Comment Franckie voyait-il la suite ? Jackson se le demandait. Peut être par simple curiosité, mais peut être pas. Parce qu'il était probable qu'il cherche surtout à savoir comment Franckie voyait la suite pour lui même comprendre de quelle manière il pouvait la voir. Et justement, Franckie semblait vouloir s'accorder à la vision de Jackson. Problème : le grand blond n'était pas très sûr de sa manière de voir la dite suite. Mais quelle importance, finalement, à cet instant précis ? Fallait-il nécessairement s'embêter à imaginer une suite à tout cela ? Peut être. Quoi qu'il en soit, Jackson était présentement noyé par les multiples questions qui se bousculaient dans son esprit. Quant à son cœur, et bien, il continuait de battre à un rythme accéléré. Pour autant, il parvint à se calmer un tant soit peu lorsque Franckie y posa sa main. Jackson posa alors la sienne sur celle de son camarade, le regard ancré au sien. Franckie reprit alors la parole. Ainsi donc, il voyait mal la suite sans Jackson. Un fin sourire apparut alors sur les lèvres du grand blond. « Je ne veux pas te perdre, Franckie ... » commença-t-il doucement, tandis qu'il approcha une nouvelle fois ses lèvres des siennes, les laissant volontairement à quelques millimètres les unes des autres. « ... jamais » souffla-t-il ensuite. Là, ses lèvres entrèrent pour de bon en contact avec celles de Franckie. Le baiser se fit d'abord extrêmement doux, très lent, pour ensuite devenir plus sensuel, plus langoureux aussi. Et tandis que sa langue jouait justement avec celle du jeune homme, Jackson récupéra leur main respective pour entremêler leurs doigts. Tant pis pour son cœur. Il était fichu de toute manière.

Je n'avais jamais été doué en déclaration, probablement parce que celle ci était ma première, ce qui en soit, n'aide en rien, certes. Mais maintenant, je savais que je ne l'étais pas, que mes mots se bousculaient, sortaient dans le désordre, comme à chaque fois qu'une chose trop importante pour être dite devait être dévoilée. « Je ne veux pas te perdre, Franckie ... » dit-il en approchant à nouveau son visage du mien, ses lèvres à quelques millimètres des miennes. Je pouvais les sentir, me faisant légèrement des chatouilles, ce qui me fit sourire. « ... jamais » il se saisit par la suite de mes mains, entre-mêlant nos doigts alors que son visage s'approchait un peu plus, ses lèvres venant à leur tour se déposer sur les miennes. Cette fois ci, le baiser se voulait plus langoureux, plus passionné encore que les fois précédentes et je m’abandonnais volontiers au délicieux gout du jeune homme, le laissant m'emporter dans une marée de sensations inédites et de frissons jusque là dissimulés. Me redressant légèrement, mon pouce caressait le dos de sa main droite alors qu'après quelques caresses, ma main gauche venait se déposer sur la mâchoire du jeune homme, chevauchant sa joue ainsi que le haut de son cou. Je n'arrivais plus à me détacher de ses lèvres, pour tout vous dire je n'en avais même plus envie, je voulais juste être avec lui. Être à lui, tout simplement. C'était étrange, mais en entrant ici, jamais je n'aurais pensé pouvoir ressentir ce genre de choses. Et clairement pas pour Jackson que je ne fréquentais au début quasiment pas. Ma main dériva par la suite dans la chevelure blonde du jeune homme avant de finalement se déposer en une caresse sur sa nuque. Ce baiser me semblait à la fois infiniment long et bien trop court. Cependant je finis par y mettre fin, rouvrant mes yeux pétillants, à quelques millimètres de son visage, ne voulant me reculer plus de peur peut-être de le perdre, allez savoir. « Et tu ne me perdras pas... » lui répondis-je finalement alors qu'un sourire enfantin, simple se dessinait sur mon visage. Puis, un léger rire s’échappa finalement de mes lèvres alors que je me reculais quelque peu, saisissant une bouteille d'eau dans ma sacoche que je faisais presque tout le temps suivre avec moi, contenant en autre un petit carnet de croquis, deux, trois stylos bic -j'aimais la matière que cela donnait au dessins, et je trouvais cela bien plus pratique pour tout ce qui était bandes dessinées. « J'ai toujours voulu faire un truc... » dis-je l'air malicieux, lui lançant un regard pleins de sous entendu, m'approchant de lui tout en déposant un baiser éphémère sur ses lèvres... Avant de placer la bouteille au dessus de sa tête, celle ci lâchant la moitié de son eau sur le crane de celui ci. Bientôt, le liquide longeait la mâchoire du jeune homme, allant jusqu'à rapidement foncer son tee shirt. La suivant du regard, je me mis à rire. « J'ai toujours voulu voir un Jackson avec un tee shirt mouillé ! » et doux Jésus qu'il était beau... sans aucune arrière pensée, bien entendu.

