Moore

Rien de tel qu'une bonne douche le matin pour définitivement sortir de l'emprise des bras de Morphée. Tant que je n'avais pas pris une douche, je ne me sentais pas réellement réveillé. Il y en avait qui ne pouvaient se passer du café le matin, moi c'était d'une douche. Chacun son petit truc, non ? Bref, comme chaque matin au réveil ma première action fut celle de prendre une douche. J'avais particulièrement eu du mal à ouvrir les yeux qui plus est, alors cette douche n'était vraiment pas de refus. J'étais, au sein du nid, le mec qui se levait toujours à la même heure, dix heures pétantes. Tout le monde le savait, et du coup je bénéficiais chaque matin d'un quart d'heure bien à moi, durant lequel à priori je n'étais dérangé par personne. Toutefois, nous n'étions jamais à l'abri d'un oubli de vêtement, de godasse ou autre dans la salle de bains, ce qui me poussait à ne jamais fermer la porte à clé. Et oui, tout le monde devait y avoir accès. Imaginez également si il y avait le feu... Mouais, c'est quand même plus prudent parfois de laisser le libre accès. Ma douche terminée ce matin, je tendis le bras pour me saisir de ma serviette, habituellement posée sur le rebord du lavabo. Seulement là, point de serviette. Rien. Quelqu'un avait du s'introduire dans la salle de bains quand j'étais sous la douche, et avait probablement pris ma serviette pour me faire une farce. Un peu en avance sur le premier avril, tout de même... Sans serviette autour de la taille, je me voyais quand même mal sortir de la douche. Pas que j'avais honte de mon corps ou étais pudique, oh non. Seulement je préférais toujours garder un morceau de tissu sur moi quand je quittais la cabine de douche, histoire de ne pas attraper froid où je pense. Alors que je me demandais avec quoi j'allais bien pouvoir me sécher, j'entendis la porte s'ouvrir. Je sortis alors la tête de la cabine, et vis Moore. Elle tombait plutôt à pic. « Ah salut chér... salut Moore. » J'avais bien failli faire un petit lapsus, mais m'étais rattrapé sur la fin. Ouf. « Je suis dans une situation pour le moins compromettante : me voilà nu, et sans serviette. Tu n'aurais pas vu cette dernière par le plus grand des hasards ? » À vrai dire, je pensais plus à un coup de Lhoas, Jacko ou Milan. Moore n'était sans doute pas responsable du vol de ma serviette, mais elle avait peut-être vu ou entendu quelque chose. Oui, cette histoire était en passe de devenir une affaire d'état.

J'ai terriblement bien dormi, étrange.. ça ne m’ait pas arrivé depuis des années de dormir d'une traite et de me sentir bien au levé du jour. Je n'ai même pas hurlé quand je ne sais qui à fait tombé je ne sais quoi dans al chambre ce qui m'a fait me réveillé. Je n'ai pas eu envie de l'égorger.. étrange. Serais je de bonne humeur ? Le matin ? Non pas possible.. pas possible ! Ben si faut croire que je suis d'une humeur parfaite. Dès que je me lève je passe un gilet par dessus mon tee-shirt trop grand qui m'arrive à mi cuisse, qui elles sont nus et descend directement boire un café. Mon petit rituel, en générale je le fais parce que je suis de mauvaise humeur et que je ne suis pas capable de parler à quelqu'un sans avoir eu mon café du matin. Mais là je suis de bonne humeur alors je salue les candidats déjà debout, un rand sourire plaqué sur mes lèvres. Je vois bien les têtes qu'il fond, genre Jésus est descendu sur terre pour manger un beagle avec eux. Je comprends, je comprends. En plus y a du café tout chaud je remercie la personne qui est à l’origine de ce miracle, et là on me regarde avec insistance essayant de trouver un symptôme d'une maladie mentale. Et pour seule réponse à ça, qu'est ce que je fais ? Je souris, de plus belle. Je souris tellement fort qu'il est étonnant que ma mâchoire ne soit pas encore tombé. Je remonte pour aller boire ce délicieux café sur le balcon. Une fois fait je retourne près de mon armoire et cherche la tenue idéale pour un temps si frais, un temps si chaud. J'attrape une robe bleue et un gilet gris. Gaiement je me rend dans la salle de bain. Je pose mes affaire sur un meuble puis je