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 can't stop - lundi 2 avril; 2h34

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Syssoï
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CITATION : « Des morsures de feu, derrière les oreilles, lui trouaient la tête, gagnaient ses bras, ses jambes, le chassaient de son propre corps, sous le galop de l'autre, la bête envahissante. »
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MessageSujet: Re: can't stop - lundi 2 avril; 2h34   can't stop - lundi 2 avril; 2h34 - Page 3 EmptyDim 8 Avr 2012 - 2:49

Me faire languir, c’est pas l’idée du siècle. Surtout pas dans ces circonstances, alors que mon boxer a du mal à contenir mon émoi... Ses cheveux qui glissent sur ma peau, s’étalant à mesure qu’elle descend inexorablement, et mes muscles qui se contractent et ses crispent. Elle prend plaisir à me surprendre dans cet état, je le vois à l’air qu’elle affiche chaque fois qu’elle relève les yeux sur moi. Elle joue avec l’élastique de mon boxer, lorsque je me relève sur les coudes, lui faisant signe de l’index de me rejoindre là-haut. Je n’en peux plus. Ma respiration ne ressemble plus à rien si ce n’est à une vaste blague, et je crois que mon coeur à du rendre l’âme, puisque je ne le sens plus dans ma poitrine, ou alors je me suis, à force, insensibilisé à la douleur qu’il m’inflige en matraquant mes côtes depuis trop longtemps. La couette ne m’aide pas à respirer, mais même à l’air libre, je pense que rien ne parviendrait à faire tomber la fièvre. Elle revient vers moi, mais ne cède pas immédiatement à mes lèvres, préférant perdre les siennes dans mon cou, alors que mes mains, elles, retournent dans son dos, glissant, caressant, meurtrissant sa peau rougie, jusqu’au sous-vêtement sous lequel elles passent sans l’ombre d’un remord, prenant possession des lieux avec l’assurance d’un propriétaire terrien. Le rouquine revient sur mes lèvres, m’offrant le sursit parfait pour éviter de soupirer comme un con en la délestant de son dernier vêtement que je laisse glisser contre ses cuisses, l’obligeant à soulever une jambe après l’autre pour l’en débarrasser totalement. Mes paumes rebroussent chemin jusqu’à son cou que j’effleure du bout des doigts, avant de m’emparer de ses joues et de la reculer de mon visage. J’en profite pour reprendre mon souffle, et ancrer mon regard au sien, mes doigts re-dessinant les détails de ses pommettes, joues et menton, avec une douceur contrastant radicalement d’avec mes derniers actes. Je la veux, je la veux a en devenir dingue, mais je lui offre quelques secondes de sursit pour s’assurer que c’est bien ce qu’elle veut aussi. En même temps elle est complètement nue sur moi, alors j’espère que c’est bien ce qu’elle veut. Doucement je nous fais pivoter, reprenant le dessus, d’abord avec l’intention de quitter mon boxer, ce que je fais rapidement, et puis, finalement, m’attardant dans cette position, entre ses cuisses, mon regard planté dans le sien. Et mes lèvres qui se posent délicatement sur les siennes, pendant qu’un soupir, moins discret, s’en échappe en même temps que je prends possession de son corps. Alors, c’est ça ne faire plus qu’un ?
Gabrielle

Gabrielle
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MessageSujet: Re: can't stop - lundi 2 avril; 2h34   can't stop - lundi 2 avril; 2h34 - Page 3 EmptyDim 8 Avr 2012 - 10:30

