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 down the road - jeudi 4 octobre, 9h40

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Otello

Otello
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MessageSujet: Re: down the road - jeudi 4 octobre, 9h40   down the road - jeudi 4 octobre, 9h40 - Page 2 EmptyVen 5 Oct 2012 - 3:15

J’ai besoin de comprendre pourquoi, parce que ce type de comportement, d’addiction, s’il en s’agit d’une, ne s'acquiert pas sans raison. Il existe toujours un déclencheur. Cette fille vient de se réveiller en pleine nature, j’imagine qu’elle ne s’inflige pas ça juste par plaisir. Certes il doit y avoir des effets plaisants, mais ils doivent être temporaires, très temporaires, et elle en a conscience. Donc c’est quoi la vraie raison, c’est quoi la source de tout ça ? Bien sûr, j’ai conscience de me montrer pour le moins indiscret, et l’informe que si elle ne souhaite pas en parler, je le comprendrais totalement et n’insisterais pas. « Maintenant tu sais. J'vais pas m'arrêter là... » me dit-elle, un léger sourire aux lèvres. Je ne veux pas la forcer, mais cette décision me réjouie parce que, quelque part, je me dis qu’elle a peut être besoin d’en parler aussi, et si ce n’est pas à moi, à qui d’autre pourrait-elle le faire ? « À la base j'ai commencé parce que j'voyais ma famille en consommer. C'est une … d'origine africaine. On en consomme souvent, quotidiennement, mais pas à forte dose. » je devine aisément le mot qu’elle tait, et je la laisse poursuivre, sans intervenir, me contentant de lui frotter doucement le dos, pour la réchauffer, certes, mais aussi en cherchant à l’apaiser un peu. « Ça se mâche. » J’hoche la tête, me représentant un peu mieux de quoi elle parle, même si je n’en ai jamais vu, ni jamais prit. « Au début, mais finalement j'ai augmenté les doses, parce que... » Parce que quoi ? Elle hésite, m’observe, et hésite encore. Elle n’a plus peur que je révèle quoique ce soit, elle craint simplement un jugement de ma part. C’est ce que je devine dans son regard juste avant qu’elle ne se lance. « J'me trouve trop timide. Beaucoup trop. C'est une façon de la contourner pendant quelques heures et de devenir un moi... Plus sociable. » finit-elle par m’avouer, pas vraiment fière. Peut être que de le dire à voix haute lui a fait prendre conscience du jeu et de la chandelle. « Et ça vaut le coup ? » je lui demande, doucement, en souriant légèrement pour ne pas la brusquer. Parce que c’est une réelle question. Ne connaissant pas son degré de timidité, j’imagine qu’il peut être maladif au point d’avoir besoin de recourir à de telles extrémités. « Est-ce que... Je ne sais pas comment dire ça... Est-ce que ça agit sur ta mémoire ? Je veux dire, une fois désinhibée, toute timidité abolie, tu deviens plus sociable, etc, mais est-ce qu’une fois les effets dissipés, tu gardes des souvenirs de cet épisode ? » J’ai en tête le film Very Bad Trip, dans lequel les héros se réveillent sans plus aucun souvenir de la veille. Dans ce cas, à quoi sert de perdre ses inhibitions, si c’est pour n’en garder aucune trace ? « Tu pourrais t’en passer, ou pas ? » je parle à mots couverts, évidemment, nous ne sommes pas à l’abri d’un type de la Production apte à lire sur les lèvres, mais je voudrais savoir si elle est accroc au point de faire une crise en cas de privation, d’être en manque.
Asmaa

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MessageSujet: Re: down the road - jeudi 4 octobre, 9h40   down the road - jeudi 4 octobre, 9h40 - Page 2 EmptySam 6 Oct 2012 - 2:36

