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 love is a bird, she needs to fly ► 18/04 - 14H23

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Ruben

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MessageSujet: love is a bird, she needs to fly ► 18/04 - 14H23   love is a bird, she needs to fly ► 18/04 - 14H23 EmptyMar 24 Avr 2012 - 4:15



    Moore

APPARTEMENT DE RUBEN - CELBRIDGE, IRLANDE ;
MERCREDI 18 AVRIL - 14H23

Quatre jours. Quatre jours que Moore et moi nous étions quittés. En effet, nous ne nous étions pas vus depuis l'issue de la soirée donnée en l'honneur de Syssoi, grand gagnant de l'aventure, dimanche à une heure bien tardive. Dès que la "fête" eut été terminée, Moore et moi étions repartis chacun de notre côté car il nous avait semblé que le mieux, après une telle soirée et un prime des plus animés, était encore de nous en tenir à notre chez nous respectif. Seulement elle me manquait, et terriblement. J'avais passé de longs mois à ses côtés et maintenant cela me faisait vraiment tout drôle de vivre seul. Oh bien sur je n'étais pas exactement seul, puisque j'avais retrouvé mon appartement et, par conséquent, mon chat. Ah celui-là, il n'y avait vraiment que sa compagnie qui m'avait un temps soit peu manquée. Les crottes à ramasser, la pisse à nettoyer, la litière à changer, la gamelle d'eau à remplir, les croquettes à servir. Wow ! Il me prenait pour son esclave, ou ?... Ah oui, c'était quand même du boulot de s'occuper d'un animal de compagnie. Justement parlons-en du boulot. J'avais retrouvé mon bureau, mon poste de président-directeur général... et tout le fric qui allait avec, bien sur. Pourtant je n'étais pas à plaindre en ce moment, car j'avais amassé quelques treize milles euros suite à ma participation à l'émission Fake Lover et grâce à la deuxième place qui avait été la mienne lors de la grande finale. Bref, mis à part le rythme de travail effréné de retrouvé - par là comprenez debout à onze heures, boulot de treize à dix-sept et hop, journée finie - j'étais ravi de retrouver ma vie d'avant car toute cette pression médiatique et la présence constante de caméras m'avaient épuisées. Vraiment, j'avais bien besoin de me changer les idées après une telle aventure, dont je ne comptais par ailleurs garder que de bons souvenirs. Cela valait mieux, hein. Et puis je comptais bien revoir certains candidats... D'ailleurs, Moore et moi avions été chaleureusement conviés par Syssoi à le rejoindre à Paris, oui, en Fraaannnce ! Moi qui me refusais toujours les voyages d'affaires pour éviter d'avoir à quitter mon pays, ça allait me changer. Ce serait aussi mon tout premier trajet en avion... et ça, je peux vous dire que ça me faisait gravement flipper. On disait de l'avion qu'il était le moyen de transport le plus fiable sur Terre, mais j'attendais de voir quand même. Moi, parano ? Mais enfin, ça n'était plus un secret pour personne il me semble. Tout cela pour dire que puisque notre voyage à Paris était prévu pour très bientôt, j'avais tout de même tenu à ce que Moore visite mon chez moi avant. Et oui, sait-on jamais... Des fois que la belle ne se rende compte de la terrible erreur qui avait été la sienne en me choisissant. Elle allait pouvoir se faire une idée encore plus approfondie de moi en voyant l'endroit où je vivais. J'avais ainsi donné rendez-vous à celle-ci ce mercredi, après avoir passé plusieurs jours loin d'elle. Cependant je ne lui avais pas fixé d'heure ; elle était donc libre d'arriver quand bon lui semblait. Dans l'appartement, tout avait été rangé, rien n'avait été laissé au hasard. Je devais faire bonne impression, car Moore allait s'introduire dans mon petit univers, un univers gardé secret pour toutes les femmes avant elle et que j'acceptais exceptionnellement de lui ouvrir comme je lui avais précédemment ouvert mon cœur. Quatorze heures et vingt minutes - la sonnette retentit - sursaut de ma part - mouvements d'yeux à droite, à gauche - tout est nickel, je peux aller lui ouvrir l'esprit serein. J'ouvris la porte, l'invitai à entrer. Une fois qu'elle eut posé un pied dans l'appartement, j'eus pour réflexe de l'embrasser. Et oui, c'était tout de même la moindre des choses. « Salut chérie. » Je la conviai ensuite à visiter un peu les lieux, à faire quelques pas dans mon illustre demeure... si je pouvais nommer celle-ci comme telle. « Donne-moi ta veste, mets-toi à l'aise. Tu as faim ? soif ? Je te sers quelque chose ? Tu veux que j'ouvre la fenêtre ? Tu... » Doucement Ruben, du calme. Tout d'un coup j'ignore ce qu'il me prit, mais je ressentis le besoin d'être à ses petits soins. Je voulais qu'elle se sente bien ici, voilà tout. Mais j'en faisais peut-être un peu trop, là quand même. Oui c'était certain. « Pfffou. Pardon mais c'est la première fois qu'une femme vient ici pour autre chose que pour... Allez ! Je... je te fais visiter ? » Attention aux paroles un peu trop évocatrices, et faisant écho à ma vie de baiseur compulsif d'avant l'émission. Désormais je n'étais plus le même homme, j'espérais qu'elle en était bien consciente. « Ah ! Regarde donc qui voilà... Je te présente Garfield, mon chat et colocataire. Tu remarqueras qu'il n'est pas roux, d'ailleurs. Hum. Vous faites connaissance pendant que je vais nous chercher de quoi boire ? » Je me mis à rire ; c'était nerveux probablement. Après avoir repris mon sérieux, je poursuivis en tentant de parler un peu moins vite, cette fois-ci. « Tu m'as atrocement manquée, tu le sais ça ? » Je lui pris alors les mains, avant de déposer un baiser dans son cou. Les derniers jours, passés loin d'elle - à une vingtaine de kilomètres pour être exact -, m'avaient paru durer une éternité. Mais elle était là, nous étions désormais réunis. Pour le meilleur... et le meilleur, espérons-le.