Que dire des sentiments de Jackson envers Franckie ? Soit pas grand chose, soit beaucoup de choses, au contraire. A voir. Une chose était en tout cas certaine, ces derniers s'avéraient bien plus forts que le grand blond l'aurait pensé précédemment. A croire que chaque fois qu'il était amené à passer un peu de temps avec Franckie, il lui découvrait un coté toujours plus attachant. Et lui, de son coté, l'aimait chaque fois un peu plus. C'était comme ça, aussi surprenant, dingue ou même con cela puisse paraitre. Oui, c'était comme ça. Est-ce que Jackson était gêné de prendre petit à petit conscience de ce qu'il ressentait pour Franckie ? Et bien, contre toute attente, pas tellement. A le voir comme ça, on jurerait qu'il ne saurait pas assumer de ressentir ce genre de choses pour la seconde fois de cette aventure, qui plus est pour un homme. Et pourtant, il parvenait à s'y faire et surtout à se dire que s'il ressentait des choses aussi fortes pour Franckie, c'était bien qu'il ne fallait pas les ignorer plus longtemps. Et comme il venait lui même de le dire au jeune homme, il n'avait pas la moindre envie de le perdre, et ce, ja-mais. Et c'était bien vrai. Car perdre Franckie serait probablement la pire chose qui pourrait lui arriver. Il ne le supporterait pas. Jackson avait jusqu'ici perdu quasiment toutes les personnes qu'il avait aimées - soit parce que le destin et plus précisément la mort s'en était mêlée, soit parce qu'on l'avait simplement rejeté - et ne voulait absolument pas revivre ça, et surtout pas avec Franckie. Par la suite, Jackson avait alors collées leurs lèvres, dans un baiser plus langoureux que quelques minutes plus tôt. Il avait eu envie de l'embrasser et n'avait pas jugé utile de se retenir. Il y avait de toute manière peu de risque que Franckie le rejette, ou si c'était le cas, Jackson s'y ferait. Mais non, Franckie prolongea naturellement ce baiser, pour le plus grand plaisir de l'anglais. La main de Franckie vint alors trouver place au niveau du bas de sa joue, ce qui ne fit que renforcer le bien être qu'il ressentait à cet instant. Plus, après quelques instants, le français mit fin à leur baiser, se reculant très légèrement, et lui affirmant qu'il ne le perdrait pas. Un fin sourire naquit alors sur les lèvres de Jackson. Bon sang ce qu'il pouvait l'aimer, là tout de suite. Soudain, Franckie se mit à rire légèrement. Est-ce que Jackson avait raté une vanne ? Hm, probablement pas. Curieux, alors. Mais quand le jeune brun saisit une bouteille d'eau, Jackson s'attendit au pire. Qu'allait-il lui faire, cette fois ? Ainsi donc, il avait toujours voulu faire un truc ... Mais quel truc ? L'embrasser du bout des lèvres, comme à cet instant précis ? Probablement pas. Alors quoi ? Là, Franckie déversa un peu d'eau sur le crâne de Jackson. Ah d'accord. Il se mit même à rire, tandis que le grand blond grimaçait légèrement. Froide cette eau, mine de rien. Après avoir momentanément fermés les yeux - sur le coup de la surprise - Jackson les rouvrit, plantant son regard dans celui de Franckie, un fin sourire revenu sur ses lèvres. « Ce tee shirt mouillé s'avère pour le moins désagréable à porter » fit-il alors. D'un geste, il ôta alors son tee shirt, se retrouvant en toute logique torse nu. Puis, il s'empara de la bouteille, restée à moitié pleine, et fit subir le même sort à Franckie. « Un Franckie avec un tee-shirt mouillé, c'est pas non plus » reprit-il, à son tour malicieux. Évidemment qu'il espérait qu'il ôterait lui aussi son tee-shirt. Il était même prêt à l'aider si besoin.

