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 I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32

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Malik

Malik
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MessageSujet: Re: I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32   I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 3 EmptySam 15 Déc 2012 - 18:06

Le fait d'avoir été défendu par quelques candidats dimanche soir lorsque Teresa s'était attaquée à mon secret n'avait clairement pas dû jouer en ma faveur et devait très certainement m'avoir fait passer aux yeux de pas mal de monde comme un type ne sachant pas se défendre seul. Et pourtant, j'avais tenu tête à Teresa, et plus d'une fois. Je ne m'étais pas laissé décontenancer comme beaucoup l'auraient pourtant souhaité. Mais je refusais, par ailleurs, de faire preuve de méchanceté gratuite et de me montrer mesquin et blessant. Ce n'était pas mon genre, et puis à mon sens cela aurait été m'abaisser au niveau de la petite cousine, ce que je ne pouvais concevoir ne serait-ce qu'un instant. Le seigneur ne me l'aurait pas pardonné, mes proches non plus car ces derniers auraient considéré que j'avais changé - or, je souhaitais leur prouver le contraire, que j'étais toujours moi, que je n'avais pas basculé du côté obscure. « Pff. A tord. » Oh bah, une telle réplique venant de Nicole ne m'étonnait pas le moins du monde. Ce qu'elle voulait, c'était que j'arrache les yeux de sa cousine à la petite cuillère, que je les mette au réfrigérateur et que je le serve ensuite en apéro, c'est ça ? Sérieusement, ce n'était pas demain la veille qu'on allait me voir agir avec cruauté ou sadisme - d'ailleurs, si une telle chose devait contre toute attente advenir un jour prochain, je comptais sur mon frère pour me décoller la mâchoire à coup de poing, histoire de me faire passer l'envie de faire l'imbécile et de blesser mon prochain. Oui, c'était radical mais même sans le lui demander, Abdel l'aurait fait. Fallait voir sa carrure, on était peut-être jumeaux, la différence entre nous deux se situait véritablement à ce niveau-là. Bref, affaire Teresa classée non, pour ce soir ? Car là tout de suite, nous devions au plus vite mettre la main sur nos vêtements afin de ne pas finir congelés sur la place. C'était quand même bien parti pour, hélas. Alors maintenant, il fallait ne plus perdre une seconde. Les recherches s'effectuèrent donc dans tout le champ et je ne tardai pas à retrouver, dans un premier temps, le manteau de Nicole. Par ailleurs, cette dernière s'agita bientôt tout en brandissant un brin de lavande, faisant par la même occasion raisonner sa voix stridente. Et c'est à ce moment là, en réalisant que nous risquions fort d'y laisser au final notre vie, que j'en vins à regretter de ne pas être muni d'un téléphone portable. J'aurais fait appel à Raphaël car il était la personne ici en qui j'avais le plus confiance, incontestablement. Au passage, j'y allais de mon petit commentaire concernant l'éventuelle tenue dans laquelle il aurait pu nous rejoindre, mais Nicole ne sembla pas prendre ça à la rigolade. « C’est mort, les mecs en collant n’ont pas le droit de loucher sur ça, ça m’appartient. » Et à cela ce brin de lavande fut pointé sur mon membre viril avant de ne venir chatouiller légèrement ce dernier. La remarque suivie du geste me firent penser que Nicole se l'appropriait, en quelque sorte. Une légère preuve de jalousie ? Ce n'était pas pour me déplaire, sachez-le. « T'en fais pas, je ne fais pas craquer les hommes. J'ai déjà du mal avec les femmes, alors... » ... alors je n'avais clairement pas le côté séducteur d'un dieu grec, voilà. Je ne plaisais pas aux hommes, aucun ici n'avait tenté la moindre approche autre qu'amicale - à part les remarques lourdingues du clown de service là, dans les termes -, et à l'extérieur c'était exactement la même chose. Sauf que dehors, en plus, les femmes aussi ne me prêtaient pas la moindre attention. Si je n'avais pas fait cette émission, je pense que j'aurais terminé seul, éternellement. Merci maman. Mais puisque nous galérions tant à localiser autour de nous nos fringues, pourquoi ne pas faire appel à la voix de Michael Jackson ? Lui, pouvait nous aider. Sauf que... haha, je n'étais pas en contact avec lui. Je ne faisais que taquiner un peu Nicole. « C’est dommage que tu puisses pas l’invoquer, avec sa face