Céder la main n’est jamais évident pour personne. Pour moi encore moins. Et pourtant, après des mois du despotisme décisionnaire le plus total, avec pour seul résultat de foncer droit dans le mur, je pense qu’il est plus que temps de laisser quelqu’un d’autre décider à ma place. Visiblement je n’ai plus toutes mes facultés d’analyse puisque la situation est encore plus à chier que lorsque j’avais pris les choses en main. J’ai donc décidé de rester passif et de la laisser devenir active. Sauf que je ne peux m’empêcher de vérifier qu’elle sait où elle va, lorsque, passé le premier mouvement de surprise et de plaisir mêlés, ses lèvres sur les miennes me rappellent où elles ont déjà été se poser, quelques jours, voir heures, plus tôt. Il ne s’agit pas d’un reproche, juste d’une simple vérification d’usage. Je ne veux pas qu’elle agisse sur un coup de tête, et se prenne à regretter par la suite. Parce qu’après, elle ne pourrait plus faire marche arrière, il s’agit d’une voie à sens unique. « Je sais que je ne le regretterai pas. » m’affirme-t-elle en verrouillant son regard au mien. J’aimerai en douter, la forcer à réfléchir plus avant, mais cette main qu’elle a glissé dans ma nuque a la fâcheuse tendance à m’endormir le cerveau. De toute manière, il semblerait que je n’ai pas vraiment mon mot à dire, puisqu’elle revient à la charge de mes lèvres. Qu’est-ce que vous voulez répondre à ça, merde ? Absolument rien, je ne réponds absolument rien. Si ce n’est qu’un de mes bras lui encercle la taille, l’enserre, jusqu’à être en mesure d’accompagner le mouvement que je l’oblige à faire, à savoir, me grimper dessus… Oui, enfin en tout bien tout honneur, mais mes deux mains sur ses hanches la ramènent jusqu’à moi. Elle sur mes cuisses, la position est tout de même plus agréable, et plus facile à tenir aussi. Durant le déménagement, ses lèvres ont glissé des miennes, m’offrant le temps de respirer et d’en placer une. « Ca va être à toi de me stopper. » Je l’informe avant de fondre à nouveau sur sa bouche, manière de lui rappeler que je suis un homme et que certaines choses conduisent inévitablement à d’autres choses dans un esprit masculin. Surtout après plusieurs mois d’abstinence totale. La dernière fois, c’était moi qui avait du stopper les choses puisqu’elle avait été jusqu’à occulter l’endroit où nous nous trouvions, et les caméras. Aujourd’hui, c’est moi qui serais bien capable du même exploit, et mes mains glissant à plat sur la peau chaude de son dos après s’être infiltrées sous ses vêtements, en sont la preuve concrète.

La belle sent les bras de Syssoï qui lui enserre la taille, et sans s'en rendre compte, elle se retrouve à grimper sur lui. Les bras de Syssoï ont tellement de force, qu'elle ne peut que suivre le mouvement. Non pas que ça la dérange plus que cela hein. Syssoï l'attire une nouvelle fois plus près de lui. « Ca va être à toi de me stopper. » hum dur, très dur. Puis les lèvres de Syssoï se reposent une nouvelle fois sur les siennes. La rousse répond à ses baisers, gardant au maximum ses lèvres sur les siennes, avant de s'écarter de son partenaire, pour respirer. Gabrielle colla son front à celui du russe, il fallait qu'il lui laisse de reprendre son souffle. Le visage de la belle reste toujours très près de celui de son partenaire. « J'essayerai mais ... » commence t-elle d'un voix douce, toujours égale à elle-même. « ... je ne te promais rien. » ajoute sincèrement Gabrielle. Autant ne pas se mentir, elle n'avait pas reussis à le repousser, à le stopper la première fois, elle n'allait surement pas arriver à tenir la deuxième fois. C'était tellement logique, la volonté de la rousse tombe très facilement face à ça, et aussi parce qu'il s'agit de Syssoï, surtout. Sans se rendre compte, les mains de Syssoï avaient fait leur chemin, et s'étaient retrouvées sur son dos, passant la barrière de son tee-shirt. Elle ne s'en était même pas apperçue, elle est absorbée ... par autrechose dira t-on. La rousse était plus interessée par les lèvres de Syssoï sur le moment, elle n'avait pas vu ses mains. D'ailleurs, en parlant de ses lèvres, la française reprit -avidement- possession de celles de son partenaire. Leurs langues se rencontrèrent rapidement, dansant un rapide ballet. Gabrielle se rapproche encore de quelques centièmètres de Syssoï, comme si elle n'était pas déjà assez près. L'un de ses mains se perd dans les cheveux bruns, à la base de la nuque, tandis que son autre main s'affaire toujours autant, en faisant de lentes caresses.