vois une tête sortir de la douche. « Ah salut chér... salut Moore. » Je ris légèrement. Il a faillit m’appeler chérie j'espère et pas chérubin ou je ne sais quel autre mot commençant par cher. « Salut, chéri. » dis-je insistant sur le dernier mot dans un sourire. « Je suis dans une situation pour le moins compromettante : me voilà nu, et sans serviette. Tu n'aurais pas vu cette dernière par le plus grand des hasards ? » Je ris d'autant plus. Puis dans ma curiosité je penche la tête sur le coté histoire de voir si je pouvais mater quelque chose. Mais non. « Ah c'est ça la demande de rançon que j'ai vu traîné sur la porte ? » dis-je en blaguant. Non je n'avais pas vu sa serviette et c'est vrai que j'aurais bien aimé être l’instigatrice de cette blague. « Tu me fais pensé que j'ai oublié la mienne. » Je fais demi tour sans un mot de plus et sors de la salle de bain direction ma chambre. Je prend ma serviette de bain et vois une pile de fringue propre et extrêmement bien plié sur je ne sais quel lit. Je prend une des serviettes de bain et songe à une demande de rançon pour celle-ci. Je retourne dans la salle de bain et jette la serviette volé sur la tête à Ruben. Je lui souris et ôte par la même mon tee-shirt me retrouvant en sous vêtement. « Oh désolé, je suis peu être trop peu vêtu pour toi, encore. Quoi que c'est peu être les feuilles qui te gênaient ? » sarcasme quand tu nous tient. Je lui offre un sourire et me poste devant le miroir principale. Je défais tranquillement la tresse que j’avais faite avant de dormir et que je ressemblait plus à grand chose.

Ce nid était peuplé de petits voleurs en tous genres, qu'est ce que vous voulez que je vous dise. Ah elle était loin l'époque où les jeunes respectaient leurs ainés. Maintenant c'était limite si on ne se faisait pas cracher dessus dès qu'on avait un malheureux petit cheveu blanc. Parfois je me sentais comme persécuté ici, non mais sérieusement. Depuis le début de l'aventure j'avais subi bon nombre de plaisanteries qui, au passage, ne faisaient rire qu'eux, et voilà que maintenant on s'amusait également à me piquer ma serviette de bain. Ils n'avaient visiblement rien d'autre à foutre de leurs journées ces gamins. Je me retrouvais donc sans serviette, et dans l'incapacité de sortir de la cabine de douche dans laquelle je commençais très sérieusement à me geler les miches. Heureusement, Dieu avait semble-t-il envoyé un bon samaritain à mon secours. Moore venait en effet d'entrer dans la salle de bain, et je n'avais bien sur pas manqué de la saluer, non sans maladresse au passage. « Salut, chéri. » dit-elle tous sourires. Je ne pus lui cacher que j'étais actuellement dans une bien drôle de situation. Ma serviette avait disparu, l'heure était grave. « Ah c'est ça la demande de rançon que j'ai vu traîné sur la porte ? » Ah, les chenapans, j'en étais sur. Ce n'était donc pas un coup du sort, hein, on m'avait véritablement dérobé ma serviette. S'en était trop. « Les salopards ! Je me les caille moi, bordel. » La température ne cessait de descendre dans la cabine de douche. J'en venais à avoir peur pour, vous savez, mon... Passons. « Tu me fais pensé que j'ai oublié la mienne. » À ces mots, Moore quitta la salle de bains. Je crus pendant un moment qu'elle allait me laisser là, m'abandonner, mais elle revint finalement une dizaine de secondes plus tard avec à la main sa serviette, et une autre. Celle-ci me fut alors balancée en pleine tronche, mais je pouvais au moins me réjouir d'avoir de quoi m'essuyer maintenant. « Merci chérie. » Au diable les lapsus et autres, pourquoi ne pas dire les choses tout simplement. J'enroulai ensuite la serviette autour de ma taille et sortis de la cabine de douche tout en observant Moore. Celle-ci ôta son t-shirt, laissant apparaitre ses sous-vêtements. « Oh désolé, je suis peu être trop peu vêtu pour toi, encore. Quoi que c'est peu être les feuilles qui te gênaient ? » Le plus vêtu de nous deux était assurément Moore, ça c'était certain. Après, rien ne l'empêchait bien sur de se dévêtir un peu plus. Oula, j'avais de toute évidence passé un peu