aussi blanche qu’un camembert il aurait pu éclairer le champ. » L'image était quelque peu... véridique en fait. Après c'était le genre de choses que j'entendais constamment à son sujet ça, ce n'était pas la première fois qu'on soulignait devant moi le physique très particulier du roi de la pop. Un physique dont je me fichais assez - moi, je ne m'intéressais qu'à sa vie, son parcours et sa supercherie. « CHAUSSETTE ! Pour de vrai ! » QUOI ? QUOI ??!! Je me redressais subitement, et reçus l'instant d'après la dite chaussette tout juste retrouvée par Nicole et qui semblait m'appartenir. Des petits poussins sur le haut de celle-ci, pas de doute, c'était à moi. « Nickel chérie ! » Ma puce, chérie... prochaine étape, princesse ? J'étais moi-même navré des surnoms que je lui attribuais mais c'était affectueux, fallait le prendre comme ça. « On fera l’amour sur un des matelas de ta boutique ? Genre le plus moelleux ! » Quelle idée ! C'était bien évidemment tentant, seulement je n'étais pas certain que mon boss puisse cautionner ça. Qu'on se le dise, parce que je venais d'un pays où les conflits faisaient rage et que la couleur de ma peau était un peu trop caramélisée à son goût, ce type était tout le temps sur mon dos. Il me regardait faire, passait derrière moi dès que j'entreprenais quelque chose et me réprimandait sèchement si je faisais une erreur, par exemple dans la description d'un produit au moment de l'exposition auprès d'un client. Bref, pourquoi pas, mais autant pointer au chômage dans la foulée. Et puis... « Pour ça faudrait déjà que tu me rejoignes à Londres... » J'ignorais si c'était dans ses projets puisque nous n'en avions pas tellement parlé en fait. Seulement c'est clair, le centre commercial dans lequel je bossais se trouvait à Londres et y'avait pas vraiment moyen de le déplacer ailleurs. Seule solution : me dégoter un autre travail. Mais je pouvais déjà m'estimer heureux d'avoir trouvé le mien en un mois, fallait peut-être pas trop narguer la chance non plus. « J’ai ton blouson !!! » Mais c'était pas possible ! Je refusais presque d'y croire tant la trouvaille du blouson avait été rapide après celle de ma chaussette. Et oui, effectivement, elle vint me remettre le dit vêtement que je m'empressai par ailleurs d'enfiler afin de me réchauffer. C'était toujours bénéfique pour mes bras qui menaçaient de se détacher et de tomber d'un instant à l'autre. « C’est dommage j’aurais bien aimé que tu viennes te réchauffer sous mon mant… Han j’ai trop un lancé parfait babe, regaaarde ! » J'ouvris de grands yeux surpris, constatant que désormais c'était le pantalon que Nicole venait de retrouver. Je ne pouvais qu'approuver ses dires et confirmer que son lancé était vraiment impeccable. « C'est fou ça, t'as un radar à la place des yeux ou quoi ? » C'était impressionnant, je n'avais que ça à dire pour l'heure. Bien bien bien, nous retrouvions progressivement nos habits ce qui était une bonne chose, puisque cela nous garantissait peut-être de regagner le village avant de ne mourir dans ce champ. « Bon alors où en som... AÏE !! OUÏE OUÏE OUÏE !! HIIIIII ! » Je ressentis brutalement une douleur atroce sous mon pied, et sautillai alors sur place avant de reporter le regard sur ce dernier bien que je n'y voyais pas grand chose. Je devais avoir marché sur quelque chose et... ah bah oui, et pas n'importe quoi d'ailleurs ! « Rah la vache... aïe... hm, tout s'explique. » rétorquais-je en grimaçant de douleur, toujours, tout en montrant à Nicole ce sur quoi mon pauvre pied s'était posé : un escarpin à talon aiguille, qui ne pouvait que lui appartenir par ailleurs. « Le deuxième ne doit pas être loin, hm... AH ! Il est là. » Et hop, second escarpin. Quand même, j'aurais pu me transpercer le pied avec ce machin, c'était dangereux ce truc. Et ça faisait un mal de chien surtout. J'en souffrais encore. « Nicole... tu comptes partir ce soir, demain matin ? Quand est-ce que tu t'en vas ? » Mon regard vint s'adoucir, je n'aimais pas trop revenir sur le sujet mais je tenais tout de même à savoir quand exactement Nicole allait quitter le nid pour régler ces choses dont elle m'avait parlé. L'idée de me retrouver seul jusqu'à dimanche ne m'enchantait pas grandement, je ne le vous cache pas, seulement c'était une décision prise par Nicole et je ne pouvais que l'accepter. Même si clairement, j'aurais souhaité passer les derniers jours à ses côtés.