Le jeune homme plissa des yeux lorsque l'eau -froide, très certainement- se rependait sur son visage, ce qui me fit sourire un peu plus. Il semblait tout de même surpris de cette soudaine action, ce renversement de situation, et c'était d'autant plus ça qui pouvait m'amuser. En toute honnêteté, j'avais fait ça sous un geste impulsif, et non pas pour qu'il retire un quelconque vêtement, ce qui ne tarda pas à arriver bien évidemment. Le jeune homme fit donc passer son tee shirt par dessus la tête, me laissant par plongée, vue sur son corps que je ne me retenais pas de détailler du regard. Oui, il était tellement beau... « Ce tee shirt mouillé s'avère pour le moins désagréable à porter » un léger sourire se dessina sur mon visage alors qu'impuissant, je le voyais se saisir de ma bouteille et me verser le reste sur le haut du crâne. « Un Franckie avec un tee-shirt mouillé, c'est pas mal non plus » une grimace se dessina sur mon visage alors que les yeux clos, je pouvais sentir le liquide, par gouttes descendre le long de mes joues, de l’arrête de mon nez, se logeant entre mes lèvres. Bien vite, les plus rapides se logeaient sur mon tee shirt, créant d'éphémères taches qui collèrent le tissu à ma peau. Seconde grimace. J'ouvrais alors les yeux et les baissais pour observer mon torse trempe. « Un Franckie avec un tee-shirt mouillé, c'est pas non plus » mon regard remontait bien vite jusqu'au visage du jeune homme alors que ma précédente grimace laissait place à un sourire amusé, malicieux. « Je vois... T'en rates pas une pour d'exhiber hein ! » non non, ce n'est pas que ça me gênait, bien au contraire, et aussi surprenant que cela puisse me paraître. Il voulait donc que j'enlève mon haut à mon tour ? Teuh teuh teuh, c'est pas lui qui commande ici, héhé. Pause dramatique. Dos de main sur le front et regard vers le ciel. « Oh Jackson, ce tee shirt est si proche de mon corps que je ne peux le supporter ! Oh cher Jackson, sauvez moi avant que je ne m'évapore, je me meeuuurs ! » avouez que j'étais plutôt bon en théâtre. Et hop, je me laissais tomber dramatiquement dans les bras du jeune homme, comme un pauvre être sans défense. Dramatique. « Sauvez moi et je me soumettrai à tous vos désirs ! » regard du chat poté. Ok là il ne pouvait plus résister héhé. En tout cas pas question que j'enlève mon tee shirt de moi même, non, j'avais déjà donné, et puis j'étais si maladroit, sait-on jamais qu'en le retirant, je lui donne un coup de coude dans l'oeil, et le crève à vie... je m'en voudrais, vous comprenez... Non non, tout ceci n'est absolument pas exagéré, je ne vois pas du tout de quoi vous parler ! Toujours est-il qu'avoir mon visage si près du torse du jeune homme avait plus tendance à me ressuscité qu'autre chose, comme quoi, Dieu existe ailleurs que là haut. Et pour une fois, il ne me faisait pas peur, non, il me faisait même plutôt envie, clairement. J'attendais donc là, dans ses bras, à moitié mort, si je peux dire, comme une pauvre âme en peine. Oh oui Jackson, sauve moi !