trop de temps avec Lhoas. J'en venais à avoir des pensées tout à fait déplacées, franchement. « Bah disons juste qu'à côté de moi, t'as clairement trop de tissu sur toi, quoi. » Moi je n'avais qu'une simple serviette nouée autour de ma taille, que je serrais tout de même de ma main car je sentais bien que celle-ci pouvait tomber si je ne la tenais pas. Moore quant à elle se plaça devant le miroir, avant de défaire sa tresse. « T'es vraiment superbe avec les cheveux en bataille. Vraiment ça te va bien. » Et je disais ça en toute sincérité, non pas seulement pour la flatter. Certaines femmes, au réveil et non coiffées, n'avaient pas l'air de grand chose. Moore, c'était tout le contraire.

Des mauvaises blagues ont y avait droit à longueur dans temps dans cet endroit. Et j’étais pas la dernière à qui on faisait et qui en faisait. Donc bon je n'étais pas surprise de retrouvé un Ruben sans serviette cherchant comme il pourrait se sortir de cette situation. D'ailleurs c'était assez drôle. Je finis par voler à son secours en allant chercher deux serviettes puisque j'avais oublié la mienne. Je reviens il semble soulagé de me voir revenir, comme si j'allais le laissé comme ça.. c'est pas mon genre.. ok si c'est mon genre. Milan pourra en témoigner. Mais non je lui lance en pleine tête, la serviette un sourire malicieux sur le visage. « Merci chérie. » Je tique, ça fait bizarre quand même.. Et surtout c'est pas vraiment ce que je suis, sa chérie comme on dit mais bon je le laisse faire. Pendant que monsieur se couvre le zob moi je me découvre me plaçant devant le miroir en sous vêtement. Je ne peux m'empêcher de faire un commentaire sur son comportement à la soirée du printemps.  « Bah disons juste qu'à côté de moi, t'as clairement trop de tissu sur toi, quoi. » Vu comme ça c'est certain. Et c'est pas moi qui vais m'en plaindre. J'en profite pour le mater à travers le miroir un regard coquin trahissant les vilaines pensées qui s'attarde dans mon cerveau.  « T'es vraiment superbe avec les cheveux en bataille. Vraiment ça te va bien. » Me dit-il alors souriant. Je suis pas fan des compliments, mais ça me fait sourire même si je suis pas certaine que ce soit vraiment le cas.. Faut dire qu'il est pas vraiment objectif, je suis fatigué et mal coiffé personne n'est superbe comme ça. Une fois ma tresse défaire je passe ma grosse à cheveux dans cette crinière emmêlé par la nuit agité que j'ai eu. Même si j'ai superbement bien dormis je sais très bien que j'ai bougé comme une malade je ne sais pas dormir autrement. L'immobilité ça m'angoisse, tant que je peux bouger je bouge. Je pose ma brosse à cheveux, je me souviens alors de notre dispute dans cette pièce. Il doit être traumatisé par ma brosse à cheveux. Je souris à cette pensée. Puis j'applique mes doigt sur les agrafes de mon soutien gorge que j'ôte dans aucune gêne. Je vois son regard surpris en voyant mon soutien gorge finir au sol. « Je croyais que j'avais trop de tissu, c'est mieux comme ça non ? » Je suis aguicheuse, totalement aguicheuse, je sais que c'est mal mais j'aime joué et il le sait très bien. Même si tout ceci est bien plus qu'un jeu de séduction et ça aussi il le sait. J'ôte aussi mon slip qui finit lui aussi au sol et passe devant Ruben lui montrant clairement et entièrement mon corps dénudé comme au reste des téléspectateur d'ailleurs. Je souris, je pose une main sur son torse, je me met sur la pointe des pieds et approche dangereusement mes lèvres des siennes sans les toucher. Je laisse un léger rire échapper de mes lèvres et fait volte face pour me rendre dans la cabine de douche. L'eau se déverse sur le sol de la douche tandis que je suis en dessous, l'eau chaude perle sur ma peau ça fait un bien fou. Je me baisse pour prendre mon shampoing. Merde je l'ai oublié. « Ruben, tu peux me passer mon shampoing il est dans ma trousse de toilette tout près de la brosse à cheveux dont tu a peur. » ma voix est rieuse. Pas de réponse. « Ruben! » ne me dites pas qu'il est partit. Je grogne, il a 15 secondes pour me passer mon shampoing. Oui je suis terriblement impatiente.