Elle le fait attendre, juste pour lui montrer ce qu'il lui a fait subir tout à l'heure, pour qu'il comprenne son impatience, cette frustration qui s'était installée chez Gabrielle. Elle tire légèrement l'élastique de son boxer avant de lever les yeux vers son partenaire, et de remarquer que son index lui ordonnait de le rejoindre, c'est ce qu'elle fait, remontant doucement, lentement, prenant tout son temps, la rousse prend, elle, un certain plaisir à le voir impatient. Ses lèvres, ne se posent pas directement sur celles de Syssoï, préférant faire un grand détour par le cou de celui-ci. Gabrielle n'a pas de mal à imaginer le trajet de mains du russe qui se dirigent vers le seul vêtement encore présent chez la rousse, et le lui retire. Elle soulève ses jambes, une par une, avant de se retouver complétement nue sur Syssoï tandis que ses mains de ce dernier remontent jusqu'à son cou, faisant naître un frisson en elle, avant de se poser sur ses joues, et d'écarter légèrement sa tête de la sienne. La rousse braque ses prunelless couleur océan sur lui, remplies d'envie, remplies de désir, elle le veut maintenant, elle le désire. Elle ne veut plus attendre, elle veut qu'il s'empare d'elle tout de suite, maintenant.
Son corps brûle d'impatience lorsqu'ils échangent les rôles et que Gaby se retouve en bas une nouvelle fois. Il en profite pour retirer son boxer, enfin, ses yeux dérivent vers la partie de l'anatomie de Syssoï qui lui montre l'effet qu'elle lui fait, en cet instant. Elle n'attend que cela, que le corps de Syssoï vienne s'unir au sien, c'est ce qu'elle veut maintenant. Il attend ne serait-ce qu'une seconde ou deux, mais ça paraît déjà trop long pour Gabrielle, qui grogne doucement jusqu'à ce que ses lèvres attérissent sur les siennes et qu'il prend possession d'elle. La rousse pousse un gémissement de plaisir, qu'elle préfère étouffer en l'embrassant une nouvelle fois, entrainant sa langue dans une danse qu'elle seule maitrise, elle, seule donne le rythme. Leurs corps s'emboîtent parfaitement, se complètent. Un de ses bras entoure sa nuque pour le ramener plus près d'elle, et encore, ce n'est pas assez près au goût de Gabrielle qui en veut toujours plus alors que leurs corps sont déja collés. Son autre main cherche une prise, et s'aggrippe au dos de Syssoï. Une vague de plaisir, de bien être, monte lentement en Gabrielle, elle n'a l'impression de plus être capable de réflechir, elle suit la cadence que lui impose Syssoï, son corps répond aux mouvements de celui de Syssoï. Son dos se cambre naturellement tandis que ses lèvres sont toujours plaquées contre celles de Syssoï ne s'écartant de celles-ci jusque pour respirer -et encore- ou pour laisser échapper quelques soupirs. Sa respiration est saccadée, et son rythme cardiaque est effréné.
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Syssoï
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MessageSujet: Re: can't stop - lundi 2 avril; 2h34   can't stop - lundi 2 avril; 2h34 - Page 3 EmptyDim 8 Avr 2012 - 17:14

Je me demande comment j’ai pu attendre si longtemps, comment j’ai pu résister encore et encore, et imposer une frustration totalement cruelle et impensable à mon corps. Là, en elle, alors que j’ai la sensation de l’emplir autant qu’elle me colonise de l’intérieur, je comprends que tout ceci était juste inévitable et que j’ai été le dernier des connards en imaginant que je pourrais faire sans, me l’imposer et le lui imposer à elle aussi. Là, entre ses cuisses, mes lèvres n’en pouvant plus de lâcher des soupirs et de réceptionner les siens, j’ai juste la sensation d’être à ma place. Je ne contrôle absolument plus rien, tout se fait le plus naturellement du monde, même la cadence qui semble dictée par la soif que nous avons l’un de l’autre. Ses lèvres dérivent dans son cou, plus pour reprendre mon souffle qu’autre chose. Ma bouche n’embrasse plus, ou presque plus, elle se contente de trainer mes lèvres d’un point à un autre. Une de mes mains semble perdue dans ses cheveux, l’autre sur sa hanche, s’assure que son bassin ne s’éloignera plus jamais du mien. Dans mon dos je sens Gabrielle qui s’agrippe et laisse sa marque. Ça va être discret, tiens. Sur une impulsion qui sort de je ne sais où, mes bras repassent dans son dos, la ramenant contre moi tandis que je me redresse, en position assise, la couette toujours sur nos têtes, Gabrielle sur moi. Je récupère ses lèvres, tentant un énième baiser que je rate lamentablement tandis qu’elle reprend les mouvements. Elle est aux commandes, et je me demande si je ne vais pas regretter cette décision. Elle n’a pas l’air de souhaiter me laisser respirer, mais finalement, je m’en contrefous, si je dois crever d’asphyxie ou d’un arrêt cardiaque, autant que ce soit bien au chaud en elle. C’est une jolie mort, non ? C’est à mon tour de m’agripper à elle, en tentant de le faire avec le plus de douceur et de délicatesse possible. Mes doigts s’accrochent à sa crinière, l’obligeant à incliner la tête en arrière et à offrir sa gorge à mes lèvres, dans laquelle j’installe ma respiration anarchique. J’étouffe, je suffoque littéralement. J’ai l’impression qu’il fait soixante-douze degrés sous cette couette, mais je ne suis pas sûr qu’il fasse moins chaud à l’extérieur, c’est comme si l’astre solaire était entrain de cramer à l’intérieur de moi, dans mes entrailles, et irradiait absolument tout sur un périmètre illimité. Le goût salé de la peau de Gaby m’informe, si besoin est, qu’elle est dans le même état que moi. Alors je la rallonge, calmant ses ardeurs un instant, juste le temps de reprendre le contrôle et de ne pas griller mes dernières cartouches. Immobile entre ses cuisses, je lui offre ce que j’ai été dans l’incapacité de lui donner depuis de longues minutes : mes lèvres, pour un baiser qui ressemble presque à quelque chose. Et j’en profite pour embrasser tout ce qui se trouvent à porter de lèvres, ses joues, son front, ses pommettes, son menton, avant de retourner au point d’origine tandis que je m’élance pour la dernière ligne droite. Je ne sais pas combien de temps ça me prend pour atteindre la vague de plaisir finale, celle qui incendie absolument tout sur son passage, mais ça m’a semblé beaucoup trop court. En même temps, une minute, voir une seconde de plus, et mon coeur n’aurait pas résisté et aurait lâché en un claquement atroce. Mon souffle rapide échoue dans le cou de la rousse, alors que mon corps retombe aussi délicatement que possible contre le sien, mon visage dans son épaule. Il va me falloir un peu de temps pour me remettre de ça. Je ne sais plus vraiment si je suis vivant ou mort.
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MessageSujet: Re: can't stop - lundi 2 avril; 2h34   can't stop - lundi 2 avril; 2h34 - Page 3 EmptyDim 8 Avr 2012 - 17:47

