GIOANOUCHKACESARLUCYPENNYZIYANSIDKARLAACHANAALYCRISTOPHERRHEA
FAWNGOLSHIFTEHLINADASHRICHARDBASTIANLEONJOAQUIMMAZEJULIETTEULISESTIMEO

Partagez
 

 I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Malik

Malik
MESSAGES : 1921
AGE : 35
LOCALISATION : ÉGYPTE > ANGLETERRE
JUKE BOX : FASCINATION, ALPHABEAT ; EASY LOVER, PHIL COLLINS ; GRADE 08, ED SHEERAN ; DRUNK, ED SHEERAN ; PART-TIME LOVERS, STEVIE WONDER
POINTS : 760

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE: NICOLE

I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32   I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 2 EmptyMer 12 Déc 2012 - 21:22

Je commençais à me dire que certaines personnes avaient raison à mon sujet... à propos de ma supposée démence. Vouloir faire l'amour à Nicole était une chose, mais vouloir le faire dehors, en plein mois de décembre, par moins dix degrés et qui plus est au beau milieu d'un champ de lavande, non vraiment j'allais finir par me ranger du côté de ceux me désignant comme fou. J'avais bien envie de plaindre Nicole de se retrouver embarquée là-dedans par un type n'étant même capable de réprimer ses pulsions quelques minutes le temps de regagner le nid... mais d'un autre côté elle semblait bien loin d'être contrainte à quoi que ce soit, bien loin aussi de protester. En tout cas elle y mettait du sien, semblait elle aussi mourir d'envie de passer à l'acte ici-même, ce qui ne risquait pas de beaucoup tarder désormais puisque nos vêtements étaient retirés les uns après les autres. Hop, plus de manteau ni de "doudoune"... plus de pantalon non plus, et surtout plus de micros ! Car c'était primordial, et heureusement que Nicole y avait pensé car me connaissant, tête en l'air comme j'étais, j'aurais été capable de garder le mien accroché à la poche arrière de mon pantalon qui aurait pu se retrouver à une proximité suffisante pour que nos ébats soient audibles par tous. Or, je ne pouvais pas concevoir ça. C'était un moment rien qu'à nous, Nicole et moi avions besoin d'intimité et pour le coup, elle avait eu le bon réflexe. Mais je ronchonnais presque à l'idée de retirer mes chaussures, et par conséquent mes chaussettes. Oui je gardais toujours dans un coin de ma tête l'éventualité selon laquelle nous pourrions subir une attaque extraterrestre - vous comprenez, si cela advenait, il nous faudrait courir à vive allure pour ne pas être aspirés par un vaisseau tournoyant au dessus de nos têtes. Et courir pieds nus sur de la lavande givrée, hm, pas top. Roh, moi et mes scénarios catastrophe. De plus j'avais entendu dire que garder ses chaussettes pendant l'acte était un véritable tue-l'amour ! Et puis l'alignement des étoiles dans le ciel me laissait penser que ce serait une nuit sans problème ; oui, je savais décrypter les étoiles, et je ne pressentais rien de terrible pour ce soir. Alors je pouvais retirer mes chaussures et chaussettes en toute sérénité et, bien sûr,... tout le reste dans la foulée. Ce qui suivit après la phase de dévêtement fut sensationnel, en tous points. L'effervescence, le désir et enfin le plaisir furent au rendez-vous. Je n'étais pas déçu, bien au contraire. J'étais comblé et j'avais de quoi l'être.

Lovée quelques instants dans mes bras après ce moment de pure extase, Nicole se redressa tout en effectuant autour d'elle un tâtonnement visant très probablement à mettre la main sur nos vêtements, éparpillés ici et là - après, il n'était pas forcément facile de tous les repérer sous cette lune qui ne nous éclairait pas grandement. On y voyait quasiment rien mais Nicole ne se décourageait pas pour autant. Et ses efforts finirent par payer. « Ah je crois que c’est à toi celui-là ! » Je plissai les yeux afin de percevoir au mieux le fameux vêtement et... effectivement c'était bien le mien. Ce que je m'empressai donc de lui confirmer. « Exact, ceci est à moi. Merci bien. » rétorquais-je tout en me saisissant du dit tissu qui n'était autre qu'un caleçon, très joli par ailleurs, du meilleur goût avec de petits motifs marins. J'en étais très fier, oui oui oui. J'enfilai ce dernier, remettant au chaud mes bijoux de famille tout en regardant d'un œil malicieux Nicole se revêtir de son côté. Il valait mieux faire vite, nous avions déjà fait fort en batifolant dans ce champ par un tel froid. Là, c'était la crève qui nous pendait au nez, carrément. Faudrait assumer après. Nicole s'affala alors sur moi dans un rire espiègle absolument craquant avant de conquérir mes lèvres à nouveau. « C'était coquin. » me signifia-t-elle tandis que je percevais dans son regard que peut-être, elle ne s'attendait pas à cela venant de moi. Hm, il fallait croire que nous étions encore loin d'être un vieux couple et que la surprise pouvait venir d'un côté comme de l'autre. Eh oui, moi aussi je pouvais parfois me dévergonder un peu. Je n'étais pas qu'un type coincé et mal à l'aise quand il s'agissait de parler de ces choses-là. Et puis je connaissais de mieux en mieux Nicole - enfin c'est ce que je m'étais mis dans la tête -, et par conséquent je gagnais en audace à ses côtés. « Ai-je été... surprenant ? » lui demandais-je tout en laissant mes mains errer dans sa longue et épaisse chevelure blonde, prenant au passage un air mutin. Qu'on se le dise j'étais prêt à recommencer quand elle le souhaiterait... mais peut-être pas ce soir, et surtout pas ici. Au moins je pouvais dire désormais que l'amour en plein air, j'avais tenté. Et ma foi c'était très agréable, je ne regrettais pas cette expérience. Et encore moins d'y avoir gouté avec Nicole. « Toi tu as été... divine. » lui murmurais-je au creux de l'oreille avant de l'embrasser dans le cou. Je n'étais certainement pas le premier à le lui dire, seulement chez moi il fallait y voir des paroles empreintes d'amour, de sincérité et de vrai. Ce que nous vivions était vrai, mes sentiments pour elle étaient vrais. Tout comme mes craintes pour l'avenir, parfaitement incertain ce qui rendait ce genre de moments plus précieux encore.
Nicole

Nicole
MESSAGES : 614
AGE : 31
LOCALISATION : Londres
EMPLOI : Escort-Girl reconvertie en nailart-lista pour gagner de l'argent presque proprement.
POINTS : 489

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 0€
RELATIONS:
PARTENAIRE: MALIK

I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32   I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 2 EmptyMer 12 Déc 2012 - 23:00

