversé l'esprit comme ça, mais en réalité je doutais quand même qu'il puisse véritablement l'être. Si chaque personne qui se baladait nue dans une chambre était automatiquement cataloguée de naturiste, on ne s'en sortait pas. « Oh non pas du tout. Tu fais ce que tu veux, Baptistou. Et puis tu n'as pas grand chose à cacher quand même... » Nous n'avions pas tous à nous vanter d'avoir un corps zéro défaut, mais Baptiste lui le pouvait. Alors autant le montrer, non, ce corps qui se voulait si parfait. Je lui avais signifié qu'il était tout de même plus pudique que Lhoas, puisque lui prenait soin de cacher ses parties intimes ce que Lhoas n'avait pas fait, l'autre jour, dans la salle de bains. « Je ne dirais pas ça non… On va juste dire que je suis plus fin dans ma manière d’opérer. » Et d'un coup, les deux mains qui cachaient jusque là son engin furent retirées. Avec tout ça j'en avais presque oublié que désormais nous étions en couple, partenaires quoi. J'en avais une de ses chances quand même ! Il alla finalement chercher une serviette et un boxer, dans son sac. « Et toi alors ? T’es pudique ? » Je n'avais pas toujours été très à l'aise dans mon corps, mais à l'âge que j'avais aujourd'hui je considérais être en paix avec moi-même, ne plus avoir de véritables complexes m'empêchant de vivre ma vie comme je le voulais. Alors non, je ne me considérais pas comme étant quelqu'un de pudique, bien que ce n'était pas dans mes habitudes de me balader à poil à-tout-va. « Pudique, non. Exhibitionniste, non plus. Disons que je me situe au juste milieu de ces deux états. » Je ne cherchais pas à cacher ce corps qui était le mien, mais pas non plus à le montrer sans cesse. Il fallait sans doute avoir un peu plus de confiance en soi pour ça, ce dont je manquais encore à mon âge.

désolée pour le retaaard.