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MessageSujet: Re: love is a bird, she needs to fly ► 18/04 - 14H23   love is a bird, she needs to fly ► 18/04 - 14H23 EmptyMar 24 Avr 2012 - 19:45

On était sortit depuis quatre jours déjà et j'avais bien eu envi au moins une centaine de fois de me terrer dans un trou. A chaque fois que je sors dans Dublin il faut qu'il y ai au moins une personne pour me faire un commentaire. En attendant ça fait aussi quatre jour que je n'ai vu personne enfin aucun des candidats aucune des têtes que j'avais l'habitude de voir pendant ces mois à l'intérieur du château de Cupidon. En parlant d'amour... J'ai pas gagné le jeu, j’ai pas gagné le gros lot mais j'ai gagné l'amour. Ruben, quatre jour loin de lui je pensais que ça allait passé sans problème que de toute manière maintenant qu'on a de nouveau cette technologie qu'on appelle téléphone portable on peut se joindre comme on veut. Mais non c'était dur très dur. Je lui ai pas montré en lui envoyant des textos mièvre c'est pas mon genre j'aurais presque même montré qu'il me manquait pas en quatre jours.. Mais bien sûr que c'était le cas. Il m'avait donné rendez-vous chez lui en ce mercredi. J'avais rentré l'adresse dans mon téléphone portable j'avais à peu près une demi heure de route. En me levant ce matin j'avais pris mon temps je n'avais pas donné d'heure d'arrivée il ne m'avait pas demandé de un et de deux je ne donne jamais d'heure parce que sinon on va dire que je suis en retard. Je voulais me faire belle, et particulièrement mettre une robe mais pour quelqu'un qui se déplace en moto c'est un peu compliqué. J'allais bien trouvé un moyen. Je passe sous la douche l'eau devient froide d'un seul coup. « MMMERDE ! » dis-je en hurlant je sors de ma douche à la va vite et tourne le bouton de l'eau les cheveux rempli de shampoing encore. Putain qu'est ce que ça me manquait pas cet appartement de merde. J'avais oublié que prendre une douche c'était aussi compliqué que d'aller à Koh lanta. Je regarde l'heure sur mon téléphone je dois aller travailler dans 20 minutes. Je grogne une nouvelle fois et frissonne à l'idée de finir ma douche, sous l'eau froide. Mais ce n'est pas la première fois et ce ne sera certainement pas la dernière. Je me dépêche de passer mon pantalon en cuire une chemise, mes bottes, ma veste et je prend mon sac à dos qui contient tout ce dont j'ai besoin pour la suite.


Il est un peu plus d'une heure et trente minutes. J'ai négocier avec le patron pour avoir le reste de ma journée. Heureusement que le patron c'est mon père. Je passe de nouveau sous la douche des locaux qui elle ne déconne jamais bien entendu. Par dessus mon pantalon de cuire je passe une robe moulante que je remonte jusqu'au hanches pour faire comme si c'était un tee-shirt. Je sèche mes cheveux tranquillement et les laisse onduler tranquillement. Je me maquille rien d'extravagant mon maquillage habituel. Parfait, j'attache mes cheveux passe ma veste de moto remet mes bottines. Me voilà sur la route en trente minutes j'arrive à destination. Comme prévu. Je me gare devant l'immeuble et déjà en enlevant mon casque je me rend compte que c'est un niveau au dessus du mien. Je suis certaine qu'ici la douche marche parfaitement. Je profite de l'ascenseur pour enlever mon pantalon je garde mes bottines parce que mes escarpins ne rentraient pas dans mon sac à dos. Je mets bien en place ma robe et me détache les cheveux. Je garde mon casque dans ma main mon sac à dos dans l'autre et ma veste sur mes épaules. Me voilà à destination, je sonne. J'ai le coeur qui se serre parce que peu être qu'il m'a oublié ? Non.. Il ouvre la porte. Et m'embrasse immédiatement je l'aurais voulu plus long ce baiser mais on aura tout le temps pour ça. « Salut chérie. » Je souris. « Salut. » dis-je d'une voix exagérément suave. Je ris légèrement.  « Donne-moi ta veste, mets-toi à l'aise. Tu as faim ? soif ? Je te sers quelque chose ? Tu veux que j'ouvre la fenêtre ? Tu... » J'écarquille les yeux pourquoi il est sur les nerfs ? Je ris face à son comportement de pile électrique et lui tend ma veste mon sac et mon casque. Ben quoi il a demandé que je mette à l'aise non ? « Pfffou. Pardon mais c'est la première fois qu'une femme vient ici pour autre chose que pour... Allez ! Je... je te fais visiter ? » Ah d'accord je comprends mieux. Je souris. « C'est magnifique ici t'as pas à te la jouer mec stressé. » dis-je d'un ton légèrement moqueur. Ayant l’amabilité de ne faire aucun commentaire sur le statut de baisodrome qu'avant son appartement avant que je n'entre dans les lieux. Même si tout un tas de commentaire me viennent à l'idée et je commence à me demander s'il a coucher sur le canapé avec une blonde, brune rousse.. ou alors sur la table ? Au sol ? Hm vaut mieux pas penser à tout ça. De plus c''est vrai c'est superbe mon appartement je crois qu'il est insalubre. Ouais je pense.  « Ah ! Regarde donc qui voilà... Je te présente Garfield, mon chat et colocataire. Tu remarqueras qu'il n'est pas roux, d'ailleurs. Hum. Vous faites connaissance pendant que je vais nous chercher de quoi boire ? » J'opère un mouvement de recule. Les animaux je déteste les chats ça fait genre c'est cool mais c'est teigneux. Hm non me laisse pas seule avec ce truc. « Ok... tu lui dis de garder une distance de sécurité d'au moins un mètre s'il te plaît. » dis-je regardant avec mépris et dégoût la bête.  « Tu m'as atrocement manquée, tu le sais ça ? »  Dit-il se saisissant de mes mains. Je souris. De même. Il m'embrasse dans le cou. Je souris de plus belle et récupère mes mains pour pouvoir les placer sur sa nuque. Sur la pointe des pieds alors je commence à l'embrasser passionnément. « Tu m'a manqué aussi. Et... je prendrais une bière. » Je souris puis ris. Ouais bon c'était pas un commentaire à faire. Puisque à tu le moment romantique mais vous savez moi et la romance. Je me détache de lui souriante on aura tout le temps pour ce genre de choses parce que je compte pas partir avant un petit moment et puis ensuite c'est Paris. Je fais le tour de la pièce principale contournant le gros Garfield avec précaution. C'est genre un mini tigre.. « Donc tu habite dans ce palace ? Je crois que j'ai tirer le gros lot... » dis-je mutine. Bien entendu il le sait je suis pas avec lui pour l'argent mais ça a ses avantages.. Ben quoi ? Y a cette paire de gucci que je rêve d'avoir depuis des mois c'est le bon moment non ? Et puis Paris les magasins.. oh oui j'ai tiré le gros lot.
