Des écuries. Sérieusement ? Pourquoi ne pas l'avoir annoncé dès la période de castings, hein ? Parce qu'avec ça, Tweedy n'aurait même pas réfléchi plus d'une minute à passer l'entretien, sachez-le. Les animaux, c'était sa vie. Les chevaux, c'était aussi sa vie, donc. D'autant plus que la jeune femme avait toujours rêvé d'en posséder un, mais faute de moyens et à cause de l'avis négatif de ses parents, ce ne fut jamais chose faite. Quel dommage. Pour autant, la jeune femme ne désespérait pas de se voir offrir un merveilleux cheval comme cadeau de mariage, ou un truc du genre. Quoi qu'il en soit, ces écuries l'enchanteraient, c'était certain. Okay, elles étaient peut être désespérément vides, ou en tout cas loin d'être peuplées de magnifiques chevaux, mais le cadre à lui seul parviendrait à coup sûr à embellir sa journée. Ainsi donc, Tweedy se rendit bien vite dans les écuries, où l'on pouvait sentir cette odeur si particulière. C'était merveilleux. Sans doute lui viendrait-il prochainement à l'idée de séjourner ici. Allez savoir. Pour le moment, en tout cas, la jeune femme se contentait de se balader à l'intérieur des écuries, profitant de cette senteur et observant tout ce qui se trouvait autour d'elle. Finalement, et alors qu'elle songeait à rester dans ce lieu si agréable encore quelques instants, Tweedy sentit une présence dans son dos. Sans tarder, la jeune femme se retourna. Là, face à elle, se trouvait une jeune femme rousse dont le visage lui disait vaguement quelque chose et qui la fit légèrement sursauter. Sans doute l'avait-elle aperçue lors du prime. Oui, sans doute. « Quelle apparition » commenta-t-elle dans un fin sourire. Elle n'irait pas jusqu'à dire qu'elle lui avait fichue une belle peur, mais tout de même. « Ton nom, ma belle ? » demanda-t-elle ensuite. Elle ne se risquerait pas à le deviner car elle craignait de tomber complètement à coté, voyez-vous.

Je vois une brunette qui passe devant moi, et automatiquement je la suis, délicatement, je fais aucun bruit, je sais, j'suis flipant. Je la suis comme son ombre, mais elle doit tellement être absorbée par ses pensées, que je crois que même si un éléphant la suivait, elle ne s'en rendrait pas compte. Elle file droit, je la suis. Puis la petite brunette, pas si petite que ça finalement, se retourne, je me retrouve nez à nez avec elle. Je crois qu'elle a eut un peu peur là, l'esquisse d'un sourire un brin satisfait -voir sadique- se colle automatiquement sur mon visage. « Ton nom, ma belle ? » Et si tu me filais le tien pour commencer ? Non, c'est pas comme ça qu'on se présente, je m'appelletrucmuche, et toi ? Enfin, j'en sais rien, bref. « Je suis AJ. » annonçais-je en la dévisageant. Un seconde, je me souviens d'elle. Je fouille dans ma mémoire, pendant deux secondes, aller trois. Puis j'ai une illumination. « Et toi, tu es la fille qui aime les animaux et qui parle toute seule. » je déclare, avec un enthousiame un peu trop exagéré je crois. Bah quoi, j'essaye d'être sympatique là, on dirait pas, mais j'essaye de paraître normal, mais rien n'y fait. « Et toi, ton nom ma douce ? » l'interrogge t-elle avec pas mal de sarcasme dans ma question avant de poser mes yeux sur elle. Je l'observe de bas en haut, et je me souviens, que faire ça, c'est apparement mal poli. Puis j'observe les lieux, mais qu'est-ce qu'elle fout ici ? C'est peut-être parce qu'elle aime à ce point les animaux qu'elle vient ici, quand à moi, bah je la suivais en fait.

