avec santiago, dix juillet, 13h12, à la piscine.
here we are again.

Après avoir grignoté quelque chose à midi, Sami était repassé par la piscine pour voir si elle était libre et il fut content de remarquer qu'il n'y avait pas un chat ni dans le bassin ni autour de ce dernier. Parfait. Il remonta alors à l'étage, ou plutôt deux étages plus haut pour aller enfiler son maillot de bain de la semaine. Sa serviette de bain en main il descendit à pieds nus les escaliers quatre à quatre, pour arriver en se précipitant dans la salle qui abritait la piscine, pour y avoir une tête émerger de l'eau. God damned, la chance ne lui souriait pas pour cette fois, il allait devoir affronter une présence. Et.. pas n'importe quelle présence. Celle de Santiago, ah j'vous jure il ne manquait plus que celui, alors que Sami était en maillot de bain, n'ayant qu'un bout de tissu sur lui. Certes, c'était déjà mieux qu'un maillot de bain slip moulant, m'enfin avec Santiago, il valait mieux se méfier. Sami s'approcha alors de la piscine tandis que l'espagnol était reparti sous l'eau, ne l'ayant visiblement pas vu arriver. Il déposa sa serviette de bain sur une chaise longue qui était au bord de la piscine, et regarda le bassin un instant. Santiago émergea dans loin du bord, tournant le dos à Sami ne l'ayant toujours pas remarqué. Sami se laissa alors glisser droit comme un i dans le bassin, juste derrière Santiago, tout en appuyant ses deux mains sur la tête de l'espagnol comme s'il buzzait sur sa tête, histoire d'exécuter une pression qui pousserait sa tête sous l'eau. Avant que les oreilles du bellâtre ne soient immergées, il lui adressa un petit mot. « Ça c'est pour la soubrette. » Et vlan, sous l'eau pendant quelques secondes.

Pour une fois, j’ai mangé assez tôt. En même temps, il y avait la masse de restes à finir. Le poulet et les haricots n’ont pas faits long feu avec moi. Donc voilà. Je m’apprête à présent à diriger. Et quoi de mieux que de me rendre à la piscine pour faire quelques longueurs ?! J’imagine en plus que celle-ci sera vide puisque la quasi-totalité des candidats sont entrain de déjeuner. Bingo ! J’enlève mon short d’été ainsi que mon tee-shirt une fois sur les lieux pour me retrouver en maillot. Un slip de bain vert grenouille que je n’ai jamais encore mit si mes souvenirs sont bons. D’ailleurs, j’ai remarqué qu’une candidate avait exactement le même en version fille. Il me semble qu’il s’agit d’Irène. Ma seule concurrente en matière de maillots de bains loufoques. En tout les cas, je n’attends pas d’avantage pour plonger. Mais voilà qu’en voulant remonter, je sens quelque chose me tomber dessus et me faire pression sur la tête. Je reconnais alors la voix de Sami qui semble vouloir se venger en me noyant. Le bougre ! J’espère qu’il plaisante au moins et qu’il va me faire remonter un jour ou l’autre. Non, visiblement, puisque je reste une bonne dizaine de secondes sous l’eau. Alors quand on n’a pas prit beaucoup d’air avant de plonger, ça devient galère de respirer. Je commence donc à m’étouffer. Heureusement, Sami finit par lâcher l’affaire et je parviens à remonter à la surface. « Raaah. Je te déteste. » Je peine encore à reprendre ma respiration. C’est qu’il m’a coulé longtemps ce con ! Je m’essuie le visage rapidement avant de m’appuyer contre le bord pour reprendre des forces. Je vois alors le jeune homme tourner la tête. « Manges toi ça ! » Et vlan, je provoque un tsunami que je balance sur lui avec mes bras. J’imagine que sa tête est à présent trempée. En tout cas, je lui ai fais bobo aux yeux le pauvre chou. Il y a maintenant fort à parier qu’il riposte une fois qu’il aura totalement recouvré la vue.

Il fait moins le malin hein l'espagnol avec sa tête sous l'eau, n'empêche. Bien fait, la vengeance est un plat qui se mange froid et concernant Sami envers Santiago, il se mangera encore pendant quelque temps je pense. Sami n'avait pas fini de se faire digérer le coup de la soubrette en en faisant voir de toutes les couleurs au bellâtre qui collectionnait, par ailleurs, les maillots les plus ridicules du monde. Bon il était resté suffisamment sous l'eau, il était temps que monsieur reprenne un peu d'oxygène hein, le pauvre. Sami était un bourreau de choix tout de même. « Raaah. Je te déteste. » Il râle, il boude, réaction normale en somme. Il s'essuie le visage des gouttes qui le dérangent et s'appuie sur le bord du bassin. « Manges toi ça ! » fit-il alors que Sami venait d'être distrait. Il se mangea une vaguelette d'eau en pleine face. Son visage trempé, ses yeux noyés d'eau. Il cligna plusieurs fois, et souffla un coup. Il passa ses mains sur ses cils mouillés histoire d'enlever le surplus d'eau qui gênait sa vision. Il prit un air outré en regardant l'espagnol, vous voyez, le genre pichatte qui n'en revient pas qu'on lui ait cassé un ongle. Il s'approcha alors de Santiago qui était toujours contre le bord du bassin, et, mettant ses deux mains de part et d'autre de la taille du jeune homme, lui descendit son slip maillot d'une seule traite jusqu'en dessous des genoux. Il afficha un sourire satisfait. « Voilà l'un des désavantages à porter ce genre de … chose. » Il prit un air malicieux en regardant l'espagnol qui se retrouvait désormais les bijoux à l'air dans le bassin.