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MessageSujet: Re: love is a bird, she needs to fly ► 18/04 - 14H23   love is a bird, she needs to fly ► 18/04 - 14H23 EmptyJeu 26 Avr 2012 - 3:12

« Salut. » C'était la toute première fois que Moore venait chez moi, et j'étais très nerveux il fallait bien l'avouer. Moore l'avait bien vu lorsqu'au moment d'entrer dans mon appartement, je lui avais proposé de se mettre à l'aise non sans agitation. Que voulez-vous, je voulais faire les choses on ne peut plus bien. Je voulais également qu'elle se sente comme chez elle ici, même si je pouvais toujours rêver pour qu'elle vienne un jour emménager ici avec moi. Mais du temps, j'en avais et à revendre. Alors j'étais capable d'attendre. Chose que je m'étais permise de faire par contre, c'était l'embrasser. Car nous étions en couple, alors il m'avait paru logique de la saluer de la sorte plutôt que de lui faire la bise ou lui serrer la main... Oh non, ça aurait été trop étrange. Je ne voulais pas me cacher ; elle connaissait mes sentiments pour elle, alors à partir de là je pense que l'embrasser n'avait rien de bien étonnant surtout après avoir été séparé d'elle pendant plusieurs jours. Une fois entrée, Moore me confia sa veste et son casque sans oublier son sac. Je pris soin de suspendre ceux-ci au porte-manteau avant de reporter mon attention sur elle. J'étais anxieux, cela se voyait tout de suite. « C'est magnifique ici t'as pas à te la jouer mec stressé. » Ah, si déjà l'endroit lui plaisait, c'était une bonne chose et elle m'en voyait ravi. Mes lèvres s'étirèrent pour laisser place à un sourire un poil crispé. Par ailleurs mon chat avait décidé de se présenter à Moore. Un bon gros chat nommé Garfield qui n'avait pourtant pas la moindre ressemblance avec le célèbre matou du même nom. « Ok... tu lui dis de garder une distance de sécurité d'au moins un mètre s'il te plaît » dit-elle après avoir entrepris un mouvement de recul. Ah, de toute évidence, les chats elle n'aimait pas trop ça. Ou du moins pas d'aussi près. « Hum, oui, d'accord. Garfield ! Vas voir ailleurs si j'y suis mon gros. » Le matou s'exécuta de suite, à ma grande surprise. Il ne s'était jamais montré aussi obéissant avec moi auparavant. Sans doute était-ce la présence de Moore qui l'intimidait. Allez savoir. « Ma parole, il obéit en plus. Voilà, il s'est barré dans ma chambre... Satisfaite ? » Se débarrasser du chat ; fait. J'avais ensuite signifié à Moore combien elle m'avait manquée ces derniers jours. En réponse à cela, après que je l'ai eue embrassée dans le cou, celle-ci s'empara de ma nuque et m'offrit un baiser des plus passionnés. « Tu m'a manqué aussi. Et... je prendrais une bière. » Les désirs de mademoiselle étaient des ordres. Je la laissai se détacher de moi et fis quelques pas pour me retrouver dans la cuisine. Un instant plus tard, je revins vers elle avec une bière dans chaque main. Entre temps Moore avait gagné le salon, et je me rendis alors compte que Garfield était revenu. C'était donc trop lui demander que de rester dans la chambre, ne serait-ce qu'une heure ou deux ? Visiblement oui, mais cela allait se payer cher ce soir. Pas de promenade dans le quartier pour la peine. Car oui, j'avais pour habitude de le promener en laisse pour faire le tour du pâté de maison, et... oh on s'en fout en fait. Revenons-en à nos montons. Je lui tendis donc sa bière, tout en gardant la mienne dans mon autre main. « Donc tu habite dans ce palace ? Je crois que j'ai tirer le gros lot... » Si la belle voulait vraiment tirer le gros lot, alors laissez-moi vous dire qu'elle aurait pu trouver mieux. Tenez, elle aurait dû mettre le grappin sur Syssoi, au moins lui se voulait riche à millions tandis que moi je n'en étais pas là tout de même. Cela dit mon entreprise faisait de très bons chiffres d'affaire, alors la richesse n'était peut-être pas si loin que ça après tout. « T'appelles ça un palace, toi ? Mouais, on a vu mieux dans le genre quand même. » Je me mis à rire. Certes cet appartement était assez spacieux et luxueux, mais ça n'était pas non plus un logement digne des palaces Indiens ou Russes. En même temps on était à Celbridge, là. Un trou paumé, à une vingtaine de kilomètres de Dublin. « Mais mon appart' fait peut-être office de palace comparé aux autres logements de cette ville, en effet. Dans ce cas, je te le confirme, tu as tiré le gros lot ma belle. » Héhé, j'étais un bon parti en fin de compte. Ravi de l'apprendre. Je pris ensuite place sur le canapé et me saisis de la main de Moore afin de la faire s'assoir à côté de moi. Garfield, quant à lui, avait bien compris qu'il était de trop et monsieur était parti un peu plus loin. L'amour, ça le révulsait je crois bien, le gros jaloux. « Moore, je... j'ai tenté de retrouver Taralynn... enfin Tara, ma sœur. » Je m'étais juré de partir à sa recherche une fois l'émission terminée. Elle me manquait, même si je n'avais plus eu de nouvelles d'elle depuis de nombreuses années et qu'elle avait fait souffrir toute la famille. Malgré tout c'était ma sœur, je n'en avais qu'une, alors il était de mon devoir de ramener à ma mère cette fille qu'elle avait perdue. « Seulement mes recherches n'ont rien donné et je t'avoue que j'ai très peu d'espoirs de la localiser quelque part. De nombreuses années se sont écoulées depuis la dernière fois où je l'ai... » je fis une pause, avant de reprendre « Pardon. Je t'ai pas fait venir pour parler de Tara, bien sur. Cette histoire me préoccupe mais j'ai pas envie de te bourrer le crâne avec celle-ci car elle ne te concerne pas. Bref, si on parlait d'autre chose... Hmm ? » Loin de moi l'envie de la faire suer avec tout ça. Après tout c'était ma sœur, c'était à moi d'entreprendre des recherches et de la retrouver, et Moore n'avait sans doute pas envie d'avoir droit à tous les détails de l'affaire. Le mieux que j'avais encore à faire était de mener mon enquête de mon côté, en espérant que celle-ci puisse porter ses fruits même si avec mes très faibles compétences informatiques et le peu de monde que je connaissais, je doutais de pouvoir sérieusement trouver quelque chose la concernant. « Alors... comment va James dis-moi ? » James n'était autre que le beau-père de Moore. Un homme qu'il me tardait de rencontrer même si, pour le moment, ça n'était sans doute pas le plus urgent.