Il y a de ça plusieurs semaines maintenant, Moore et moi nous étions tous deux retrouvés dans cette présente salle de bain. S'en était suivie une dispute des plus violentes durant laquelle le ton était considérablement monté entre la belle brune et moi. Depuis, tout avait changé. Nous en avions fini avec les disputes, et c'était tellement mieux comme ça... Vraiment, je ne regrettais pas la période durant laquelle je me prenais gifles et coups de brosse à cheveux sur le crâne. Alors que j'avais complimenté Moore sur son apparence, lui signifiant que la trouvais splendide malgré le fait qu'elle était désormais décoiffée, la jeune femme sembla vouloir un peu jouer. Ou prendre une douche, à voir. Quoi qu'il en soit, elle commença par dégrafer son soutien-gorge, tandis que celui-ci tomba au sol. Il m'étais bien difficile de dissimuler ma surprise à cet instant-là, une surprise très vite perçue par la demoiselle. « Je croyais que j'avais trop de tissu, c'est mieux comme ça non ? » Moore ôta ensuite son slip, se dévoilant dans le plus simple appareil et sans aucune gêne. Elle s'approcha alors de moi, et avança ses lèvres près les miennes, sans jamais que celles ci ne se touchent. Petite frustration pour moi quand même. Après quoi Moore, totalement nue, entra dans la cabine de douche et fit couler l'eau. Quant à moi, et bien j'étais littéralement immobile au milieu de la pièce, ma serviette autour de la taille, sans savoir quoi faire ou quoi dire. Ah ça, on pouvait clairement dire que je n'y m'attendais pas. Moore se déshabiller entièrement devant moi... Le spectacle était certes très surprenant, mais malgré tout très agréable. Ah je n'allais pas vous mentir, j'avais eu assez de temps pour pouvoir me rincer l'œil, petit coquin que j'étais. « Ruben, tu peux me passer mon shampoing il est dans ma trousse de toilette tout près de la brosse à cheveux dont tu a peur. » La voix de la jeune femme se fit entendre dans la salle de bains, mais j'étais encore trop à l'ouest pour réellement saisir ce qu'elle me demandait. « Ruben! » Elle haussa le ton, et me fit alors complètement sortir de mes pensées. Je recouvris mes esprits, et compris qu'il était question de shampooing, oublié près de sa brosse à cheveux. Je me saisis donc de l'objet en question. « Oui, oui, deux secondes. » J'avais deux de tension, fallait pas l'oublier. Je me faisais vieux, aussi, sans doute. Je passais alors ma main sur le côté du rideau, et tendis le shampooing à Moore. « Tiens. » Je sortis en suite mon bras. Mon dieu, ce que j'eus envie d'un coup d'ouvrir subitement le rideau de douche, de faire tomber ma serviette et de la rejoindre dans la cabine. Seulement je tentais tant bien que mal de maîtriser mes pulsions, ne voulant pas être catalogué comme la plupart des chauds lapins du nid, à l'image de Lhoas ou Jacko. Seulement, est-ce que j'allais être capable de résister encore longtemps, la sachant totalement nue sous la douche ? Mmmm, rien n'était moins sur.