Se réchauffer à la chaleur humaine était, pour sûr, le meilleur moyen de ne pas attraper froid. Cependant même si j’étais bien dans les bras de Malik il était certain qu’à un moment donné nous allions finir par grelotter tous les deux comme des blaireaux. Etant la plus perspicace, j’entrepris une recherche vestimentaire des plus fructueuses. « Exact, ceci est à moi. Merci bien. – Mais de rien. » Mon ton ne pouvait s’empêcher d’être séducteur, du genre tigresse en chaleur. Toujours aussi peu vêtue, je vins me blottir de nouveau contre Malik, lui volant un baiser au passage en lui signalant mon point de vue sur cette initiative. Trèèès bonne initiative ; même si on allait la payer cher. Le prix de deux consultations chez le médecin, très exactement. Remarque ce n’était pas très grave, il avait justement mentionné le fait qu’il était prêt à se payer des consultations avec sa cagnotte. Whaaa trop de projets. « Ai-je été... surprenant ? » Si je m’attendais à ça ? Non, vraiment pas. Depuis le temps j’avais passé le cap du « surprends-moi Malik » car il était clair que nous avions dépassé ce stade. Il n’était plus le type hésitant, voir même carrément ennuyant, qu’il était au début de cette aventure ; tout comme je n’étais plus une partenaire cherchant à tout prix à se taper son acolyte. Hm. « Hmm à ton avis, est-ce que je m’y attendais ? Question purement rhétorique étant donné que PERSONNE n’aurait pu s’y attendre. J’ai adoré. » Au cas où il n’aurait pas remarqué. J’en restais encore pensive, sur mon petit nuage –du septième ciel bien sûr, hoho- « Toi tu as été... divine. » Mon visage était serein, joyeux, tout ce qu’on voulait. J’aurais bien affiché un sourire mais je ne pouvais pas étant donné qu’il y en avait un de collé sur mes lèvres depuis tout à l’heure. Ma température corporelle commençait à baisser petit à petit, je le sentais, inévitablement je me blottissais encore plus contre Malik pour me réchauffer plutôt que de retourner à la chasse aux vêtements ; et accessoirement à celle de mon manteau. Je n’avais plus envie de lui annoncer ma petite nouvelle pourtant il le fallait... comment aborder le sujet ? Telle était la question. Ca me vannait d’avance de gâcher un moment aussi relaxant que celui-ci. A croire que nous étions interdits de moments agréables et surtout durables. En fait j’aurais tout simplement pu revenir sur ma décision sauf que, pas de chance, j’étais aussi têtue que lui. Il allait décidemment finir par croire que j’aimais casser tous nos moments de douceur, anyway. « Dis… tu le prendrais mal si je quittais le nid ? » Yes/no question, ça va je lui facilitais déjà la tâche dans sa réponse. J’abordais le sujet tout en douceur, dans l’espérance qu’il ne se braque pas directement. Je pensais effectivement à me trouver une petite chambre d’hôtel pour les quelques jours précédant le prime final. Il fallait que j’arrange quelques trucs avant la sortie de mon partenaire. Honnêtement je préférais affronter la cohue de l’extérieur seule plutôt que de tout me prendre en pleine gueule avec Malik à mon bras. Quitte à essuyer des insultes, des articles blessants ou bien tout simplement ma nouvelle situation de chômeuse, autant le faire seule. Sérieusement je sentais que pour moi ça n’allait pas être une super expérience ; allez savoir pourquoi je ne ressentais pas un super élan d’amour du public à mon égard. Même si Malik partait du principe qu’il était facile d’ignorer la « célébrité », j’en pensais tout le contraire. « Tu me pleurerais tous les soirs ? » Je craignais sa réponse et pourtant je le taquinais, vive la logique. Surtout que lui il ne s’appelait pas Nicole hein. L'un de mes doigt jouait avec son menton -grosse marade- alors que mes yeux scrutaient la moindre de ses réaction en toute discrétion. Pour paraitre crédible je continuais d'afficher un sourire, différent du précédent celui-là. Beaucoup plus crispé et faux.
Malik

Malik
MESSAGES : 1921
AGE : 35
LOCALISATION : ÉGYPTE > ANGLETERRE
JUKE BOX : FASCINATION, ALPHABEAT ; EASY LOVER, PHIL COLLINS ; GRADE 08, ED SHEERAN ; DRUNK, ED SHEERAN ; PART-TIME LOVERS, STEVIE WONDER
POINTS : 760

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE: NICOLE

I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32   I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 2 EmptyJeu 13 Déc 2012 - 0:11

Il me semble que l'hiver débutait officiellement aux alentours du vingt-et-un décembre. Seulement cette année c'était assez particulier puisque à en croire les Maïas, nous aurions droit à une apocalypse ce jour-là. Ces types étaient aussi chtarbés que moi. De toute façon, je considérais d'ors et déjà que nous étions en hiver, et ce depuis une bonne semaine au moins. Les températures n'avaient cessé de dégringoler ces derniers jours, c'était juste affolant. Quelle idée d'avoir folâtré dans ce champ par un froid polaire, maintenant nous étions gelés. Je ne sentais plus mon corps, mais c'était peut-être aussi parce que j'avais tout donné là... ouais j'avais offert le meilleur de moi-même à Nicole et du coup, mes forces m'avaient quelque peu abandonné. Mais de la force, j'allais devoir en trouver pour ne serait-ce que parvenir à renfiler mes vêtements. Nus comme des vers par un temps pareil, c'était un coup à attraper la mort ça. Nicole et moi avions le goût du risque, nous étions de vrais aventuriers. Elle semblait d'ailleurs agréablement surprise par le fait que j'eus initié la chose. « Hmm à ton avis, est-ce que je m’y attendais ? Bah, il y avait quand même peu de chances pour qu'elle se soit un instant douté de quoi que ce soit, vu qu'à la base je ne l'avais pas du tout amenée dans ce champ pour ça. La situation avait pris une tournure inattendue, je ne pensais pas voir mes pulsions réveillées ce soir et encore moins en ce lieu. J’ai adoré. » reprit-elle, tandis que mes lèvres s'élargissaient en un large sourire, conquis. J'avais adoré moi aussi, j'y avais trouvé beaucoup de plaisir mais Nicole avait de l'expérience, elle savait comme rendre fou un homme et avec moi, c'était le cas, je vous le confirme. Je lui signifiais par la même occasion combien je l'avais trouvée divine ce soir. Hm, comme quoi nos différences se voulaient complémentaires parfois. Entre nous, c'était toujours très chouette sur ce plan-là. Je n'avais rien à en redire. Nicole vint se motter contre moi, tandis que je l'encerclai de mes bras. Je n'étais pas totalement revêtu et elle non plus, seulement lorsqu'elle était tout près de moi j'en oubliais soudainement le fait que le froid gelait et paralysait tous mes muscles. Ce moment que nous passions était si agréable que je ne pensais pas un seul instant que quelque chose puisse tout anéantir d'un coup. J'avais tort de penser que les choses redeviendraient subitement plus faciles entre Nicole et moi, car bientôt elle posa une question qui ne manqua pas de m'intriguer. « Dis… tu le prendrais mal si je quittais le nid ? » Oula, attendez une petite minute, que devais-je comprendre par là ? N'était-ce pas une annonce dissimulée sous forme de question, hm ? Je n'aimais pas ça, vraiment je n'aimais pas ça du tout. Affichant un regard dubitatif, voir méfiant, je rétorquai « Je ne vois pas tellement comment je pourrais bien le prendre. » Ce qui faisait office de "oui", en fait. Bien sûr que je le prendrais mal, la question ne se posait même pas. Elle avait suscité ma curiosité là, je voulais en savoir plus. J'espérais qu'elle m'en dirait d'avantage sans que je n'aie besoin de l'y contraindre, néanmoins je commençais à avoir pas mal de craintes concernant ce qui allait suivre. « Tu me pleurerais tous les soirs ? » Heu, que me faisait-elle au juste ? Je lisais la malice dans ses yeux, j'étais perdu, ne comprenais pas vers quoi nous allions présentement. Cela faisait deux questions qu'elle me posait, et là je ne pouvais pas lui donner de réponse tellement elle paraissait claire à mes yeux : pour vous dire, j'avais pleuré lors des départs et Wade et d'Asmaa la semaine passée. Il était certain qu'en cas de départ de Nicole je ferais plus que verser de simples larmes. Et je risquais d'en perdre le sommeil, également, me connaissant. On est accro ou on ne l'est pas. Moi je l'étais, totalement. Me saisissant de sa main dont les doigts s'affairaient au niveau de mon menton, je la fixai avec intensité dans l'espoir qu'elle se fasse plus claire, car tout ceci était très flou. « Bon Nicole, si tu as quelque chose à me dire, je préfères que tu le fasses tout de suite. » Pas besoin de tourner autour du pot, je pressentais déjà une mauvaise fin de soirée alors qu'elle abrège mes souffrances, au moins, si ça n'était pas trop lui en demander bien sûr. « Tu... vas me quitter ? C'est fini c'est ça ? » Je ne savais pas exactement ce qu'elle entendait par "quitter le nid"... était-ce une référence au fait de le quitter dès ce soir du genre "bon, je t'aime, mais on se revoit à la sortie hein", ou plutôt une façon de me dire que simplement, elle me larguait après avoir profité d'un dernier moment de tendresse et de délectation en ma compagnie ?... Une boule se forma dans mon estomac, déclenchant une douleur telle que tous les traits de mon visage se crispèrent d'un coup. Si elle avait pris une décision, quelle qu'elle soit, alors je voulais savoir de quoi il était question. Quitte à recevoir un coup de poignard en plein cœur - une fois encore. Je ne la quittais pas des yeux - ma frayeur était je pense perceptible à travers ces derniers -, attendant désormais de savoir si j'avais de quoi m'en faire, ou non.
Nicole