Elle a attendu cela un bon moment, que Syssoï la possède, le désir était toujours là, et ne put s'empêcher de soupirer lorsqu'il le fit. La cadence est rapide, la rousse ne voulait pas que cela s'arrête, voulant pour toujours sentir Syssoï contre elle, en elle. Il n'est pas en mesure de l'embrasser non plus, elle non plus, elle temps de réguler sa respiration, mais elle n'arrive à rien, elle se contente d'agir, de suivre le mouvement. Il fait trop chaud sous cette couette, si en plus on ajoutait la température élévée de leurs corps réunis, c'était intenable. Syssoï passe ses bras dans son dos, et fait remonter la rouquine vers lui, la pause ne dure qu'un ou deux secondes, le temps que Gabrielle soit définitivement sur lui. C'est elle qui domine si l'on peut dire, elle continue dans le même rythme infernal, inlassablement. Puis Syssoï aggripe sa chevelure, l'obligeant à incliner la tête tandis qu'elle sent ses lèvres sur sa peau, sur son cou. Puis il la rallonge, elle se calme, il fait de même, avant que ses lèvres ne capturent celles de la rouquine, qui ne veut plus les laisser partir, un long baiser malgrè leurs souffles courts, leurs respirations rapides, elle le retient autant qu'elle peut, avant que ses lèvres ne se détachent des siennes pour respirer une nouvelle fois. L'air manque à Gabrielle en ce moment là. Ca sent la fin, ça semble trop court pour la rousse, bien trop court, mais ça ne se contrôle pas. La vague de plaisir monte en elle, jusqu'a atteindre un point non négigeable, elle n'en peut plus, c'est trop. Son corps se crispe, avant l'ultime fin, la fin de leurs corps ensemble, plus près que jamais. Cela arrive, ça la dépasse, un long -et ultime- gémissement de plaisir sort de ses lèvres chaudes, c'est fini. Syssoï retombe près d'elle, elle l'accueille tandis que sa tête vient se nicher dans son épaule, une partie dans sa chevelure. Gabrielle n'a plus de souffle, c'est trop pour elle, son coeur menace de sortir de sa poitrine, cognant douloureusement, elle peut entendre les -forts- battements de son propre coeur en elle. Gabrielle parvient à calmer son rythme effréné en quelques minutes, repirant plus lentement déjà mais elle n'avait toujours pas retrouvé son rythme habituel. L'une des mains de la rouquine vient caresser sa nuque, dessinant des ronds approximatifs avant de finir par se perdre dans ses cheveux bruns, tandis que l'autre se pose sur le dos de son partenaire, le parcourant doucement, elle peut sentir la trace qu'elle lui a laissé, elle lui avait griffé la peau, il risquait d'avoir une longue marque, et assez visible en plus. Gabrielle tourne sa tête vers celle de Syssoï toujours posée sur son épaule, elle embrasse tendrement sa joue, avec délicatesse, et douceur. Sa peau est encore brûlante, tout comme celle de Syssoi qui est encore allongé sur elle. La belle entoure doucement une jambe autour de lui, juste pour avoir le plaisir de sentir sa peau contre la sienne.
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MessageSujet: Re: can't stop - lundi 2 avril; 2h34   can't stop - lundi 2 avril; 2h34 - Page 3 EmptyDim 8 Avr 2012 - 18:41