Parler de la drogue. Parler de ma timidité. Otello allait bientôt jouer le rôle du psy que je n'ai jamais été voir. Plus étonnant encore, il cherchait à comprendre le pourquoi du comment, alors qu'il pourrait très bien s'arrêter au quelques détails déjà donné. « Et ça vaut le coup ? » Je penchais un peu la tête sur le côté, pendant ma réflexion. « Parfois oui, et parfois non. Je fais avec les moments où ça va moins, parce que je sais qu'à d'autre moment, ça m'aide beaucoup. » Alors oui, en gros, ça valait le coup. Même en comptant ces moments de perdition. « Est-ce que... Je ne sais pas comment dire ça... Est-ce que ça agit sur ta mémoire ? Je veux dire, une fois désinhibée, toute timidité abolie, tu deviens plus sociable, etc, mais est-ce qu’une fois les effets dissipés, tu gardes des souvenirs de cet épisode ? » Je le regardais toujours, presque dans les yeux. Cette question plus longue, était plus facile aussi à répondre. « Pas toujours... » Je laissais passer un silence. « La preuve, je ne me souvenais plus de ton prénom... » Je baissais les yeux. « Je me souviens en général de pas grand chose, quand j'en prend trop. Alors j'deviens incontrôlable. » Ca me faisait réellement tout drôle de parler de ça. Jamais, non, jamais je n'avais parlé de ça à quelqu'un. Pourtant, aussi risqué cela puisse être, ça me faisait du bien de parler avec quelqu'un. Je ne connais pas Otello, mais je l’appréciait déjà pour ça. « Quand je prend une « dose » normale, j'me souviens de tout. » J'ébauchais un semblant de sourire amusé, bien que, l’embarras pointait toujours son nez. « C'est merveilleux ce que ça peut faire... » Ça pouvait paraître bizarre de parler ainsi d'une drogue. C'est simplement mon avis. En prenant une dose raisonnable, je passais d'une timidité plus que maladive, à une totale assurance. Avec certes cette pointe de démence, mais pas méchante du tout. Je passais de ce que j'étais malheureusement à ce que j'ai toujours voulu être. Alors certains cas me poussait à prendre plus de Khat que le raisonnable et je le payais parfois cher. Comme m'endormir dehors. « Tu pourrais t’en passer, ou pas ? » Je relevais un sourcil. C'était une très bonne question. Étant acrro, il fallait bien le dire, je ne pensais pas pouvoir m'en passer, mais comment le savoir véritablement ? « Je ne sais pas du tout. J'ai jamais été en manque... Mais j'pense que non, j'pourrais pas m'en passer. Je suis... toxicomane » Je fermais les yeux. Cette perspective d'être dépourvue de drogue me faisait peur. Ouai, je sentais et savais qu'arrivé un moment, je n'en aurai plus. Et personne ne viendrait me réapprovisionner. À moins que Cupidon en cache dans ses ailes. À moins de ne pas rester suffisamment longtemps dans le jeu pour ressentir ce manque ? « Parle moi franchement. Maintenant que tu sais ça, est-ce que tu vas me fuir ? » De ça aussi, j'avais peur. Il pourrait très bien décider de ne plus m'approcher, pour ne pas avoir à faire avec une droguée, ni avec mon « état second ». Et si cette facette de moi venait à se propager parmi tout les candidats, allaient-ils tous me fuir ?
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MessageSujet: Re: down the road - jeudi 4 octobre, 9h40   down the road - jeudi 4 octobre, 9h40 - Page 2 EmptySam 6 Oct 2012 - 3:19

