ft. valentina

Bord du lac. Couché sur le sable à la lisière de l'eau, le soleil chaud réchauffe ma peau mate et termine d'achever cette journée sans intérêt par une séance improvisée de bronzage. Contrairement aux autres candidats de la maison, qui en majorité portent des moules-couilles absolument grotesques, j'ai choisi de me porter sur un choix plus classique, celui du short de bain. Quoiqu'il apparaitrait presque comme une marque d'excentricité parmi le troupeau de beaux-gosses frais et musclés. Toujours est-il que je demeure au bord de ce lac, et qu'un slip vert ou un bikini rouge ne risque en rien de changer le cours des évènements. Les écouteurs enfoncés dans les oreilles, un chapeau originellement vissé sur la tête me faisant office de masque, je suis limite entrain de ronfler quand je perçois soudainement, non loin de moi, des pas venir fouler le sable où je suis étendu. J'arque un sourcil, courbe un peu la nuque pour me redresser et soulève du bout de l'index le bord de mon couvre-chef pour apercevoir dans l'ombre Valentina qui s'avance dans ma direction. Aucune expression pour l'accueillir, si ce n'est un petit signe de main qui en réalité ne traduit en rien sympathie ou bienveillance. Je suis juste fatigué des gens ces derniers temps. Considérant que je n'ai jamais vraiment été confronté à la demoiselle, peut-être pourrait-elle sortir du lot et apporter une once de joie à ma journée. Rien n'empêche pour autant mon hostilité face au contact, et sans même prendre la peine d'instaurer le dialogue, je me recouche en imaginant qu'elle le fera de toute manière.

Il fait une chaleur incroyable en ce jour. Elle qui a l'habitude de rester la plu part du temps dans la château à décider d'arrêter de se morfondre dans ses regrets et fait quelque chose de totalement fou. Oui fou. Elle se change dans le dressing mettant un maillot de bain noir tout simple et un short de plage coloré. Elle prend une serviette de bain et se dirige pieds nus vers le lac. Oui c'est fou, parce qu'elle se trimbale en petite tenue devant tout le monde. D'ailleurs elle croit voir un Andreas surprit. Et ben ? Ne vous y habituez pas c'est juste la chaleur qui la fait réagir de al sorte. Et puis tout le monde se trimbale de cette manière. Elle arrive rapidement près du lac et se dirige vers la petite plage. Elle avait pensé être seule au départ ne voyant pas qu'elle était habité par un jeune homme. Mais rapidement elle le repère. Hamad le cuisinier si elle se souvient bien, ou Aladin pour certain. Il soulève son chapeau et la regarde un instant avant de retourner à sa sieste. Ok. Ça lui donne pas vraiment envie d'aller lui parler alors elle dit rien. Elle dépose sa serviette sur le sable non loin de lui et pose son derrière dessus. Elle regarde droit devant elle. Elle se dit que s'il ne veut pas parler, et bien elle ne parlera pas. Mais elle n'arrive pas à occulter sa présence comme lui semble bien le faire chapeau sur le visage. Elle plisse les yeux et le regarde par intermittence. Après un looong moment de silence elle finit par le briser... d'une manière adorable non ? « Belle journée n'est-ce pas ? » Ouais bon on repassera. Elle mord sa lèvre inférieur maladroitement, elle a l'impression de prendre les tics de tout le monde ici. Elle fait pas ça normalement. Elle soupire et s’allonge sur sa serviette ramenant ses cheveux d'un coté de sa tête.

« Hmhm. » Je réponds avec nonchalance à Valentina qui, sans surprise, a tenté d'engager la conversation. Je savais que son esprit se taraudait à l'idée de me parler, peut-être son regard que je sentais brûler sur moi se demandait par quel bout me prendre pour espérer un contact amical. Valentina est une jeune fille pleine d'espoir, il suffit de la voir pour se dire qu'elle se fait une fausse idée du monde, de la nature humaine, tout le tralala. Un optimiste sans faille, que je viens sûrement de briser de ma langue acerbe. Loupé. Pas que je ne sois pas malveillant, j'ai prouvé ces dernières semaines que j'étais un mec plutôt gentil et avenant. Je ne suis juste pas d'humeur. Je soupire donc, la conversation est désormais close et je ramène mes bras derrière ma nuque avant de fermer les yeux de nouveau. Les secondes passent, se mouvent en une minute, puis deux. Je garde le silence, religieux.
Je redresse finalement la tête et en retire mon chapeau pour faire face à la candidate. Je la jauge de mes billes chocolats avant d'hausser les épaules. Elle veut parler? « J'avais justement mal au cou. » Je lui apprends sans prévenir, l'observant ouvrir ses paupières tout doucement avant qu'elle ne tourne un regard papillonnant d'incompréhension vers moi. Je me glisse sur les genoux jusque elle, ma serviette entre mes mains, et allonge celle-ci verticalement à la sienne. Je lui souris. Trop innocente pour se douter de ce que je compte faire. Je la domine de toute la hauteur de mon buste, elle toujours allongée sur son drap de bain. J'arque un sourcil dans le soleil et un nouveau rictus éclatant se dessine sur mes lèvres. Elle doit être éblouie à force de me regarder, aussi je me décide à agir et me tourne sur le dos pour venir déposer mon crâne sur son ventre plat et frais. « Ah c'est mieux, merci beaucoup ma belle. » Je lui fais en me tordant légèrement le cou pour apercevoir son visage, encadré par ses deux petits seins. Elle me fait rire. « Je n'te dérange pas au moins... ? »