C'était quoi ce plan, hein ? D'où Franckie se permettait-il une telle chose ? Comment avait-il osé renverser cette eau sur le crâne de Jackson, hm ? Ne savait-il pas que ce dernier était en sucre et qu'il risquait à tout moment de disparaitre, ni plus ni moins ? Visiblement pas. Plus sérieusement, et alors que Jackson n'était pas franchement connu pour son sens de l'humour - il riait le plus souvent quand il se brûlait, selon la légende - il ne broncha pas plus que cela. Une simple petite grimace et voilà qu'il souriait à nouveau. A croire que tout passait déjà beaucoup plus facilement avec Franckie. Jackson retira alors son tee-shirt, désormais trempé et plus franchement très agréable à porter. Bon, c'était peut être une ruse pour afficher son torse, hein, allez savoir. « Je peux le remettre, si c'est vraiment ce que tu veux » fit Jackson, suite à la remarque de son camarade. Bien sûr que non, ça n'était probablement pas ce que voulait Franckie. Sinon, pourquoi se serait-il permis de reluquer son torse, quelques instants plus tôt ? Par la suite, il y eut comme un air de vengeance dans l'air, car Jackson ne tarda pas à se saisir de la bouteille d'eau à son tour et à mouiller Franckie. C'était la moindre des choses après ce qu'il avait osé faire, hein. Au moins, ils étaient quittes maintenant. Bon maintenant que c'était fait, Jackson espérait bien sûr secrètement que Franckie cherche lui aussi à se débarrasser de ce tee-shirt. Attendez, si Franckie pouvait se rincer l'œil, il semblait normal qu'il le puisse lui aussi. Bah oui, quand même. Mais là, rien. Pas de tee-shirt retiré et de torse apparent. Rien. A la place : un Franckie qui s'improvisait acteur dramatique et qui en faisait des tonnes. Mouais, c'était déjà pas mal disons. Surtout qu'il se laissa tomber dans les bras de Jackson qui - rappelons le - se trouvait désormais torse-nu. Naturellement, le grand blond se permit de le serrer légèrement contre lui, tandis que Franckie reprenait de plus belle. Alors comme ça, il comptait sur Jackson pour lui retirer son tee-shirt, hm ? Il s'adressait bien évidemment à un expert en la matière, le savait-il au moins ? Pas sûr. Quoi qu'il en soit, si c'était vraiment ce que souhaitait Franckie, Jackson se ferait un plaisir de lui ôter son tee-shirt. Alors, redressant légèrement le jeune homme, il commença à lui retirer tout doucement le tee-shirt en question. Quand ce fut fait, il lui adressa un fin sourire. « Je vous ai sauvé ... Place à mes désirs maintenant » fit-il doucement. Sa main vint alors se poser sur le torse de Franckie, venant le caresser délicatement. Il approcha ensuite ses lèvres de celles du jeune homme, venant doucement les mordiller. Les dites lèvres vinrent ensuite se poser dans son cou, parvenant au passage à lui murmurer quelques mots. « Je te désire » articula-t-il alors, d'une petite voix et laissant au passage tomber le vouvoiement. C'était beaucoup trop formel pour ce genre d'aveux, disons.