Nicole
MESSAGES : 614
AGE : 31
LOCALISATION : Londres
EMPLOI : Escort-Girl reconvertie en nailart-lista pour gagner de l'argent presque proprement.
POINTS : 489

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 0€
RELATIONS:
PARTENAIRE: MALIK

I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32   I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 2 EmptyJeu 13 Déc 2012 - 14:02

Voilà. Je m’étais lancée. Je n’avais, évidemment, pas prévu que les choses tourneraient ainsi ; pour moi il allait simplement s’agir d’une ballade anodine où je pourrais profiter du calme pour lui annonce que babaaaaye je comptais quitter ce cocon pourtant bien confortable. Du coup on peut dire que j’avais eu du mal à caser ma petite annonce qui en fait n’était même pas directe puisque j’esquivais avec une question. Histoire d’avancer à pas de loup sur le sujet. Disons qu’après un moment pareil c’était un petit peu délicat à aborder. « Je ne vois pas tellement comment je pourrais bien le prendre. » Ok, mince, merde, comment j’allais m’en sortir ? Je ne pouvais plus reculer en changeant de sujet maintenant, il était évident que Malik ne laisserait pas passer une question comme celle-ci. Je continuais donc à tourner autour du pot pour gagner du temps, pour fuir ; chose que j’avais appris à faire grâce, ou plutôt à cause, de Fake Lover. Honnêtement ça m’agaçait de constater à quel point j’étais devenue lâche. Facteur qui motivait d’autant plus ma décision de quitter ce nid qui me permettait l’exil. Il fallait que je me confronte de nouveau à la réalité, à la vraie vie, et de suite. « Bon Nicole, si tu as quelque chose à me dire, je préfères que tu le fasses tout de suite. » Le regard clair de Malik me fixait si intensément que je n’eus pas d’autre choix que de baisser les yeux -après avoir tout de même soutenu en vain son regard pendant quelques microsecondes. J’étais gênée là, je ne pouvais pas lui annoncer ça comme si je lui témoignais de l’existence d’un nouveau menu de fruits de mer dans mon restaurant préféré (en réalité j’en ai pas). « Tu... vas me quitter ? C'est fini c'est ça ? » C’était ça en quelque sorte. Je l’abandonnais pour les jours restant dans ce nid, terminant ici notre aventure Fake Lover. Nous étions rentrés ensembles et, même si j’étais éliminée depuis quelques semaines maintenant, il aurait été beau que nous retrouvions la cohue de l’extérieur en même temps. Un milliard de souvenirs me revinrent à l’esprit, principalement ceux des premiers jours ; du premier soir. L’entrée au sein du jeu avait été source d’une excitation inimaginable, et dire qu’à ce moment-là aucun ne nous à quelques exceptions près ne se connaissaient. J’étais bien loin de m’imaginer que certains d’entre eux seraient de superbes connaissances. Superbes, oui ; c’était la première fois que j’employais ce mot pour parler d’un autre personne que moi. Après quelques petits, et pourtant longs, moments de silence le temps que mon cerveau se fasse plaisir à se remémorer certaines choses, mes pupilles retournèrent se plonger dans celles de Malik, si chaleureuses habituellement mais qui pourtant semblaient en cet instant prises de panique. Il était tout tendu. Dude, j’imaginais déjà ce qui pouvait défiler dans sa tête. Stoooooop. « Mais non !!! » A défaut d’avoir crié, je m’étais exprimée un peu violement. Comme si je m’étais sentie agressée, alors que ce n’était pas du tout le cas. Je ne voulais simplement pas que des idées malformées se créent dans la tête du descendant de Cléopatre. C’était maintenant clair pour tout le monde que j’allais rester en sa compagnie une fois à l’extérieur, non ? En tout cas pour moi ça l’était, j’espérais qu’il en soit de même pour lui puisque c’était tout ce qui important finalement. « Mais non Malik je t’assure que ce n’est pas ça, je serais là sur le dernier prime t’inquiètes pas. » Nous repartirions ensemble après ce prime, c’était évident ; du moins ça m’était évident. « Je voudrais juste régler quelques choses avant que tu sortes. » La situation avec Térésa, ma nouvelle situation professionnelle, divers points en somme mais ce que je voulais surtout c’était reprendre mes marques seule. Certes à notre sortie nous ne vivrions plus 24/24h ensemble et ainsi j’aurais tout le temps de me retrouver face à la solitude –que j’ai très rarement côtoyé d’ailleurs- mais là j’étais fixée sur mon idée de retrouver l’extérieure sans aucune compagnie. Ça ne s’expliquait pas ;tout comme la façon dont je commençais sérieusement à avoir froid. J’en avais fini avec le sujet de toute façon, non ? Je me levais donc partant à la recherche de mes vêtements. Disons que ma petite tenue ne me protégeait pas vraiment des températures extrêmes là. Me dandinant dans le champs en culotte sans pour autant m'éloigner à plus de deux mètres de Malik (j'étais un peu craintive, en fait). « AIE ! » On venait d eme piquer le cul là! Je me retournais, giflant au passage un brin de lavande. La fautive, j'en étais persuadée.
Malik

Malik
MESSAGES : 1921
AGE : 35
LOCALISATION : ÉGYPTE > ANGLETERRE
JUKE BOX : FASCINATION, ALPHABEAT ; EASY LOVER, PHIL COLLINS ; GRADE 08, ED SHEERAN ; DRUNK, ED SHEERAN ; PART-TIME LOVERS, STEVIE WONDER
POINTS : 760

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE: NICOLE

I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32   I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 2 EmptyJeu 13 Déc 2012 - 15:26

