J’avais le cerveau qui surchauffait, pensant qu’il serait peut-être une bonne idée de quitter cette pièce, pour éviter tout autre rapprochement. Mais ce n’était pas ce dont j’avais envie. Et surtout, cela ne ferait que remettre à plus tard un moment qui se produirait de toute façon, tant nous avions besoin d’être près l’un de l’autre. C’est à ce même moment que Connor décida de rapprocher à nouveau dangereusement son visage du miens, laissant un petit doute planer sur le fait qu’il allait oui ou non oser m’embrasser. S’il n’allait pas le faire, c’était moi qui déposerait mes lèvres sur les siennes. Mais je n’eus pas à pas à faire le premier pas, puisqu’il vint m’embrasser, un baiser remplie de tendresse. Si tendre qu’un frisson me traversa le corps, appréciant cette échange avec douceur. Ma main vient caresser sa joue alors que je répond au baiser de la même façon, regrettant que le jeune homme décide de reculer. Il se confia à moi, tout en se gardant de vraiment me dire le fond de sa pensé. Je voulais qu’il continue. Il n’y avait jamais eu de barrières entre nous, pourquoi cela commencerait maintenant. « J'suis tellement bien là, j'ai tellement envie de plus... beaucoup plus. De toi, de t'avoir contre moi et ... c'est pas possible, donc on laisse tomber. J'devrais peut être te laisse d'ailleurs. » Je ressentis une étrange sensation lorsqu’il m’avoua enfin ce qu’il c’était retenu de me dire. Mon coeur accélérait. Oui, c’était ça. Il n’avait pas le droit, mais c’était ça. Je baissai les yeux, restant silencieuse le temps de quelques secondes. Je voulais simplement dire les bons mots. Je relevai finalement ma tête, plongeant mon regard dans le siens. « J’ai envie de plus aussi... Mon corps me crie de réduire l’espace entre nous deux. S’en est totalement déroutant. » dis-je, en réponse à ce qu’il venait de dire. C’était drôle qu’il croit que l’on devrait laisser tomber, alors qu’il vient se rasseoir à mes côtés, nos cuisses collées l’une à l’autre. « Mais c’est compliqué... Cette situation n’est pas simple. Et je ne comprend pas pourquoi en quelques semaines, nous avons développé une aussi grande dépendance à l’autre, mais cela aura nécessairement des conséquences si nous décidons... de vouloir plus. » dis-je en fronçant les sourcils, ne sachant pas si j’étais réellement en accord avec les paroles que je venais de dire. C’est peut-être pour ça que je bu la moitié de la bouteille de vin. C’est peut-être aussi pour ça que j’avais demander à jouer à pictionnary. C’était absolument contradictoire et incohérent. D’ailleurs, je vis bien le regard de Connor afficher une certaine surprise. « Ca dépend de quelle façon tu veux jouer... Parce qu'avec mes règles, tu vas devoir enlever ça... » Nous ne venions pas d’affirmer ne pas vouloir faire « d’erreur ». Parce que nous n’agissions pas comme si. Je baissai le regard sur le doigt du jeune homme qui s’attardait sur le tissus de ma robe. Oh et puis y’en avait marre de se poser cinq milles questions. J’avais seulement envie, en ce moment, d’être près de lui. Ce n’est pas quelque chose de mal, non ? « D’accord... » dis-je dans un souffle, relevant lentement cheveux, pour tirer vers le bas la fermeture éclaire de ma robe, laissant une ouverture sur le côté. Je ne l’enlevai pourtant pas, me disant que Connor s’en chargerait surement. Il s’étant ensuite sur le lit, me demandant si je venais le rejoindre. Ce que je fis, m’étendant à ses côtés, mon corps tourné vers lui, ma lourde tête soutenu par une de mes mains, alors que l’autre alla caresser son bras. « Alors, comment ça fonctionne ton jeu ? » demandais-je, les yeux remplies d’innocence, un fin sourire s’étirant sur mes lèvres. Au pire, il serait toujours temps d’arrêter. Si nous en avions envie.