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MessageSujet: Re: I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32   I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 3 EmptyDim 16 Déc 2012 - 12:47

C’était marrant comme Malik pensait ne plaire à personne. Nous étions deux à être tombées niaisement sous son charme et, parait-il, il réunissait des foules de groupies à l’extérieures ; foules que j’allais canaliser expresso ! Il avait le don pour amadouer les filles en manque de relation sociales. En fait on pouvait même dire qu’il était tellement gentil avec tout le monde que, forcément, les bitchies –ou les droguées- qui n’avaient jamais bénéficié d’un homme attentionné craquaient ; j’en faisais parti mais, hm , chut. « T'en fais pas, je ne fais pas craquer les hommes. J'ai déjà du mal avec les femmes, alors... » Mouais, j’en étais même pas sûre ; en plus il s’agissait de Raphaël, gentil mais pas très équilibré. Malikus n’avait aucune confiance en son pouvoir de séduction, certes, mais j’espérais simplement qu’il ne deviendrait pas un Don Juan à la sortie ; comptant profité de sa soudaine popularité auprès de donzelles en chaleur. Il avait la tête sur les épaules mais nous étions encore confinés dans le nid, au sein de l’aventure ; nous confronter de nouveau au monde extérieur allait agir sur nous tout comme cette aventure l’avait fait. Etrangement avant ce jeu je préférais justement les séducteurs, les hommes qui savent vous parler et tout ça tout ça. Malik était à l’opposé de cette image mais il était sincère. Au fond, c’est ça qui me manquait. « Nickel chérie ! » Ya, ya, je sais ; I’m wonderful, j’étais en bonne voix pour nous sauver de la congélation. Quoi qu’il parait qu’avec cette méthode on pouvait traverser le temps sans vieillir ! C’aurait été marrant qu’on puisse vivre tranquilles notre amouw , loin de tous les problèmes que nous réservait les générations vivantes. Soit, je bénéficiais d’un tas de surnoms dégoulinants d’amour –tout ce que j’ai toujours détesté, en somme- mais … ça ne me dérangeait pas en fait ! Enfin dans ce contexte-ci, non. A quatre pattes afin d’analyser le sol minutieusement, du moins du mieux que je pouvais, je projetais déjà des réalisations de fantasme. On était bien partis là déjà. « Pour ça faudrait déjà que tu me rejoignes à Londres... » Londres est gris, Londres et moche, Londres est ringard, Londres est kitch. Hm nan, pas possible. Pourtant je me voyais mal nicher à New-York, plus seule que jamais. Je ne savais pas me débrouiller sans personne et puis… je n’avais pas de chez moi, alors pourquoi ne pas sacrifier ma dignité d’américaine pour un peu de cup of tea ? AH ! UN PANTALON ! DUUUUUDE, nous étions sauvés ! Enfin IL était sauvé. Ok j’étais à fond les ballons là, il fallait que je continue dans ma lancée ; obligé j’allais tous les enchainer like a boss. Ahah, et c’est qui qui dégote une veste làààà ? « C'est fou ça, t'as un radar à la place des yeux ou quoi ? - Nan en fait je perçois la chaleur vestimentaire, c’est une science assez compliquée. D’ailleurs tu me devras bien plus qu’un bisou ! » Bah ouais, oh ! Je devais