Je ne savais pas où Nicole voulait en venir et je n'étais vraiment pas rassuré. Après avoir passé à ses côtés un moment fabuleux, les deux questions qu'elle me posa et qui s'enchainèrent me firent subitement douter quant à l'avenir de notre couple. J'avais, c'est vrai, tendance à tout dramatiser mais comment ne pas être inquiet sur le moment ? Nicole parlait de quitter le nid, alors de suite je m'étais dit que j'allais avoir droit à l'annonce que j'avais tant redouté, celle qui m'apprendrait qu'elle me quitterait, que tout serait terminé entre nous. Je ne pouvais pas m'empêcher de me faire les pires scénarios possibles dans ma tête, il était dans ma nature de m'alarmer rapidement. Mon sang ne fit qu'un tour, je l'avoue, lorsque je compris que Nicole prévoyait de partir avant la fin de cette aventure. Il ne nous restait que six petits jours avant de n'être conviés par la production à quitter ce nid, mais elle semblait être en train de m'annoncer son départ imminent derrière des questions auxquelles je peinais à répondre. Si je prendrais mal ce départ ? Bien entendu, cela me semblait même évident. Je ne pouvais concevoir d'être éloigné de Nicole, même un court laps de temps. Ça ne m'était pas imaginable. Quant au fait de la pleurer toute la nuit, je m'en savais capable, également. L'incompréhension, mais aussi l'appréhension se lisaient dans mes yeux ; je demandai à Nicole de se montrer d'avantage implicite car ne pas savoir exactement ce qu'elle prévoyait de faire, et pourquoi, me torturait. J'avais besoin de savoir si j'allais sous peu me retrouver seul, abandonné. Si j'allais passer les derniers jours me séparant de la finale dans mon coin, à me morfondre. Et si une fois dehors je redeviendrais le célibataire endurci qui avait fait son entrée dans le nid deux mois auparavant. Nicole avait bien du mal à me regarder dans les yeux, je voyais qu'elle avait des choses à me dire mais que ça n'était pas facile. Qu'importe ! Je voulais savoir, je voulais être au courant, pouvoir me préparer au pire si c'était nécessaire. « Mais non !!! » s'exclama-t-elle, mes prunelles rivant énergiquement de ses lèvres à ses yeux, puis de ses yeux à ses lèvres... Là, je ne tenais juste plus en place. Je gigotais, je tremblais aussi. Non à quoi ? Que voulait-elle dire ? Demeurant silencieux mais trèèès attentif, j'attendis impatiemment qu'elle daigne poursuivre. Parce qu'elle comptait poursuivre, hein ?! Je ne pouvais pas me contenter de ça, c'était juste impossible. « Mais non Malik je t’assure que ce n’est pas ça, je serais là sur le dernier prime t’inquiètes pas. » Ne pas m'inquiéter... j'aurais bien aimé, seulement c'était plus facile à dire qu'à faire pour l'heure. « Je voudrais juste régler quelques choses avant que tu sortes. » Régler quelques choses... avant ma sortie... qui aurait lieu dimanche soir, donc... hm, c'était intriguant, car pour le coup je ne savais pas de quelles choses à régler il était présentement question. J'étais à deux doigts de le lui demander, mais à vrai dire j'avais quand même ma petite idée sur le sujet. Il devait s'agir, entre autres, de sa cousine et clairement, le fait de penser que Teresa pouvait contraindre Nicole à me quitter quelques jours me faisait serrer les poings. J'espérais qu'elle ne lui avait pas demandé de la rejoindre à l'extérieur histoire de me laisser seul comme un idiot pour avoir l'occasion, ensuite, de la convaincre de rester avec elle et de m'oublier. Oui, c'était ça, ma grosse crainte là tout de suite. Je ne trouvais rien à répondre, et ne pouvais dissimuler mon anxiété et mon incertitude. Afin que Nicole comprenne que j'avais bien saisi ce qu'elle venait de me dire, je hochai la tête. Mais c'est tout, j'étais incapable dans la minute de faire entendre ma voix. Toujours légèrement vêtue, Nicole se leva et alla chercher ses vêtements, tandis que de mon côté je restais assis sur cette lavande, ne la quittant pas des yeux. « AIE ! » Je devais avoir manqué quelque chose, car je n'avais rien vu de ce qui avait pu la pousser à crier. Mais le fait de me dire que peut-être, elle s'était blessée, m'effraya. « Quoi, qu'est ce qu'il y a ????? » demandais-je dans l'affolement, tout en me redressant légèrement. Je la vis s'en prendre à un brin de lavande derrière elle, alors au final ce ne devait pas être bien grave, elle s'était peut-être juste piqué les fesses avec. Une idée qui aurait pu me faire sourire, si je ne m'étais pas trouvé tendu au possible. Je me mordis les lèvres, mourant subitement d'envie de lui dire ce que j'avais sur le cœur, de lui faire part de mes craintes. Et puis, finalement, je me hissai sur mes deux jambes à mon tour, et d'un pas lent je me rapprochai d'elle. « Nicole... » Ma voix était brisée, comme si je sortais d'une puissante crise de larmes ou d'une angine. « Je... j'ai peur. » ... peur de la perdre, peur de voir notre histoire prendre fin dans quelques jours. Elle avait beau m'assurer qu'elle serait présente dimanche soir, qu'elle reviendrait, je restais méfiant quant à ce qui adviendrait prochainement. Notamment à cause d'une certaine personne, en qui je n'avais pas du tout confiance. « J'ai peur que si tu sors du nid et que tu revoies Teresa, elle te fasse comprendre que ton avenir est loin de moi, et que tu décides de ne pas revenir. J'ai peur de ne jamais te revoir. » Mes lèvres tremblèrent, mes mains et mes jambes également. Je frôlais la crise de panique, frémissais, m'agitais, trépidais.

Nicole

Nicole
MESSAGES : 614
AGE : 31
LOCALISATION : Londres
EMPLOI : Escort-Girl reconvertie en nailart-lista pour gagner de l'argent presque proprement.
POINTS : 489

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 0€
RELATIONS:
PARTENAIRE: MALIK

I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32   I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 2 EmptyJeu 13 Déc 2012 - 22:39

Ma question aura eu l’effet inverse. Plutôt que d’introduire le sujet sans faire de vagues, elle avait fait tout le contraire. Pire, il était maintenant paniqué ; chose à ne pas faire, tout simplement parce que Malik ne lâchait JAMAIS le morceau. Je venais pourtant de lui expliquer, certes très rapidement, les causes de ma décision et il n’avait donc aucune raison de s’en faire ; c’était purement personnel. Même pas d’escort, rieeeeen ; aucun projet pouvant s’avérer dérangeant. Certes j’eus écourté la petite explication sans même lui préciser ces « choses » que je comptais « régler » mais je ne comptais pas non plus rester trois ans là-dessus étant donné que je redoutais sa réaction. En me levant et en me faisant attaquer par une lavande perverse au moins on pouvait dire que le sujet était bel et bien clos. Surtout que voilà quoi… ça fait mal ! « Quoi, qu'est -ce qu'il y a ????? » Malik chat féroce toujours prêt à vous défendre. Brave homme. « Maiiis rien ça m’énerve ça lààà ! » Oui je pignais, aaand ?! Ca me tapait sur les nerfs c’est tout ! Je crevais le froid et je ne retrouvais pas mes fringues. BIG FUCK ! Je continuais à fouiller, restant sur place et écartant les brins autour de moi comme je le pouvais. « Nicole... » Il a trouvé mon pantalon ? Mon manteau est écorché ! Le micro était à côté ?! « Quoi ? Quoi ? » Coincoin. « Je... j'ai peur. » Aaaah comme d’hab, rien de grave ! J’avais donc encore des chances de retrouver mon Burberry tout neuf en bonne santé, pfiou ; gros soulagement. « Du noir ? » Je m’étais éloignée de lui, peut-être était-ce la raison pour laquelle il se rapprochait en me témoignant sa flippe. Petite nature mais grand chevalier. En tout cas ça avait l’air de vraiment le terrifier. Non pitié, si c’était mon annonce qui n’était pas passée alors… « J'ai peur que si tu sors du nid et que tu revoies Teresa, elle te fasse comprendre que ton avenir est loin de moi, et que tu décides de ne pas revenir. J'ai peur de ne jamais te revoir. » Oh non… il était peinant, j’en avais la gorge nouée. Sa réaction était touchante bien que d’un autre côté il prenait Teresa pour le plus gros démon qui soit, ce que je n’acceptais pas même s’il avait raison. Elle allait persévérer et tenter de me convaincre de repartir avec elle au loin à la moindre occasion. Mais j’étais décidée, et je savais prendre mes décisions seules ; merci. « Ne te mets pas dans cet état… » Je franchissais la distance restante entre nous deux, venant prendre possession de ses poignets. J’aurais bien posé mes mains sur ses biceps mais ça faisait trop « hm je te tâte » pour une situation qui était dirigée vers l’émotionnel. Parce que oui sa réaction, bien qu’encore une fois excessive (quand je dis que c’est une drama queen), m’affectait. Mon regard le suppliait de se calmer tandis que ma bouche entreprit de le rassurer. « J’ai pris ma décision, je t’attendrai, je serai là au prime, et on repartira ensemble. Je ne serais pas capable d’agir comme ça, de te laisser sans nouvelles, tu crois que ce serait facile pour moi en plus ? Arrête de douter, aujourd’hui je suis certaine de ce que je veux. Enfin aujourd’hui ça veut dire pour demain aussi, enfin tu vois…» Oui ouais je m’embrouillais là. Cependant qu’il ne pense pas que j’allais rayer Teresa de ma vie pour lui. Il comptait, oui, mais the first restait the first. Elle avait son propre trône dans mon cœur ; je sais, c’est beau. Mes mains frottaient ses avant-bras pour le consoler, disons plutôt qu’elles les caressaient. Gosh, je remplaçais sa mère là un peu nan ? « Tu sais Teresa n’est pas quelqu’un de mauvais, ça me frustre que tu la voies comme un monstre et que tu ne l’acceptes pas à ce point. Elle n’a pas pour mission de me pourrir. oui, « me », parce que justement sa mission était de le pourrir lui. Je compte la revoir elle aussi, il manquerait plus que ça, alors il va falloir que tu te fasses à l’idée qu’on puisse dialoguer sans que tu ne sois derrière à vérifier que tout se passe en ta faveur. » Réconfort, je devais le réconforter ? Hm ça m’avait échappé. Mais là ça m’énervait, je n’étais pas un objet et j’avais encore le droit de voir, téléphoner, bitcher avec ma lovely cousay’ne. « Malik sérieusement j’ai super froid… réchauffe-moi. » Regard de chien battu, je viens tout à coup me frotter contre lui. Frotti fratta, tatata ; frotti frotta, tatata. « Il faut vraiment retrouver nos fringues, elles doivent pas être très loin. Si mon manteau est abimé tu m’en rachètes un avec ta cagnotte ? » Je me tourne brusquement vers lui, mon visage très proche du sien et adoptant la très célèbre expression –de mon invention d’ailleurs- du « steuplait steuplaiiiit ». Trêve de plaisanterie. Rire de ce sujet me passionnait, pourtant j’étais à coup sûre certaine qu’il le prendrait mal. Il ne disait rien mais je savais très bien qu’il pensait encore au fond de lui-même que je n’en voulais qu’à son argent. « J’rigole. Mais si tu pouvais me le retrouver ce serait cool babe. » Soyons plus sérieux enfin.
Malik