« Parfois oui, et parfois non. Je fais avec les moments où ça va moins, parce que je sais qu'à d'autre moment, ça m'aide beaucoup. » ce n’est pas la réponse à laquelle je m’attendais, mais elle me satisfait par son objectivité, sa franchise. Asmaa sait prendre du recul sur son addiction, et j’avoue en être agréablement surpris. Est-ce que ça en vaut le coup ? Elle a conscience que non, pas toujours, et ça c’est un pas, une réflexion que beaucoup d’accroc n’ont jamais eu, et n’auront probablement jamais. Lorsque je lui demande si elle se souvient du contenu de ses soirées sous influence, là encore elle fait preuve d’une franchise sans faille qui anime mes lèvres d’un sourire tendre. « Pas toujours... » me dit-elle « La preuve, je ne me souvenais plus de ton prénom... Je me souviens en général de pas grand chose, quand j'en prend trop. Alors j'deviens incontrôlable. » Je me rappelle alors de sa propension à hurler lors des soirées, à s’extasier d’un rien, et à amuser la galerie. Une femme à des années lumières de celle que j’ai a porté de main, ce matin. Et je crois bien, non je suis certain, que c’est cette dernière que je préfère, avec cette vulnérabilité touchante. « Quand je prend une « dose » normale, j'me souviens de tout. » reprend-elle « C'est merveilleux ce que ça peut faire... » et je me contente d’hocher la tête. Je n’ai jamais pris de drogue, mais je connais les effets de l’adrénaline affluant de toute part. Je connais ça, et je ne peux que la comprendre, comprendre ce besoin. Néanmoins, je me dois de lui poser la question, c’est la suite logique. Est-elle accroc ? Réellement accroc ? Ou bien, envisage-t-elle de pouvoir s’en passer ? « Je ne sais pas du tout. J'ai jamais été en manque... Mais j'pense que non, j'pourrais pas m'en passer. Je suis... toxicomane » Le mot est lâché, et ma main remonte directement vers sa nuque que j’effleure d’une caresse apaisante. J’ai l’impression qu’elle ne réalise vraiment la situation que maintenant, après avoir prononcé tout ça à voix haute. J’aimerais trouver quelque chose de réconfortant à dire, mais rien ne vient, alors je me contente de garder le silence, c’est peut être mieux ainsi, en fixant devant moi, mon regard se perdant dans les broussailles qui nous entourent. « Parle moi franchement. Maintenant que tu sais ça, est-ce que tu vas me fuir ? » sa voix, sa question me parviennent, mais je mets une petite seconde avant de réaliser la portée de sa question, et une fois que c’est chose faite, je pivote rapidement le regard vers elle, surpris. « Mais non, pourquoi ça ? » je rétorque, presque offusqué qu’elle puisse penser une chose pareille. « Je sais ce que les gens pensent de moi, ils ne cessent de me le répéter depuis le début de la semaine, mais je ne suis pas l’image que je renvoie, et... Je ne te laisserais pas au moment où tu sembles avoir le plus besoin de quelqu’un, accessoirement moi. Tu sais ce qu’on va faire ? » je la questionne en étirant un sourire qui se veut rassurant. « On va faire un test. Pour le prime, tu ne vas rien prendre. Tu pourras en mettre dans ta poche, comme ça tu sauras que c’est là en cas de besoin, mais tu tâcheras de tenir le plus longtemps sans en prendre. Si tu n’y parviens pas, c’est pas grave, mais on aura essayé. Et surtout, plus d’abus. À partir d’aujourd’hui, tu ne prendras jamais plus que le strict nécessaire... Tu es d’accord avec ça ? » Je l’espère, parce que je suis réellement déterminé à lui venir en aide, avec ou sans son consentement. « Il t’en reste assez ? » ça aussi c’est une question importante. Il vaut mieux réduire tout en sachant qu’on en a, que d’être contraint de s’arrêter brusquement en ayant pleinement conscience qu’on en a plus. Je compare ça à mon besoin de nicotine, tout en sachant que ce n’est absolument pas comparable. Mais ça me donne un point de repère.
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MessageSujet: Re: down the road - jeudi 4 octobre, 9h40   down the road - jeudi 4 octobre, 9h40 - Page 2 EmptySam 6 Oct 2012 - 18:06

Je n'aimais pas ce mot, mais à part ça, qu'étais-je d'autre ? Toxicomane et rien d'autre. Seulement, c'est en le disant et en réfléchissant à présent, que je me rendais compte de ma situation. Dans la réellement spirale dans laquelle je me retrouvais. J'étais dépourvue de réelle vie sociale en fait, à cause de mon état. Je ne suis jamais en manque, alors je ne ressemble pas à ces caricatures de toxico justement en manque, mais quel serait mon état d'ici quelques semaines. Je sentais seulement maintenant la présence de sa main remontant sur ma nuque. Maintenant, c'est ça façon de me voir, de me considérer et d'agir auprès de moi qui m'inquiétais. Il n'en parlera pas, j'en était certaine. Sauf qu'il est à présent celui qui me connaît le plus sincèrement et il pouvait très bien agir en conséquence. Ne plus vouloir me parler, me rencontrer, me croiser même. Malgré cette bonne image qu'il me montrait depuis dix minutes, peut-être, je ne pouvais savoir comme il pouvait réagir. Il me semblait totalement surpris. « Mais non, pourquoi ça ? » Pourquoi ? Pour tout ça. Et ça ne lui semblait visiblement pas évident. « Parce que j'suis pas toujours moi même. Parce que je suis fausse à cause de la drogue » Soufflais-je entre mes lèvres à demi fermées. « Je sais ce que les gens pensent de moi, ils ne cessent de me le répéter depuis le début de la semaine, mais je ne suis pas l’image que je renvoie, et... Je ne te laisserais pas au moment où tu sembles avoir le plus besoin de quelqu’un, accessoirement moi. Tu sais ce qu’on va faire ? » Je ne demandais pas d'aide. Jamais je ne le ferais. Je ne voulais pas l'embêter, ni lui ni un autre. Ce n'était les affaires de personnes, pourtant Otello semblait déjà investie de sa propre mission. Je bougeais la tête de droite à gauche. Non, qu'est-ce qu'on allait faire ? Je n'attendis pas longtemps ma réponse. « On va faire un test. Pour le prime, tu ne vas rien prendre. Tu pourras en mettre dans ta poche, comme ça tu sauras que c’est là en cas de besoin, mais tu tâcheras de tenir le plus longtemps sans en prendre. Si tu n’y parviens pas, c’est pas grave, mais on aura essayé. Et surtout, plus d’abus. À partir d’aujourd’hui, tu ne prendras jamais plus que le strict nécessaire... Tu es d’accord avec ça ? » Je l'écoutais parler, bouche légèrement ouverte. Mon expression changeait petit à petit, se refermait, un malaise s'installant toujours un peu plus en moi. Ne rien prendre pour le prime, c'était de la folie pour moi. Je ne pourrais jamais réussir un tel pari, je le savais déjà pertinemment et je ne me sentais déjà pas bien à cette idée. « J'en sais rien... Je... Oui je suis d'accord » Je ne pouvais pas lui dire non. J'sais pas dire non. Pourtant j'avais envie de lui dire que je ne réussirais jamais à faire ça. Prendre que le strict nécessaire. Oui, de la pure folie. « Il t’en reste assez ? » L'un de mes sourcils se releva, étonnée par sa question. Pour l'instant j'avais pris de quoi faire oui, mais pas pour jusque la fin. J'étais arrivée ici dans l'espoir d'aller très loin dans l'aventure, mais pas même jusqu'à la fin. « J'en ai prévu pour six ou sept semaines. Alors oui. » Nous étions la que depuis presque deux semaines. Il m'en restait alors pour cinq. Autant dire que c'était bon pour un moment. Je gardais mes sourcils froncés, réfléchissant à comment dire, ce que j'avais à lui dire, jouant avec le pull qui m'avait généreusement prêté. « Tu ne me connais pas et tu souhaite m'aider... C'est beaucoup trop gentil. » Déclarais-je pathétiquement, en lâchant une larme qui vint rouler sur ma joue légèrement rougie.
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MessageSujet: Re: down the road - jeudi 4 octobre, 9h40   down the road - jeudi 4 octobre, 9h40 - Page 2 EmptyDim 7 Oct 2012 - 13:52