Esther ne trouve rien à redire concernant mon baiser, j'suis pas particulièrement étonné j'dois dire. J'suis pas surpris qu'elle ne le prolonge de toute façon. J'aime pas la sensation que ça me fait puisque ça ne m'aide clairement pas. J'pensais que le premier baiser, la réaction particulièrement exagérée était dû à la découverte, ceci dit ce n'est pas le cas puisque l'effet produit est semblable même si l'intensité n'est pas comparable. L'heure des révélations est arrivée, les miennes d'abord, et ensuite les siennes. Elle semble passablement d'accord, j'sais pas si ça doit me rassurer ou non à vrai dire, et puis elle me parle des conséquences. Je soupire, c'est vrai. Y'a toujours des conséquences. « Je m'en fous, je me fous des conséquences. Il nous reste quoi, trois semaines au mieux... J'ai plus envie d'attendre une relation qui n'aura sans doute jamais lieu alors que mon tout mon être me dicte d'être avec toi et de profiter de l'instant à tes côtés. » Je l'ai jamais fait pourquoi commencer maintenant, j'sais que c'est différent avec elle, je lui demande pas de renoncer à Cooper non, je lui fais part de ma vision des choses finalement, si elle décide que j'vais trop loin j'arrêterais et puis c'est tout. De toute façon j'dis que j'devrais partir et finalement je ne trouve rien de mieux que de m'asseoir à ses côtés, et puis elle me propose de jouer, c'est pas ma meilleure façon d'être raisonnable. J'suis un peu surpris, mais je lui propose d'enlever sa robe, elle accepte. Je la regarde avec une certaine envie je souris et n'arrive pas à détacher mes yeux de sa fermeture éclair qu'elle ne descend qu'à moitié. Je ris de plus belle lorsqu'elle s'approche, elle s'allonge et aussi je m'approche au plus prêt. Je me penche cher son visage lorsqu'elle me demande le fonctionnement du jeu. Je me redresse et capte son regard. « Je n'y ai pas encore réfléchi. » Je réponds les yeux brillants et me penche vers sa nuque j'embrasse délicatement, ma main effleure son épaule dénudée, se glisse sou le tissue grâce à l'ouverture de sa fermeture. Ma bouche continue sa route jusqu'à son épaule sur laquelle je dépose des baisers tout doux. Et puis je fais glisser la fermeture éclaire un peu plus. Caressant son dos libérer de l'emprise de sa robe qui est ouverte à fond. Je me penche légèrement afin d'embrasser son omoplate tandis que main continue sa route jusqu'à sa chute de rein. Je m'assoie afin d'éviter de perdre l'équilibre et ensuite, j'ouvre un peu sa robe baissant le pan de cette dernière afin d'atteindre son buste couvert par son soutient-gorge dont la bretelle me gênait quelque peu, si bien que je la fis glisser afin de continuer mes baisers. Oui bon là ça commençait dangereusement à déraper qu'on se le dise.