Malik
MESSAGES : 1921
AGE : 35
LOCALISATION : ÉGYPTE > ANGLETERRE
JUKE BOX : FASCINATION, ALPHABEAT ; EASY LOVER, PHIL COLLINS ; GRADE 08, ED SHEERAN ; DRUNK, ED SHEERAN ; PART-TIME LOVERS, STEVIE WONDER
POINTS : 760

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE: NICOLE

I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32   I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 2 EmptyVen 14 Déc 2012 - 0:09

Je n'étais qu'en partie rassuré. Et il en faudrait bien plus qu'une explication très évasive pour me sortir de la tête toutes les idées noires et les scénarios dignes de la pire comédie sentimentale de tous les temps - dans laquelle le personnage masculin est largué à la fin, bien entendu - y ayant germé. Je faisais pourtant preuve de bonne volonté, j'essayais de comprendre ce qui pouvait pousser Nicole à quitter le nid quelques jours. Seulement cela ne me suffisait pas. J'allais me retrouver seul comme jamais jusqu'à dimanche, notamment dans mon lit le soir, comme au réveil, et je n'y étais pas préparé. Nicole et moi nous étions couchés, et réveillés ensemble pendant deux mois. Difficile de se dire que les jours restants seraient différents. Pour le moment je ne disais rien, je l'observais déambuler dans le champ, avant de ne l'entendre pousser un cri. De quoi légèrement m’affoler, et m'inquiéter également. « Maiiis rien ça m’énerve ça lààà ! » "Ça" n'était autre qu'un brin de lavande en apparence inoffensif. Allez savoir ce que ce vilain lui avait fait... Pas touche à ma Nicole hein ! Mais l'expression "avoir les mains baladeuses" ne devait pas être valable pour les végétaux. Hm, de quoi finalement me pousser à revenir à la charge, concernant sa petite annonce qui, clairement, avait été retentissante. « Quoi ? Quoi ? » Impatiente comme toujours. J'ignorais s'il était nécessaire qu'elle le sache et si cela ne me ferait pas passer pour un gars excessivement sensible, seulement... j'avais peur, et je décidai de le lui révéler. « Du noir ? » Si seulement... Non, c'était bien plus que ça, c'était une peur grandissant à mesure que je me projetai dans l'avenir. J'avais peur qu'elle m'échappe, que Teresa intervienne et la récupère, ce qu'elle souhaitait, comme elle n'avait pas manqué de me l'affirmer plusieurs fois. Je savais que ça me pendait au nez si toutes les deux se retrouvaient, dehors, et si moi je restais dans le nid. Je redoutais Teresa. Elle me prenait pour son rival et ferait tout pour obtenir ce qu'elle souhaitait - sa cousine. « Ne te mets pas dans cet état… » rétorqua-t-elle tout en se saisissant de mes poignets. Ce contact, très tactile, et ses mains longeant mes bras ne me permettaient pourtant pas de me calmer. Cette peur était ancrée en moi depuis le retour de Teresa, et je n'avais pas osé en toucher un mot à Nicole par peur d'être perçu comme le petit-ami possessif et souhaitant la garder pour lui, exclusivement. Ce n'était pas le cas, je l'avais signifié à l'une comme à l'autre que j'étais prêt à accepter l'omniprésence de Teresa. Mais je refusais qu'on m'éjecte et qu'on me mette sur le banc de touche. « J’ai pris ma décision, je t’attendrai, je serai là au prime, et on repartira ensemble. Je ne serais pas capable d’agir comme ça, de te laisser sans nouvelles, tu crois que ce serait facile pour moi en plus ? Arrête de douter, aujourd’hui je suis certaine de ce que je veux. Enfin aujourd’hui ça veut dire pour demain aussi, enfin tu vois…» Je soupirai à l'entente de ses paroles - de soulagement. Elle me prouvait une fois encore combien je comptais pour elle, c'était juste inestimable. J'esquissai alors un sourire... que je perdis l'instant d'après lorsque Nicole poursuivit. Là de suite, ce fut bien moins plaisant à entendre. « Tu sais Teresa n’est pas quelqu’un de mauvais, ça me frustre que tu la voies comme un monstre et que tu ne l’acceptes pas à ce point. Elle n’a pas pour mission de me pourrir. Je compte la revoir elle aussi, il manquerait plus que ça, alors il va falloir que tu te fasses à l’idée qu’on puisse dialoguer sans que tu ne sois derrière à vérifier que tout se passe en ta faveur. » Je me reçus sa dernière phrase comme un frisbee en pleine tronche, sans exagération. "Sans que tu ne sois derrière nous à vérifier que tout se passe EN TA FAVEUR"... Ces mots ne cessaient de raisonner dans ma tête. Avais-je seulement agi une fois pour que les choses aillent en ma faveur, ce genre de comportement me ressemblait-il ? Je n'en avais pas l'impression, mais peut-être adoptais-je cette attitude parfois et sans même m'en rendre compte. Néanmoins c'était blessant et dévalorisant. Voyez l'image qu'elle avait de moi. J'en parlais justement tout à l'heure... et pourtant je ne cherchais pas la domination, ni la possession. « C'est délirant tu... à t'entendre on jurerait que j'en suis jaloux. Or c'est bien elle qui m'a signifié qu'elle s'immiscerait dans notre couple, qu'elle serait là partout, tout le temps. Notamment lors de nos relations intimes et... tiens, je me demande où elle est là... je ne comprends pas, elle aurait dû nous suivre. » raillais-je, en grinçant un peu des dents. Cette intrusion que m'avait promise Teresa démontrait que la possessive dans l'affaire, c'était elle, et pas moi. Mais à quoi bon chercher à me faire valoir aux yeux de ma dulcinée quand celle-ci était de toute façon déterminée à défendre sa cousine, coûte que coûte ?... « Juste tu te trompes, hein, Nicole... Ta cousine je l'ai acceptée dès le premier jour, enfin, celui de son retour... » Qui avait été pour beaucoup le premier jour de Teresa dans le nid puisque 85% des candidats ne se souvenaient pas d'elle. « ... ce fameux jour où d'emblée, elle, ne m'a pas accepté. Je te demanderais de ne pas inverser les rôles ma puce. » terminais-je, tout en venant caresser sa joue. Le sujet Teresa était constamment susceptible de créer des petites tensions entre nous. Moi je partais juste du principe que Nicole était aveuglée par son affection pour sa cousine, qu'elle pensait irréprochable. Moi elle m'avait justement prouvé qu'elle était tout le contraire, mais passons. « Malik sérieusement j’ai super froid… réchauffe-moi. » Elle était mignonne. Je passai mes bras autour de sa taille de guêpe pour la maintenir tout contre moi, tandis que de son côté elle se blottissait comme elle le pouvait, cherchant une chaleur que je n'étais néanmoins pas certain de pouvoir lui donner, grelotant de froid moi-même. « Il faut vraiment retrouver nos fringues, elles doivent pas être très loin. Si mon manteau est abimé tu m’en rachètes un avec ta cagnotte ? » Je laissai s'échapper un rictus. Hm, avec les sous qui allaient me revenir dimanche soir, je pourrais bien en mettre un peu de côté pour faire ce présent à Nicole. Quel homme serais-je si je refusais de faire des cadeaux à ma belle ? J'étais disposé à lui acheter ce qu'elle voulait sauf un manteau de fourrure. Attention, je ne plaisantais pas avec ça, j'étais très attaché aux animaux alors la fourrure, ça ne serait pas possible. Non, c'était bien le seul genre de fringues pour lequel je garderais mes billets en poche. « J’rigole. Mais si tu pouvais me le retrouver ce serait cool babe. » Ah bah, pour une fois je comptais réellement dépenser ces sous dont je ne ferais pas un usage personnel pour elle ! Bah, au pire, je pourrais lui faire une surprise une fois dehors. Enfin, j'amènerais Yvonne avec moi dans les boutiques histoire de ne pas ramener à Nicole des fringues dignes de Vicki Stubing dans la croisière s'amuse. Bon, assez papoté, j'avais un manteau à retrouver. Je quittai donc Nicole quelques instants et m'en éloignai afin de sonder les alentours. Je scrutai avec attention tout autour de moi, m'agenouillai au sol et tâtai aveuglement dans l'espoir de retrouver le dit vêtement. Après une à deux minutes de recherche, je finis par mettre la main sur le manteau de Nicole, dont je me saisis avant de le lui rapporter, non sans arborer au passage un sourire qui en disait long sur ma fierté. « Madame est servie. » fis-je tout en l'aidant à enfiler son manteau qui, fort heureusement, n'était aucunement abîmé. Ah bah je l'avais retiré avec un minimum de douceur tout à l'heure, ce devait être pour ça. « Hm, je pense que ça mérite bien un bisou, non ? » Oh oui, au moins. Quant au mien de manteau, il était toujours aux abonnés absents, et se trouvait quelque part dans les alentours, peut-être même sous nos yeux. Tant pis, je me les caillais, mais le principal à mes yeux était que Nicole puisse se réchauffer un peu. Mon bien-être et ma santé passaient après.