Il faut qu’elle respire. J’avais oublié ce léger détail. Pauvre petite humaine. Oui, bon, d’accord, moi aussi j’ai besoin de respirer, mais là, dans ces circonstances, j’aurais pu poursuivre en apnée pendant encore un moment, ou même... je sais pas... respirer par le nez ? Pourtant, ma respiration est toute aussi anarchique que la sienne, lorsqu’elle s’écarte pour ne reposer que son front contre le mien. Elle tente de me dire quelque chose, je crois qu’elle répond à ma demande, m’informant qu’elle tentera de m’arrêter, mais qu’elle ne promet rien. Je ne suis pas certain que cette réponse me convienne, mais je devrais m’en contenter, n’est-ce pas ? Ce n’est pas comme si je pouvais exiger quoique ce soit, ou même changer quoique ce soit. Je subis. Je ne dis pas ça pour me dédouaner, je ne fais qu’énoncer un fait. Quel homme pourrait résister à ça ? Pas moi. J’ai détaché mon front du sien, afin d’aller perdre mes lèvres dans son cou. Alors je suis plutôt mal placer pour l’accuser de faire preuve de faiblesse. Je sais qu’elle est encore bouleversée de ce qui s’est passé lors du prime, je sais que son comportement est certainement altéré par cet incident et son état d’esprit, mais j’ai du mal à raisonner mon corps, j’ai du mal à adopter le comportement que je souhaiterais avoir d’ans une parfaite utopie. Je suis censé la repousser délicatement, lui assurer que tout ira bien en lui caressant les cheveux, puis la mettre au lit afin qu’elle se repose en lui certifiant qu’on parlera de tout ça une autre fois, à tête reposée. Sauf que j’en ai marre de repousser l’inévitable afin de me conduire au mieux, afin d’être irréprochable et d’agir au mieux pour tout le monde. Est-ce que les autres se donnent cette peine ? Non. A mon tour d’être égoïste, un peu. Je ne relève la tête que le temps de lui souffler un « Il va falloir faire mieux que ça... » censé la pousser à me repousser. Mais ça aurait plutôt l’effet inverse puisqu’elle se jette littéralement sur mes lèvres, à présent offertes, sans vraiment se soucier du message que ça peut faire naître dans mon esprit masculin. Elle perce mes défenses de sa langue, et m’entraine dans une valse dont je ne maîtrise pas le tempo. Elle se rapproche de moi, encore et encore, forçant mes mains à remonter plus haut encore, dérapant sur l'agrafe de son soutien-gorge, mais ne s’y attardant pas dans un dernier souffle de bon sens. Elles remontent jusqu’à sa nuque, et ne sortent de sous le tee-shirt qu’à ce moment-là, le bout de mes doigts apparaissant à l’encolure. Mes avant-bras, ce faisant, on embarquer la moitié de son vêtement, exposant son dos nu à l’air libre, si bien que je juge le vêtement parfaitement inutile et superflu, et décide de le lui ôter. Mes mains redescendent pour s’emparer du bas du tee-shirt, et je ne décroche mes lèvres de siennes que pour permettre au vêtement d’être extrait par la tête. « En effet, t’as zéro volonté... » J’annonce en lâchant le vêtement au sol. « Tu comptes pas m’arrêter du tout, en fait. » Je conclue dans un sourire, avant de le laisser mourir sur ses lèvres. Oui, je sais, je ne suis pas non plus très crédible dans le rôle du mec qui tente de résister.