l’embrasser pour un manteau, ok, mais pour un manteau, une chaussette et un pantalon il avait plutôt intérêt à se montrer original ! « Bon alors où en som... AÏE !! OUÏE OUÏE OUÏE !! HIIIIII ! » Oula oula oulaaaaa ! What happened ?! Je me redressai, abandonnant ma fouille au profit de Malik qui… qui quoi ? Aaah jouer au Marsupilami pour se réchauffer était une très bonne idée ! « Rah la vache... aïe... hm, tout s'explique. » Paaardon ? Il était carrément tombé sur la tête. Pourquoi y aurait-il une vache dans un champ de lavande ? Allooooooo ?« Je ne comprends pas. » Qu'est-ce qui s'expliquait? J'étais perdue là! Oh nan j'y crois paaas! « Han merci Mauboussin !» alias "mon poussin", mais je trouvais cette formule beaucoup plus chic. Je bondis sur mon précieux comme un chat. Ouf j'étais suuuuper rassurée. Comment j'aurais fait si je les avais perdu? Hm sans doute aurais-je demandé une nouvelle paire à la production, c'était de leur faute après tout. Voilà qu'il retrouvait la deuxième. Quel homme, mais quel homme! « Ohlala je suis trop contente! Tu t'es fait mal au fait ? » Oui, quand il sautait tout à l'heure il disait pas "aie aie" ou quelque chose du genre? Il me sembla que si. « Nicole... tu comptes partir ce soir, demain matin ? Quand est-ce que tu t'en vas ? » Ah très très bonne question je... ne voulais plus partir. Je le devais, mais l'envie n'y était plus. Malik venait encore une fois de me prouver à quel point il était agréable d'être ici, avec lui et isolés du monde. Ses yeux trop mignons et attendris me fixaient. Quand il faisait ça... je devenais bête. « Je pensais partir mercredi, en fin de matinée. ouais, j'avais tout programmé J'aurais bien aimé qu'on sorte ensemble, comme on était rentrés et j'ai un peu l'impression de t'abandonner mais... j'ai besoin de retrouver le monde extérieure seule. Si je flanche, au moins tu ne seras pas là pour le voir. » Je ressentais le besoin de me justifier puisque entre rester et partir je choisissais très nettement la mauvaise décision. Je lui devais aussi quelques explications, j'allais le laisser seul ici; j'aurais détesté qu'on fasse la même chose pour moi. Je venais, in fact, de lui annoncer ça vraie des vraies raison de mon départ prématuré. J'avais peur de craquer, de me mettre à pleurer, de réclamer Teresa comme un bébé réclamerait sa bouillie de carottes, de devenir une de ces filles pathétiques qu'on voyait de partout aux USA; vous savez les bonasses qui sortent les cheveux relevés en chignon dégueulasse, en jogging trop large et en tongs. UNSEX. Le pire du pire c'est qu'elles croient cacher la misère avec leurs lunettes de soleil Versace. Eum nan chérie, c'est piiire! Soit, en parlant de ça il y avait un sujet sur lequel je devais revenir. Très important. « Tu sais... j'aime pas trop Londres. autant lui annoncer cash, hein J'ai plus de points d'attache non plus alors... euh... je sais, pas t'aimes vraiment pas New-York? Enfin c'est une question comme une autre, là, comme ça. » Oui bon OK ma phrase était méga contradictoire mais non vraiment je me voyais mal troquer MA grosse pomme contre un Londres miteux et tout mouillé.