Le jeune homme me tenait maintenant dans ses bras, me serrant légèrement contre son torse ce qui n'était réellement pas pour me déplaire, bien quoi, soyons réaliste, je doutais clairement que vous n'auriez pas apprécié dans mon cas. Il se décidé finalement à me relever quelque peu, glissant ses mains sous mon tee shirt avant que celui ci ne longe mon corps, se retrouvant bientôt hors d'atteinte. Oufti, d'un coup j'avais un peu plus froid. Il faut dire qu'étant maintenant torse nu face au jeune homme -à croire que ça allait devenir une habitude, encore une fois, non pour me déplaire- la chaleur se voulait d'un coup moins étouffante. Un sourire se dessina sur le visage du jeune homme alors qu'il ne tardait déjà pas à reprendre la parole. « Je vous ai sauvé ... Place à mes désirs maintenant » oula, ça sentait le roussi tout ça, vraiment,le cramé même. Et pour le coup, le jeune homme déposa une de ses mains sur mon torse, longeant ses courbes d'une délicatesse infinie alors que ses lèvres venaient rapidement s'approcher des miennes, les mordillant quelque peu ce qui me procura une sensation étrange au niveau du bas ventre. Doux Jésus il m'en fallait peu ou c'était moi ? D'un coup ouais, j'avais plus chaud. Finalement ses lèvres dévièrent rapidement dans mon cou, alors que le temps d'un murmure, il reprenait la parole « Je te désire » sa voix se voulait de suite bien plus profonde que je ne l'aurais imaginé et, alors que de multiples frissons m'envahissaient déjà, je restais là, impuissant, tel un mot de fleur attendant que le loup en fasse sa décoration personnelle et attitrée. Non sérieusement, j'avais l'air d'une potiche là, c'était déstabilisant, envoûté par ces quelques mots. Alors, rapidement, mes mains grimpaient le long de ses bras, les caressants avant de finalement revenir sur son torse. Bien vite, je repartais à l'assaut de ses lèvres, les récupérant d'un délicat geste de tête tout en me penchant un peu plus en avant pour que le jeune homme arrive dos au lit. Celles dévièrent à leur tour le long de la mâchoire du jeune homme, en de doux baisers, descendant dans son cou, puis sur son torse, en une ligne droite, embrassant ses abdos, arrivant jusqu'à son nombril pour finalement s'arrêter à la ceinture du jeune homme. Là, je remontais alors jusqu'à ses lèvres, entreprenant de déboutonner son pantalon, avec ma maladresse habituelle. Et bien entendu, je n'y arrivais pas, c'était tout moi ça... Alors comme si de rien n'était, je laissais mes mains remonter le long de son torse, arrivant jusqu'à ses puissants bras les caressants encore et toujours alors que nos langues dansaient encore l'une dans l'autre.

Et dire qu'il aura suffi d'un geste plutôt innocent - enfin, si on considérait que renverser de l'eau sur le crâne de quelqu'un est un geste innocent - pour que les deux jeunes hommes se retrouvent torse-nu. A croire que tout cela n'avait été qu'un prétexte, voire même une mascarade, pour simplement arriver à ce résultat. Après tout, peut être que Franckie avait initialement bien caché son jeu et que Jackson s'était simplement fait un plaisir d'entrer dans le jeu en question. Parce que la suite, et bien, n'était pas tellement surprenante en fait. Jackson qui ne tarda pas à venir mordiller les lèvres de Franckie à l'aide des siennes, puis les ayant fait dévier dans le cou de celui-ci pour finalement lui faire savoir qu'il le désirait ... Ouais, non, tout cela n'était pas tellement surprenant. Parce que depuis l'épisode de la salle de bain de l'autre jour, il semblait évident qu'un certain désir unissait les deux jeunes hommes. Un désir que Jackson assumait parfaitement, si vous voulez savoir. Oui, Franckie lui plaisait. Oui, il l'excitait aussi. Et oui, il avait une envie irrépressible de lui faire l'amour, là tout de suite. En plus, on pouvait dire que le cadre était plutôt approprié, non ? Pour autant, Jackson avait toujours cette même pensée qui lui revenait à l'esprit : Franckie n'avait jamais fait la chose. Il ne l'avait jamais faite alors que lui, justement, était plutôt habitué à faire ce genre de choses. Était-ce pour autant problématique ? Et bien, cela dépendait du point de vue. Car, d'un coté, il craignait de l'effrayer en laissant s'exprimer certaines de ses pulsions. Mais d'un autre, il osait espérer que Franckie ait suffisamment confiance en lui pour savoir qu'il ne ferait rien de plus que ce qu'il l'autoriserait à faire. Si cela devait s'arrêter à quelques baisers et quelques caresses comme l'autre