Gabrielle promet d'essayer, mais elle sait très bien qu'elle n'y arrivera pas, alors pourquoi lutter. Son rythme cardiaque est effréné, et sa respiration courte, mais sa réaction n'est encore pas en accord avec ses paroles, peu importe. Elle ne le lui laisse même pas le temps de la repousser, elle attaque, elle s'occupe de ses lèvres, ne les quitte plus, elle en prend possession. « En effet, t’as zéro volonté... » Hm, oui, et alors ? C'est pas un crime non plus. Enfin la rouquine avait de la volonté, mais cette volonté, elle ne l'utilise pas pour stopper Syssoï, bien au contraire, elle préfére continuer, mais bon, ça, il n'est pas obligé de le savoir. Syssoï décolle ses lèvres des siennes, et lui enlève son haut, elle pousse un léger grognement, avant qu'il ne jette son haut sur le sol, et ne récupère ses lèvres. « Surement, mais toi, tu en as trop. » annonce t-elle en le regardant, un léger sourire au coin des lèvres. « Tu comptes pas m’arrêter du tout, en fait. » Il a raison, il a raison, le pauvre. Non, elle n'avait jamais réussis à le repousser, et ce n'est pas aujourd'hui qu'elle allait commencer à le faire. « Tu as tout compris, en fait. » répond t-elle avant que ses mains ne descendent, le long de son dos, et finissent pas accrocher le bout de tissus qui lui servait de tee-shirt. Elle remonte lentement le tee-shirt le long du corps de Syssoï avant de le lui enlever définitivement, et de le déposer sur le sol, non loin de son propre haut. On pouvait dire qu'elle avait ça ... pour avoir une certaine égalité dira t-on. Les mains de Gabrielle remontent le long du dos dénudé de Syssoï, passant lentement du bas de son dos à sa nuque, les doigts de la rousse effleurent sa peau. Ses lèvres se posent sur son épaule nue avant de remonter inexorablement vers son visage, Gabrielle prend tout son temps, elle embrasse son épaule, son cou, sa machoire, pour finir par enfin arriver vers ses lèvres où elle lui offre un langoureux baiser.

Elle n’a aucune volonté. Moi non plus. On est mal barré. Le score est déjà de un tee-shirt à zéro. Je mène, et ce n’est pas pour me déplaire. Mes mains peuvent se promener à leur guise le long de sa peau, caresser, frôler, effleurer, cajoler, tandis que ma bouche continue de savourer ce que je me suis trop longtemps interdit. Je la cherche, je la trouve, dans les gestes et dans les mots. Je lui reproche d’avoir zéro volonté, elle me rétorque que j’en ai trop. Ce n’est pas vraiment l’impression que je me fais, à moins que le fait d’avoir pris deux secondes dans nos préliminaires pour lui demander de m’arrêter lorsqu’il serait temps, soit vécu comme la marque d’une volonté inflexible ? On ne doit pas vraiment avoir la même conception des choses. Peut être aurait-il fallu que je lui arrache ses vêtements avec les dents pour qu’elle entrevoit mon impatience et mon manque total de volonté ? Je comprends finalement qu’elle n’a pas du tout dans l’intention de m’arrêter. Elle savait dès le début qu’elle aurait la réaction inverse. Elle veut plus, toujours plus, et je crains que dans une heure, un jour ou une semaine, elle se mette à souhaiter moins, beaucoup moins. Une part de moi l’envisage, et l’autre part demande à la première de ferme sa gueule. Mes bras se soulèvent automatiquement lorsque la rouquine cherche à me débarrasser de mon tee-shirt. Comme un enfant, j’accompagne son mouvement, avant de secouer la tête pour remettre mes cheveux à peu près en place. Mes mains reviennent automatiquement se poser sur son corps, la ramenant contre moi pour, -enfin !- sentir sa peau contre la mienne, son ventre contre le mien, sa poitrine gainée de dentelles écrasée contre mon torse. Et ses lèvres qui se posent sur chaque parcelle de peau disponible, tandis que mes doigts en profitent pour venir délicatement subtiliser l’élastique qui lui maintient les cheveux noués. Je libère le tout, laissant une cascade de feu dégringoler sur ses épaules blanches. Contraste saisissant. Appétissant. Je retourne à la poursuite de ses lèvres, mais elles sont déjà occupées sur mon cou, puis ma mâchoire. Bientôt il va falloir faire un choix. Bientôt, mais pas tout de suite. Bientôt mais pas là. Sa bouche reprend la mienne, ses mouvements se font doux dans mon dos, les miens son bien plus vifs, bien plus brusques et chargés de désir tandis que je tente de mettre la bride à mes pulsions. « C’est maintenant qu’il faut dire stop. » Je souffle sur ses lèvres, tout simplement incapable de les détacher des miennes, même pour parler. Mes bras se croisent dans son dos, mes paumes se plaquent, alors que je me relève en la soutenant de cette manière. C’est maintenant qu’elle doit dire stop, parce que là, en la conduisant jusqu’au lit, je sais que dans quelques secondes il sera trop tard pour m’arrêter.