Malik

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MessageSujet: Re: I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32   I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 3 EmptyDim 16 Déc 2012 - 16:07

Aucun mâle ne m'avait montré le moindre intérêt autre qu'affectif en ces lieux. Je ne les faisais pas rêver, Raphaël ou un autre, c'était la même chose. Et d'ailleurs je n'étais pas un séducteur né puisque d'ordinaire, je ne parvenais que très difficilement à attirer l'attention d'une demoiselle. Je n'arrivais toujours pas à m'expliquer le fait une Nicole ait pu craquer sur moi, c'était une sorte d'énigme à mes yeux. Si Sherlock Holmes pouvait m'aider à élucider cette affaire... d'ailleurs, ce bonhomme était Londonien me semble-t-il. Oui, Baker Street, tout ça... Ce qui me permettait d'effectuer ma transition puisque bientôt Nicole me proposa de donner lieu à des ébats sur les matelas de la boutique où j'officiais comme vendeur exposition. Seulement, pour qu'une telle chose soit possible, il fallait quand même que Nicole fasse le déplacement jusque Londres, alias la ville où je vivais, aussi, depuis quatre fois maintenant. Seulement, à en juger sa bouille, ce n'était pas tellement dans ses plans. Et puis, loin de moi l'envie de lui mettre la pression tout de suite... On s'était dit en plus qu'on éviterait de faire des plans d'avenir, et qu'on laisserait le temps agir en notre faveur, ou pas. Surtout que là tout de suite, l'heure était à la recherche de nos vêtements. Contre toute attente, nous ne nous débrouillions pas si mal que ça. Enfin, la plus impressionnante restait incontestablement Nicole, qui mettait la main sur chacun de mes vêtements sans que je ne puisse comprendre comment. C'était à se demander si ses yeux ne faisaient pas office de radar, parfois. « Nan en fait je perçois la chaleur vestimentaire, c’est une science assez compliquée. D’ailleurs tu me devras bien plus qu’un bisou ! » Oh bah qu'elle se tranquillise, je prévoyais bien entendu autre chose qu'un simple baiser. Bon, je vous avoue que dans la minute, je n'avais pas encore très bien en tête ce à quoi elle aurait droit par la suite mais mentalement, j'y travaillais. « Je peux t'assurer que tu seras généreusement récompensée pour cette efficacité dont tu fais preuve... » lui répondis-je d'un air légèrement... mystique, sans en dire d'avantage. Ouais, enfin, ça c'est aussi parce que je n'avais pas tellement d'idée concrète mais ça allait venir. Je préférais en tout cas jouer celui qui avait déjà tout en tête, ça me faisait gagner en confiance, même fictivement. Ça m'en donnait l'impression en tout cas. Suite à quoi mon pied se posa sur un escarpin à talon aiguille, ce qui me fit un mal de chien. « Je ne comprends pas. » Elle risquait de tout de suite mieux comprendre une fois ses yeux rivés sur le soulier en question. Ce qui se fit l'instant d'après. « Han merci Mauboussin !» J'esquissai un sourire, avant de n'apercevoir l'autre chaussure non loin de l'endroit où j'avais "trouvé" la première. Et hop, en un rien de temps, la paire était reconstituée. « Ohlala je suis trop contente! Tu t'es fait mal au fait ? » Oh, à peine... Pour tout vous dire la douleur commençait à s'estomper, d'ici deux minutes je ne ressentirais certainement plus rien du tout. Tant que ça ne saignait pas et que je n'avais pas un trou sous le pied, moi, je ne m'affolais pas. « Légèrement, mais... ça va passer. » Bien sûr que ça allait passer, je n'allais pas me coltiner une douleur au pied pendant mille ans. Quand on se cognait le petit doigt de pied dans une commode, ça passait au bout de cinq minutes non ? Bah voilà, c'était en quelque sorte la même chose. La récupération de nos affaires un peu partout autour de nous allait bon train, ce qui nous permettait de nous revêtir au fil des recherches. Et tandis que nous ne perdions pas des yeux notre objectif qui était de retrouver un à un nos vêtements, je revenais sur le départ imminent de Nicole du nid. J'ignorais quand elle comptait partir exactement. « Je pensais partir mercredi, en fin de matinée. ouais, j'avais tout programmé J'aurais bien aimé qu'on sorte ensemble, comme on était rentrés et j'ai un peu l'impression