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 Clair de lune (03/10-02h32)

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Mads

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MessageSujet: Clair de lune (03/10-02h32)   Clair de lune (03/10-02h32) EmptyLun 1 Oct 2012 - 17:38

    » Clair de lune
    (03/10-02h32)
    ft. Dagga

Le sommeil s’étant fait la malle, et n’osant éveiller mon partenaire, je décide de m’extirper silencieusement du lit. J’attrape à la volée son pull déposé au bord du lit la veille, avant de sortir discrètement de la pièce. Et, avec légèreté et souplesse je descends les marches qui mènent vers l’extérieur. La capuche rabattue sur la tête, les mains enfoncées dans les poches du sweat-shirt, je m’engouffre entre deux sillons d’air frais venant glacer mes traits. Tête sensiblement baissée, pieds nus, je m’enfonce dans les rues du village, arpentant, passant d’un quartier à l’autre. Aragon, Aubanel. Suivant le sentier tout tracé, posant délicatement, précautionneusement mes pieds sur chacun des pavés qui parsèment l’allée. Je poursuis mon chemin et, entre deux égarements, mes prunelles légèrement voilées entraperçoivent un quelque chose scintillant au loin. Un fil argenté. J’ai l’impression de rêver. Je cligne des yeux, deux fois, pour actualiser, réaliser. Je lève les yeux vers le ciel d’encre, une lune plus que brillante, étincelante. Je comprends, dès lors, que ce n’est le résultat que de la fusion entre lumière céleste et réceptacle translucide. J’arrête cette idée bien trop terre-à-terre, bien trop concrète. Aussi, je me contente de m’émerveiller de la splendeur d’un paysage évanescent plutôt que de gâcher la magie d’un tel moment. Un paysage que je souhaite désormais apprécier, un paysage singulier dont je souhaite me délecter. Nouvelle brise pousse mes jambes à aviser de nouveaux pas sur les pavés inégaux. Et, j’avance, encore et toujours. Arrivée à l’orée du ruisseau, je sens mes lèvres s’étirer en un doux sourire. La seconde d’après, je me retrouve allongée au bord de l’eau, ma tête surplombant le cours d’eau, la pointe de mes cheveux frôlant, taquinant, par intermittences la surface calme. Et j’adore détailler mon reflet dans ce miroir d’eau. Non pas par soucis de pur égocentrisme, pas même pour panser notre supposée originelle blessure narcissique. Loin de là, pas du tout même. J’aime ça parce que le vent caressant la surface lisse parvient à déformer mes traits, d’ordinaires figés en une expression impassible, pour en afficher plusieurs, différentes, variées. Une multitude d’expressions que je ne saurais, par moi-même, imprimer sur mon visage sinon à force d’exercices prémédités.
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MessageSujet: Re: Clair de lune (03/10-02h32)   Clair de lune (03/10-02h32) EmptyLun 1 Oct 2012 - 21:52