Moore

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MessageSujet: Re: love is a bird, she needs to fly ► 18/04 - 14H23   love is a bird, she needs to fly ► 18/04 - 14H23 EmptyLun 30 Avr 2012 - 2:29

Il n'était pas très à l'aise je pouvais le sentir. Et je ne pouvais pas lui en vouloir parce que je suis moi tout simplement et qu'avec moi on peu s'attendre à tout. Alors j'imagine qu'il a dut se faire des films se disant que peu être je n'allais pas apprécier son appartement ou pire encore que maintenant que nous sommes sortis j'allais lui annoncer qu'il n'y a plus de nous qui tiennent. S'il pense à ce genre de choses j'espère ne pas trop le décevoir que je lui dirais tout le contraire. Il me présente son chat je fais une moue dégoûté, je n'aime pas les animaux même les chats. Je tolère les poissons rouges on va dire. Je lui demande de lui ordonner une distance de sécurité, pour lui parce que je pourrais être dangereuse. « Hum, oui, d'accord. Garfield ! Vas voir ailleurs si j'y suis mon gros. »  Et le chat obéis, je suis surprise je pensais que les chats avaient un esprit d'indépendance que donc ils sont des gros chieurs qui font ce qu'ils veulent. Je suis pas la seule étonnée à ce que je vois.  « Ma parole, il obéit en plus. Voilà, il s'est barré dans ma chambre... Satisfaite ? » Si je suis satisfaite ? Bien entendu plus de chats à l'horizon. Je lui répond en un sourire charmeur auquel il ne résiste pas très longtemps puisque ses lèvres se dépose dans mon cou tandis que ses bras m'entoure. Je lui manque, il me manque encore plus. Je lui fais savoir à ma manière après un baiser de plus l'invitant à aller me chercher une bière. Il se dirige donc certainement vers la cuisine moi pendant ce temps là je fais un petit tour et je retrouve dans le salon. Un beau salon, spacieux presque aussi grand que mon appartement entier ce qui me fait sourire. Et puis la décoration est magnifique je me demande si une femme n'est pas passé par là pour la décoration. Il réparait derrière moi deux bouteilles de bière en main et je ne peux m'empêcher un commentaire sur les lieux. « T'appelles ça un palace, toi ? Mouais, on a vu mieux dans le genre quand même. » Je soupire légèrement, bien sûr que c'est un palace enfin.. pour moi c'est un palace. C'est vrai que c'est pas aussi grand que le château de Fake Lover mais ça reste un endroit super agréable. Si j'avais un appartement digne de ce nom j'y passerait bien plus de temps.  « Mais mon appart' fait peut-être office de palace comparé aux autres logements de cette ville, en effet. Dans ce cas, je te le confirme, tu as tiré le gros lot ma belle. » Je souris puis ris légèrement. Puis à mon tour de faire un petit commentaire après avoir bu une gorgée de la bière gentiment apporté part Ruben. « C'est un palace je t’emmènerais dans mon appartement juste pour te montrer que t'as une putain de chance. » dis je avec mon langage habituel. Il prend place sur le canapé et là je me rend compte que le chat est de nouveau là. Je le regarde, un regard assassin pour lui montrer qu'il a pas intérêt de venir me grimper dessus sinon il risque la mort. Oui la mort. Main dans celle de Ruben je me retrouve guidé vers le canapé et m'assoie à ses cotés. Je me love près de lui portant de nouveau la bière à mes lèvres. « Moore, je... j'ai tenté de retrouver Taralynn... enfin Tara, ma sœur. » Oh. Sujet au quel je ne m'attendais pas. Mais il m'en avait parlé alors je ne montre pas mon étonnement. Je le regarde dans les yeux et l'invite à continuer. « Seulement mes recherches n'ont rien donné et je t'avoue que j'ai très peu d'espoirs de la localiser quelque part. De nombreuses années se sont écoulées depuis la dernière fois où je l'ai... »  Où quoi ? J'écarquille les yeux dans l'attente de la fin de sa phrase. « Pardon. Je t'ai pas fait venir pour parler de Tara, bien sur. Cette histoire me préoccupe mais j'ai pas envie de te bourrer le crâne avec celle-ci car elle ne te concerne pas. Bref, si on parlait d'autre chose... Hmm ? » Je soupire, on est un couple non ? Alors je crois qu'on peux se parler de tout maintenant sans aucune gêne. Déjà à l'intérieur du château on s'est pas mal confié l'un à l'autre mais certaine choses restent secrète et dans un couple il ne devrait pas y avoir trop de secret on peut garder certain détails pour les révéler ensuite histoire de garder du mystère mais il y a certaine choses qu'il faut dire. Et je veux savoir l'histoire de sa sœur ça fait partie de lui ça le bouffe je peux le sentir. Je suis prête à protester mais il est plus rapide. « Alors... comment va James dis-moi ? » Je fronce les sourcils. On s'en bat de James. Bon ok pas tant que ça mais là c'est pas important. « Toujours le bon vieux James. » dis-je évasive parce que.. hm.. Comment dire. Il est persuadé que Ruben s'est foutu de ma gueule tout le long de l'émission et que je peux trouvé cent fois mieux. D'ailleurs il pensait que j'allais finir avec Syssoï. Je peux vous dire que lorsqu'il m'a dit ça je lui ai rit au nez.. Enfin bref.. c'est pas important de lui dire ça enfin pas tout de suite. « Quand j'étais plus jeune j'ai fugué. » dis-je non sans arrière pensées. Je vais l'engueuler mais pas tout de suite. « Hm, je suis resté trois mois dehors seule loin de ma famille. Je dormais dans des refuges et je m'étais arranger pour donner toujours un nom différent à l’accueil. Je voulais pas être retrouvé. Et j'ai jamais été retrouvé puisque je suis rentré de moi même. » Je marque une pause avant de poursuivre. « Mais ça n'aurait pas été si difficile que ça de me retrouver si elle l'avait voulut. » dis-je parlant de ma mère ouais j'étais de mauvaise fois mais c'est pas grave. Je fronce les sourcils. J'ai besoin de savoir son histoire à sa sœur parce que j'ai bien l'intention de l'aider à la retrouver. « Je veux t'aider, alors tu vas me raconter cette putain d'histoire. Depuis quand elle est partit, elle avait quelle âge ? T'as une photo d'elle ? Je ne sais plus tu m'as dis ta famille habite Dublin ? » Oui parce que c'est important. Avec l'âge je peux savoir beaucoup de choses, avec la photo on peut faire des affiches, avec l'endroit d'où ils viennent on a un point de départ. Je m'investis dans cette histoire parce que ça le rend malheureux et je ne veux pas de lui malheureux. « Quand on veux retrouver une personne on la retrouve alors je suis certaine que tu vas la retrouver. » dis-je totalement franche. Je sais comment sa marche tout ça parce qu'avant de faire ma fugue j'avais fais mon enquête j'y pensais depuis longtemps et je n'avais pas l'intention de la rater et d'être retrouvé au bout de deux heures. J'avais pas l'intention de revenir mais je l'ai quand même fais parce que.. parce que James. Je pose ma bière sur la table basse et caresse sa joue de ma main droite je lui souris. « Raconte moi, et maintenant tu dois savoir que tout ce qui te concerne et te préoccupe j'en fais mon affaire. » Je lui souris un peu plus tendrement. On est ensemble c'est pas que pour la baise, les baisers et les truc cool. C'est aussi pour les confidence, le réconfort et l'aide. Je suis pas très doué pour ça mais je suis persuadé que je peux l'aider à la retrouver. Ma main se déplace jusqu'à la sienne la serrant légèrement.
