Jared - le 11/10/12 vers 16h50

Le soleil est revenu ! Trop mac ! En même temps, on est en Provence. La température est quasi similaire à celle en Haute-Corse. Donc pas trop de souci à se faire quant aux prochains jours. Le Mistral est le seul véritable inconvénient. Ouai, j’ai décidée de profiter de l’extérieur du village, et je me vois repousser dans ma marche à cause des petites rafales. Mais ce n’est pas ça qui va m’arrêter. Non. Je suis bien décidée à aller rendre visite à la petite chèvre qui se trouve dans l’espèce de ferme. On est tous, en effet, chargé de nourrir la petite bête productrice de lait à ses heures perdues. Tout comme les poules. Sauf que j’aime pas les poules. C’est trop bruyant. Tandis qu’une chèvre, c’est méga cool. C’est limite mon animal favoris après les chats. Enfin.. c’est ce que je pensais avant que l’animal se nommant Blanquette s’attaque à ma chaussure et ne soit pas décidée à lâcher l’affaire. Je crois que là, je suis en mode panique. « Au secours ! » que je crie de toute mes forces. Rien, personne. Le pire, c’est que j’arrive même pas à retirer mon pied de la chaussure. Je vois rien en fait et j’essaye de faire bouger l’animal mais rien n’y fait. La bête est têtue comme une mule. Je désespère. A mon avis, à l’heure actuelle je dois plus avoir de lacet. Oh tiens, je relève la tête et je vois un jeune homme se tenant droit à côté de moi. « Par pitié, aides-moi. Elle est entrain de me bouffer le pied la salope ! » J’adore les animaux mais y’a des limites. J’espère que le candidat ne tiendra pas rigueur de mon injure. « Je suis prête à faire tout ce que tu désires pour que tu la fasses déguerpir. Macaréna en culotte sur un trampoline, petit déj’ tous les matins. Ah non, en fait ça c’est pas possible. Euh.. je peux te faire un massage sensuelle ? Quoi que tu préfères les hommes, non ? » Je débite des conneries à 300km/h. Je sais même pas si le brun capte tout ce que je dis. Tout ce que j’espère, c’est qu’il me porte secours.

« Au secours ! » Qui est-ce qui crie comme ça ? D’une voix tellement aigue, en plus, que ça aurait pu en percer mes tympans. Je m’approche de la source sonore et finalement je vois la chèvre qu’on est censé nourrir et une blonde peroxydée. La blonde lève les yeux vers moi, c’est Sia. « Par pitié, aides-moi. Elle est entrain de me bouffer le pied la salope ! » Je fronce les sourcils, est-ce que je vais l’aider ? Est-ce qu’elle ne sait pas se défendre contre une chèvre ? C’est un peu triste, hein. Elle continue. « Je suis prête à faire tout ce que tu désires pour que tu la fasses déguerpir. Macaréna en culotte sur un trampoline, petit déj’ tous les matins. Ah non, en fait ça c’est pas possible. Euh.. je peux te faire un massage sensuelle ? Quoi que tu préfères les hommes, non ? » Mais… pardon ?! « Euh, non, enfin j’ai pas tellement de préférence, mais j’aime aussi les femmes… Alors, heureuse ? » Petit sourire colgate. Finalement je tend la pomme que j’ai en main à la chèvre, j’étais venu la lui donner parce qu’on devait la nourrir de temps en temps et que mine de rien je prenais ce rôle à cœur, j’aurais pas pu faire crever un être vivant sans rien faire quoi. La chèvre lâche la chaussure de la blonde et renifle la pomme, elle semble apprécier puisqu’elle la prend dans sa gueule avant de s’éloigner et de s’allonger sous un arbre pour la manger. Je tends finalement la main à Sia, qui l’attrape, et je l’aide à se lever. « Tu devrais la retirer. Et la jeter. » Dis-je en désignant sa chaussure. J’adore énoncer l’évidence même, oui.

