j'ai pris la résolution de danser au minimum une fois par jour et cette semaine ça à tendance à m'occuper une bonne partie de la journée c'est particulièrement éprouvant avec la chaleur mais j'ai dansé à Rio en plein été et a Shanghai où l'humidité est telle qu'il est compliqué de ne pas suffoquer. Je devrais donc survivre au pire si je suis morte le reste de la journée ça ne changera rien. Alors du coup je ne change rien de mes habitudes je prends un petit déjeuner complet et je rejoins la salle de danse ou de sport à l'origine. Je branche mon iPod sur la chaîne stéréo. Je mets un titre de Rihanna. Une chance assez inspirante et je me laisse aller. Je fais des mouvements aériens assez léger cette chanson m'inspire pas mal vraisemblablement. Je suis dans une sorte de transe artistique ma tête est vidée. J'arrête de danser lorsque la musique s'arrête je ne me suis pas échauffée mais l'intensité n'était pas énorme donc ça va. Je m'etire quand même jusqu'à ce qu'une voix ne s'élève putain pourquoi lui. « Je sais. C'est mon métier. » Je suis sèche super sèche. Mais lui mon dieu j'ai envie de le frapper mon envie est tellement forte que je dois me contenir. Mais il est tellement dans un état pitoyable que ça ne donne même pas envie de le molester. « Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Tu viens de réaliser à quel point ce que tu as fait est dégueulasse. Non franchement ça te fait quoi d'avoir couché avec une fille qui pourrait largement être fille. Elle a quel âge déjà ? » Quinze ans je sais. Mais ça doit lui faire bizarre de se dire que la fille avec qui il a eut une relation pourrait être amie avec la sienne, quoi que ça lui est déjà arrivé et peut être que du coup lui il le vit plutôt bien.

cette folle envie de le défigurer de lui massacrer sa petite tête de tombeur, de pièges à minettes à tendance à être à nouveau récurrente dans mon esprit lorsqu'il me dit d'aller me faire foutre et c'est la seule chose que jarrive a entendre alors je me penche pour attraper le ballon a mes pieds et je le lui lance avec rage contre lui. Pas de panique il est en mousse je ne viens pas de l'assommer c'est plus symbolique que ça n'est dangereux. Cette accès de colère passé je peux revenir sur ce qu'il a a dire. Il me balance tout un tas de reproches sur ma réaction injustifiée selon lui. Il est allongé sur le tapis il a l'air tellement mal que mes premiers instinct sont d'aller vers lui. Ma sensibilité a pris le dessus sur la colère et le dégoût que je peux ressentir. Il me dégoute pour des raisons que j'ai ennoncé vraiment. Mais je ne sais pas. Je suis restée à ma place, je n'ai pas bougé d'un centimètre depuis que je lui a jeté le truc au visage. Je n'ai eu de cesse de l'observer lui il a les yeux fermé. « ´es franchement un gros con quand tu t'y mets mais s'il y'a une chose dont je suis certaine c'est que tu es un bon père et que tu essayes de faire de ton mieux. » Je ne le connais pas il n'a peut être fait que mentir à chaque fois sauf que j'ai pu l'entendre parler de sa fille et ça on ne peut pas le nier, peut être qu'il faut être parents pour s'en rendre compte sans doute. Je m'approche finalement a tâtons. « Par contre c'est vrai que coucher avec une fille a peine majeure sur une table de billard, billard qui au passage ne t.appartient pas, devant des milliers de téléspectateurs c'est clair qu'il y a mieux comme exemple. Ça a même du la pauvre. » Moi ça m.a presque traumatisé alors une gamine de quinze ans. Ça va lui coûter chez en séance de psy. Je m'assieds sur le tapis. « Leve la tête. » Que je puisse me glisser dessous. Je soupire j'ai l'impression d'être lunatique quand je suis avec lui c'est fou. « le seul truc que tu n'as pas a te reprocher c'est que tu lui as bien montré que en toute circonstance il faut un préservatif. » Ca fait un peu slogan pour la campagne annuelle contre le sida mais bon. Enfin je dis ça mais tout a coup je doute finalement. « Tu en as mis un avec elle. Tu l'as fait? » d'accord ce n'est pas le truc qui m'a vraiment sauté aux yeux alors j'en sais rien mais avec moi il l'a cherché pendant une éternité....c'est glauque.

« Tarée ! » Ouais bah il a surtout de la chance que je ne puisse faire que ça. J'ai conscience que contre un type avec un tel gabarit je n'aurais pas la moindre chance, en tout cas ça ne me fait pas peur. Je l'aurais frappé, peut être qu'il m'aurait rendu au centuple mais je m'en moque, j'ai ce trop plein de colère. Je lui en veux d'avoir su me toucher à ce point, je lui en veux parce que par sa faute je me suis montrée vulnérable et ça va me coûter énormément. Alors ouais, je suis en colère contre lui et il n'a pas idée d'à quel point je lui en veux. Pourtant je me radoucis, j'arrive même à plaisanter de ce qu'il a fait avec Harlow. Je plaisante parce que sa détresse me touche et ça tendance à m'agacer. « C'était pas très intelligent, mais ... Une pulsion ça reste une pulsion... » Mouais, ça me laisse assez perplexe, une pulsion reste une pulsion, quelle réponse de merde quand on y pense. « T'es pas assez mature pour les contrôler tes putains de pulsions ? » Est-ce qu'il se rend compte de ce qu'il a fait ? Parce que bizarrement, moi je n'ai pas l'impression qu'il le vive si mal que ça. « Non j'avais envie d'un bébé et comme toi t'es trop fille bah je me suis dit qu'avec un peu de chance elle tomberait enceinte. » Ahaha, très très drôle, non vraiment, je me pisse dessus tellement il peut être drôle. Il m'embrasse. Mais qu'est-ce qu'il fout ? Putain mais connard. « Evidemment, j'en ai toujours sur moi. D'ailleurs si t'as envie de remettre le couvert n'hésite pas. » Oh mais quel gros con ce type, c'est pas croyable. Si je reste silencieuse c'est pour m'éviter de l'insulter encore et encore parce que pour le coup j'en aurais bien envie. Il m'énerve. « Merci. » Quoi ? Pourquoi il me remercie ? Pourquoi ? Oh puis putain il m'énerve. Je le pousse pour me redresser, sans la moindre délicatesse. « T'es vraiment trop con Cameron... » Je soupire et me replace devant le miroir. Mes étirements, je dois reprendre mes étirements.