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MessageSujet: Re: love is a bird, she needs to fly ► 18/04 - 14H23   love is a bird, she needs to fly ► 18/04 - 14H23 EmptyMar 1 Mai 2012 - 16:55

Comparé à celui de ma mère, par exemple, mon appartement pouvait en effet faire office de palace. Pourtant il y avait assurément plus grand, plus lumineux et plus luxueux quelque part, dans cette ville ou ailleurs. Mmm, ailleurs sans doute. Celbridge n'était pas particulièrement réputée pour ses villas de rêve ou ses palais, loin de là. Après avoir bu une gorgée de sa bière, Moore rétorqua « C'est un palace je t’emmènerais dans mon appartement juste pour te montrer que t'as une putain de chance. » Je souris légèrement. Je me foutais pas mal du fait que son appartement ne soit pas digne du mien ; nous n'avions pas les mêmes moyens, mais je ne comptais de toute manière pas la laisser dans le besoin alors que j'avais de quoi lui offrir un quotidien plus confortable. Je pris alors place sur le canapé, la conviant à m'y rejoindre. Moore installée à mes côtés, je pris la parole pour évoquer cette fameuse histoire qui me tracassait : le fait de vouloir retrouver ma sœur, plusieurs années après que celle-ci ne soit partie du foyer familial. En effet je n'avais plus de nouvelles depuis perpét', mais aujourd'hui je voulais la retrouver. Coûte que coûte. Seulement, je ne voulais absolument pas l'embêter avec tout ça... Je la sentis un peu contrariée par ailleurs, mais je ne lui avais pas laissé le temps de me répondre à vrai dire, lui demandant comment allait James, son beau-père. « Toujours le bon vieux James. » Mouais... elle semblait me cacher quelque chose, mais si vous voulez je ne tenais pas trop à me mêler de la vie ou de la situation d'un homme que je ne connaissais même pas. J'ignorais tout de ce qu'il était amené à penser de nous deux. Bon, si vraiment il y avait matière à en parler, Moore le ferait peut-être un peu plus tard. Puis elle sembla revenir au précédent sujet de conversation, à savoir ma sœur. « Quand j'étais plus jeune j'ai fugué. » Cela fut dit comme ça, sans mâcher ses mots, et probablement pour me faire comprendre quelque chose par la suite. « Hm, je suis resté trois mois dehors seule loin de ma famille. Je dormais dans des refuges et je m'étais arranger pour donner toujours un nom différent à l’accueil. Je voulais pas être retrouvé. Et j'ai jamais été retrouvé puisque je suis rentré de moi même. » fit-elle alors, avant de continuer « Mais ça n'aurait pas été si difficile que ça de me retrouver si elle l'avait voulut. » Je compris instantanément qu'il était là question de sa mère, dont elle ne m'avait pas franchement dit du bien d'ailleurs au cours de l'aventure. « Je veux t'aider, alors tu vas me raconter cette putain d'histoire. Depuis quand elle est partit, elle avait quelle âge ? T'as une photo d'elle ? Je ne sais plus tu m'as dis ta famille habite Dublin ? » J'entrepris alors de me redresser sur le canapé, en baissant les yeux au sol, tandis qu'elle poursuivit de plus belle « Quand on veux retrouver une personne on la retrouve alors je suis certaine que tu vas la retrouver. » J'espérais qu'elle disait vrai, mais rien ne pouvait réellement m'assurer que je retrouverais Tara. Après tout, les années s'étaient écoulées, j'ignorais désormais absolument tout d'elle. Si ce n'est, bien sur, les informations de base, celles que m'avait justement demandé Moore, un instant plus tôt. Sa main vint se poser sur ma joue, caressant celle-ci ce qui me fit relever la tête et plonger mon regard dans le sien. « Raconte moi, et maintenant tu dois savoir que tout ce qui te concerne et te préoccupe j'en fais mon affaire. » Elle prit ma main, la serra comme pour me signifier qu'elle était là pour moi, prête à m'aider. J'avais l'impression, à cet instant, de ne pas mériter autant de gentillesse de sa part. Je me raclai alors la gorge, pour finalement lui répondre « Quand elle est partie, Taralynn avait... attends, elle est née en 1983 et nous a quittés en... 2001, oui c'est ça. Elle avait dix-neuf ans quand elle est partie, et en aurai... vingt-neuf aujourd'hui. Oh putain... » Je me mis à reculer d'un coup pour venir m'affaler contre le dossier du canapé. Vingt-neuf ans... Non seulement je prenais un sacré coup de vieux, réalisant mon âge et mon statut de quasi-senior, mais en plus je me rendais aussi compte du fait que durant dix ans, presque onze, j'avais tout raté de sa vie. Elle allait sur ses trente ans, là, quand même. « Une photo d'elle... une photo d'elle... Oui ! Attends. » Je me levai d'un bond et avec énergie pour aller dans ma chambre, ouvrant ainsi la première porte du couloir de gauche. Je revins un instant plus tard, après avoir sorti de l'un de mes tiroirs une photo de Tara. Je me rassis sur le canapé, tendant la photo à Moore avec nostalgie. « Cette photo a été prise au printemps 2001. Elle est partie durant l'été. C'est la photo la plus récente que j'ai d'elle. » Depuis le temps, elle avait forcément changé bien sur. Mais peut-être avait-elle gardé les mêmes traits fins, les mêmes cheveux blonds communs à tous les membres de la famille... rappelons tout de même que j'ai été adopté, et que donc mes liens avec Tara étaient fraternels mais non biologiques. « Ma mère habite à deux rues d'ici. Les McKenna ont toujours habité Celbridge... » Je marquai un temps d'arrêt, me remémorant cette dernière dispute que nous avions tous eue avant que Tara n'ait finalement été amenée à quitter la maison, en trombe, vexée comme un pou et déterminée à ne plus jamais nous revoir. « Avant de partir, Tara m'a balancé en pleine gueule le fait que je n'étais pas de sa famille, que ses parents n'étaient pas les miens, qu'elle n'était pas ma sœur... Je me suis battu pendant des années pour me sentir chez moi et à ma place, pour au final m'entendre dire ça... J'te jure je l'ai eue vachement mauvaise quand elle est partie. Même, je vais te dire, j'en ai été d'abord soulagé avant de réaliser toute la peine qui était celle de mes parents. » En nous quittant, Tara avait ruiné la vie de tout le monde, la mienne y compris. Être brutalement séparé de sa petite sœur, même à vingt-deux ans, c'est un choc. Voilà pourquoi, sans doute, j'avais longtemps cherché après ça à me convaincre du fait que nous étions tous mieux sans elle, qu'elle ne me manquait pas. Mais si, bien sur qu'elle me manquait. « Mon père est mort deux ans plus tard. Je sais même pas si elle le sait, d'ailleurs. Quant à ma mère... c'est simple, elle n'a plus que moi. Voilà pourquoi je ne peux me résoudre à quitter cette ville. Ce serait la laisser seule, livrée à elle-même et un fils, un vrai, ne peut faire ça à sa mère. Elle a perdu un enfant, et c'est déjà trop. » Bon, Moore connaissait les grandes lignes de cette fameuse histoire. Elle connaissait l'âge de Tara, à l'époque et à l'heure d'aujourd'hui, son visage... Mais pouvait-elle réellement m'aider à retrouver sa trace ? Je l'espérais tellement, tellement... Plus que l'envie de retrouver une sœur, je voulais m'expliquer avec celle-ci. J'avais des choses à lui faire comprendre, réaliser et aussi à lui apprendre. Mais je voulais aussi pouvoir la serrer à nouveau dans mes bras et m'assurer qu'elle aille bien. Soudain, une vision assez horrifique me vint à l'esprit ; une prise de conscience, sans doute. « Tara a toujours été attirée par les produits illicites, la drogue, l'alcool également et j'en passe... elle s'est prostituée aussi. Alors vas savoir si aujourd'hui elle n'a pas replongé, si un proxénète ne tire pas profit d'elle ou si elle n'est pas... » ... morte. Une vie de débauche ne conduisait jamais à une issue heureuse, qu'on se le dise. Moi-même si je n'étais pas sorti de tout ça, j'aurais très mal fini. Mais voilà, je m'en étais sorti, grâce à une immense volonté et bien sur à l'aide de mes proches. De l'aide, Tara en avait eue, mais de la volonté... pas franchement. « Mes ennuis avec la drogue et la justice ont commencé peu de temps après son départ. La mort de mon père n'a, bien sur, rien arrangé à tout ça bien au contraire. » Loin de moi l'idée de mettre tous mes soucis sur le dos de quelqu'un qui, aujourd'hui, ne donnait plus le moindre signe de vie. J'étais bien conscient d'être le principal responsable de tout ce qu'il m'était arrivé. La taule avait d'ailleurs été une sacrée thérapie. J'avais maintenant l'impression d'en avoir trop dit... Je bus une gorgée de bière, avant de reporter mon attention sur Moore, le regard vide et les traits tirés. Bref, j'étais préoccupé.