Ben qu'est ce qu'il fou il est tombé en tétanie ou quoi ? Je croyais que c'était ma spécialité. La nudité est quelque chose de totalement naturelle pour moi.. Je ne suis pas gêné par ce que genre de choses bien que j'ai remarqué que ça gênait pas mal de personne dans le château. Du genre Syssoï qui se cache les yeux, petit bébé. Bon là je me demande s'il à pas été attaché par un cafard meurtrier. Je suis sur le point de passé la tête derrière le rideau de douche mais monsieur semble se réveiller. « Oui, oui, deux secondes. » Allez pépé passe la deuxième. Non je plaisante il est pas si vieux que ça Ruben hein faut pas exagéré. Bon au moins maintenant je sais qu'il est toujours en vie c'est déjà ça non ? Je l'entends farfouillé dans mes affaires je devrais bientôt pouvoir me laver les cheveux. « Tiens. » Me dit-il alors qu'un tube de shampoing se profile d'un seul coup devant moi. Je me saisit du produit. « Merci. » Le silence retombe, je verse du shampoing dans mes mains que j'applique par la suite sur mes cheveux. Le silence est pesant. Il est toujours là où il est partit s'habiller dans sa chambre ? Je ne sais pas.. J'ai l'impression de sentir sa présence dans la salle de bain mais je ne suis pas certaine. S'il était partit il me l'aurait dit non. Je commence à me dire que je suis seule puisqu'il ne parle pas. J'ai presque envie de me mettre à chanté ma chanson de douche, ouais je chante toujours la même chanson sous a douche c'est dingue. Mais je me dis que s'il est là ça va lui détruire les tympans. Alors je reste silencieuse et rince mes cheveux tranquillement. Une fois la chose faite je reste immobile sous a douche. Il fait quoi sérieux. Je me décide à passer la tête à l'extérieur du rideau de douche. Il est là je le sens préoccupé tiraillé, bon j’exagère peu être mais y a un truc qui se passe dans sa tête c'est certain je peux le voir sur son visage. A le voir comme ça dans sa serviette torse nue, j'ai qu'une envie qu'il vienne me rejoindre dans la douche mais ce serait pas une chose non ? Il me regarde. « Je vérifiais si t'étais pas mort. » dis-je dans un sourire avant de refermé le rideau et prendre le gel douche de je ne sais qui que j'applique sur la peau blanche. Mais maintenant j'ai qu'une idée en tête le ramener avec moi sous la douche, rien que d'imaginer la chose... T’excites pas Moore. Je m'éclaircie la gorge. «  I got a pocket, got a pocket full of sunshine I got a love that knows that it's all mine oh.oh,oh Do what you want, but you never gonna break me, sticks and stone are never gonna shake me oh,oh,oh » Ouais je finis par chanter. Faut que je me mette autre chose dans la tête que son corps nue collé au mien mais ça marche pas du tout. Avec les autres je chipote pas autant vous allez me dire.. mais en même temps.. avec lui c'est totalement différent. L dernière fois que j'ai couché avec quelqu'un avec qui j'avais des sentiments c'était au lycée et ça ne s'est pas du tout bien terminé, mais pas du tout.. Alors c'est certainement pas une bonne idée de répéter les même erreur non. Au diable les erreurs j'en crève d'envie. Je tire entièrement le rideau de douche brusquement, il est toujours là. « T'es mal lavé là. » dis-je montrant ma propre nuque avant de l'attraper par le bras et le forcer à venir sous le douche avec moi. Sur le chemin il a ôté sa serviette de bain. Mains derrière sa nuque, sur le pointe des pieds j'avance mon visage vers le siens et l'embrasse fougueusement. Y a cette conne de petite voix qui me dit que c'est pas une bonne idée. « La ferme. » dis-je dans un chuchotement à son encontre venant de nouveau capturer les lèvres de Ruben. Il va croire que je lui parle mais là en ce moment ce n'est pas le plus important.