Nicole

Nicole
MESSAGES : 614
AGE : 31
LOCALISATION : Londres
EMPLOI : Escort-Girl reconvertie en nailart-lista pour gagner de l'argent presque proprement.
POINTS : 489

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 0€
RELATIONS:
PARTENAIRE: MALIK

I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32   I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 2 EmptyVen 14 Déc 2012 - 18:43

S’il y avait bien une personne dont jamais je ne douterai c’était Teresa. La seule à ne m’avoir jamais laissé tombée, la seule en qui j’avais pleine confiance. Malik était un cas différent. Je l’aimais, tenais à lui, mais dans une toute autre forme que ma cousine ; et heureusement d’un côté. Je pouvais remettre en cause notre relation toute fraiche sur une simple parole de sa part. Avec lui j’étais plus que jamais capricieuse et immature, peut-être pour équilibrer avec sa grande sagesse. Il fallait toujours un neuneu dans l’histoire ; en général c’était mon rôle. Le préféré du public quoi. A noter tout de même une petite exception, lorsque j’étais avec Teresa c’était assurément elle la débile. Ceci n’est que constatations. Personnellement je me trouvais plutôt futée mais ayant reçu l’award du boulet par des gens qui m’INDIFFERENT je me glissais donc dans l’opinion du public. Que ce soit clair, la plupart des autres candidats n’eurent été, pendant toute cette aventure, de simples spectateurs à mes yeux. On est biouty ou on l’est pas. « C'est délirant tu... à t'entendre on jurerait que j'en suis jaloux. Or c'est bien elle qui m'a signifié qu'elle s'immiscerait dans notre couple, qu'elle serait là partout, tout le temps. Notamment lors de nos relations intimes et... tiens, je me demande où elle est là... je ne comprends pas, elle aurait dû nous suivre. » Oh mais quel sarcasme ! Ca ne me faisais même pas sourire. Je n’étais en rien étonnée que Terezyzy ait pu dire une chose pareille, le plus flippant c’est qu’elle en était capable. Bien sûr ce n’était pas pour me nuire, jamais elle ne pourrait penser une chose pareille, mais c’était plutôt pour frustrer Malik. Dommage qu’en voulant l’emmerder ça me touchait par la même occasion. Je ne pouvais rien lui reprocher, si les rôles avaient été inversés j’aurais très probablement réagit de la même manière ; c’était même certain. « Mh t’as raison, ce n’était pas moi qui jouissais. » J’étais mauvaise. Dès que Malik exprimait sa haine envers T. je devenais cassante. Là, pour tout vous dire, son humour ne m’amusait pas ; c’était nul nul nul ! « Juste tu te trompes, hein, Nicole... Ta cousine je l'ai acceptée dès le premier jour, enfin, celui de son retour... ce fameux jour où d'emblée, elle, ne m'a pas accepté. Je te demanderais de ne pas inverser les rôles ma puce. » Ma puce ? Ca sonnait très bizarre ! A mon oreille en tout cas. C’était en rien flatteur, depuis quand une puce c’était beau, cool, et inégalable ? A moins qu’il veuille parler de la puce électronique, genre indispensable au téléphone portable. Hm dans ce cas c’était flatteur. J’étais la puce et lui le téléphone. Nous étions très moderne comme couple finalement, et ce malgré quelques détails vestimentaires. Je beugais un moment sur le « ma puce », comme il fallait s’y attendre, avant de me souvenir au reste de la phrase. « C’est normal, avec Teresa tout se mérite. Montre-lui que tu sais répondre à ses phrases assassines et ça ira beaucoup mieux ; tu verras. » Avec Teresa si t’as pas de caractère tu dégages. Problème : Malik ne possédait pas une personnalité très marquée. Il avait beaucoup pris en confiance en quatre mois mais il n’était toujours pas à la cheville de ma cousiatch. En gros : elle n’était pas prête de l’accepter. Soiiit, nous crevions de froid là. J’en venais même à me demander comment j’avais pu me laisser convaincre par un festoiement en plein air par ces températures frigorifiques. L’avantage de la nuit noir c’est qu’on pouvait y trouver une intimité perdue depuis quelques mois, le désavantage c’est qu’on y voyait rien ! Rien du tout ! Et pour retrouver quelque chose c’était la grosse épreuve. « Madame est servie. » … YEEEEEES. Pendant un instant j’ai cru que j’allais mourir de froid. Malik n’était sincèrement pas un bon chauffage humain. « Trop cool ! Merci merci merci . » Je le remerciais autant qu’il le méritait pendant que j’enfilais mon manteau galantement porté par Monsier. « Hm, je pense que ça mérite bien un bisou, non ? » Terminant de fermer la fermeture éclair, je me retournais pour l’embrasser. Furtivement cependant, l’air ambiant n’était pas propice aux baisers amoureux durant mille ans. Je gigotais, afin de me réchauffer plus vite. Cela dit il me manquait encore pas mal de fringues et nos pieds commençaient à geler. Nous étions sauvages, l’amour avec le pantalon aux chevilles aurait été plus pratique pour le coup mais nous étions bien au dessus de ça. Nous étions classes. Non à vrai dire nos doigts de pieds allaient finir par tomber si on ne se dépêchait pas. « Le vilage est loin d’ici ? On ferait peut-être mieux de rentrer, ça irait plus vite. » Mais on allait se faire démasquer, à la fois par les caméras et par les autres candidats. Merci mais non merci le regard de dégoût de Teresa. Changement de plan, on allait retrouver nos fringues une par une ! « On oublie. Ok, concentration. » Fermant les yeux quelques secondes, j’arrachais un brin de lavande et pointais le bout touffu vers Malik. « BZZT ! Homme demi-nu. » Maniant mon sabre laser, je pointais désormais le sol en continuant avec ma voix de robot 2NE1. New Evolution 21. « BZZZZT ! Vide total. » Essaie encore. « CHAUSSETTE ! CHAUSSEEETTE ! » Chaussette ou non je n’en savais rien du tout. Le moment m’était agréable et j’étais soulagée d’avoir retrouvé de quoi me couvrir donc, oui, ça ne me dérangeait pas de partir seule dans mon délire alors que Malik se contentait de son cache-sexe marin.
Malik