Se retourner et tomber sur une demoiselle que vous n'avez pas le moins du monde entendue arriver, soyez-en sûrs, c'était plutôt flippant. Bien que Tweedy n'ait pas non plus eu la pire peur de sa vie, il est clair qu'elle n'avait pu faire autrement que de sursauter sur le coup. La jeune femme face à laquelle elle se retrouvait désormais était rousse, très jolie et son visage lui disait quelque chose. Son nom par contre restait inconnu de ses services, mais ça ne durerait pas. Car justement, Tweedy s'était permise de l'interroger sur son identité. Qui était donc cette charmante rousse qui sortait visiblement de nul part ? Aj. Un prénom peu commun mais qui avait son charme du point de vue de la petite brune. A moins que ... « Ça sent le prénom composé à des kilomètres, et je sais de quoi je parle. » Un sourire apparut une nouvelle fois sur les lèvres de cette dernière, tandis que sa camarade reprenait la parole, lui signifiant qu'elle avait eu l'occasion de l'observer au prime, notamment lorsqu'elle s'était exprimée au sujet des animaux, et qu'elle avait fait un certain rapprochement entre ces derniers et leurs camarades. Et Aj avait raison sur un point, Tweedy avait bien souvent la manie de parler toute seule, ou disons à sa propre personne. Une chose que beaucoup trouveraient sans nul doute bizarre mais qu'elle assumait pleinement. « C'est moi, effectivement » répliqua alors Tweedy, dans un sourire plus prononcé. Cette Aj l'avait plutôt bien cernée. C'était encourageant comme début, non ? « Tweedy » reprit-il pour décliner son identité à la demande de sa camarade. Chacune connaissait désormais le nom de l'autre. C'était une excellente chose d'après Tweedy. « Alors, dis-moi, tu aimes ce genre d'endroits toi aussi, ou bien tu m'as simplement suivie jusqu'ici ? » la questionna-t-elle subitement, toujours ce calme dans la voix. Si elle l'avait effectivement suivie, Tweedy ne s'en offusquerait pas. Chacun est libre de faire ce qu'il veut, après tout. Et niveau filature, elle serait bien mal placée pour parler de toute manière.

« Ça sent le prénom composé à des kilomètres, et je sais de quoi je parle. » Raté ma belle. « Non, c'est pas un prénom composé, c'est juste deux lettres, mises côte à côté. » je balance, en haussant les épaules. Tu feras mieux une autre fois, la brune. AJ, c'est vraiment mon prénom, et c'est moi qui en est fait un prénom composé, par la suite, pour lui donner un peu plus de substance, par exemple pour les entretiens d'embauche quoi, si vous voyiez la tête du mec lorsque que je lui dis que je m'appelle AJ, alors que dis Anna-Jayne, ça le fait mieux sur le coup. Plus professionnel apparement, je m'en fiche. Elle me confirme que c'est bien elle qui parlait toute seule, mais ça je le savais déjà, j'avais bien retenu son visage sur le coup, tellement sa remarque sur les animaux -qui n'est pas fausse- m'avait surprise. « Tweedy » Je la regarde. « C'est ton vrai nom ? » je lui demande à mon tours. Comme quoi, on a vraiment toutes les deux, des prénoms pas facils à porter, et surtout, pas crédibles en fait, c'est chiant, et je parle en connaissance de cause, évidemment. « Alors, dis-moi, tu aimes ce genre d'endroits toi aussi, ou bien tu m'as simplement suivie jusqu'ici ? » elle me demande. J'arque un sourcil, non, je ne serais pas crédible dans le rôle de la fille qui aime les chevaux et les écuries, ce n'est pas moi. Il reste la deuxième option, et c'est ce que je faisais, je la suivais. Je m'ennuyais aussi faut dire, et quand je m'ennuis, je peux faire des choses étranges, je l'avoue. « Je te suivais, évidemment. Je voulais savoir ce qui te faisais marcher aussi vite. » je réponds, sans la moindre gène, évidemment, avec une voix plutôt posée, égale à moi même en fait.