Je n'aurais jamais imaginé rester paralysé après que Moore se soit entièrement dénudée devant moi. On allait pas se mentir, entre nous, des demoiselles à poil j'en avais vu des tas. Mais là je ne sais pas, cela semblait tout bonnement différent. Je n'avais pas juste vu une fille parmi tant d'autres nue devant moi, non, j'avais vu Moore nue devant moi et ça n'était assurément pas du tout la même chose. À mes yeux Moore était loin, très loin d'être une fille comme les autres et elle le savait, je le lui avais dit à plusieurs reprises. Elle savait ce que je ressentais pour elle. Après être resté une bonne dizaine de secondes totalement immobile au milieu de la pièce, j'avais fini par entendre l'appel de Moore qui avait souhaité que je lui apporte le shampooing qu'elle avait oublié à côté de sa brosse à cheveux. « Merci. » Et là, plus un mot. Rien. Le seul bruit perceptible était désormais l'eau de la douche. J'étais encore totalement sonné, et cela pouvait certainement se comprendre. J'étais perdu, je ne savais plus où donner de la tête. D'un coup, Moore passa sa tête en dehors de la cabine, ce qui attira mon attention. « Je vérifiais si t'étais pas mort. » Ah, et bien elle pus constater que ça n'était pas le cas. Tourner la tête vers elle m'avait demandé un effort surhumain, et je ne parlais même pas de la peine que j'avais d'articuler ne serait-ce qu'un mot. C'était plus de la paralysie là, ça virait en tétanie. On se demandait bien ce qui pouvait me mettre dans un tel état... Probablement la jeune femme actuellement nue sous la douche. « I got a pocket, got a pocket full of sunshine I got a love that knows that it's all mine oh.oh,oh Do what you want, but you never gonna break me, sticks and stone are never gonna shake me oh,oh,oh » Moore semblait d'humeur à pousser la chansonnette. Elle se mit donc à chantonner comme j'en avais moi-même l'habitude sous la douche, lorsque j'étais seul. Oui je chantais bien assez mal pour n'en faire profiter que mes oreilles. Après avoir entonné une petite mélodie qui me fit d'ailleurs taper du pied au sol -et oui, que voulez-vous, j'avais un certain sans du rythme que beaucoup m'enviaient- Moore tira brusquement le rideau de douche. Je sursautai, car ne m'y attendant absolument pas après ce silence. « T'es mal lavé là. » Sur ce, elle me tira par le bras afin de me faire rentrer dans la cabine, avec elle. Oh non, non, non... Mais à quoi jouait-elle ? Je me retenais depuis des minutes et des minutes, difficilement, et elle faisait exactement ce que je me refusais à faire. La tentation était trop grande. J'aurais de toute façon fini par franchir le pas d'ici les prochaines minutes. Ma serviette, elle, s'était bien sur abstenue de rentrer dans la cabine avec nous ce qui sous-entendait là que nous étions maintenant nus, tous les deux. Je me demandais ce que Moore allait faire, maintenant. J'avais un peu peur, je devais bien l'avouer. Elle était vraiment imprévisible. « Moore, je crois pas qu'on... » Je n'eus le temps de terminer ma phrase, elle s'agrippa à mon cou et m'embrassa avec fougue. Elle se détacha un instant, et énonça dans un murmure « La ferme. » Sur le coup je me demandai si ceci s'adressait à moi, mais je n'en eus pas la sensation. Ni une ni deux, Moore m'embrassa de plus belle. Je décidai de prolonger ce baiser de façon... animale. Je plaquai alors Moore contre le mur de la cabine de douche, saisissant ses poignets et collant ceux-ci contre ce même mur, non sans violence. Nos lèvres étaient toujours collées l'une à l'autre ; je savourais l'instant présent. Elle n'aurait jamais dû faire ça. Elle n'aurait jamais dû m'emmener dans la cabine, avec elle. Désormais j'aurais beaucoup de mal à m'en détacher. Et surtout je risquais de me montrer particulièrement bestial...