« Hmhm. » Voilà la réponse qu'elle a. Elle tourne délicatement la tête pour le regarder grommeler. Puis retourne à la contemplation du ciel, la lumière est trop vive elle ferme les yeux et tente d’occulter une nouvelle fois la présence du jeune homme. Mais c'est vraiment compliqué. Encore si elle se trouvait sur une plage habituel, elle aurait pas de mal. Mais là ils sont en communauté, ils sont censé apprendre à se connaître. Mais bon il est pas très enclin à la discussion alors elle ferme les yeux, mais on peut voir ses paupières s’agiter signe que con esprit lui aussi s’agite avant autant de vivacité. « J'avais justement mal au cou. » dit-il brisant le silence. Elle tourne délicatement sa tête ré ouvrant ses paupière le regardant avec intensité, pour essayer de percer le mystère de cette affirmation loufoque. Elle l'observe se mettre sur les genoux, glisser sa serviette à la verticale de la sienne. Elle arque un sourcil ne voyant pas ce qui l'attend. Il a mal au cou ? Et ? Qu'est ce qu'elle a, à voir là dedans ? Il ne fait plus rien mis à part la regarder , avant de laisser un rictus naître sur ses lèvres. Là elle s’inquiète. Il finit par bouger et dépose sa tête sur le ventre plat de l'italienne. Elle tressaille et reste conne, bouché bée par ce geste intrusif.« Ah c'est mieux, merci beaucoup ma belle. » Il la remercie ? Mais ça a rien à voir avec elle... il à fait ça de lui même et sincèrement la la met terriblement mal à l'aise. « M-mais.... » arrive-t-elle à dire dans un souffle. Il tourne sa tête vers elle, ayant une vue plongeante sur sa poitrine de gamine. Elle rougit. « Je n'te dérange pas au moins... ? » C'est maintenant qu'il lui demande ça. Elle soupire. « Bi-bien sûr que tu me.. dérange. » dit-elle vivement se hissant sur ses coudes. Elle ose pas bouger plus que ça elle voudrait pas lui faire plus mal au cou encore... Oui elle y a crut à son truc du mal de cou.

Je sens le désarroi de la blonde en sentant mes cheveux contre sa peau. Je soupire en la sentant se redresser sur ses coudes en bredouillant des complaintes sans aucun sens ou structure logique. Quoi, le contact physique la paralyse autant? Pourtant je ne demande pas grand chose, seulement un petit coussin contre lequel m'appuyer et bronzer. Tactile, j'ai besoin de me sentir proche de mes interlocuteurs. Je vais donc tâcher de faire preuve d'une grande patience.. Je m'appuie sur l'épaule afin de l'avoir dans mon champs de vision tandis qu'elle émet enfin une protestation audible, me coupant dans mon élan. La première depuis le début de l'aventure? Je sais pas trop, mais c'est pas avec cela qu'elle intimiderait une fourmi récalcitrante ou un moustique envahissant. Donc je la dérange. Je pince les lèvres, hausse les sourcils et écarquille les yeux du genre 'ouah choqué la meuf' et me recule un peu pour déposer de nouveau ma tête contre le sable. « Bien. » Je fais d'une voix blanche, insensible, limite froide tant mon indifférence est patente. J'vais pas lutter avec elle non plus, elle est stupide, eh bien qu'elle le reste. Je n'ai pas envie de la comprendre. Pas envie de faire des efforts pour m'ouvrir à elle si elle n'en est pas capable en retour. Autre chose à faire, comme bronzer pour me vider l'esprit. Je me tourne, sur le ventre, et plonge mon visage entre mes bras.