« Je m'en fous, je me fous des conséquences. Il nous reste quoi, trois semaines au mieux... J'ai plus envie d'attendre une relation qui n'aura sans doute jamais lieu alors que mon tout mon être me dicte d'être avec toi et de profiter de l'instant à tes côtés. » C’est vrai qu’il ne restait plus beaucoup de temps à l’aventure. Que tout cela serait terminé en un claquement de doigts. Ça me faisait peur de voir les choses ainsi. L’extérieur me terrifiait. J’avais l’impression que me retrouver seule allait être insupportable. Puis, je sentis bien dans ses paroles qu’il parlait de sa relation avec Sixtine. J’étais désolée pour lui, si cela ne fonctionnait pas comme il le voulait. Il ne méritait pas de se faire dire non ainsi. Le problème, c’est que de mon côté, je me foutais bien moins des conséquences. Si je perdais le peu que j’ai en ce moment avec Cooper, j’avais l’impression que j’allais m’en vouloir le restant de mes jours. Mais de l’autre côté, il ne s’était pas gênée de coucher avec Evey et ce plus d’une fois. Pourquoi est-ce que je tolèrerais d’être cette fille, la fille qui est trop gentille et qui reste dans son coin sans jamais rien dire. J’ai déjà été cette fille, j’ai du atteindre le fond pour me rendre compte à quel point cette relation était malsaine. Allais-je reproduire encore les mêmes erreurs ? J’étais partie pour. Et puis, ce n’était pas comme si je n’avais pas envie d’être aux côtés de Connor. Tout me dictait, moi aussi, de rester avec lui ce soir. De profiter du moment. Pour une fois, je devrais penser à moi, à ce dont j’ai envie en ce moment, au lieu de me soucier des autres. J’hochai lentement la tête. « Profitons-en. » dis-je en simple réponse à ce qu’il venait de m’avouer. C’est pourquoi je détachai ma robe, que je le rejoignis sur le lit et que je lui demandai comment fonctionnait son jeu. J’avais envie de jouer. « Je n'y ai pas encore réfléchi. » Je lui souris, alors qu’il se penche pour commencer une série de baiser contre ma nuque, mon épaule, mon omoplate. Je ferme les yeux, profitant de ses lèvres sur ma peau, ses mains dans mon dos qui se font aventureuse, descendant de plus en plus ma robe pour me laisser à découvert. Je frissonne, appréciant ce nouveau contact physique. C’était comme une drogue. Aussi horrible que cela pouvait paraître, une telle pensée venant de moi, j’étais une junky des ses caresses et de ses baisers. Je ne pourrais plus m’en passer. Cette sensation était horrible et passionnante à la fois. Mes mains se firent aussi curieuse, glissant doucement sous son t-shirt, allant caresser le bas de son dos, remontant de plus en plus haut. « Alors... En ce moment, est-ce qu’il faut que je devine ce que tu dessines ? » murmurais-je dans un souffle à son oreille, déposant ensuite en baiser sensuel contre sa temple, sa joue, le forçant à cesser ses activités pour m’emparer de ses lèvres dans un baiser fiévreux de désir. Voilà, je ne me contrôlait plus. C’était peut-être un comportement idiot. J’allais peut-être le regretter. Mais en ce moment, à cet instant précis, je ne pensais à rien d’autre qu’au corps de Connor près du miens et à la danse que nos langues venaient d’entreprendre. Rien d’autre ne me passait à l’esprit.

En profiter ? Oui c'était bien ce que je comptais faire, bien avant même avoir obtenu son accord, ne serait-ce qu'à travers les baisers que nous avions échangés jusque là. Il est claire pourtant que cette déclaration brusquait nettement plus les choses puisque le désir de cessait de s'accroître, ce désir qui ne semblait jamais vouloir s'apaiser. Mine de rien, même si je ne le montrais pas j'étais presque surpris qu'elle décide d'agir de la sorte elle semblait tellement éprise de Cooper que l'idée même d'embrasser un autre garçon que lui me semblait presque impossible. Il le faisait lui mais ce n'était pas le problème. J'avais le sentiment que ce genre de choses risquaient de se reproduire, ce besoin irrépressible d'être l'un contre l'autre, le contact n'était pas impossible et notre proximité mais les baisers, j'étais à peu près sûr de ne plus réussir à me passer ce ses lèvres maintenant que j'y avais goûté de cette façon et c'était nettement plus compliqué. Les conséquences avant de concerner les autres en dehors de cette pièce auxquelles nous tenions plus que de raison, elles nous concernaient, nous et nos actes, elles allaient sûrement peser lourdement sur la suite de nos agissement. Mais comme je l'avais dit même si j'étais certain de ne pas m'en moquer au point où je l'avais dit, je n'en avais que faire présentement, son corps m'appelait et j'étais bien décidé à essayer d'apaiser cette ardeur. Cette envie qui prenait naissance au creux de mes reins, cette chaleur inexplicable qui réchauffait de manière