Il y a tant de choses à faire, tant de choses à voir, tant de choses dont je souhaite profiter avant qu’on ne m’évince de ces lieux, et les journées sont si courtes, et une fois la nuit venue, je reste là, frustrée, dans mon lit trop étroit, les poings serrés, le dos tourné à ma partenaire, impatiente. D’ordinaire, le crépuscule est mon moment favori de la journée. J’éprouve toujours un plaisir indicible à me glisser sous ma couette, et la façon que j’ai de reposer ma tête trop lourde de songeries en tous genres s’apparente plus à un câlin de retrouvailles à peine camouflé qu’à un abattement plein de dépit. Mais les choses ici sont différentes, et mes draps n’embaument pas comme ceux de chez moi, et mes rêves ne sont pas aussi doux, et j’ai l’esprit trop en éveil en permanence pour me laisser aller à m’imaginer des tas de scénarios tous plus fantastiques les uns que les autres avant de m’endormir. Prenant garde à ne pas réveiller ma partenaire je me faufile hors des draps, contractant jusqu’au plus infime de mes muscles afin de me montrer la plus discrète possible. À pas de velours, je quitte la pièce, ondulant prestement dans l’obscurité opaque de la chambre. J’hésite un instant, chancelant, en équilibre sur mes pointes pieds, faisant passer mon poids d’une jambe à l’autre tandis que je soupèse mes options. Emprunter un vêtement au dressing, ou sortir en toute simplicité, avec mon vieux débardeur gris et ma paire de leggings élimés qui me servent de pyjama ? Et puis le courage me manque, mon besoin de prendre l’air se faire pressant, voire oppressant, et je m’empresse de quitter l’école municipale des filles pour me retrouver à la rue. Un sourire vient spontanément dévorer la moitié de mon visage quand la fraîcheur nocturne vient me mordre la peau, ce n’est pas désagréable, bien au contraire, c’est vivifiant, revigorant, et je me laisse docilement caresser par une petite brise qui s’infiltre dans mon débardeur, le faisant faiblement voleter autour de moi. Je l’avais pris trop large pour moi, sans doute – je ne prêtais jamais vraiment d’attention à ce genre de détails, les tailles. Pieds nus, je folâtre à droite à gauche, tourbillonnant dans les rues vides, libre comme jamais. J’en oublierais presque les caméras. Je m’aventure du côté du quartier Aubanel, avec cette sensation joliment étrange de flotter au-dessus de tout ; la nuit m’appartient. Je n’ai pas encore décidé ce que je comptais en faire, mais son sort est entre mes mains. Mais mon illusion insolite se brise soudainement à la vue d’une de mes camarades de jeu, dont la présence me ramènerait presque jusqu’à la réalité si je ne m’étais pas déjà si profondément enfoncée dans mon propre fantasme. Avec une lenteur calculée, je serpente entre les herbes folles, veillant bien à pas effectuer un geste susceptible d’attirer son attention et la trajectoire méandrique que je suis avec application finit par me mener jusqu’au bord du ruisseau, du côté opposé au sien. Deux mètres avant de parvenir au niveau du point d’eau, je m’étais progressivement tapie dans l’herbe, de sorte à ne pas envahir son champ de vision trop brusquement, ou en la surplombant de façon trop dominatrice. Je voulais investir son cadre avec subtilité, m’y intégrer et m’y fondre naturellement. Me hasardant au mimétisme, je me rapproche du bord pour y dévisager mon reflet comme elle pouvait le faire elle-même, avant de me pencher en avant, précautionneusement, pour pointer d’un index impérieux son visage. Alors avec douceur, je ramène mon doigt jusqu’ à la surface de l’eau et dessine du bout de l’ongle un sourire là où se trouvait le reflet de ses lèvres.
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MessageSujet: Re: Clair de lune (03/10-02h32)   Clair de lune (03/10-02h32) EmptyMar 2 Oct 2012 - 3:09

Et je n’aurais pu espérer meilleure solitude que celle-ci, meilleure mélodie que celle du vent ponctuant le silence de la nuit, meilleure compagnie que cette lune cristalline rétro-projetant tout un panorama sur une surface limpide, meilleure paysage qui s’altère avec mon passage… Oui, tout ça n’a réellement pas de prix autre que celui que lui confère mon esprit. Inestimable. Précieux. En proie à l’élévation, à l’exaltation, et j’en sens déjà les premier frissons, les premières oscillations. Je dois clairement passer pour l’illuminée de siècle, et je devrais peut être même mettre à espérer qu’ils ne cachent pas d’espionnes miniatures dans les fonds de leurs bassins plus ou moins artificiels, plus ou moins recréés. Mais, même comme ça, rien ne leur enlève leur beauté, rien l’enlève au ciel ou au cours d’eau son ancrage dans la réalité. Si ce n’est la leur, au moins la mienne. Et, en ce qui me concerne, j’ai déjà quitté l’espace-temps, ne me souciant plus du tout, ou encore moins, des caméras. Non, il n’y’a plus que moi. Seulement moi et cet endroit que je m'approprie de droit. Je ne demande le consentement de personne puisque ce moment n’appartient qu’à moi. Uniquement… Je cligne des yeux, mon reflet me fait toujours face mais je ne le regarde plus, non, ce n’est plus lui qui attire mon attention, plus lui qui me fascine, mais au-delà. Et, au-delà c’est-ce ciel obscure qui joue de ses éparses étoiles qui le constellent, au-delà c’est aussi le fond du ruisseau que mes prunelles tentent de capter. Aussi, alliant le geste à la pensée, je sens mes doigts effleurer puis s’enfoncer progressivement dans l’eau glacée, fendant la surface striée d‘une lenteur à éveiller et affliger chaque nerf et parcelle de peau encore à chaud… Douleur physique. Hypnotisée, ou trop obnubilée, je n’en tiens guère compte jusqu’à ce que mon avant-bras commence à s’engourdir, peut être même se paralyser. J’aimerais pousser le vice et l’y laisser encore un peu, juste un tout petit peu… cependant un bruissement derrière moi et j’en viens rapidement à réprimer ce désir malsain, mais surtout retirer mon avant-bras endolori. Aussi, je ramène mes deux mains, jointes, sous mon menton, revenant à l’observation de mon reflet ridé. Je ne saurais dire combien de temps il s’écoule entre le moment où mon visage inexpressif se voit barré d’un sourire que je ne force ni ne provoque. Je fronce sensiblement les sourcils, perplexe, avant de suivre cet index jusqu’à son propriétaire… sa propriétaire. Son reflet dans l’eau, une chevelure flamboyante, deux perles azurées, que j’hurlerai au dédoublement, à l’ubiquité ! Sauf qu’en regardant bien, en calmant les battements de mon palpitant, en me concentrant sur cette nouvelle image, je remarque ce n’est pas moi. Vraiment pas. L’ensemble est similaire, la profondeur différente. Et, tant mieux. Surtout pour elle. Elle qui s’invite, Elle avec qui, malgré tout, je consens de partager cet instant. Un sourire fend alors mes lèvres transparaissant ensuite dans le miroir de fortune tandis que mes prunelles se délectent de son reflet, de ses traits. Les minutes filent et je ne les compte pas jusqu’à ce que mes lèvres souhaitent s’animer d’elles-mêmes pour faire éclater une vérité qui restera, au final, bloquée. Elle est belle. Une vraie beauté, pas la beauté superficielle, pas la beauté matérielle. Aussi, l’unique chose que je trouve à dire serait capable de rompre la ritournelle silencieuse. « J’adore tes cheveux » Et le pire étant la spontanéité et le sérieux dont je fais preuve en lui confiant cela, les iris toujours rivés vers la réverbération chatoyante qui la représente.
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MessageSujet: Re: Clair de lune (03/10-02h32)   Clair de lune (03/10-02h32) EmptyMer 3 Oct 2012 - 20:58