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MessageSujet: Re: love is a bird, she needs to fly ► 18/04 - 14H23   love is a bird, she needs to fly ► 18/04 - 14H23 EmptyVen 4 Mai 2012 - 0:57

J'y tenais réellement à l'aider, tout simplement parce que je tiens à lui bien entendu. Alors oui on a dit que je suis pas la plus altruiste du monde et que j'ai tendance à être sacrément égoïste mais je sais aussi être quelqu'un qui écoute, et qui aide mais bien entendu pas avec tout le monde. Seulement avec les gens spéciaux. Et il est pas nouveau que Ruben est devenu pour moi une personne très spéciale. « Quand elle est partie, Taralynn avait... attends, elle est née en 1983 et nous a quittés en... 2001, oui c'est ça. Elle avait dix-neuf ans quand elle est partie, et en aurai... vingt-neuf aujourd'hui. Oh putain... » Me dit-il s'affalant dans le canapé se rendant compte de la distance qu'il y avait maintenant entre elle et lui. Je dois dire que j'avais du mal à comprendre qu'on laisse quelqu'un partir de sa vie aussi longtemps alors qu'on l'aime mais il devait avoir ses raisons et surtout je pense qu'il s'en veut assez comme ça pas besoin que je l'accable un peu plus avec mes commentaires déplacés. Je garde sa main dans la mienne la frottant délicatement, marque d'affection pour lui dire que je suis là pour lui. « Une photo d'elle... une photo d'elle... Oui ! Attends. » Il se lève d'un bon quittant donc ma main pour aller dans sa chambre je crois chercher une photo de sa dite sœur. Il revient me tendant une photo d'elle. Je la saisis en silence et la contemple. Jolie, blonde les traits fins. J'en avait presque oublié l'adoption de Ruben. Je souris, elle est très belle. « Cette photo a été prise au printemps 2001. Elle est partie durant l'été. C'est la photo la plus récente que j'ai d'elle. » C'est déjà ça avec une photo on a plus de chance de retrouver une personne. Et puis elle ne doit pas avoir beaucoup changé à moins qu'elle s'est teint les cheveux en rouges. Je regarde toujours la photo le laissant continué, mais c'est vrai que j'ai toujours du mal à comprendre comment on peut laisser les années passé sans essayer de retrouver sa famille, de son coté comme du coté de Ruben. Ça me rappelle ma propre situation avec mon père, mon géniteur comme je l'appelle souvent. Ca n'avait pas été dur de la retrouver. J'ai déjà fais ça une fois je pense que je peux donc aider pour sa sœur mais est-ce qu'il est près pour ça ? Je ne sais pas. Parce que le jour où il la retrouvera elle pourra le repousser, l'ignorer ou pire feindre son existence. Et je parle en connaissance de cause. Je relève la tête le regardant. « Avant de partir, Tara m'a balancé en pleine gueule le fait que je n'étais pas de sa famille, que ses parents n'étaient pas les miens, qu'elle n'était pas ma sœur... Je me suis battu pendant des années pour me sentir chez moi et à ma place, pour au final m'entendre dire ça... J'te jure je l'ai eue vachement mauvaise quand elle est partie. Même, je vais te dire, j'en ai été d'abord soulagé avant de réaliser toute la peine qui était celle de mes parents. » Je comprends mieux. C'est dégueulasse d'avoir dis ça mais quand je pense que j'ai dis bien pire à ma mère à mon beau-père et ils sont toujours là et je crois qu'ils m'aiment toujours enfin pour mon beau-père en tout cas alors j'ai toujours du mal à comprendre, mais je tais mes pensées le laissant continuer son histoire. « Mon père est mort deux ans plus tard. Je sais même pas si elle le sait, d'ailleurs. Quant à ma mère... c'est simple, elle n'a plus que moi. Voilà pourquoi je ne peux me résoudre à quitter cette ville. Ce serait la laisser seule, livrée à elle-même et un fils, un vrai, ne peut faire ça à sa mère. Elle a perdu un enfant, et c'est déjà trop. » Ah je crois comprendre il a dut penser que ce serait mieux ainsi après tout le mal qu'elle a put faire à sa mère et son père qu'elle ne devait pas valoir la peine qu'on la retrouve. Mais ça me révolte en même temps parce que j'aurais très bien put être capable de faire la même chose qu'elle et j'aurais aimé qu'on essaye de me retrouver, peut être que c'est ça qui ne l'a pas fait revenir, j'aurais réagis pareille voyant qu'on ne cherche pas à me retrouver je ne serais pas revenue. « Tara a toujours été attirée par les produits illicites, la drogue, l'alcool également et j'en passe... elle s'est prostituée aussi. Alors vas savoir si aujourd'hui elle n'a pas replongé, si un proxénète ne tire pas profit d'elle ou si elle n'est pas... » Je reste la bouche légèrement ouverte forment un jolie o avec les lèvres. Non il ne doit pas commencer à penser comme ça. Et si elle était morte ? Serait-il près à l'entendre ? Serait-il capable de se pardonner ? Est-ce une si bonne idée que ça de la retrouver ? « Mes ennuis avec la drogue et la justice ont commencé peu de temps après son départ. La mort de mon