Je savais que ce n'était pas une bonne idée de faire ça alors que je n'étais même pas certaine d'être prête à construire quelque chose avec lui j'avais toujours autant peur. Et coucher avec ne va pas arranger les choses, ça va même certainement les empiré, je vais être persuadé qu'il aura eu ce qu'il attendait et qu'il finira par me laisser seule par la suite. J'étais toujours aussi effrayé, mais j'avais aussi tellement envie de lui c'est dingue et ça depuis les premiers jours de l'aventure.. on avait jamais pu aller jusqu'au bout des choses à cause de Franckie je me souviens, mais peu être qu'il avait eu raison, peu être que les choses aurait été totalement différentes entre nous si on avait couché dans la chapelle ou dans la cuisine. Peut être que je n'aurait été qu'un seul coup comme ça, une histoire sans importance, comme avec Jackson ou Siomha ou encore Evey.. Mais non.. Quoi que peu être ça aurait été mieux ainsi, moins compliqué, plus cool, moins prise de tête. Non j'aime notre relation, aussi compliqué soit-elle. A chaque fois que je le vois j'ai cette chaleur qui envahit mon cœur, c'est réconfortant, et certes flippant mais ça me fait aussi un bien fou. Alors j'ai pas réfléchis, une pulsion.. j'ai ouvert le rideau brusquement, il a sursauté. Je l'ai attrapé par le bras.« Moore, je crois pas qu'on... » Je n'écoutes pas vraiment, je n'écoute que ma pulsion, mes envies.. et cette petite voix que je fais terre d'un la ferme discret. Les choses se passent alors très vite. Je l'embrasse avec fougue, il me plaque avec violence contre le mur carrelé de la douche, il se saisit de mes poignée et m'embrasse de manière bestiale. La température monte d'un cran, l'eau qui perle sur mon corps est grisante, ses lèvres son si douche, si piquante, si bestiale. Mon cœur bat à cent à l'heure, ma respiration se fait déjà bien saccadé. La moindre de ses caresses est un plaisir infini, le contact de ses lèvres sur les mienne me fait frissonné. Mon cœur tambourine dans ma poitrine. Notre baiser se termine. Nous nous regardons un instant, dans les yeux. On peut lire la crainte dans mon regard, mais j'en ai tellement envie que je n'ai pas envie de laisser passer cette occasion. Je ressens le poids de cette acte dans tout mon corps, je ressens son importance à un point. Ça me fait flipper les choses sont tellement différentes qu'avec les autres. Rien que son regard sur moi fait monter le plaisir, rien que le faite de le regarder de voir son visage sur lequel coule l'eau de la douche me donne envie d'aller plus loin, d'aller jusqu'au bout. J'avance donc ma tête en même temps que lui et nos lèvres se touchent de nouveau, nos langue s’entremêlent, notre respiration est saccadé. Je veux sentir ses mains sur mon corps, je veux sentir ses lèvres sur ma nuque, je veux passer mes mains dans ses cheveux. J'ai l'impression qu'on se complète parfaitement. C'est flippant, ça fout une pression énorme, j'ai l'impression que mon cœur loupe un battement. Ce n'est pas une bonne idée je le sais, j'en suis persuadé mais j'ai pas la force d'arrêter les choses, j'ai pas la force. Je ne veux pas que ça s'arrête.