Gabrielle n'avait aucune volonté face à cela, d'ailleurs, elle l'avait déjà dis quand quelquechose de similaire -mais bien moins poussé que ce qui se passait maintenant- il lui parlait toujours de sa volonté. La dernière fois il lui avait dit qu'il n'en n'avait pas, peu importe. La rousse n'avait pas de volonté, et elle le vivait très bien hein.
Syssoï la rapproche de lui, la belle sent son corps collé au sien, tandis que ses mains parcouraient inlassablement le dos du russe. Gabrielle couvre la peau de Syssoï de baisers, tout ce qu'elle venait de dévoiler en lui enlevant ce tee-shirt, qu'elle trouvait encombrant désormais. Elle sent ses cheveux qui tombent dans son dos, sur ses épaules aussi. « C’est maintenant qu’il faut dire stop. » Hm. Non. C'était à peu près la réponse de la rouquine, elle ne le veut pas, elle ne veut pas tout arrêter. Gabrielle ne se contrôle déjà plus. Elle sent les bras de Syssoï dans son dos, plus précisement, elle sent ses paumes se plaquer contre sa peau nue. Il se relève, elle est obligée de suivre le mouvement, et automatiquement, ses jambes se nouent autour du bassin de Syssoï, et ses bras autour de sa nuque, pour conserver leur proximité, tandis que ses lèvres s'échouent une nouvelle fois sur celles de son partenaire. Elle sait exactement où il se dirige, vers le lit, c'est une évidence. « Je n'en n'ai aucune envie.. » lui murmure t-elle entre deux baisers, tandis qu'il se dirige toujours vers le lit. Gabrielle l'embrasse encore une fois, sa langue vient chercher celle de Syssoï une nouvelle fois. Il sait exactement ce qu'elle veut en cet instant précis, pas besoin de faire de dessin. Lui seul peut la satisfaire. Il approche du lit, la rousse déplie ses jambes, et touche du pied le matelas, elle l'entraine avec elle, dessus, à l'aide de ses bras, faut dire qu'il n'est pas très résistant non plus, ça aide. Le dos de la belle bute doucement contre le matelas, et ses cheveux s'étalent tout autour d'elle, et Syssoï est sur elle. Gabrielle entoure son partenaire avec une seule jambe seulement, ça lui rapelle étrangement l'épisode de la chambre. La belle attire le visage de son partenaire contre le sien, les lèvres se touchent une nouvelle fois, Gabrielle ne s'en lasse pas, ses mains attérissent une fois de plus sur le dos de Syssoï.

Visiblement, elle ne semble pas particulièrement déterminée à m’arrêter, elle semble, au contraire, disposée à me faire imploser dans les plus brefs délais. Je me lève, je la soulève, je lui signale que c’est le moment où jamais. Ça sera jamais à l’entendre avec son irrésistible « Je n'en n'ai aucune envie.. » qu’elle me souffle avant de me le reprendre, mon souffle. Nous sommes rapidement au pied du lit, je tente, tant bien que mal de me séparer de mes chaussures, lorsque la rousse, fourbe, dégage son étreinte de mon bassin pour, d’un mouvement de jambes, se laisser tomber sur le lit. Sauf qu’elle est toujours accrochée à mon cou, et, déséquilibré par ce pied qui s’active à se défaire de la dernière basket, je chute lamentablement contre elle, projetant de justesse mes mains en avant pour ne pas écraser ma partenaire de tout mon poids. Je redescends lentement contre elle, virant ma dernière pompe d’un coup habile, avant de retourner m’écraser contre Gabrielle mais d’une manière beaucoup plus agréable que lors de l’hypothèse précédente. Je retiens un soupir de bien être lorsque nos épidermes se frôlent à nouveau. Une jambe atterrit sur mes reins, des mains dans mon dos, et des lèvres sur les miennes, je suis annexé par Gabrielle, et loin de m’en plaindre, j’en redemande toujours plus. Moi aussi j’ai envie de la coloniser. Je quitte ses lèvres et émigre dans son cou, glissant, embrassant, embrasant. Je savoure sa clavicule, incendie sa peau blanche, et finit par buter sur la dentelle agaçante. Je fronce les sourcils et affiche une moue de gamin capricieux. Qu’est-ce que ça fout encore là, ça ? Une main sournoise se glisse subrepticement dans le dos de la rousse, et en moins d’une seconde, se débarrasse de l’attache contre laquelle beaucoup d’autres ont trépassé. Elle ressort victorieuse, cette main, mais avant de passer à la suite, je relève le nez, scanne le lit et repère rapidement la couette que j’attrape et attire à nous. D’un mouvement brusque, je la projette au-dessus de nos têtes, nous offrant un abris éphémère, une intimité précaire, parce que tout ce qui est là-dessus est à moi et à personne d’autre. Ma bouche se pose rapidement sur la sienne au moment où mes doigts font glisser une fine bretelle, puis l’autre. Je la débarrasse de toute trace de dentelle en capturant une dernière fois ses lèvres, afin qu’elles me pardonnent mon absence à venir puisque, rapidement, je pars vagabonder vers ailleurs, ou plus précisément vers ces zones de peau encore totalement inexplorées que je cajole de mon souffle avant de les honorer de mes lèvres.