Mes paupières sont closes, tandis que mon visage repose dans le creux de son épaule. Je tente de retrouver un second souffle, de renaître quelque part, parce que je suis certain d’avoir vécu une petite mort, là. Je ne sais pas depuis combien de temps on est planqué sous cette couette, ce qui nous semblent être quelques secondes trop vite grillées doit faire office de longues, trop longues minutes pour le téléspectateur qui n’aura pu voir qu’un drap mouvant. Je sais que je suis entrer dans cette pièce vers deux heures du matin, maintenant on doit frôler les quatre heures. On va devoir se magner le cul pour regagner le château et notre lit avant que les autres ne se réveillent. Parce que j’ai pas du tout envie de m’éterniser ici, trouver un repos mérité dans cette chambre et ne la quitter que pour nous joindre au petit déjeuner des autres. Ce que nous venons de vivre, ici, doit rester entre nous, et ne pas être exposer aux autres. Pas parce que j’en ai honte, loin de là, juste parce que ça ne leur appartient pas. Tout simplement. Mais, pour l’instant, il va me falloir un petit moment pour me remettre. Je sens les mains de Gabrielle se reposer sur moi. L’une dans ma nuque, l’autre dans mon dos, me câlinant comme je n’ai jamais été câliné de ma vie. D’habitude je n’en offre ni le temps, ni l’opportunité. En temps normal, je suis déjà debout entrain de me rhabiller, et non encore en elle, tentant de reprendre vie et de sortir de cette épaisse brume dans laquelle je semble mettre lové. Ses lèvres se déposent sur mon front, une jambe vient entourer mes reins. Je relève un regard étrange vers elle. Je voudrais sourire, mais j’en suis incapable, alors je me contente de l’observer avec fascination. Je ne suis pas capable de parler non plus, alors ma bouche vient chercher la sienne, caressant, embrassant, savourant ses lèvres avec douceur et langueur, simplement parce qu’elle vient de me priver de toute mon énergie, et que je me retrouve incapable de lui offrir plus que ça. De toute manière, je ne suis pas sûr que ses lèvres rougies et gonflées pourraient accueillir autre chose que douceur et lenteur. Finalement, le temps aidant, je m’extirpe d’elle, à regret, et étire un bras hors de la couette, tâtonnant le matelas à la recherche des vêtements égarés. Je ramène ainsi un boxer, une culotte, et un pantalon noir qui s’avère être le sien. Impossible de remettre la main sur le soutien-gorge. Je sors de la cachette après avoir remit mon boxer, et ramasse mon jean et les tee-shirt abandonnés dans un coin de la pièce. Je retourne ramper sous notre cachette, et à défaut du soutien-gorge, lui tend son tee-shirt. Ce n’est qu’une fois que toute nudité a été annihilée, que je daigne nous délester de la couette, et permettre à la rouquine de respirer à nouveau. C’est mieux comme ça, non ? Toutefois, je ne lui permet pas de s’échapper du lit, puisque je reste à moitié allongé sur elle, mon visage à quelques centimètres du siens, mes doigts glissant dans ses cheveux, savourant les dernières minutes d’intimité qu’il nous reste, loin des autres. Et lorsque j’ai trop tiré sur la corde, lorsque j’ai peur que l’aube ne pointe son nez, je soupire « Il est temps d’aller se coucher... » le timbre chargé de regret. Elle a l’air totalement crevée. Je la ramène contre moi, la soulève avec un peu moins de facilité que d’ordinaire, et quitte le lit. Je ramasse ma veste au passage, et en recouvre ses épaules. Après l’étuve de la couette, la fraicheur de l’extérieur risque de piquer sérieusement la peau. Sur le seuil, mon regard sonde une dernière fois la pièce, à la recherche du soutien-gorge perdu. Je le repère accroché à l’une des caméras hautes. Je me mords la lèvre pour retenir un rire, puis referme la porte derrière moi. Tant pis, je lui en offrirais un nouveau...

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