Alors, le prénom d'Aj était-il composé ou non ? Excellente question. D'après Tweedy, il l'était. Il faut dire qu'elle s'y connaissait en terme de prénoms étranges, hein. Mais aux dires de sa camarade, Aj n'était donc pas un prénom composé. Qui l'eut cru. Dans un petit haussement d'épaules, Tweedy répliqua donc. « L'erreur est humaine » fit-elle alors, dans un petit sourire. Tout de même, voilà un bien étrange prénom. Mais il est vrai que ces dernières décennies, les parents avaient visiblement eu dans l'idée de jouer d'originalité au niveau des prénoms de leurs enfants. La preuve ici avec Aj et son prénom certes improbable mais loin d'être commun, ce qui était plutôt une bonne chose lorsqu'on en y pensait. Par la suite, la petite brune révéla à sa camarade rousse qu'elle se prénommait pour sa part Tweedy, ce qui était un petit mensonge puisqu'il ne s'agissait pas de son véritable prénom. Et d'ailleurs, c'est ce que ne manqua pas de lui demander Aj. « Non » fit alors Tweedy, avant de poursuivre « C'est une invention de ma part. J'en avais ras le bol de mon prénom à rallonge, alors j'ai opté pour quelque chose de plus court, quoi que tout aussi étrange ... » Tweedy fit alors durer le suspens quant à son véritable prénom, son prénom d'origine si vous préférez. « Je me prénomme Tweedelia-Yasmina, mais plus personne ne m'appelle ainsi depuis de nombreuses années, pas même les membres de ma famille » confessa-t-elle, souriante. Pour le coup, Aj en savait beaucoup sur son prénom désormais. Comme si ça importait beaucoup, vous savez. Finalement, Tweedy se permit de questionner Aj sur les raisons de sa présence ici. A ses yeux, il était possible qu'elle aime les écuries, comme il était possible qu'elle l'ait simplement suivie. Et là, Aj confirma la seconde hypothèse. Intéressant. « Je vois. Et bien sache que j'aime ce genre d'endroits, ce que l'on y sent, comme ce que l'on y ressent. Je regrette simplement qu'aucun cheval ne nous tienne compagnie à cet instant précis » répondit alors la petite brune, tandis qu'elle s'enfonça un peu plus dans les écuries à travers quelques pas, invitant Aj à se joindre à elle.

« L'erreur est humaine » J'hoche la tête. « Heureusement. » j'approuve avec vigeur. Heureusement, parce que j'en fais des tas d'erreurs, mais ça nous forge, parait-il. Cela nous apprend la vie, comme dirait ma p'tite soeur, en hochant sa petite tête avec ferveur. Finalement, j'avais raison concernant son prénom, à Tweedy, c'est juste un surnom qu'elle a adopté définitivement, tout comme sa famille. En même temps que je peux comprendre, vu le prénom d'un kilomètre qu'elle a, tout cela me semble justifié tout de même. J'analyse son prénom, les consonnances, puis je finis pas lâcher un « Tu viens d'où ? » pour finir. Elle semble bien prendre le fait que je la suive, en même temps, elle pourrait presque être flattée que je me sois bougée les fesses pour voir ce qu'elle fabrique. Je rigole. Bien sûr. « Je vois. Et bien sache que j'aime ce genre d'endroits, ce que l'on y sent, comme ce que l'on y ressent. Je regrette simplement qu'aucun cheval ne nous tienne compagnie à cet instant précis » Je suis incompatible avec les chevaux moi, je le dis tout de suite. Je suis bien heureuse qu'il n'y en ait pas ici, très contente même. J'hallucine. Je crois bien. J'aime pas les chevaux en fait, ça m'effraye toujours. Je crois que c'est l'une des seules choses que je ne peux pas supporter dans ce bas monde. « D'où te viens ta passion pour les poneys ? » lui demandais-je. Bon vous m'avez comprises, poneys=chevaux, dans mon langage. Tweedy s'avance un peu plus dans les écuries, je la suis finalement, se rapprochant d'elle en un ou deux pas. Je croise mes bras sur ma poitrine, attitude défensive, je sais, je me mets à regarder autour de moi, à gauche, à droite, puis mes yeux retombent sur brunette, qui semble franchement être dans son élement.