Les lèvres de Syssoï se promènent un peu de partout, sur son cou, sur sa clavicule, la peau de Gabrielle est en feu, chaude. Son partenaire passe rapidement sa main dans son dos, la belle imagine sans mal ce qu'il est entrain de faire, puisse qu'elle sent un léger relachement au niveau de sa poitrine, en son sous-vêtement ne sert désormais plus à rien. Il a la bonne idée de les couvrir, Gabrielle n'avait pas eu cette idée, son cerveau était comme anestésié en ce moment, par le russe lui-même. Elle préfère ça, elle ne veut pas qu'on la voit, elle se dévoile uniquement pour Syssoï, qui lui retire immédiatement son soutien-gorge, le laissant choir plus loin, un vêtement inutile. Syssoî lui plante en dernier baiser, qu'elle tente de prolonger un maximum, aggrippant ses lèvres jusqu'au bout, jusqu'à ce qu'elles descendent et ne quittent vraiment, pour de bon cette fois, les lèvres charnues de la rouquine. Les lèvres de Syssoï viennent explorer la parcelle de peau recemment découverte par lui-même. Seul le haut de la tête de son partenaire lui est encore accessible, elle en grogne de frustration. Gabrielle frisonne à chaque contact, lorsqu'elle sent les lèvres de Syssoï qui parcourent sa peau nue. La rousse pousse un soupir, avant d'embrasser son front, la seule partie qu'elle peut atteindre avec ses lèvres. Elle ne sait pas très bien de temps elle le laisse faire, mais les secondes semblent longues, bien trop longues à son goût, et ses lèvres souffrent déjà du manque. La rousse pousse un léger grognement, imapatient, sauvage, qui est censé lui faire comprendre qu'il est temps qu'il remonte, ce qu'il fait. C'est un grognement assez autoritaire, elle veut sentir ses lèvres contre les siennes, et tout de suite. La belle l'embrasse, retrouvant rapidement les lèvres de son partenaire. Sa main qui était jusque là dans son dos, arrive sur son torse, et descend lentement, un peu plus bas, la rousse a le bras tendu lorsque sa main se heurte à la ceinture du jean de Syssoï. Et si on le faisait disparaître ? Cela lui semble une bonne idée. Les doigts agiles de Gabrielle s'occupent de cette ceinture qui la gène, avant de l'ouvrir, puis elle défait les boutons du jean de Syssoï, et commence à le lui enlever. Il va falloir qu'il finisse le travail, parce de là où elle est, elle ne pas le terminer. Gabrielle est bloquée sous Syssoï, ce qui ne la dérange absolument pas, au contraire, elle veut sentir son corps sur le sien.