inconsidéré tout mon organisme alors que je découvrais avec plaisir et volupté le corps d'Ester qui semblait plus que réceptive à mes petites attentions. Ses mains tièdes partirent également à la découverte de mon corps le contact de sa peau et de la mienne me fit frissonner, déclenchant un incendie interne. Je souris face à sa remarque et m'interromps quelques secondes afin de lui répondre. « Exactement, et j'vais devoir continuer jusqu'à ce que tu trouves de quoi il s'agit... » Traduction : Un bon moment puisque je dépose ses baisers sans but précis que celui de lui procurer du plaisir et de la satisfaction. A moi aussi de toute évidence. J'suis entrain de caresser sa poitrine du bout des doigts puisque le haut sa robe arrive désormais au niveau de sa taille, j'vais l'enlever mais en attendant elle s'affaire à me couvrir de baiser, tout particulièrement délectable si je bien que je ferme les yeux afin de profiter de l'instant. Et puis elle m'attire vers son visage, m'obligeant à cesser mes baisers, nos lèvres se rencontre, l'échange est électrique, passionné fougueux à souhait. Mes mains remontent doucement le long de son cou, se faufilant dans sa chevelure doré tandis que nos langues se cherchent, s'entrechoquent avec fougue. Ce baiser ne semble pas s'arrête, de toute façon personne n'en a envie. Finalement, je me penche vers elle, l'aidant à s'allonger sur le dos. Nos lèvres sont scellés l'une sur l'autres, nos langues semblaient s'être parfaitement trouvé, je me place au dessus d'elle, et entreprend de faire glisser son vêtement le long de ses jambes. J'suis malheureusement obligé de cesser le baiser quelques secondes pour envoyer valser sa robe qui ne couvrait plus rien. Je la détaille quelques minutes avec envie, et finalement fond à nouveau sur ses lèvres qui m'attirent comme un aimant. Je me place à ses côtés sans cesser de l'embrasser tandis que mes mains continuaient de parcourir son corps jusque là inexploré. Son bassin, ses hanches, ses cuisses, je ne m'en lasse pas.

Je lance une phrase à la blague, en quelque sorte. Le pictionnary n’était qu’un prétexte, comme pour nous permettre de nous toucher encore plus. C’était une permission que j’avais eu de la difficulté à me donner, qui maintenant me paraissait stupide d’avoir hésité. Parce que sa bouche sur ma peau, ses lèvres qui s’attardent à chaque parcelle de mon anatomie, ça ne peut me laisser indifférente. J’ai soudainement chaud. Mon corps en devient brulant. Brulant de désir pour lui. « Exactement, et j'vais devoir continuer jusqu'à ce que tu trouves de quoi il s'agit... » Ce n’était pas moi qui allait être contre à ce moment même. Non, je voulais qu’il continue. Ce qui était le plus étrange, mais le plus attrayant dans tout ça, c’était qu’en plus du désir que je ressentais, j’avais aussi la sensation de son désir à lui. Comme si nous ne faisions qu’un alors que nous n’en étions même pas encore rendu là. Je n’osais même pas imaginer si nous allions plus loin... Mes lèvres allèrent chercher les siennes sans difficulté dans un baiser passionné, fiévreux et incontrôlable. Tout comme la situation du moment. J’ai une simple envie, qu’il me retire cette robe qui me colle à la peau. Et d’un coup, comme s’il avait entendu mes prières, Connor se positionne au dessus de moi, pour finalement retirer le bout de tissus pour l’envoyer à l’autre bout de la pièce. J’aime le regard qu’il pose sur moi, cette façon de me détailler, me donne envie de le sentir à nouveau contre moi. Je souris doucement, passant à nouveau mes mains sous son t-shirt, mais pour cette fois-ci en profiter pour le lui retirer. Satisfaite, je le tire à nouveau vers moi, ses lèvres me manquant déjà. S’en était presque ridicule. Alors que les mains de Connor me brûle la peau, de ses caresses partout sur mon corps, je fais la même chose de mon côté, effleurant, caressant, pressant chaque centimètre de son dos, sa peau, une de mes mains se faufilant à l’avant pour effleurer son ventre, descendant de plus en plus bas, m’arrêtant tout de même au niveau de sa ceinture, qui sérieusement, me gêne à cet instant. « Je crois que je suis vraiment nulle à ce jeu... » soufflais-je contre ses lèvres, entre deux baisers fougueux. « ... j’arriverai jamais à trouver la réponse. » Oui, dans ma tête, c’était encore question du jeu. Enfin, plus vraiment. Et c’était aussi une manière de lui faire comprendre de continuer ce qu’il faisait parfaitement bien en ce moment. Ma respiration se faisait déjà un peu plus haletante, alors que nous prenions à peine le temps de respirer, comme si tout cela, s’envolerait en un claquement de doigts. Je voulais plus. Je ne pouvais pas m’arrêter. C’était le risque, mais je ne le voyais plus comme un risque, mais comme une nécessitée.