fois, et bien soit. Jackson l'avait dit lui même quelques instants plus tôt : il ne voulait pas perdre Franckie. Ainsi donc, il agirait avec lui d'une manière aussi appropriée que possible. Eh oui. Mais alors qu'il s'était attendu à ce que Franckie le prie de cesser immédiatement ce genre d'avances à connotation évidemment sexuelle - autant dire les choses comme elles sont, hein - il n'en fut rien. Et même, Franckie le fit basculer sur le lit, si bien que Jackson ne tarda pas à se retrouver le dos contre le matelas, après avoir pu goûter une nouvelle fois aux lèvres du jeune homme. Hm, intéressant. Là dessus, le beau brun fit descendre ses lèvres dans le cou de Jackson, puis sur son torse, créant mille frissons à l'intérieur du corps de celui-ci. C'était si agréable qu'il en lâcha même un petit gémissement. Et tandis que les lèvres de Franckie rencontrèrent son nombril et qu'elles remontèrent bien vite jusqu'à ses lèvres, Jackson réalisa que le jeune homme tentait de déboutonner son pantalon. Tentait, oui. Car il n'y parvint pas. Alors, et tandis que le baiser n'en finissait plus, Jackson inversa leurs positions, se retrouvant bien vite au dessus de son camarade, puis se débarrassant de son propre jean, avant d'entreprendre de le débarrasser du sien. Leurs lèvres toujours unies furent alors séparées par la volonté de Jackson - enfin, façon de parler. Le grand blond plongea alors son regard dans celui de Franckie, laissant ses mains descendre délicatement son pantalon, qui ne tarda pas à disparaitre pour de bon. Leurs lèvres se rencontrèrent à nouveau, leurs langues surtout, tandis que l'une des mains de Jackson caressait la nuque de Franckie et que l'autre cherchait simplement la main du jeune homme, pour la serrer doucement. Merci, petite bouteille d'eau.

Mes mains parcourant son torse nu avant d'essayer de déboutonner son pantalon. Doux Jésus que ma maladresse habituelle me pesait. Il est clair que dans d'autres circonstances j'y serais arrivé, mais c'est toujours dans les moments peu propices que ce genre de petits soucis m'arrivent. Je suis ce que l'on appelle plus-malchanceux-que-toute-la-famille-de-Jackson, long surnom je sais. Et en soit ça n'avait rien de flatteur, je vous le confirme. Mais c'était très certainement Dieu qui me punissait de vouloir oser toucher à l'une de ses plus belles créations. Un vilain pêché pour lequel j'étais prêt à prendre beaucoup de risques. Il était ma tentation. Le jeune homme ne tarda pas à inverser nos positions, très certainement pour me venir en aide alors que gêné, mon teint virait légèrement au ronge. Oui à cet instant présent, j'avais légèrement honte de moi. Qui d'autre n'arrivait pas à déboutonner un pantalon ? Temps de crise. Celui ci ne tarda pas à s'échapper des jambes de mon amant, s'écrasant sur le sol alors que le jeune homme revenait à moi. Nos lèvres se séparèrent le temps d'un instant alors que nos regardes, au contraire, s'ancraient l'un dans l'autre. Je le dévorais littéralement des yeux, d'une étincelle totalement inédite, magique au fond de mes prunelles. Ses mains ne tardèrent pas à longer mon corps jusqu'à en saisir ma ceinture et descendre à son tour ce pantalon qui ne devenait que de trop. Bientôt, je me retrouvais en boxer, simplement, ayant pris le temps de me déchausser un peu auparavant. Alors que l'une de ses mains se baladaient dans ma nuque, nos lèvres se remettant à danser l'une dans l'autre, sa seconde venait s’entremêler à mes doigts, les serrant légèrement. D'un coup, une idée me vint et je décidais de repasser dessus, poussant de toutes mes forces -il le fallait bien- le jeune homme pour regrimper par dessus lui, mettant par le même moment fin à autre baiser. Une main appuyée sur son torse, je saisissais l'un de nos tee shirt, celui à ma portée, et me relevais légèrement, m'appuyant maintenant sur mes jambes pour atteindre la seule caméra de la pièce, au dessus du lit, la couvrant du bout de tissu avant de lancer un sourire à Jackson. Là je redescendais jusqu'à ses lèvres alors que mes mains parcouraient son corps à ne plus s'en lasser. Bientôt, mes doigts saisissaient les recoins de son boxer et commençais à tirer dessus, jusqu'à ce que celui ci ne soit plus. Je me détachais alors de ses lèvres pour observer en longueur le corps du jeune homme, me rattachant bien vite à son regard Là, je plaçais mes lèvres tout près des siennes, avant de murmurer quelques paroles « Tu es beau Jackson... et je t'aime. » et je n'avais jamais été aussi sincère.