Il semblerait bien que Sami ait réussi à se venger. La catin ! Ça n’était même pas de ma faute le coup de la soubrette. Enfin si, un petit peu mais j’étais bien obligé de choisir un costume après tout. Pas de bol pour lui, j’ai repensé au costume qu’on avait infligé à un ami à moi lors de son enterrement de vie de garçon et voilà. J’ai donc fais de Sami une jolie soubrette. Ah ah. N’empêche que sa vengeance n’est pas cool. J’ai bien failli me noyer. Il n’y est donc pas allé de main morte en appuyant sur ma tête comme si j’étais un buzzeur. Tant pis. Je ne lui en veux pas. Je sais très bien qu’il ne s’est pas rendu compte que je n’avais plus d’air. Cela partait donc d’une bonne intention. Surtout qu’à peine quelques secondes plus tard, j’ai repris du souffle et des forces. Du moins, suffisamment assez pour déclencher un ras de marée sur sa tronche. Ah ah. Le pauvre trentenaire peine à essuyer ses yeux mouillés. Il prend même un air outré qui me fait rire. « Tu vas t’en remettre ? » Que je demande tout en rigolant sans imaginer une seconde ce qu’il va se produire. Je le vois, en effet, s’approcher de moi et je me demande ce qu’il compte faire pour à nouveau se venger. Et là, mon magnifique slip de bain finit par glisser presque jusqu’à mes pieds. Je suis nu. Le brun m’a mis nu. J’en reviens pas. Je me mets alors à rire. « Tu préfères donc me voir nu plutôt qu’avec ce genre de chose ? » Un sourire en coin s’affiche sur mon visage tandis que je me jette sur le jeune homme, toujours le service trois-pièces à l’air pour immobiliser un de ses bras et faire descendre son short de bain à son tour. Évidemment, j’ai beaucoup plus de mal. C’est qu’il se défend bien. En attendant, me voilà nu et collé contre sa peau mais cela ne semble pas le gêner. Et hop. Je parviens à dénuder le jeune homme à mon tour. Enfin du moins un petit peu. Suffisamment pour que j’arrive à voir ses parties intimes. « Là, on est à égalité au moins. »

Il se retrouvait maintenant avec les bonbons à l'air l'espagnol, il faisait moins le malin d'un coup, hm ? Il fait une drôle de tête, ça doit lui en boucher un coin. Puis il se fout à rire, le con. Ah parce qu'il trouve ça drôle d'avoir les couilles à l'air, pour être cru ? Chacun sa vision des choses. Ou alors il rit de nervosité, le petiot, ça doit être ça ouais. Il a peur avouez. Peur de quoi ? Il ne peut avoir de rien, puisque ce qu'il désire plus que tout est en train d'arriver, Sami ne s'en rend pas réellement compte, bref. « Tu préfères donc me voir nu plutôt qu’avec ce genre de chose ? » Sami le regarda, l'air de dire "t'as pas le droit de dire ça, sérieusement t'as dit ça ?". « Ha ha. T'es tellement drôle. » C'est alors que Sami ne voyant rien venir, le cowboy espagnol se jette sur lui dans l'eau, toujours les bibilles à l'air, qui frôlent le corps de Sami, brr. « Non mais oh laisse tes affaires par chez toi ! » s'exclame-t-il en le repoussant. C'est qu'il a quand même de la force le jeune, il parvient à immobiliser Sami le temps de quelques secondes et après s'être battu avec le short maillot coriace à défaire de Sami, il parvient à lui descendre seulement de quelques centimètres. Non mais.. oh non.. Sami se retrouve dans la même position, à vrai dire, même si son short est descendu moins bas que le maillot de Santiago. Un air outré se lut sur son visage, plus que jamais. Il avait le sexe à l'air, et Santiago le matait, carrément. « Là, on est à égalité au moins. » Et v'là qu'il remettait le regard dessus. La gifle ayant été un peu trop considérée comme défense de tapiole par Sami, il préféra employer un autre moyen. Les deux mains sur les épaules de Santi, il poussa de toutes ses forces et l'envoya balader dans l'eau. Prends ça, mongole. Le temps que Santiago émerge de l'eau, Sami eut le temps de cacher ses parties intimes en remontant son short et en le resserrant bien, cette fois. C'est alors qu'il vit le maillot de Santiago, tout seul, revenir flotter à la surface. Ainsi que Santiago laisser sortir sa tête et son buste de l'eau, trempé et ne voyant rien, de l'eau dans les yeux. Sourire victorieux, il avait dû perdre son maillot avec le choc de la poussée dans l'eau et de l'arrivée à la surface. Parfait. Sami saisit alors le maillot grenouille affreux et le brandit en l'air. Héhé. Et il le lança sur le sol, loin du bord de la piscine. Pendant ce temps, l'autre avait eu le temps de sécher ses petits yeux plein d'eau. « Alors maintenant tu fais quoi, hm ? » dit Sami fièrement.