N'étais-je pas entrain de dire quelques minutes plus tôt que j'aurais dû quitter la pièce parce que ça, tout ça c'était pas possible ? Oui bon d'accord au lieu de partir je m'étais réinstallé sur le lit, écoutant ce que me dictait mon corps plutôt que ma raison. D'ailleurs, elle s'était fait la malle celle-là pas que ça ne me déplaise au contraire. J'pense que sinon je ne serais sûrement pas entrain d'explorer le corps d'Esther. C'était devenu une obsession, mon obsession, j'étais bien décidé à en connaître chaque recoin, chaque millimètre de peau que j'allais couvrir de baisers. J'étais déjà bien parti, je sentais son corps frémir sous mes caresses si bien que je redoublais d'efforts, je voulais la sentir, la posséder, lui faire oublier ses préoccupations le temps d'une soirée. Et bien plus encore. Je sens ses mains parcourir le haut de mon corps, elle profite du fait que je me sois détachée d'elle afin de lui ôter sa robe pour m'ôter mon t-shirt, c'est qu'on ne pouvait pas dire que nous étions au même niveau elle et moi, mais ce n'était pas très important pour le moment. Nos lèvres bien trop longtemps séparés se retrouvèrent l'une contre l'autre, os langues ne cessaient de danser un balai qu'elles semblaient connaître par coeur. Nous nous laissons à peine l'occasion de respirer comme si nos vies dépendaient de ces baisers, c'était particulièrement déroutant. Mon coeur s'accéléra lorsque je sentis ses mains sur mon ventre, parce que j'avais peur, et c'était pas le moment. Je n'avais pas envie de la faire flipper si jamais elle se mettait à toucher mes cicatrices par inadvertances. Et puis finalement, son index effleura une boursoufle, je me surpris à ne pas réellement réagir. J'étais soulagé d'être passé au dessus, peut être depuis que cette obsession, ce besoin inconsidéré qu'elle me touche avait fini par prendre le dessus. Et puis aussi parce que je lui faisais confiance. Oui sûrement. Ma main se promenait non loin de sa hanche sur laquelle je dessinais des cercles du bout des doigts, et puis sur ses fesses. Légèrement penché sur elle, sa jambe s'enroula autour de mon bassin, j'avais l'impression de la sentir encore plus contre moi, c'était agréable, comme ses mains qui se faufilaient partout. Finalement, je lâchais ses lèvres à contre coeur si bien que j'avais l'impression que mes entrailles se déchiraient. Pourtant, ce n'était seulement que pour les déposer sur son buste, je fis glisser la bretelle de son soutien gorge qui me dérangeait particulièrement à cet instant. Si bien que je passais une main dans son dos pour le lui ôter. J'avais pris sa remarque aussi sujet du jeu pour une invitation à poursuivre au delà, au delà du jeu et de tout ce que ça entraînait. Il n'était plus question de jouer à présent, plus question de rien d'autre que l'assouvissement de désirs que nous ne pouvions plus réfréner. « Tu veux peut être qu'on se mette en dessous ? » Je désignais les couvertures lorsque je réalisais qu'elle n'avait plus qu'une culotte sur elle et rien d'autre, pour le moment mon corps la cachait de la vue des caméras néanmoins, je trouvais normal de m'en assurer. Si moi, je me moquais totalement de me retrouver nu comme un ver dans une situation compromettante ce n'était sûrement pas le cas de la jeune femme. Je l'observais les yeux brillants, un sourire visé sur les lèvres, tandis que je lui caressais tendrement le visage.