Il le prend mal. Elle plisse ses lèvres et espère que ça va passer qu'il va pas faire la gueule et se murer dans un silence. Il du culot tout de même. Il plisse les lèvre et la regarde d'un air qu'elle n'apprécie pas comme si elle était une débile congénitale. Elle arque un sourcil. Il recule et cale de nouveau sa tête contre le sable. « Bien. » Bien. La son sa voix est froide. Elle lève les yeux au ciel. Peut que s'il n'était pas arrivé comme avec un culot monstre elle aurait put accéder à renforcer son confort. S'il était venu avec douceur lui demander une faveur. Non monsieur fait son bourrin et pose sa tête avec aucune retenue sur le ventre de la demoiselle. Ce n'est clairement pas quelque chose à faire, pas avec elle. Il dit plus rien et se met sur le ventre. Elle soupire. Elle a pas bouger d'un seul centimètre jusqu'ici. Elle se met en position assise et frotte ses mains entre elle pour enlever le sable qu'elle a sur ses paumes. Elle laisse son regard pénétrer le dos nu du jeune homme. Vraiment il va se la jouer comme ça ? Elle voulait pas le vexer ou le braquer. Quel homme... sensible. Elle lève les yeux au ciel se maudissant pour ce qu'elle s’apprête à faire. Elle a prit des cours autant les mettre à profit non ? Merci Nemo. Elle se met à genou de manière perpendiculaire au corps du jeune homme sans rien dire. Elle appose ses mains sur la base du cou du cuisinier et applique une pression suffisamment forte pour qu'il sente quelque chose. Elle sent qu’il réagit, il doit ouvrir les yeux ou quelque chose comme ça. « C'est ici que tu as mal ? » dit-elle d'une petite voix rempli d'excuses. Elle fait un effort de dingue, là qu'il s'en rende compte elle ne masse pas tout le monde de un et de deux... elle est très mal à l'aise là tout de suite.

Est-ce que je fais la gueule à Valentina? Non, du moins c'est ce dont j'aimerai vraiment me convaincre même si inévitablement je suis un peu contrarié. Bougon, le nez planté dans ma serviette, je me dis que c'est peut-être pas le moment de réagir ainsi. C'est bête à admettre, mais je traverse une telle période de remise en question constante que le seul rejet ne m'apparait pas comme moralement facile à encaisser. Et ce qu'importe la nature de ce rejet, qu'il soit physique ou mental. Je la sens remuer à côté de moi. Est-ce qu'elle s'en va? J'espère que non, mais mon orgueil m'impose de rester stoïque face à cet énième départ. Décidément, mon aventure tourne au drame. Un soupire meurt sur mes lèvres, je m'apprête à lever les yeux pour voir la demoiselle s'éloigner la serviette à la main, et me surprend à sentir des mains contre ma nuque. Quoi? Je tourne un peu la tête sous cette pression des plus agréables, certes, mais quelque peu inattendu. J'aperçois la blonde qui s'affaire sur mes épaules nues. Je ne sais pas quoi dire. Je l'observe du coin de l'œil quelques secondes, le nez enfoui dans le pli de mon coude, avant de me tordre le bras pour emprisonner son poignet entre mes doigts. Elle s'apprêtait à descendre un peu sur mes omoplates, je la coupe dans son élan. Elle garde son geste en suspens tandis que je me tourne pour lui faire face, m'installant en position assise face à elle, mes mains toujours verrouillées autour de ses deux petits bras fins. Je souris, cramoisi par la culpabilité. « Ne t'y force pas si ça te met mal à l'aise. » Je la cingle un peu brutalement en fronçant les sourcils. Je poursuis, tâchant de m'adoucir. Je ne veux pas brusquer la jeune fille. « Je suis désolé, j'avais compris que tu n'apprécierais pas le contact physique, j'ai été méchant. » J'avoue avec sincérité en me mordant doucement la lèvre inférieure. Autant tâcher de faire preuve de maturité en prime, non? C'est ce qui manque un peu dans cette émission. Je baisse mon regard sur ses bras, toujours emprisonnés. J'écarte les doigts aussitôt, pour les laisser s'échapper, et soupire. Un petit sourire désolé, c'est tout ce que je peux faire de mieux. Beaucoup d'autres candidats sont bien plus patients que moi, et pourtant ils ont aussi leurs humeurs, et leurs déceptions. Des personnes qui manquent à leur quotidien. Même si la plaie est un peu fraiche, je ne peux pas me permettre de traiter la demoiselle aussi mal sachant sa timidité. Car avouons-le, je ne cherchai pas à l'aider. J'avale difficilement, les yeux scintillant d'une certaine lassitude.