Oui bon un peu de maladresse n'était aucunement blâmable, vous savez. Il pouvait arriver de perdre quelques peu ses moyens, d'autant plus dans ce genre de situations. Ainsi donc, Jackson ne tenait pas rigueur à Franckie de la légère maladresse dont il venait de faire preuve. Il n'était pas parvenu à le débarrasser de son pantalon. Et alors ? Était-ce si grave que cela ? D'accord, le pantalon en question ne demandait effectivement qu'à être retiré, mais fallait-il pour autant attendre de Franckie de s'en charger ? Pas nécessairement. Ainsi donc, et tandis qu'il était repassé au dessus, Jackson se débarrassa lui même de ce fameux pantalon. Voilà qui était déjà mieux. Quoi que celui de Franckie était désormais de trop. Alors il faudrait sans tarder faire en sorte de le retirer lui aussi. Le baiser qu'ils partageaient jusque là prit alors fin, tandis qu'ils semblaient l'un et l'autre ne plus vouloir cesser de se regarder, jusqu'à ce que Jackson se décide enfin à débarrasser Franckie de son pantalon. A cet instant précis, ils étaient donc tous les deux en boxer, ce qui n'était certainement pas sans leur rappeler un certain épisode dans une certaine salle de bain. Et la suite fut d'ailleurs pour le moins semblable à celle de l'autre jour. Car après avoir fait en sorte de masquer la caméra de la pièce à l'aide d'un tee-shirt retiré précédemment, Franckie colla à nouveau ses lèvres à celles de Jackson, lui prodiguait des caresses tout à fait agréables, avant d'entreprendre de lui retirer son boxer. Jackson termina donc rapidement nu, ce qui n'était pas pour lui déplaire, sachez-le. Après tout, il avait maintes fois montré qu'il n'avait aucun problème avec la nudité, sans pour autant se considérer comme un exhibitionniste de première. Ce nouveau baiser prit fin à son tour, et Franckie vint murmurer quelques mots au grand blond. Il le trouvait beau et il l'aimait. Voilà qui était plutôt agréable à entendre, non ? Un sourire radieux prit alors place sur les lèvres de Jackson - profitez en, c'était très rare - et ce dernier décida subitement de changer à nouveau de position, pour se retrouver une fois encore au dessus de Franckie. Ses lèvres vinrent rapidement trouver place dans le cou de celui-ci, y déposant quelques petits baisers. Il se recula ensuite légèrement, venant planter son regard dans celui du jeune homme, et laissant sa main caresser sa joue avec douceur. « Je t'aime aussi » fit-il sans la moindre gêne. Si quelques instants plus tôt, Jackson avait émis quelques réserves quant à ses sentiments, il préférait désormais être franc. Oui, il aimait Franckie. Plus comme un frère ou un très bon ami, mais comme quelqu'un avec qui il avait envie de vivre une histoire sentimentale. Parfaitement. Les lèvres de Jackson ne tardèrent pas à retrouver celles de Franckie, tout comme sa langue retrouva la sienne, et il entreprit de débarrasser le jeune homme de son boxer. Sauf qu'avant de le retirer pour de bon, il revint chercher son regard. « Mais je ne veux pas que tu te sentes forcé de faire quoi que ce soit ... Si tu n'es pas prêt, dis-le moi, je préfère le savoir. Rien ne presse, alors si tu n'es pas certain de le vouloir et de l'assumer par la suite, on peut s'arrêter là. » Et si Franckie décidait véritablement de mettre fin à ce moment, Jackson ne lui en voudrait évidemment pas. Bien sûr que non.