Il était maintenant trop tard. Trop tard pour arrêter, pour mettre fin à tout cela. Non pas que j’y pensais et que cela faisait partie de mes intentions, mais cela n’était qu’une constatation. Un simple fait. Et puis, de toute façon, ses lèvres sur ma peau, sa façon de m’embrasser comme si tout dépendait de ce simple instant ne me donnait aucunement envie de reculer, ou de lui dire d’arrêter. J’étais tellement dans le moment, que je ne fis pas attention pour éviter de toucher ses cicatrices, chose à laquelle il aurait peut-être réagit en temps normal, mais qu’il ne releva pas à l’instant. Tant mieux. Et puis, les lèvres de Connor se détachèrent des miennes, à ma déception. Déception qui ne dura pas longtemps, lorsque celles-ci vinrent à la rencontre de ma poitrine, qui ne tarda pas à être libéré par les mains expertes de mon compagnon. Fermant les yeux, j’appréciai instantanément, incapable de retenir un faible soupire de désir de s’échapper d’entre mes lèvres. « Tu veux peut être qu'on se mette en dessous ? » Maintenant qu’il me le disait, je me rendais compte que j’étais pratiquement nue devant des milliers de téléspectateurs. Pas que je suis la personne la plus pudique de tout l’univers, mais j’aimais tout de même me garder un peu d’intimité. Et puis, c’était un moment entre lui et moi. Si tout le monde allait être au courant, je préférais tout de même que personne ne le voit réellement. J’hochai finalement la tête, acquiesçant à sa demande. « Oui, bonne idée. »murmurais-je, lui souriant aussi doucement, appréciant cette caresse tendre sur ma joue, contrastant avec la fougue que nous faisions tous les deux preuves depuis les dernières minutes. Je capture ses lèvres dans un baiser plus doux, profitant d’une de mes mains libre pour descendre le drap qui se trouve sous mes fesses, histoire de pouvoir m’y glisser à l’intérieur, entraînant Connor avec moi. Une fois à l’abris, ma main retourne à l’occupation première avant cette interruption, c’est à dire caresser sa peau de façon enflammé, avant de finalement s’arrêter au niveau du bouton de son jeans ainsi que sa fermeture éclaire. Mes doigts défont lentement l’attache, comme pour faire durer le moment, alors que j’embrasse le jeune homme de nouveau avec passion et désir, descendant finalement mes baisers contre sa mâchoire puis son cou, chaque baiser brûlant sa peau un peu plus. C’est alors que je défis enfin l’attache de son jeans descendant légèrement celui, glissant cependant ma main vers son dos, remontant mes caresses puis les redescendant jusqu’à ses fesses, une de mes jambes venant de nouveau s’enrouler du mieux que je le pouvais contre son bassin. Il ne nous restait que nos sous-vêtements respectif. Et à ce moment même, j’avais envie de lui crier de se dépêcher à les retirer, tant mon corps ne voulait qu’une chose, lui appartenir.