J’observe la créature qui me fait face, doucement mon regard vient caresser les courbes de sa silhouette, et puis il vient se perdre dans sa chevelure, que je devine flamboyante, même là, juste à la lueur de la lune, dans cette ambiance éthérée où les détails viennent se fondre dans la masse obscure d’un corps esquissé à grands traits et parsemés de zones d’ombres. Je me figure que nous nous apprivoisons mutuellement. Sans un mot, sans avoir à échanger un regard. Simplement de par cette proximité, et ce ruisseau qui capte notre attention ; il y a quelque chose, juste là, comme une acceptation mutuelle, un accord tacite, qui nous rapproche peut-être plus que n’importe quelle autre forme d’interaction – nul besoin de palabrer, d’échanger mécaniquement les trivialités usuelles. Les êtres humains ne me plaisent jamais autant que quand je peux assimiler leur comportement à celui des animaux. Et elle n’a pas arqué le dos, elle n’a pas retroussé les lèvres, montré les dents, elle n’a pas grincé ou éructé dans ma direction, elle tolère ma présence et l’accepte finalement, et je n’ai pas besoin de plus. Si seulement les contacts avec mes semblables pouvaient être toujours aussi simples. Et finalement sa voix s’élève dans les airs, et j’étais presque crispée en la voyant ouvrir la bouche, soucieuse de voir disparaître ce silence que j’aime tant, mais il y a quelque chose dans sa voix, et dans la façon dont celle-ci fluctue, qui s’intègre parfaitement au paysage sonore, et forme une parfaire harmonie avec les différentes mélodies nocturnes qui résonnent à nos oreilles – le clapotement du ruisseau, le chant des grillons insomniaques un peu plus loin, le hululement des hiboux encore un peu plus loin. Je m’apaise aussitôt, et ce n’est qu’à partir de ce moment que les mots qui se sont échappés frauduleusement de sa bouche viennent me chatouiller la matière grise, faisant soudainement sens. Rêveuse, je m’allonge plus confortablement dans l’herbe, mon menton posé sur ma main droite tandis que mon bras gauche flottait dans le vide devant moi, permettant à mes doigts effleurer la surface de l’eau comme s’il s’agissait d’un animal sauvage que je cherchais à amadouer. Mon attention est à présent toute dirigée envers ma compagne. « Je préfère les tiens. Ils m’ont l’air plus dociles. » je murmure, de façon suffisamment audible pour être entendue par elle, et par elle seulement. Un sourire équivoque vient s’installer sur mes lèvres, et je le laisse faire, et prendre ses aises. Il a l’air de se plaire, ici. « Les traits de ton visage sont extrêmement fins. Du vrai travail d’orfèvre. Je t’envierais volontiers, si c’était dans ma nature. » je confesse, avant de m’en retourner à l’observation du cours d’eau. « On est mignonnes, à se lancer des fleurs, comme ça. » je souffle, amusée.
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MessageSujet: Re: Clair de lune (03/10-02h32)   Clair de lune (03/10-02h32) EmptyVen 5 Oct 2012 - 16:27