de t'abandonner mais... j'ai besoin de retrouver le monde extérieure seule. Si je flanche, au moins tu ne seras pas là pour le voir. » Moi aussi, en quelque sorte, je me sentais abandonné mais j'avais eu cette même impression lors du départ de Wade et d'Asmaa, et pour autant je ne leur en avais pas voulu d'avoir opté pour cette option, celle de la sortie avant l'heure finale. Avec Nicole, certes, c'était bien plus douloureux encore car si il y avait bien une personne avec qui je voulais terminer cette aventure, c'était elle. Seulement elle avait fait un choix, et je comprenais parfaitement ce qui avait motivé celui-ci. Maintenant, je n'espérais plus qu'une chose... « Tout ce dont j'ai besoin, c'est que tu me reviennes ensuite. » rétorquais-je avant de baisser la tête. Elle m'avait promis d'être là dimanche soir, sur le plateau à mes côtés, seulement je ne pouvais m'empêcher de me dire qu'une tournure inattendue n'était jamais très loin. Néanmoins j'avais confiance en elle, et j'osais penser que Nicole savait combien la perdre me ferait du mal. « Tu sais... j'aime pas trop Londres. J'ai plus de points d'attache non plus alors... euh... je sais, pas t'aimes vraiment pas New-York? Enfin c'est une question comme une autre, là, comme ça. » New York... hum... ça ne me faisait pas plus rêver que ça, seulement je n'étais jamais fermé à l'éventualité d'entreprendre un voyage à ses côtés. Tant qu'on en revenait. Parce que je n'étais pas prêt à délaisser ma famille, ils avaient besoin de moi autant que j'avais besoin d'eux. « Je n'y ai jamais été, il parait que c'est une belle ville. » Je n'avais jamais été attiré par le côté imposant, dominateur et "nous sommes les rois du monde" des Unites States, mais bon, difficile tout de même de se faire une opinion d'un territoire sur lequel on a jamais mis un pied. « Je ne serais pas contre le fait de m'y rendre. Seulement y vivre,... on va dire que ça ne me tente pas vraiment. » Et là bien sûr, je pensais à ma famille qui, elle, resterait à Londres quoi qu'il advienne. Il y avait mon boulot aussi, qui ne risquait pas de m'accompagner à New York. Elle savait que changer brutalement de vie et tout laisser en plan pour débuter une nouvelle existence n'était pas dans mes projets futurs. « Mais j'irai volontiers pour y découvrir ton univers. C'est important pour moi. » Tout comme elle était importante à mes yeux. Je n'étais pas sûr par contre que Nicole accepte de se plonger dans le mien, d'univers... Après ce que je lui avais appris concernant mes conditions de vie à Londres, elle ne devait pas être très partante pour s'y immiscer. C'est que bon, clairement, vu de l'extérieur ça ne donnait pas franchement envie. Je pouvais le concevoir. « C'est vraiment pas raisonnable là, on devrait rentrer. On a retrouvé une bonne partie de nos vêtements et pour le reste, tant pis... non ? On reprendra cette discussion... ultérieurement. » Si possible avant son départ mercredi matin, sinon, dimanche. On commençait à sérieusement s'éterniser dans ce champ et au vu des températures actuelles, c'était pas la chose à faire. On allait accumuler crève sur crève dans les jours à venir, moi je vous le dis. Je n'avais peut-être pas de chaussures mais ça n'était pas dramatique. L'avantage était qu'avec un froid pareil, mes pieds étaient littéralement gelés et donc, je ne les sentais plus. Fallait quand même veiller à ne pas perdre un orteil sur le retour mais à priori, ça n'arrivait qu'au pôle Nord ça. « J'ai passé une merveilleuse soirée en tout cas. » Et c'était sincère. À ces mots, je capturai ses lèvres avant de la prendre dans mes bras. Je restais comme ça, la tête posée sur son épaule, pendant quelques instants avant de me détacher d'elle. Jamais je n'aurais pensé vivre et évoquer tout ça ce soir en l'amenant dans ce champ de lavande qui avait une valeur tout à fait symbolique pour elle comme pour moi.

    (sujet terminé pour moi)

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MessageSujet: Re: I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32   I wanted life, I wanted you. Only the very best, no other interest ► 10/12 - 19:32 - Page 3 Empty

 

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