père n'a, bien sur, rien arrangé à tout ça bien au contraire. » Ses ennuis avec la drogue ? Je tic je n'étais pas au courant. Est-ce que sa voyage en prison était en rapport avec ça ? Je décide de ne pas parler de ça tout de suite y a plus important qui me brule les lèvres parce que sans le savoir ce sujet, le sujet de l'abandon est vraiment quelque chose de très sensible pour moi et c'est pour ça que je m'implique j'aurais aimé que quelqu'un en fasse de même pour mon père pour qu'il reprenne contact avec moi. Il me regarde les traits tiré, le regard vide de toute expression. Et là des mots sortent de ma bouches des mots bien plus dure que ce que je pensais. « Je comprends pas comment on peut abandonner sa famille aussi longtemps. » On pouvait sentir de la colère dans mes paroles. Je parlais aussi bien pour elle mais surtout pour lui, je crois que j'aimerais qu'il ne soit pas ce genre d'homme qui est capable de rayer de sa mémoire sa propre fille. J’extrapole je m'en rend compte je prends ça trop à cœur. « Pourquoi t'as attendue 10 ans pour essayer de la retrouver ? Pourquoi ? C'est dingue... » Je ne veux pas me prendre la tête avec lui non c'est pas du tout mon but j'exprime tout simplement ce que je ressens fasse à ce qu'il me dit. Je ne suis pas déçut, je savais déjà qu'il avait ce passé je suis juste consterné que ce soit possible. « Est-ce que c'est parce que tu l'as oublié un temps ? Que tu as mis autant de temps à te réveiller ? Comment on peut oublier sa famille dis moi ? » La j'allais trop loin je ne devais pas l'accabler je sais qu'il s'en veut déjà suffisamment mais je n'y peux rien ça me révolte. « Je t'aiderais à la retrouver et je pense que ce ne sera pas difficile. » J'avais déjà ma petite idée en tête de comment faire les choses mais je voulais d'abord savoir s'il était près. « Tu sais ce que ça signifie ? Tu sais que si tu la retrouve les choses ne vont pas forcément très bien se passer ? Peut être qu'elle ne voudra pas te parler... Et si comme tu dis elle a eu des problèmes avec la drogue et qu'elle est... morte – je n'ai pas beaucoup de tact je m'en rend compte – Est-ce que tu es près à connaître la vérité ? » dis-je d'un ton presque révolté maintenant. Je pose sa photo sur la table basse et soupire légèrement je passe une main dans mes cheveux et reprend. « J'ai regretté d'avoir retrouvé mon père. » Je ne lui avais pas raconté comment ça c'était passé peut être qu'il est temps et qu'il pourra se faire une idée de ce qui l'attends. « Quand j'étais petite j'ai toujours cru qu'il était partie à cause de moi parce que j'étais handicapé, et c'est d'ailleurs toujours ce que je crois. Alors quand j'ai appris que j'allais remarché la première chose qui m’ait venu à l'esprit c'est que j'allais retrouver mon papa. J'avais James mais c'était pas pareil. Alors j'ai travaillé dure pour pouvoir retrouver mon autonomie et en même temps j'ai commencé des recherches pour le retrouver. Ce fut facile mais je voulais attendre d'être totalement sur pied pour aller le voir comme ça j'étais certaine de pas être rejeter. » Je marque une pause et boit une gorgée de ma bière avant de la reposer sur la table et continuer mon histoire ne quittant pas Ruben du regard. « Quand ce fut le moment je suis aller chez lui il habite à quelques minutes de Dublin pendant tout ce temps... Je ne savais pas comment m'y prendre alors je me suis dis que l'humour pouvais le faire.. j'avais fais imprimer un tee-shirt avec écris je suis ta fille dessus.. » Je ris légèrement à ce souvenir. Puis mon visage se ferme comme à chaque fois que j'entre dans le vif du sujet. « J'ai frappé, il a ouvert je l'ai tout de suite reconnu. Je n'avais peut être que cinq ans mais je me souvenais parfaitement de lui malgré le faite que ma mère ai mise à la poubelle la majeure partie des photos où on pouvait le voir. J'ai souris. Je lui ai expliqué qui j'étais toute pleine d’espoir. J'ai vu dans son expression une fraction de seconde qu'il m'avait reconnu quasiment immédiatement mais il a dit que je devais faire erreur que je devais me tromper de personne. Et à cette instant une petite fille de peut être 8 ans est arrivée et ses accroché à son pull demandant qui c'était. Et il lui répondit « Personne c'est juste une demoiselle qui vend des biscuits. » Et il a fermé la porte. » Je me tais et baisse la tête. Cette histoire c'est mon histoire et c'est peu être ce qui l'attends j'aimerais l'en préserver si je pouvais mais à lui de faire son choix. Je relève la tête prenant une expression totalement désintéressé de mes dernières paroles bien qu'au fond ça me ronge un peu plus tous les jours. « T'es sûr de toi ? C'est peut être la plus grosse déception de ta vie qui t'attends. Si c'est ce que tu veux on la retrouvera. » Et je sais par où commencé. J'espère ne pas avoir été très dur avec lui et qu'il ne m'en voudra pas de mes paroles précédentes.