Je me relève sur mes deux jambes et file vers le lac pour changer un peu les idées, m'avançant dans celui-ci jusqu'à la ceinture. Je me retourne vers elle. « Tu viens? » Je lui demande, plus enjoué qu'auparavant.

Il la stoppe alors qu'elle est sur le point de poser ses mains sur ses omoplate. Il à étirer son bras pour emprisonner les poignet de l'italienne. Elle reste stoïque et un peu interdite. Il va lui en vouloir pour l'avoir toucher sans sa permission ou bien ? Il se met en position assise toujours les poignets de Val entre ses doigts. Elle déglutit difficilement. Puis envoyant son visage rouge et gêné elle se radoucit légèrement bien que très interrogative.  « Ne t'y force pas si ça te met mal à l'aise. » Dit-il assez brutalement. Elle écarquille les yeux. Dès fois ça fait du bien de ce forcer et si elle ne se force pas elle se mettra toujours autant de barrière dans sa vie et ça elle veut plus c'est pour ça qu'elle est ici. « Je.. Je voulais te faire plaisir. » dit-elle avec douceur un léger sourire naissant sur son visage. « Je suis désolé, j'avais compris que tu n'apprécierais pas le contact physique, j'ai été méchant. » Elle sourit un peu plus. Elle ne lui en veut pas. Elle comprend qu'elle est difficile à vivre, elle en a tout à fait conscience. Elle laisse ses pupille émeraude le regarder. Il est... pas comme elle l'imaginait. « Ce n'est pas grave. » dit-elle pas très concentré sur ses mots, elle s'attelle à l'observation du brun. Il est... elle ne sait pas ce qu'il est en faite. Il semble meurtrit, blessé, comme si sa poitrine était lacéré. Elle comprend alors que la façon dont elle l'a rejeté n'était pas.. très intelligent. « Je suis désolée d'avoir réagis si vivement.. » dit-elle penaude baissant les yeux, ses joues toutes roses par la gène. Elle récupère ses poignets, elle avait presque oublier. Elle trace quelques cercles dans le sable, d'une main maladroite. Elle relève son visage vers lui au moment où il se lève se déplaçant jusqu'au lac. Elle suit son mouvement. Il va se baigner ? Oui bon elle a mit un maillot de bain mais c'est pas pour se baigner dans un lac... qui est certainement infesté de toute choses pas très sympathique. « Tu viens? » Lui demande-t-il enjoué. Elle sait pas. Elle reste sans voix un peu perplexe face à cette invitation. « Je sais pas.. » dit-elle dans un souffle. Elle regarde autour d'elle comme si on allait la surprendre entrain de faire quelque chose d'interdit. Elle devrait aller dans le lac avec lui ? Elle se méfie. De quoi ? De lui bien entendu. La dernière fois qu'elle a finit à l'eau c'était à cause d'un type à moitié pervers et imbu de sa personne. Non il est différent. Elle prend son regard le plus déterminé et s’insuffle du courage. Elle se lève et baisse son short de plage jusqu'à ses chevilles. Entièrement en maillot de bain elle sautille jusqu'à le début de l'eau, regardant Hamad qui se retrouve dans l'eau jusqu'à la ceinture. Elle trempe un pied. « C'est froid! » dit-elle à l'encontre du jeune homme. Bien sûr que c'est froid. « Y a pas des trucs étrange dans ce lac, une légende irlandaise glauque à ce sujet ? » dit-elle sceptique, sans plus aucun courage dans son regard ni sa voix.

« T'es adorable. » Je constate avec surprise. Je n'avais jamais eu l'occasion de m'entretenir en privé avec la demoiselle, pourtant je suis bien forcé d'admettre ce que beaucoup m'ont déjà répété: Valentina est vraiment une fille bien. Je me contente pour toute réponse à ses excuses d'esquisser un léger mouvement de tête, lui ayant déjà accordé mon pardon sans même qu'elle n'ait eu besoin de le demander. Je n'ai absolument aucune raison de lui en vouloir pour quoique ce soit.