Je me plais à contempler la trainée orangée que ses cheveux laissent sur la surface striée et précédemment limpide. L’eau désormais colorée, ce nuage de couleur qui y danse, et moi qui m’apaise malgré sa présence. J’ai tendance à penser que je suis bien mieux seule. Et, bien par des fois, je me le suis prouvée, je me suis prouvée la portée de cette pensée. Ce n’est plus un secret mais bien une réalité. Une réalité tangible, corroborée si ce n’est entérinée désormais. Tout autant que cet adage qui préfère à autrui sa solitude que la mauvaise compagnie. Néanmoins, cette compagnie, cette immixtion hasardée et silencieuse ne peut être considérée comme tel. Non, je ne la connais pas, et ne la vois que par écran d’eau interposé, mais mon intuition me dit qu’elle ne peut être qu’agréable. Que tout tend à cela. Car, là où d’autres seraient venus briser ce silence, cette harmonie des lieux, elle, oui elle, a essayé de s’y fondre voire s’y confondre. Et, j’en apprécie le geste. Là, où d’autres auraient essayé de comprendre, elle, elle a déjà compris. Là, où certains aurait posé un regard dubitatif, elle, elle se fait rêveuse. Alors, oui, j’accepte totalement sa présence. A tel point que j’en viens, de mes propres mots, de ma propre voix, à entrecouper la tranquillité d’une mélodie jouée par tout les facteurs environnants. J’ébauche un sourire à sa réponse. « C’est n’est qu’un leurre, une piètre chimère » je réponds, à son image, dans un chuchotement à peine audible, dans une trainée de souffle qui se dissémine par une légère brise. Mes prunelles se voient ensuite attirées par le sourire qui étire ses lèvres, ce sourire sincère qui m’est offert et qui, spontanément, m’en arrache un. La jeune femme fait, ensuite, un commentaire sur mes traits, mon visage. Mon sourire s’affaisse quelque peu avant de me rouler sur le dos, le visage rivé vers le ciel. Et, je ne réponds rien. Non, elle ne doit pas m’envier, et elle a bien raison de ne pas le faire, car je n’ai rien d’enviable. Et, ces traits dont elle parle aussi fins soient-ils ne servent à rien tant c’est l’immobilité et l’inexpressivité les anime constamment. La voix de l’inconnue s’élève à nouveau. Sa parole me laisse perplexe. « Et, c’est mal ? » je demande pensive détaillant une étoile en voie d’extinction. Parce que oui, chez moi, tout est objet à reflexion.
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MessageSujet: Re: Clair de lune (03/10-02h32)   Clair de lune (03/10-02h32) EmptyDim 7 Oct 2012 - 16:58

Et cela ne m'étonne même pas ; il y a quelque chose de féerique dans cette rencontre, et je sais que demain matin je douterai probablement que tout ceci s'est réellement passé, tant les contours de ce souvenir nébuleux me paraîtront flous, tant je serai persuadée qu'il ne s'agissait que d'un rêve. Nous sommes dans le domaine de l'illusion. Jusqu'au bout de mes ongles, jusqu'à la pointe de ses cheveux. Aussi sa remarque me semble-t-elle s'inscrire à merveille dans ce contexte surréaliste. Et puis, elle sourit, roule sur le côté. J'oublie de la regarder pour me concentrer sur les vaguelettes du ruisseau, mon regard cherche à transpercer la surface de l'eau, sans agressivité aucune, il a juste besoin d'aller un peu plus loin, d'aller fureter parmi les divers minéraux qui parsèment les bas-fonds du cours d'eau. « Et c'est mal ? » Non, oui, peut-être. Je n'avais jamais bien saisi la différence entre le bien et le mal, les questions de moralité me laissaient perplexe, ce qui, pour une curieuse comme moi, s'avérait très frustrant. C'était me heurter à un mur. Ne pas pouvoir l'escalader, le contourner, d'aucune façon. Et derrière ce mur, des gens discutaient, échangeait des idées que j'aurais voulu connaître, être à même d'assimiler. Mais non. Je restais là, interdite, sans savoir ce qu'il convenait de penser. « Pourquoi est-ce que cela le serait ? Nous ne créons rien de néfaste, notre visée n'a rien de négatif. Nos pensées sont pures, nous ne cherchons ni à blesser, ni à manipuler qui que ce soit. Alors pourquoi... Pourquoi cela pourrait être mauvais ? » La question était sincère, et appelait à une réponse. Trop de choses me dépassaient, à mon plus grand regret.

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