Mon corps brûlait de désir pour Esther, j'ai l'impression de me consumer littéralement, de m'embraser à chaque contact de ses mains, ou de ses lèvres sur ma peau que s'en est presque douloureux. Presque puisque finalement le plaisir est intense, j'ai l'impression de perdre le contrôle guidé par cette force qui me pousse à aller au delà. Et l'au delà est imminent, en réalité ça fait plusieurs minutes que j'ai envie de lui retirer ses vêtements sauvagement, pour la posséder entièrement. Comme si cette rage et cet appétit insatiable parviendront à être apaisé, pourtant, quelque chose me dit que ce ne sera pas aussi simple. Je ne suis pas sûr que mon envie irrépressible de la toucher et d'être avec ne s'apaise après ce qui va se passer ce soir, non j'pense même que cette relation va engendrer quelque chose d'autre, une envie de recommencer encore et encore. Mais pour le moment la question n'est pas là. Pour le moment, j'dois essayer de combler cet appétit grandissant, qui ne fait que croître sous ses caresses. Nos lèvres se séparent dans un déchirement lorsque je lui demande si elle préfère conserver une certaine intimité, elle me répond que oui. Nos lèvres ne restent pas bien longtemps séparés puisqu'aussitôt elle m'embrasse avec une certaine douceur, particulièrement appréciable. Pendant ce temps, on se glisse sous le drap, nous offrant toute l'intimité nécessaire puisque nos tête ne dépassent qu'à peine à présent. Ainsi, chacun reprend la découverte du corps de l'autre, elle se charge de m'enlever mon pantalon quant à moi, je continue de caresser sa poitrine, alternant avec quelques baisers plus aventureux lui arrachant quelques soupirs au passage. De quoi accentuer mon propre plaisir que je ne peux décemment plus cacher à la jeune femme qui doit en être pleinement consciente puisque nos intimités se pressent l'une contre l'autre. Malgré tout, un obstacle subsiste, obstacle qui ne pas bien longtemps exister. Je me dérobe quelques minutes à ses caresses afin de m'autoriser une nouvelle vague de baisers sur son corps que j'explore de nouveau. Je me laisse descendre ainsi disparaissant complètement sous le drap, alternant parfois entre mes lèvres et ma langue, je finis par être bloqué par son sous vêtement, si bien que je m'arrête, je descends un peu plus afin d'offrir le même sort à ses cuisses mais est une nouvelle fois gêné par ce tissue dès que j'arrive à l'intérieur de celles-ci. Sans plus attendre, j'ôte cette dernière barrière la laissant totalement nue mais couverte sous ce draps. Finalement je m'attarde quelques minutes sur cette partie jusque là inexploré afin de lui offrir plusieurs baisers, remontant mes mains afin d'atteindre sa poitrine que je caresse. Je la sens se cambrer légèrement sous mes mains lorsque je prolonge ces baisers. Je m'arrête finalement au bout de plusieurs minutes avant de m'être préalablement débarrassé de mon caleçon qui était vraisemblablement de trop. Je suis à nouveau à sa hauteur tandis que mon coeur martèle dans ma poitrine, ma respiration se fait de plus en plus haletante, l'instant fatidique est finalement arrivé, je l'observe comme pour attendre son autorisation, avide de ses lèvres je finis par m'en emparer de nouveau, avant de me fondre en elle, totalement.

Je me sens plus à l’aise sous les couvertures, j’ai vraiment l’impression que nous sommes seuls au monde à ce moment précis. Lui et moi et ce désir insoutenable. Mais il faisait aussi atrocement chaud, comme si la température de nos corps avaient atteint un niveau trop élevé. Et comme pour accentuer celle-ci, ma jambe autour de lui se resserre pour faire une légère pression sur son intimité, me rendant compte qu’il ressentait réellement du désir pour moi, ce qui ne fit que doubler d’ardeur mes baisers à son encontre, ne tenant plus en place. C’est alors que Connor décide d’embrasser de nouveau chaque centimètre de ma peau, descendant toujours un peu plus bas, ce qui m’arrache un sourire, doubler par le plaisir. Il retire, enfin, la dernière barrière de tissus entre nous, pour s’attarder à cette partie de mon anatomie des plus sensibles, la couvrant de baiser. Il n’y a pas à dire, cela me fit un effet instantané, laissant à nouveau échapper un soupire de plaisir, mon corps se cabrant, s’offrant tout à lui. Au bout d’un moment, n’en pouvant simplement plus d’attendre, je prend la main de