Mais que faisions-nous ? Que se passait-il dans cette cabine de douche ? Et bien, il semblait que Moore et moi ayons tous deux décidé ce matin de laisser s'échapper nos pulsions, de les assouvir, d'y céder. Ces pulsions, de mon côté en tout cas, étaient très fortes, trop fortes pour que je puisse lutter. Ainsi donc Moore m'avait entrainé de force, mais pas franchement contre mon plein gré, dans la cabine de douche. Ma serviette de bain, elle, avait préféré ne pas nous y suivre et c'était tant mieux. De toute manière elle ne m'aurait pas été d'une très grande utilité là-dedans. À peine entré, déjà fougueusement embrassé par la brune incendiaire qui se jeta à mon cou. Je ne pus que prolonger ce baiser, mais à ma façon, c'est à dire bestialement. Oui je ne faisais pas les choses à moitié dans ce domaine. J'avais sauvagement plaqué Moore contre le mur, lui prenant les poignets au passage, sans détacher pour autant mes lèvres des siennes. Puis un instant plus tard, nos visages s'éloignèrent. Le baiser prenait fin... pour donner lieu à un autre baiser, plus sensuel celui-là. Bientôt nos lèvres se touchèrent à nouveau, nos langues s'entremêlèrent à leur tour. Je pouvais entendre à la fois la respiration de Moore et la mienne. Nous étions en parfaite osmose. Mes mains se baladaient maintenant sur tout son corps. L'une de mes mains parcouru ses longs cheveux noirs, tandis que l'autre venait se placer dans le dos de la jeune femme, afin de la rapprocher encore un peu plus de moi. Je détachais mes lèvres des siennes pour les laisser parcourir son visage, puis son cou. À ce moment là je ne pensais aucunement aux conséquences que pourraient avoir nos actes dans cette salle de bains ce matin. Il semblait évident que Moore et moi en mourrions littéralement d'envie. Nous n'avions donc pas vraiment la tête à nous poser des questions, ou à prendre conscience de quoi que ce soit. Peut-être serions-nous par la suite amenés à regretter tout cela. C'était fort possible. Mais je m'en foutais pas mal, des regrets à avoir ensuite, sur le moment.

Je frissonne, pas de froid non, de plaisir. J'aime cette sensation sur mon corps lorsque ses mains virils se déplace sur celui ci. J'aime sentir ses mains dans mes cheveux mouillés. Je n'aurais pas cru que ça allait arrivé, enfin. Non je pensais qu'on allait resté coincé dans cette non relation encore longtemps. Mais non. Après ça tout va changer, soit ce sera terminée pour de bon soit ça va enfin commencer. Il n'y a pas d'autres issues possibles, et je pense que ce sera terminée. Je sais qu'il a dit qu'il n'y avait pas que mon corps qui l'intéressait.. mais j'ai du mal à le croire. Je n'ai pas confiance, je n'ai confiance en personne. Alors je sais déjà qu'il va se barrer quand il aura eu ce qu'il veut, j'en suis persuadé à un point que ça me soulagerait presque. Je me dis que c'est la solutions a nos problème, à cette peur qui me tue de l'intérieur qui me fait reculé de trois pas à chaque fois que je finis par avancé d'un pas. Alors je je me dis que c'est la solution. Je le laisse me caresser le corps, je laisse ma respiration d’accélérée encore et terminé en léger gémissement. Ses lèvres quittèrent ma bouche pour embrasser mon visage puis mon cou. Mais mains qui était jusqu'ici inerte finisse par s'animer et se déposer tout d'abord sur ses épaules en une caresse fine et sensuelle. Puis ensuite elle se déplace jusqu'à son torse, le haut, qu'elle caresse avec délicatesse et fougue. Elles descendent un peu plus ces curieuse, toujours aussi fougueuse alors que ma respiration est de plus en plus haletante, j'ai chaud, cette chaleur si agréable qui vous pique la peau qui vous noue le ventre qui fait battre votre cœur un peu plus vite. Ma main gauche remonte jusqu'à sa nuque et vient jouer avec ses cheveux, tandis que la droite s'aventure un peu plus ver le bas s'arrêtant sur son intimité qu'elle frôle à peine. Elle recommence ce geste une fois de plus avant de ce saisir de son sexe pour appliquer un caresse douce et sauvage à la fois. Il quitte mon cou nous nous embrassons de nouveau. Plus de retour en arrière possible je n’accepterais aucun retour en arrière aucun. La désir me brûle trop pour que je daigne accepté une fuite de sa part. Je veux baiser, non.. je veux faire l'amour. Oui je l'aime et je comprends que tout est différents. J'essaye d'oublier ces sentiments j'ai peur qu'ils me fassent trop mal une fois que nos corps ce seront unis. Une fois qu'il sera partit.