Malik
MESSAGES : 1921
AGE : 35
LOCALISATION : ÉGYPTE > ANGLETERRE
JUKE BOX : FASCINATION, ALPHABEAT ; EASY LOVER, PHIL COLLINS ; GRADE 08, ED SHEERAN ; DRUNK, ED SHEERAN ; PART-TIME LOVERS, STEVIE WONDER
POINTS : 760

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE:
RELATIONS:
PARTENAIRE: NICOLE

I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32   I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 2 EmptyVen 14 Déc 2012 - 21:03

J'ignorais si la petite réflexion de Nicole - que je prenais un peu comme un pic en fait - visait à souligner mon supposé comportement de grand possessif avec ma partenaire, mais si c'était le but je dois dire que c'était réussi. Je me sentais presque insulté en fait, mais bon ça c'est aussi parce que j'étais hyper susceptible. Genre, je prenais la moindre remarque comme une critique alors forcément, le fait que Nicole ait signifié que j'étais constamment derrière Teresa et elle à les épier pour voir si on ne me faisait pas de tort ne pouvait bien évidemment pas passer comme une lettre à la poste. J'en profitai d'ailleurs pour révéler - sans doute en exclusivité - à Nicole les plans de sa cousine au sujet de notre couple : la demoiselle comptait s'immiscer entre nos dès qu'elle en aurait l'occasion, elle avait notamment dans l'idée de s'incruster lors de nos rapports intimes histoire de se rincer l’œil... ou pour participer que sais-je... En tout cas elle avait été très claire la Teresa : on avait pas fini de se la coltiner. D'ailleurs je pensais réellement lui apprendre tout ça car à mon sens Teresa ne pouvait pas lui en avoir parlé - c'était une attitude puérile à l'image du moindre de ses agissements, elle n'avait vraiment aucune fierté à avoir... En tout cas à sa place je ne m'en serais pas vanté. Néanmoins je savais pertinemment qu'en dénonçant la conduite de sa cousine, qui ne manquait d'ailleurs pas de me révolter, Nicole n'apprécierait pas. Eeeet pourtant, ce n'étaient que des faits avérés. « Mh t’as raison, ce n’était pas moi qui jouissais. » Je n'étais peut-être pas drôle en fait. Bah, à la base je ne me considérais pas comme le comique du nid, loin de là. Après, ce n'était peut-être pas une raison pour le prendre comme ça et surtout sur un tel ton. J'avais compris de toutes façons, hm, on ne pouvait pas "attaquer" la pierre précieuse qu'était Teresa sans se recevoir un coup de bâton sur le bout des doigts. Ce n'était pas la première fois que je m'en rendais compte. Et donc, en toute logique, je n'allais pas évoquer le fait que Teresa s'était acharnée sur moi en me jetant toutes sortes d'ustensiles à la figure, comme de la vaisselle. C'était faire preuve de violence, de folie également - si vous l'aviez entendue crier, mon dieu, j'avais failli en perdre l'ouïe - mais puisque j'étais la victime, une telle scène passerait inaperçue ou finirait dans les zappings de fin d'année. Bref, quand Malik recevait un verre en pleine figure, on rigolait dix secondes et on passait à autre chose. Remarquez oui, il y avait plus intéressant que mes fights ridicules avec Teresa. Ridicule, c'était le mot adéquate pour qualifier nos échanges. Seulement de nous deux, j'étais quand même celui qui espérait secrètement que les choses puissent s'arranger. Elle, pffff... tant qu'elle me pourrissait la vie, elle se fichait bien de passer pour une véritable furie. Et pour le coup j'avais l'impression que Nicole inversait légèrement les rôles entre sa cousine et son égyptien préféré. Que j'étais, hein ?... « C’est normal, avec Teresa tout se mérite. Montre-lui que tu sais répondre à ses phrases assassines et ça ira beaucoup mieux ; tu verras. » Sympathique, vraiment. Le message que je décelais sous tout ceci ? Et bien que je n'avais absolument aucune répartie. Mais bon, ça non plus ce n'était plus tellement un secret pour qui que ce soit. « Je ne m'abaisserai en tout cas pas à son niveau et ne ferai pas preuve de méchanceté pour "mériter" quoi que ce soit venant d'elle. » rétorquais-je, d'une voix des plus calmes, espérant par la même occasion que cette dernière réponse que je lui donnais viendrait clôturer le sujet Teresa sur lequel je ne désirais pas m'étendre d'avantage. Maintenant, je savais qu'en restant avec Nicole en dehors, Teresa ne s'éloignerait pas, bien au contraire. Il allait vraiment falloir trouver un terrain d'entente car je ne désirais pas me prendre sans cesse le bec avec sa cousine. Surtout qu'au vu de l'affection que lui portait Nicole, j'avais au final toutes les chances de la perdre si mes rapports avec Teresa ne s'arrangeaient pas. Je ne demandais, pour ma part, que ça. Bref. Pour l'heure nous avions d'autres chats à fouetter. Et ma mission était de retrouver le manteau de Nicole. Fort heureusement, il ne me fallut pas bien longtemps pour mettre la main sur ce dernier et le lui ramener. « Trop cool ! Merci merci merci . » Un enthousiasme qui me fit sourire. Et puisque j'avais mis la main sur le fameux vêtement qui lui permettait dans les prochaines secondes de se réchauffer, j'espérais obtenir une récompense à la hauteur de mon acte : un petit bisou... que j'obtins presque aussitôt après l'avoir gentiment réclamé. Ce n'était pas un baiser de cinéma avec échange de salive et cambrement, seulement je m'en contentais pour ce soir. Surtout que je n'avais franchement pas de quoi me plaindre après le moment que nous avions passé tout à l'heure, étendus dans ce champ... « Le vilage est loin d’ici ? On ferait peut-être mieux de rentrer, ça irait plus vite. » Rentrer, pourquoi pas. Mais... pieds nus, sérieusement ? Et hum elle semblait oublier que je n'étais encore que très légèrement vêtu de mon côté. Eh oui, en me préoccupant des vêtements de Nicole j'en oubliais les miens, et croyez-bien que parfois mon altruisme et ma galanterie étaient épuisants car là, je-me-les-gelais-comme-c'était-pas-permis. « On a pas mal marché quand même pour arriver jusqu'ici mais... je pense pas qu'on survivra au retour honnêtement. » lui avouais-je dans une grimace en coin. Il fallait être réalistes, sans avoir revêtu nos fringues, nous ne pouvions pas espérer regagner le nid sans qu'au moins l'un de nous deux n'y laisse sa peau en chemin. Et comme j'étais en slip, hm... en toute logique j'allais mourir le premier. « On oublie. Ok, concentration. » Ce qui voulait certainement dire qu'il nous fallait impérativement retrouver nos vêtements avant d'envisager tout retour au village. « BZZT ! Homme demi-nu. » fit-elle tout en pointant vers moi un brin de lavande fraichement arraché. D'a... ccord. Mais à quoi jouait-elle ? J'ouvris de grands yeux, écarquillés, me demandant si pour le coup le cinglé du couple, c'était vraiment moi... « BZZZZT ! Vide total. » Si elle pensait localiser nos fringues en adoptant cette méthode, comment dire... bah elle risquait d'être déçue quoi. « CHAUSSETTE ! CHAUSSEEETTE ! » Il était donc question de retrouver ses chaussettes. Hm, et donc le fait que j'eus été présentement dépourvu de tout vêtement autre qu'un slip ne lui sautait pas aux yeux ? Ça allait être chacun pour sa pomme, donc. « C'est vraiment dommage qu'on ait pas de téléphone portable dans cette émission, hop un petit coup de fil à Rapha et il aurait accouru avec de nouvelles fringues pour nous, en portant une cape et des collants en prime. Pfffouuloulou. » Et je soupirai, voulant fourrer mes mains dans mes poches avant de me rappeler que je n'avais toujours pas mon manteau moi. Ni mon pantalon. Ni ma veste. C'était la misère comme je la connaissais si bien en somme. Quant à Raphaël, bien sûr qu'il serait venu à notre secours, je n'en doutais pas un instant. Il serait même sorti les cheveux mouillés, avec de la mousse à raser sur la figure et une serviette autour de la taille tant il était attentionné. Mais cette regrettable constatation ne réglait pas notre problème : où se trouvait exactement le reste de nos habits ? « Ah je sais, attends... je vais faire appel à la voix de Michael, peut-être qu'il saura nous guider sur la trace de nos vêtements. » débitais-je tout à fait sérieusement... avant de lâcher un rictus. Oui bon, je rigolais, elle savait très bien que je n'étais pas en contact avec Michael comme pourtant elle l'avait pensé après la révélation de mon secret. Par contre oui, clairement, si quelqu'un pouvait nous venir en aide, le seigneur par exemple, bah ça nous arrangerait bien. D'ici cinq petites minutes, je me transformerais très certainement en glaçon et au vu du fait qu'elle était mince comme une Kate Moss, Nicole n'aurait d'autre choix que de m'abandonner ici. J'aimerais autant qu'on en arrive pas à là quand même.
Nicole