Connor pour le faire remonter à mon niveau, plantant mon regard dans le sien, un regard qui le suppliait de me prendre à l’instant. Je ne pouvais plus attendre. Lui non plus, j’en était plus que certaine. C’est dans un léger gémissement contre ses lèvres que je me laissai lui appartenir, une de mes mains se serrant autour de sa nuque, l’autre effectuant des aller-retours entre son dos et ses fesses sous de fiévreuses caresses. Mon esprit était ailleurs, je ne réagissais qu’à ce qui était entrain de se produire à ce moment même. Rien d’autre. C’était comme si nous nous consumions à petit feu, et que c’était la concrétisation de toute cette obsession qui avait prit naissance en nous. Je me laissai emporter, suivant son rythme, n’arrivant pas à détacher mes lèvres des siennes, comme si cela briserait tout, ruinerait tout si je le faisais. Ma tête tournait un peu plus à chaque soupire qui sortait de ma bouche, profitant de nos deux corps réunis comme si c’était la seule et unique fois, bien que cette idée me paraissait impossible à l’instant même. Le temps passa, chaque coups de bassin de la part de Connor m’arrachant encore et toujours plus de plaisirs, mon corps se cambrant un peu plus, mes doigts s’enfonçant dans sa peau, ma tête se laissant tomber à l’arrière, soupirant une dernière fois fortement, abandonnant mon corps l’espace de quelques secondes, avant de me laisser retomber lourdement contre le matelas, la respiration des plus haletante. Les yeux fermés, j’essayai de reprendre mes esprits tant bien que mal, mon coeur battant à une vitesse à tout casser. Malgré tout cela, je n’avais toujours pas envie que le contact se brise entre Connor et moi. Non, c’était d’une évidence qu’il se devait de rester le plus près de moi. Jamais cette obsession ne partirait-elle, alors ?

Esther m'attire vers elle, si bien que je n'ai pas d'autres choix que d'unir nos corps. Oui bon ce n'est pas comme si je n'attendais pas que cela depuis plusieurs minutes de toute façon. L'envie à laissé place à l'excitation, le désir est à son paroxysme, nos corps sont en totale harmonie, comme si nous avions été conçu spécialement pour ce moment de plaisir intense. Comme si plus rien n'avait d'importance, nous en réalité, rien n'avait plus d'importance pour le moment, rien que deux corps qui s'unissent en parfaite harmonie. L'échange a beau être vif et intense, je me fais plus particulièrement doux dans mes baisers, mes caresses tandis que mon bassin s'active dans un rythme effréné. J'ai l'impression que mon coeur va finir par s'échapper de ma cage thoracique tant il bat à une allure folle. Ses caresses ne font qu'accentuer la sensation de chaleur, une chaleur incandescente qui me traverse de part en part. Je n'arrive pas à quitter ses lèvres qui m'appellent sans cesse, si bien qu'il nous est difficile de respirer normalement tant notre respiration est saccadée. Le plaisir ne tardait pas à atteindre son paroxysme, si bien que j'arrive plus à contrôler mes soupirs, le rythme est moindre, et finalement c'est presque dans un déchirement que je cesse mes mouvements de bassin. Pourtant, je n'ai pas vraiment envie de changer de position, j'ai l'impression que tout s'arrêtera dans ce cas et ce n'est pas ce que j'veux. D'ailleurs, j'ai beau avoir éprouvé un plaisir intense avec la jeune femme je n'ai pas l'impression d'avoir calmé mon désir, mon envie de la posséder. Non et j'sens bien qu'elle n'a pas plus envie que moi que je ne rompe le contact. Je respire difficilement, incapable de reprendre ma respiration après un tel effort, j'ai l'impression que j'vais mourir, mais c'est pas forcément désagréable étrangement. Mes iris ancré dans les sienne, je dégage finalement une mèche de ses cheveux qui s'est invité sur son visage et lui souris. « Tu regrettes ? » C'était plus fort que moi, c'est comme si j'devais m'en assurer même si j'ai l'impression que non. Mais je me trompe peut être. « Peut être pas maintenant, mais demain sûrement, ou après demain, mais tu vas sûrement regretter. » Je ne lui laisse même pas le temps de répondre que j'enchaîne déjà. C'est inévitable à mes yeux, elle est amoureuse de Cooper après tout, elle va sûrement regretté d'avoir agis sur un coup de tête, sous le coup de la colère. Finalement, je m'écarte même si je n'en ai clairement pas envie, non en réalité j'ai envie de l'embrasser, une nouvelle fois.