« Parce que j'suis pas toujours moi même. Parce que je suis fausse à cause de la drogue » me répond-elle lorsque, surpris, je lui demande pourquoi je devrais la fuir. Je comprends son point de vue, je comprends totalement ce qu’elle ressent en cet instant, et quelque part, c’est tout à son honneur. Mais... « Nous sommes tous dans le paraître dans un premier temps, on renvoie une image erronée de nous-même par volonté de plaire ou d’impressionner. Aucune des personnes que j’ai rencontré ici, pour l’instant, ne s’est montrée aussi vraie que tu viens de le faire. » à quelques exceptions près, évidemment. Mais de trop rares exceptions. Alors non, aucun risque que je ne prenne la fuite, surtout pas après ça, en fait. Au contraire, je lui propose mon aide, ou plutôt mon soutient, en lui soumettant une idée. Je ne sais pas vraiment ce qu’elle vaut, je ne fais que la comparer à ma propre addiction à la nicotine qui, il faut bien l’avouer, ne vaut certainement pas la sienne. Un prime sans prise, avec une dose dans la poche en guise de garde-fou. Elle semble perplexe, hésitante. Elle m’offre tout de même un “oui” mais je la sens paniquée à l’avance. Alors je lui offre, à mon tour, un sourire qui se veut apaisant. Je n’ai aucune idée de ce qu’elle peut traverser, mais tant pis, ça ne m’empêchera pas de l’aider du mieux que je peux. Je lui demande combien il lui en reste, parce que brusquement je m’inquiète à l’idée qu’elle vienne à en manquer. Est-ce qu’elle en aura assez, ou bien doit-on craindre une crise de manque ? « J'en ai prévu pour six ou sept semaines. Alors oui. » Si elle a la chance de rester jusqu’à la fin, ou si elle continue a user de surdose, il risque d’y avoir un problème. Pour le moment, tout va bien, mais sur le long terme... Je suis entrain de réfléchir à une solution éventuelle autre que la privation, lorsqu’elle reprend la parole, sourcils froncés dans ma direction. « Tu ne me connais pas et tu souhaites m'aider... C'est beaucoup trop gentil. » c’est à mon tour de froncer les sourcils, par mimétisme involontaire. Une larme s’écrase sur mon pouce que je presse doucement sur sa joue. J’hausse simplement les épaules en guise de réponse. Je ne pense pas être trop gentil, à vrai dire je ne pense pas être “trop” quoique ce soit de flatteur. Je trouve ma réaction on ne peut plus normale. Aussi, je préfère ne pas la commenter. Je me contente de me redresser et de lui tendre la main pour l’aider à en faire de même. « Viens, on va se mettre au chaud. » je lui propose avec l’idée de la mettre elle au chaud. « Et si tu es sage, je te préparerais du café et quelques tartines. » elle a de la chance, c’est à peu près la seule chose que je sais faire en cuisine.

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