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MessageSujet: Re: love is a bird, she needs to fly ► 18/04 - 14H23   love is a bird, she needs to fly ► 18/04 - 14H23 EmptyVen 4 Mai 2012 - 2:16

Des années. Des années sans avoir la moindre nouvelle de ma soeur. Si nous n'étions pas liés par le sang - ce que celle-ci m'avait d'ailleurs bien fait comprendre avant de sortir de nos vies -, je considérais qu'il en était comme tel. Car je n'avais qu'une soeur, et elle était très précieuse à mes yeux même si je ne lui avais peut-être pas assez dit, au final. Hélas, maintenant il était trop tard et il m'était impossible de changer le passé. Tara m'avait souvent reproché le fait d'être le constant centre d'intérêt de la famille, ce qui était selon elle dû à mon adoption. Pourtant nos parents lui avaient autant porté d'attention qu'à moi, et tous ensemble nous avions tenté de la sortir de toutes ces merdes qui lui avait bousillé la vie. Seulement, après son départ, j'avais moi-même connu ces mêmes merdes et avais enfin compris ce qu'elle avait vécu. Trop tard. La taule avait changé l'homme que j'étais devenu, comme une sorte de remède. J'ignorais où était Tara aujourd'hui, de quoi était faite sa vie, si elle était dans le besoin, si elle allait mal. J'ignorais même ce à quoi elle pouvait ressembler, car les années avaient sans doute eu leurs petits effets. Avait-elle gardé cette blondeur que nous lui avions toujours connu ? Peut-être pas. Je comptais en tout cas la retrouver, renouer le contact. Cela ne serait pas facile, certes, mais je voulais à nouveau y croire. Il y a plusieurs années, faute de temps et de motivation, j'avais fini par baisser les bras et avais tiré un trait sur elle. Une grave erreur à mon sens. Non, il me fallait la retrouver. Le plus tôt possible. Seulement, j'étais loin de me douter que j'allais avoir droit aux reproches de Moore. Vraiment, je n'avais pas besoin de ça. « Je comprends pas comment on peut abandonner sa famille aussi longtemps. » D'un coup je me sentis visé. Cela ne s'adressait pas qu'à Tara, c'était une évidence. Je sentais une certaine rancoeur chez elle. Comme si... comme si elle m'en voulait. « Pourquoi t'as attendue 10 ans pour essayer de la retrouver ? Pourquoi ? C'est dingue... » Dingue ? Bah oui, sans doute. Mais je n'avais pas gardé les mains dans les proches durant tout ce temps... loin de là. « Est-ce que c'est parce que tu l'as oublié un temps ? Que tu as mis autant de temps à te réveiller ? Comment on peut oublier sa famille dis moi ? » Je me sentis comme... bouillir intérieurement. Là, elle allait vraiment réussir à me foutre en rogne. Ma soeur était un sujet sensible, et il valait mieux ne pas trop me titiller là-dessus. Je me levai subitement du canapé, portant mes deux mains sur ma tête avant de faire le tour de la table basse. Si elle était révoltée, il fallait savoir que désormais moi aussi. « Attends là... Tu me juges ? Tu... tu connais rien de ma vie Moore, rien du tout. Qu'est ce que tu crois, pendant ces dix ans j'ai été en taule, je me suis reconstruit, et bien sur que j'ai tenté de la retrouver durant tout ce temps. Seulement... j'ai fini par abandonner. Même, je suis parvenu à me convaincre qu'elle ne me manquait pas. C'était faux, bien sur. Alors, ça te révulse ? Je suis un monstre, selon toi ? » J'avais haussé le ton, mais très vite je me rendis compte que ça n'était pas une solution à mes problèmes. Moore n'y était pour rien, et après tout elle avait le droit de se sentir outrée. Surtout que bon, là je m'en prenais à elle, mais au fond elle ne souhaitait que me venir en aide. « Je t'aiderais à la retrouver et je pense que ce ne sera pas difficile. » J'en étais bien conscient. Je ressentis immédiatement le besoin de lui demander pardon pour m'être un peu emporté, quelques instants plus tôt. « Excuse-moi, je... t'y es pour rien toi, dans tout ça. Alors pardon, et... merci d'accepter de m'aider. » Fallait pas se voiler la face, sans aide aucune je ne parviendrais probablement jamais à retrouver la trace de Tara. Alors, bien sur, l'aide de Moore était la bienvenue comme l'aide de quiconque. « Tu sais ce que ça signifie ? Tu sais que si tu la retrouve les choses ne vont pas forcément très bien se passer ? Peut être qu'elle ne voudra pas te parler... Et si comme tu dis elle a eu des problèmes avec la drogue et qu'elle est... morte – je n'ai pas beaucoup de tact je m'en rend compte – Est-ce que tu es près à connaître la vérité ? » Je baissai la tête, tout en me rapprochant progressivement d'elle à pas de loups. « Je me suis préparé au fait d'apprendre sa mort. C'est tout à fait possible au vu de la situation dans laquelle nous l'avons perdue. Et je... » Je n'eus le temps de poursuivre, et sans doute Moore avait bien fait de m'interrompre. J'aurais été capable de dire que j'étais prêt à connaître la vérité, sans même savoir ce à quoi je devais m'attendre. La photo posée sur la table, elle reprit donc aussitôt. « J'ai regretté d'avoir retrouvé mon père. » J'allais probablement avoir droit à de nouvelles confidences venant de Moore, mais puisqu'elle avait prit le temps de m'écouter tout à l'heure, je pouvais bien faire de même. De toute façon, je n'avais guère le choix. « Quand j'étais petite j'ai toujours cru qu'il était partie à cause de moi parce que j'étais handicapé, et c'est d'ailleurs toujours ce que je crois. Alors quand j'ai appris que j'allais remarché la première chose qui m’ait venu à l'esprit c'est que j'allais retrouver mon papa. J'avais James mais c'était pas pareil. Alors j'ai travaillé dure pour pouvoir retrouver mon autonomie et en même temps j'ai commencé des recherches pour le retrouver. Ce fut facile mais je voulais attendre d'être totalement sur pied pour aller le voir comme ça j'étais certaine de pas être rejeter. » Je préférais ne pas l'interrompre, et l'écoutais désormais avec beaucoup d'attention. Je voulais espérais le fin mot de l'histoire. « Quand ce fut le moment je suis aller chez lui il habite à quelques minutes de Dublin pendant tout ce temps... Je ne savais pas comment m'y prendre alors je me suis dis que l'humour pouvais le faire.. j'avais fais imprimer un tee-shirt avec écris je suis ta fille dessus.. » Je crus d'abord à une blague, vu qu'elle s'était mise à rire, mais elle reprit très vite son sérieux et je compris que cela s'était réellement passé. Quelle imagination elle avait pu avoir, alors. Voilà une idée que je n'aurais jamais eue. « J'ai frappé, il a ouvert je l'ai tout de suite reconnu. Je n'avais peut être que cinq ans mais je me souvenais parfaitement de lui malgré le faite que ma mère ai mise à la poubelle la majeure partie des photos où on pouvait le voir. J'ai souris. Je lui ai expliqué qui j'étais toute pleine d’espoir. J'ai vu dans son expression une fraction de seconde qu'il m'avait reconnu quasiment immédiatement mais il a dit que je devais faire erreur que je devais me tromper de personne. Et à cette instant une petite fille de peut être 8 ans est arrivée et ses accroché à son pull demandant qui c'était. Et il lui répondit « Personne c'est juste une demoiselle qui vend des biscuits. » Et il a fermé la porte. » Argh, dur. Je la sentis ensuite se fermer comme une huître, le temps d'un instant. Tu parles d'un père... si je devais être père un jour, - ce que j'espérais de tout mon coeur -, je ne désirais pas être ce genre de père qui menait une double vie et qui, parallèlement, reniait sa fille. J'aurais aimé lui dire combien j'étais désolé, mais je préférai m'abstenir car ça n'était sans doute pas ce qu'elle avait besoin d'entendre, sur le moment. « T'es sûr de toi ? C'est peut être la plus grosse déception de ta vie qui t'attends. Si c'est ce que tu veux on la retrouvera. » Je retournai m'asseoir auprès d'elle, avant de plonger avec intensité mon regard dans le sien. « Oui, je suis sûr. La plus grosse déception de ma vie, je l'ai déjà eue. Alors je pense pouvoir accepter et supporter n'importe quelle découverte que je serai amené à faire. Je veux vraiment, vraiment la retrouver. Seulement... je ne sais pas franchement comment procéder. » J'avais tenté les réseaux sociaux, les avis de recherche, les grands journaux. Ah, je n'avais pas tenté le détective privé, mais je n'avais pas grandement confiance en ce genre de services. Ce que j'espérais, désormais, c'était que Moore sache quoi faire. Car ça n'était pas mon cas.

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