Bien sûr que l'erreur était humaine. N'était d'ailleurs pas humain, aux yeux de Tweedy, celui qui ne commettait jamais la moindre erreur. Au mieux, c'était un extraterrestre, vous voyez le genre. Quoi qu'il en soit, la petite brune ne put que se satisfaire du hochement de tête d'Aj, et des paroles qui suivirent ce mouvement, signe qu'elle était d'accord avec elle sur ce point. Bien qu'il aurait été étonnant que ce ne soit pas le cas, Tweedy se réjouissait d'être sur la même longueur d'ondes que la jolie rousse à ce sujet. C'était mieux que rien, disons. Tweedy venait alors de faire connaitre son véritable prénom à sa camarade. Un prénom composé, excessivement long et donc pas tellement pratique dans la vie de tous les jours. Voilà pourquoi Tweedelia-Yasmina était devenue, au fil des années, Tweedy. Et aujourd'hui, ce pseudonyme lui convenait parfaitement, ainsi qu'à ses proches, si bien qu'elle n'avait plus l'intention d'en changer. Visiblement, cette révélation éveilla la curiosité d'Aj, qui lui demanda d'où elle pouvait bien venir, et donc, logiquement, d'où son prénom pouvait bien venir lui aussi. « Je suis née aux Philippines, mais je vis à Paris depuis quelques années » lui adressa alors Tweedy, dans un fin sourire. « Et toi ? C'est cliché, mais ta chevelure rousse - qui me semble tout à fait naturelle - me laisse penser que tu es irlandaise, ou écossaise. Mais peut être est-ce trop facile. » Effectivement, une rousse irlandais ou écossaise, ce serait presque trop banal pour être vrai. Alors, de quelle origine pouvait bien être Aj ? Telle était la question. Cette dernière avoua par ailleurs avoir suivie Tweedy, ce que cette dernière prit tout à fait bien. Puis elle chercha à savoir pour quelle raison Tweedy s'était rendue ici d'un pas aussi pressé. Cette dernière lui fit alors savoir qu'elle affectionnait les écuries, et donc les chevaux, quoi qu'elle soit au regret de constater qu'il n'y en avait plus un seul en ces lieux. Un peu logique dirons-nous. Aj lui posa alors une nouvelle question, qui fit sourire Tweedy. « De nul part, je pense. J'ai toujours affectionné les animaux, quels qu'ils soient. J'affectionne les chevaux, mais également les chiens, les chats, les ours, les phoques, les orangs-outans ... » Tweedy, ou la Brigitte Bardot du pauvre. « Je trouve les chevaux très gracieux, élégants. Ils m'ont toujours fascinés. J'ai toujours rêvé d'en posséder un, mais ce ne fut jamais le cas. » Sa dernière remarque pouvait ressembler à un regret, parce que c'en était probablement un. Ne pas posséder de cheval, l'un des plus grands regrets de Tweedy à ce jour. « Et toi, tu aimes les animaux ? Chevaux ou autres, j'entends. Sinon, quelles sont tes passions ? » demanda subitement Tweedy, qui avait avancé à travers les écuries, suivie par sa camarade. L'endroit était tout de même grandiose, il fallait bien l'avouer.