Cette chèvre va me rendre dingue. Je crois que j’ai tout essayé pour la faire déguerpir mais en vain, elle n’en a que pour ma chaussure. Finalement, j’aime plus autant l’animal que ça. Du moins, cette conne de biquette. Heureusement pour moi, après avoir appelée à l’aide comme une tarée, un candidat a ramené son boule. Mais il ne semble pas décidé à m’aider. Grrr. J’use de tous mes arguments pour le convaincre je crois. « Ouai, non. J’aurai limite préférée que tu sois gay. » Je rigole. Du moins très légèrement. Je dis pas ça dans le but de le charrier ou de le rembarrer mais simplement car lui rendre un service à l’avenir tel qu’un massage sensuel ne m’emballe pas. Contre toute attente, le jeune homme me prête main forte pour faire partir l’animal. NON MAIS J’HALLUCINE OU QUOI ?! Il lui donne une simple pomme et elle se casse directe alors que moi, j’ai tout essayée pour la faire partir. Quelle connasse celle-là ! Qu’elle aille se faire enculer par un âne tiens ! Autant dire qu’elle m’a légèrement prise pour une conne. Et l’autre qu’en rajoute sur le fait que mes chaussures soient bousillées. Sans blague ! « Je vais lui crever les yeux tu m’entends ! Quoi que non, la prochaine fois je lui mets du laxatif dans sa pomme, puisqu’apparemment elle aime ça. » Me voilà calmée. Je suis jamais énervée bien longtemps. Maintenant, place à la déprime. L’état de mes chaussures fait peur à voir. « Heure du décès : dix sept heures. On lui fait un enterrement digne de ce.. oh trop stylé Jasper ! T’es quasi aussi tatoué que mon super part’naire. » Ouai, même avec une chaussure en moins et le pied un peu défoncé je perds pas le nord.

« Ouai, non. J’aurai limite préférée que tu sois gay. » Ah euh ouais, pourquoi pas ? Mais non, je ne peux pas renoncer aux femmes, ni aux hommes, j’aime les deux quoi. Elle rigole. Bon, soit. « T’inquiètes je ne te violerai pas contre cet arbre. » Dis-je en désignant un arbre au hasard. Ouais en fait je ne comptais violer personne ni ici ni ailleurs, qu’ils vivent tranquillement. « Je vais lui crever les yeux tu m’entends ! Quoi que non, la prochaine fois je lui mets du laxatif dans sa pomme, puisqu’apparemment elle aime ça. » Je ricane. « Tu t’occupes de nettoyer après, hein. » Déclarais-je en haussant les épaules. « Heure du décès : dix sept heures. On lui fait un enterrement digne de ce.. oh trop stylé Jasper ! T’es quasi aussi tatoué que mon super part’naire. » Pardon, quoi ?! « Euh, non, c’est Jared, j’ai une tronche de Jasper ou quoi ?! » Non mais je vous jure, pff. « C’est qui ton partenaire ? Dans ma tête ils sont un peu ‘tatoué numéro un’ et ‘tatoué numéro deux’, on est nombreux a avoir la peau marquée donc bon. » Tellement nombreux qu’ils ont des numéros, stylés non ? Bon ok c’est pas top mais vas-y pour retenir tout ces noms.

Donc le candidat qui va me sauver les miches de Blanquette la biquette n’est pas gay. Bon à savoir. Il me dit soudainement qu’il ne me violera pas contre l’arbre ici présent. Mes yeux s’écarquillent aussitôt. J’espère bien. « Ouf, sauvée. Quoi qu’en fait, j’étais pas du tout inquiète. L’autre tatoué a vraiment plus une tête de violeur que toi. » Et je ne parle pas de mon partenaire mais de.. Lulu, je crois qu’il s’appelle comme ça le Monsieur avec un gros pif. Quoi qu’il en soit, je suis tirée d’affaire en ce qui concerne la chèvre. Heureusement. Mais je ne décolère pas. Je trouve alors la solution idéale pour me venger de l’animal et j’en fais part au candidat présent qui se met à rire avant de me dire que j’en nettoierai les dégâts ou autrement dit la merde. « Rêves toujours ! Elle crèvera dans ses excréments la salle bête ! » Ou limite, je pourrai peut-être faire d’elle mes nouvelles chaussures en peau de chèvre. Beeeeh. « Jasper, c’est pas le mec dans Twilight ? » J’aidesuperréférences.com « Moi aussi je suis tatouée ! Mais c’est pas aussi flagrant que vous. Et c’est Joshua le koala mon partenaire. Il est trop cool ce mec. » Faut que j’arrête avec mes petits surnoms d’animaux, ils vont finir par mal le prendre. D’ici là à ce que je sorte un Lulu la morue ou Janka le rat.