Bientôt, le jeune homme se retrouvait entièrement nu, et alors que j'osais détailler son corps du regard, le dévorant littéralement, je m'approchais de ses lèvres et lui murmurais quelques paroles. Oui, il était beau, incroyablement beau, et ce depuis la première fois que mes yeux avaient pu se poser sur lui. Aucun mot ne pourrait vous décrire l'effet qu'il me faisait à ce moment précis, tout ce que je pouvais vous dire, c'est que plus j'apprenais à le connaitre, et moins j'avais envie de m'en éloigner. De plus, je savais qu'il ne me ferait aucun mal, pas lui. Alors oui, pour beaucoup de raisons, celles ci comprises, je l'aimais. Cela pouvait vous paraître incroyable puisque je ne le connaissais que depuis quelques mois, trois environs, mais je pense qu'il n'avait pas besoin de beaucoup plus pour réellement tomber amoureux. Après tout ce n'est pas comme si tout s'était fait en un coup. Rapidement, nos places s'échangeaient encore alors que ses lèvres se déposaient dans mon cou. Je pouvais d'ailleurs sentir bien vite un frisson parcourir mon échine, incontrôlable, démesuré. Finalement il replanta son regard dans le mien alors que je m'appliquais à détailler de nouveau son visage, sans jamais m'en lasser. « Je t'aime aussi » il venait de dire les trois mots, les mots qu'il ne m'avait encore jamais dit. Un peu plus tôt, je dirais même il y a une poignée de minutes, il n'était pas certain de ses sentiments, il semblait même presque confus. Mais là, maintenant, il m'avouait qu'il m'aimait, il le déclarait alors que son visage ne changeait pas de couleur comme le mien l'avait très certainement fait. Je sentais d'un coup une bouffée de chaleur m'envahir alors que ses lèvres se déposaient sur les miennes. Je restais là, bête, mes mains posées dans son dos, m'y raccrochant, profitant de ce baiser comme jamais, dégustant de son corps comme jamais. Finalement ses mains vinrent saisir les extrémités de mon boxer, je m'attendais déjà à me sentir des plus dénudés face à lui lorsqu'il replanta son regard dans le mien avant de prendre la parole « Mais je ne veux pas que tu te sentes forcé de faire quoi que ce soit ... Si tu n'es pas prêt, dis-le moi, je préfère le savoir. Rien ne presse, alors si tu n'es pas certain de le vouloir et de l'assumer par la suite, on peut s'arrêter là. » comme ça il pensait à ce que cela pouvait engendre, si j'allais le regretter ou non. La réponse me semblait des plus évidentes. Un sourire délicat, apaisant, apaisé se dessina sur mon visage alors que mes mains glissaient le long de ses bras, arrivant à leurs tours à ma ceinture. Bientôt, elle saisissaient le dos des mains du jeune homme et l'incitèrent à tirer sur le bout de tissu qui fini par dévaler le long de mes jambes. J'étais nu. Et étrangement, j'étais bien. « Je n'ai jamais été aussi sûr de le vouloir qu'en ta présence... Là, tout de suite... » Mes lèvres revinrent bien vite aux siennes alors que mes mains parcouraient son torse sans jamais s'en lasser.