Tweedy me raconte qu'elle vint des Philippes, mais qu'elle vit désormais à Paris, j'esquisse une grimace, ah Paris. Je supporte pas trop cette ville, trop de monde, trop de touristes, ça me lasse. J'habite du coup en banlieue de Paris, dans un quatier un peu chaud, en même temps je peux pas me payer le luxe de trouver mieux - de toute façon, j'aime bien- vu mon salaire, c'est d'ailleurs aussi pour cela que je suis venue ici, je précise, on ne sait jamais. « Et toi ? C'est cliché, mais ta chevelure rousse - qui me semble tout à fait naturelle - me laisse penser que tu es irlandaise, ou écossaise. Mais peut être est-ce trop facile. » me demande t-elle. Elle a la réponse dans le début de sa phrase, c'est cliché, évidemment, c'est trop easy hein. D'ailleurs, elle a pas remarqué que j'ai un accent bizarre, et que je parle pas tellement bien anglais ? Non, apparemment, peut-être que j'arrive à faire illusions, ça doit dépendre des personnes. Je répète toujours la même chose depuis que je suis ici, mon nom, ma profession, mes origines, j'espère qu'ils auront bien imprimés tout cela une bonne fois pour toute. « Je suis d'Israël. » lui répondis-je en la regardant, avant qu'elle ne me parle des ses animaux. Elle me raconte un peu sa vie, mais je me prête à l'exercice, et je l'écoute avec une certaine attention. « De nul part, je pense. J'ai toujours affectionné les animaux, quels qu'ils soient. J'affectionne les chevaux, mais également les chiens, les chats, les ours, les phoques, les orangs-outans ... » Bref, elle aime tous les animaux, je crois que les candidats ont du mal à faire court, à être direct, et simple. Elle me parle ensuite de son désir de possèder un cheval, chose qu'elle n'aura probablement jamais, d'après ce que je crois entendre. En même un cheval, ça coûte cher, faut lui trouver une place dans les écuries et tout ce qui va avec. « Ton métier a un rapport avec les animaux ? » lui demandais-je finalement, ma question est légitime après tout. Puis elle me demande ce qu'il me plait, ou si j'aime les animaux. Je suis que chat et fauves, le reste, ça ne m'interesse pas. « Je ne suis pas trop animaux, tout court. J'aime bien le Tai-chi-chuan, Capoeira ou encore l'Aïkido. » j'énnonce très simplement avant de la suivre. Elle semble bien décidée à visiter tous les recoins de l'écurie, je la suis comme son ombre, sans broncher.

Il était légitime, d'après Tweedy, de s'interroger sur les origines d'Aj. Celle-ci affichait une remarquable chevelure rousse qui, à ses yeux, semblaient indiquer des origines irlandaises voire écossaises. Mais en y réfléchissant bien, peut être était-ce trop simple. Oui, c'était probablement un piège, une duperie. Des cheveux roux, oui, mais pas nécessairement des origines irlandaises ou écossaises. Et donc, Tweedy s'attendait à ce que sa camarade la corrige, en lui révélant ses véritables origines. Mais elle fut loin de s'attendre à ce qu'Aj lui révèle venir d'Israël. Mais soit, si elle le disait ... « Je ne connais absolument pas ce pays. C'est tout juste si j'ai connaissance du nom de sa capitale ... hm ... Tel Aviv ? » Ou pas. En fait, Tweedy n'était pas certaine de connaitre ne serait-ce que la capitale de ce pays dont il semblait évident qu'elle ignorait tout. En tout cas, elle appréciait la diversité d'origines au niveau des candidats. Entre ceux qui venaient d'Allemagne, Aj qui venait d'Israël et elle même qui était née aux Philippines, on pouvait dire que ça n'avait rien de banal de ce coté-là. « Et du coup, tu vis où ? » demanda spontanément Tweedy, qui ignorait jusqu'à maintenant où pouvait bien séjourner sa camarade. Si elle ne vivait plus en Israël - c'était évident - elle devait bien vivre quelque part. Mais où ? Telle était la question qu'elle se posait, justement. Tweedy en vint par la suite à parler des animaux, l'une de ses multiples passions dirons-nous. Quand il s'agissait de les évoquer, elle était bien capable de se lancer dans des discours assez impressionnants. Ici, la jeune femme parvint à se contrôler. Pour autant, elle espérait ne pas avoir ennuyée sa camarade avec ses dires. Cette dernière chercha d'ailleurs à savoir si le métier de Tweedy avait un rapport avec les animaux, justement. « Je n'ai pas réellement de métier. Enfin, si, je travaille en tant que serveuse dans un bar-café parisien, mais ça n'est qu'une passade, afin de payer mes études de journalisme » fit-elle alors, dans un sourire. Visiblement, Aj n'était pas très branchée animaux, mais davantage arts martiaux. Intéressant. « Tu bosses dans le domaine des arts martiaux ? » demanda alors Tweedy. Décidément, cette jeune femme s'avérait particulièrement intéressante. Une femme férue d'arts martiaux, ça ne courait quand même pas les rues, d'après Tweedy. C'était donc une bonne chose qu'Aj en fasse sa passion.