Honteux, je me suis isolé vers le plan d'eau dans lequel j'ai plongé mes jambes. Je lui propose de me rejoindre, parce que j'ai envie de recommencer à zéro ce premier échange désastreux. Que ma réaction ne véhicule pas en elle une mauvaise image de moi. J'oublie que la demoiselle n'est pas trop à l'aise face aux bactéries et autres formes de potentielles saletés. Je ne sais même pas quoi lui répondre, me maudissant presque de lui avoir proposé. C'est évident qu'elle ne sait pas. Je me dis qu'elle peut rester sur le bord si elle le souhaite, et hausse simplement les épaules, lui stipulant que ce n'est pas grave. D'où ma surprise lorsque je l'aperçois se débarrasser de son short sous mes yeux pour courir vers moi. Ainsi baignée dans le soleil chaud, elle est attendrissante. Elle se stoppe au bord de l'eau, et trempe un bien maigre doigt de pied dans celle-ci. Elle plaisante? Froid? « Chochotte. C'est parce qu'il fait trop chaud dehors, avance-toi tu vas voir que c'est pas si froid. » Je dis ça d'un air pédant, plein d'orgueil, mais je n'ai pas trop progressé depuis deux minutes. C'est à dire que le barrage du nombril et des côtes, dans l'eau froide, est plutôt difficile à passer. A chaque fois j'ai limite envie de mourir en levant mes bras au dessus de ma tête. Je me contente, là, de les déposer sur mes hanches, attendant de la candidate encore un petit effort. Elle me parle d'une légende. Je lève les yeux au ciel, blasé. « Arrête de te prendre la tête, Valentina. Le seul monstre qui pourrait éventuellement te manger, c'est moi. » J'annonce avec sérieux tout en faisant trois pas vers elle. Voilà qui suffit à m'approcher considérablement de l'italienne. Je lui souris tout en tendant le bras vers elle, doigts écartés. « Et c'est ton jour de chance, j'ai déjà pris mon quatre heure. »

« T'es adorable. » Elle l'est c'est vrai mais pas plus qu'une autre selon ses dires. Elle ne se considère pas si adorable que ça. Elle est juste attentive aux besoins des autres ça a toujours été le cas et vu la façon dont il s'est braqué elle se devait de faire un effort. Mais soit, elle accepte le compliment en un lui répondant par un petit sourire gêné. Les compliments c'est pas son truc.

Le voilà partit à la conquête de l'eau. Elle est un peu perplexe face à ce geste parce qu'elle est persuadé qu'il y a des trucs pas nette dans ces eaux. Elle sait pas vraiment ce qu'il se passe là dessous mais elle sait que les lac du faite que ce soit fermé sont une forte concentration en toute matière polluante qui pourrait s'y arrêter.. et surtout une forte concentration en bestiole au nom infâme. Elle le regarde faire. Puis il l'invite. Elle hésite puis après un long moment à peser le pour et le contre elle se laisse convaincre allant même jusqu'à ôter son short devant lui. Mais son courage prend fin au moment ou ses pieds goûte la surface de l'eau froide. Trop froide. « Chochotte. C'est parce qu'il fait trop chaud dehors, avance-toi tu vas voir que c'est pas si froid. » Oui c'est pas bête, elle incline la tète légèrement sur la droite approuvant son raisonnement mais tout de même.. En plus y a certainement des trucs dans ce lac. Peut être qu'on y balançait les morts à une certaine époque et qu'elle va laisser son pieds se déposer sur un cadavre ou un squelette. Elle en frissonne rien que d'y penser. «Arrête de te prendre la tête, Valentina. Le seul monstre qui pourrait éventuellement te manger, c'est moi. » Dit-il sérieusement en s'approchant d'elle à grand pas. Et ça c'est censé la rassuré. Elle entame un léger mouvement de recule arquant ses sourcils gardant la bouche close. Il avance un bras vers elle, écartant ses doigts. Elle est censé la saisir là sa main ? « Et c'est ton jour de chance, j'ai déjà pris mon quatre heure. » Et ça aussi c'est censé la rassuré ? C'est une blague peut être ? Elle sourit, un sourire débile de fille qui a pas comprit la blague. Désolé mais l'humour ça lui passe un peu au dessus, elle a bien d'autre préoccupations. Elle hésite et regarde cette main un moment. Elle finit par la saisir avant qu'il ne renonce. Elle voudrait pas le froisser. Et puis pourquoi pas ? « Pas de coups fourrés s'il te plait. » dit-elle d'une voix presque suppliante. En gros qu'il la foute pas dans l'eau là juste pour s'amuser. Faut lui laisser le temps. Elle s'est jamais baigné dans un lac. C'est..étrangement gratifiant mais effrayant aussi dans le genre. « T'es sur qu'il y a pas des … bêtes ? » dit-elle plongeant son regard de petite fille effrayé dans le sien.