Nicole
MESSAGES : 614
AGE : 31
LOCALISATION : Londres
EMPLOI : Escort-Girl reconvertie en nailart-lista pour gagner de l'argent presque proprement.
POINTS : 489

LOVER'S LIFE
CAGNOTTE: 0€
RELATIONS:
PARTENAIRE: MALIK

I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32   I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 2 EmptySam 15 Déc 2012 - 16:20

« Je ne m'abaisserai en tout cas pas à son niveau et ne ferai pas preuve de méchanceté pour "mériter" quoi que ce soit venant d'elle. » Paaaaaardon ?! « S’abaisser » ? Nan nan il devait plutôt s’élever à son niveau parce que sur la répartie et la méchanceté Teresa était bien au dessus de lui. La méchanceté était pour moi un sérieux moyen de défense, possédant moi-même un fond méchant je n’allais pas non plus en dire le contraire. Dans cette aventure je m’étais quelque peu abstenue, fut une semaine où je me laissai un peu aller et de ma quatrième place de winneuse au classement de popularité je retrouvais mon nid confortable dans les dernières positions du classement illico. Avec le retour de ma cousine j’avais pu comprendre à quel point je m’étais assagie à cause de Malik. A cause, oui. J’en souffrais ; me sentir faible, dans un statut dont je m’étais toujours moquée et que, par conséquent, je n’ai jamais apprécié m’était très fortement désagréable. Par moment me venait même l’envie de crier, de tous les insulter comme je savais si bien le faire, de taper dans leurs points faibles, de traiter Malik comme un déchet afin qu’il parte loin, tout ça pour réconforter mon orgueil. Avec un peu de réflexion je ne voulais pas perdre, ni blesser, mon homme à chemises donc… je m’isolais pour m’énerver toute seule et parfois quelques réflexions piquantes sortaient de ma bouche rebelle et incontrôlée. « Pff. A tord. » Oui, c’est tout ce que je trouvais à lui répondre. Une petite engueulade nous aurait réchauffés mais là, nan, vraiment, je voulais l’embêter, lui tortiller ses petites bouclettes, le toucher, me frotter à lui. Chose que je fis puisque j’allais mourir de froid. On allait mourir de froid. Heureusement Malik retrouva, sur commande, mon manteau. Dieu le béniiiiiisse ! Ou pas, puisque Dieu m’a supprimée de ses fréquences depuis bien longtemps. Bref il fallait qu’on trouve une solution parce que trouver des bouts de tissus un par un dans le noir c’était pire qu’un kolamaya, et je détestais ce jeu plus que tout. Pourquoi pas courir jusqu’au village, hein ? Selon Malik on allait mourir en chemin. Bon, je n’avais pas pensé à ça mais… ok. Quitte à s’ennuyer et à bénéficier d’une mort lente en restant dans ce champs, autant rigoler une dernière fois. Mon brin de lavande laser prétendit détecter une chaussette et Malik n’en avait rien à foutre. Même pas une petite remarque drôle, même pas ! J’aurais dû remplacer le mot chaussette par « micro », au moins il se serait affolé. Ca aurait pu le réchauffer en plus. « C'est vraiment dommage qu'on ait pas de téléphone portable dans cette émission, hop un petit coup de fil à Rapha et il aurait accouru avec de nouvelles fringues pour nous, en portant une cape et des collants en prime. Pfffouuloulou. » Le téléphone… hm finalement on s’en passait très bien ! Même si là, effectivement, c’aurait été pratique. « C’est mort, les mecs en collant n’ont pas le droit de loucher sur ça, ça m’appartient. » Le bout de mon brin de lavande vint titiller le zizi sexy de Malikakou. Ca parfumera en plus. Mais qu’on soit clairs un peu là, j’étais à demi-sérieuse quand même ! S’il pensait que j’étais quelqu’un de facile à vivre à ce niveau il se trompait laaargement, plus possessive et jalouse que moi c’était im-po-ssi-ble. Ah si, Teresa peut-être. « Ah je sais, attends... je vais faire appel à la voix de Michael, peut-être qu'il saura nous guider sur la trace de nos vêtements. » AH ! Il m’avait menti !!! Je le savais, tout ça pour pas que je le largue t’sais ! Ah non, en fait c’était pour rire. Hm, okaaaay. PAS DROLE ! « C’est dommage que tu puisses pas l’invoquer, avec sa face aussi blanche qu’un camembert il aurait pu éclairer le champ. » Je m’accroupis au sol, parce qu’il fallait bien qu’on se mette à une rechercher sérieuse à un moment ou un autre. A quatre pattes, vue sur la culotte, mes genoux souffraient du contact avec le sol gelé du champs. Je tâtais un peu partout, déterminée à retrouver de quoi nous réchauffer. « CHAUSSETTE ! Pour de vrai ! » Pivotant légèrement afin de le viser, je lui envoyais son bien avant de me remettre au travail. Il fallait bien qu’il y en ait un qui bosse ici, hein ! Bon ça ne m’empêchais pas de discuter, puisque de toute façon je ne savais pas me la fermer. « On fera l’amour sur un des matelas de ta boutique ? Genre le plus moelleux ! » Hihi ce serait marraaaant. Dans la vitrine même ! Pour refaire le remake de la chambre. J’étais pas exhibi pourtant. Amatrice de nouveautés, that’s all. « J’ai ton blouson !!! » Je le brandis, grosse victoire. Je lui rendis ma trouvaille afin qu’il se réchauffe vite et reprends encore une fois mes recherches plus motivée que jamais ; brillante archéologue que j’étais. « C’est dommage j’aurais bien aimé que tu viennes te réchauffer sous mon mant… Han j’ai trop un lancé parfait babe, regaaarde ! » TADAAAAAAM LE PENTALON ! Genre pas loin du manteau quoi, j’avais vraiment un style de lancé unique et précis. Trooop classe.

Contenu sponsorisé

I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32   I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 2 Empty

 

I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant

 Sujets similaires

-
» life isn’t about finding yourself. life is about creating yourself. ~ 11/10 - 11:41
» Enjoy your life, no matter how hard it may seem. When life gives you a thousand reasons to cry, show the world you have a million reasons to smile - le 7 octobre vers 15 heures quart
» Nobody has control over life and death, unless they're taking life, causing death ◐ 08/12 | 16h35
» wanted + 13/06 - 12h54
» + help wanted. (le 05/02 à 19h34)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FAKE LOVER :: Les différents chapitres :: Les chapitres :: CHAPITRE TROIS :: SAISON 8 :: la périphérie-