Mademoiselle Gabrielle semble frustrée. J’ai beau observer de mes yeux les frissons qui naissent sur sa peau au contact de mes lèvres, passé les premiers soupirs de plaisir, elle se met à grogner en une parfaite imitation de... bah de moi, en fait. Ça n’a pour seul conséquence que de faire croître un sourire sadique sur mes propres lèvres qui retournent parcourir sa peau sans plus se soucier des siennes, de lèvres. C’est pas que je ne les aime pas, bien au contraire, je les adule, mais là, je suis un peu en plein tournage de “rencontre en terre inconnue”, sa poitrine, son ventre, sa taille. Après un énième grognement, un peu plus agressif, celui-ci, je décide de remonter jusqu’à sa bouche. J’y dépose la mienne, puis glisse sur son menton, sa joue, la zone sensible sous son oreille, y laissant échapper un soupir alors que ses mains glissent le long de mon ventre où les muscles se contractent un à un sur le passage de ses doigts. Mes lèvres reviennent sur les siens tandis qu’avec une rapidité qui me fait dresser un sourcil, elle me débarrasse de ma ceinture et me déleste de mes boutons de jean. Elle a appris à faire ça où ?! C’est pas le moment de m’interroger et possiblement m’énerver à propos de ses expériences passées, elle vient d’achever le dernier bouton qui rend les armes sans résistance. Maintenant, c’est à moi de jouer. A leur tour, mes mains entre dans la danse, glissant le long du ventre de Gaby, alors que je me relève légèrement, la couette sur ma tête se transformant en tipi le temps que je détache l’unique bouton de son pantalon noir, et fasse glisser avec une lenteur volontaire la fermeture éclair qui complète ce vêtement inutile. Puis je roule sur le côté, finissant sur le dos, soulevant le bassin pour me défaire de mon jean en le faisant glisser, tandis que Gabrielle fait de même de son côté. Une autre fois, je prendrais mon temps, je la ferais languir jusqu’à ce que la frustration occulte totalement le bleu électrique de ses yeux. Mais là... Là, j’ai pas la prétention de pouvoir tenir plus longtemps. « Charmant... » Je chuchote, un sourire en coin, tout en jetant un oeil sur la jolie petite chose qu’elle porte sous son pantalon. Une main glisse sous son dos, juste sur sa cambrure de rein, je la ramène vers moi, obligeant la jeune femme à m’escalader et prendre le dessus. C’est à mon tour de laisser mes mains parcourir son dos, ses cuisses, pendant que mes lèvres récupèrent les siennes.

Il semble pendre un malin plaisir à éloigner ses lèvres de celles de Gabrielle, qui ne réclamaient que celles de Syssoï, elle les veut tout de suite. Il faut qu'elle grogne pour de bon pour qu'il s'exécute enfin, la jeune femme pousse un léger soupir. Plus, elle défait les boutons de son pantalon, il fait de même avec le sien avant de s'échouer sur le côté. Elle en profite pour retirer le bout de tissus qui lui recouvre les jambes et finit par le jeter hors du lit, rapidement avant de se reconcentrer sur Syssoï. « Charmant... » Cette remarque fait naître un sourire sur ses lèvres, elle ne jete d'un coup d'oeil rapide à son boxer avant de se faire emporter par le bras de son partenaire, elle grimpe sur Syssoï, toujours avec une certaine délicatesse. La rousse se met à califourchon, elle n'hésite pas, c'est la position qui lui permet d'avoir accès à tout, s'il l'on peut dire, elle sent la couette qui les recouvrent, elle repose sur son dos, les cachant totalement, c'était juste parfait. C'est Gabrielle qui domine, et c'est loin de lui déplaire. Ses douces lèvres s'échouent sur celles de son partenaire, avant de descendre, sur son cou, puis son épaule puis sur son torse qu'elle parsème de baiser, ses mains suivent le trajet, explorant tout le corps de Syssoï, effleurant sa peau. Ses longs cheveux roux frôlent sa peau, s'étallant sur le torse de Syssoï, au fur et au fur que la bouche de Gabrielle descendait. Elle s'arrête au niveau de l'élastique de son boxer, l'une de ses mains joue avec. L'esquisse d'un sourire amusé et satisfait apparait sur le minois de la belle qui prend tout son temps, qui le fait languir, elle le fait attendre, autant qu'il la fait languir elle, un bon retour. Elle lui rend ce qu'il lui a fait subir pendant quelques minutes. Puis ses lèvres rebroussent chemin, le visage de Gabrielle remonte vers celui de Syssoi, sa bouche s'attarde au niveau de son cou, mais elle arrive bien vite sur ses lèvres, la rousse lui mordille légèrement la lèvre inférieure avant de l'embrasser pleinement cette fois-ci.