La semaine dernière je m’étais sentie prête à connaitre de nouveaux candidats, il faut dire que je m’étais rendue compte que je ne connaissais pas autant de personnes que je le pensais, tout d’abord Emmeline ou encore Harlow, Bob avec qui j’avais déjà pu parler une ou deux fois depuis mais surtout Everleigh. J’avais tenté une approche enfantine avec ma bombe à eau mais elle n’avait pas vraiment apprécié la plaisanterie et j’en avais pris pour mon grade. Je peux même vous dire que je ne savais pas si j’étais vraiment sadomasochiste au point de vouloir tenter une nouvelle approche, nous n’étions pas parties du bon pied toutes les deux et je ne voulais pas poursuivre dans cette direction. Au contraire je trouvais même l’idée très stupide, cette fille ne semblait pas méchante, elle avait son histoire, ses cassures et c’est ce qui nous rendaient tous plus humains à mes yeux. A la cuisine depuis une bonne heure maintenant je cuisinais mon repas pour ce midi, des lasagnes maison, ainsi il y en aura pour plusieurs autres candidats s’ils souhaitaient en profiter ou non. Mon plat mijotait tranquillement dans le four et c’est à ce moment-là que la trentaine me rejoignait, soudainement mal à l’aise je rangeais les produits usagés mais pas complètement utilisés dans le frigo. « Si je te propose de manger des lasagnes en guise de drapeau blanc est-ce qu’il y a moyen qu’on fasse la paix où est-ce la vieille tirée que tu penses que je suis n’est pas digne de ton pardon ? » La prendre sans le vouloir de haut n’était peut-être pas la solution mais je faisais déjà un gros effort, il fallait le signaler.

J'ai passé une nuit de merde, enfin j'ai passé une très longue nuit. Je n'ai pas fermé l'oeil, je dois avoir les yeux totalement boursouflés, je m'en fiche totalement. De toute façon je ne suis pas superficielle alors mon apparence à l'heure actuelle m'importe peu. Je suis toujours bien apprêté mais là j'ai un vieux jeans, un tee-shirt trop large qui ne doit pas être à moi à bien y repenser, je dois avoir une allure bien particulière mais encire une foi je m'en fiche. Je n'ai pas idée de l'heure qu'il peut être ça n'a pas d'importance. Le fait est que j'ai faim, je n'ai pas mangé depuis la veille et même si j'ai le coeur au bord des lèvres pour une raison totalement différente il faut que je mange quelque chose. La cuisine me semblant être le lieu idéal je rejoins le chalet. Une odeur me tiraille l'estomac, ça sent la tomate, je n'aime pas franchement la sauce tomate mais ça me donnerait presque faim. Oui voilà j'ai faim et je suis attirée vers cette odeur. Alecia est dans la cuisine. C'est elle qui vient de confectionner ce plat. Mon animosité envers elle n'a plus lieu d'être parce que franchement, les raisons qui ont fait que je ne pouvais pas la supporter n'ont plus vraiment la moindre importance à mes yeux. Je m'attends à ce qu'elle me tombe dessus vu la façon dont je lui ai parlé la dernière fois mais non. Enfin en un sens tant mieux, ce n'est pas franchement le moment. Son ton me laisse plutôt indifférente. J'ai pas franchement de me prendre la tête pour des conneries. « Je n'aime pas les lasagnes, mais j'accepte de hisser le drapeau blanc si tu me trouves un peu de vin... » Je pourrais aussi me trouver du vin, mais je suis trop occupé à me chercher de quoi manger. J'ai vraiment très faim quand même. Et je n'ai pas franchement envie de rester le ventre vide. Sauf qu'au lieu de chercher je m'assieds autour de la table, je cale ma tête sur la paume de ma main, je suis totalement vidée.

Je n’étais pas rancunière, pas le moins du monde mais je devais néanmoins avouer que le fait qu’Everleigh se soit excitée toute seule sur moi alors que je n’avais rien fait d’autre que de chercher un moyen de tâter le terrain pour une éventuelle conversation, certes de manière peu intelligente puisque je lui avais lancé une bombe à eau sur la tête en pensant qu’elle aurait peut-être un humour proche du mien mais ce n’était pas le cas, je m’en étais hélas rendu compte trop tard et j’avais pris cher. C’est un peu pour cette raison que j’étais sarcastique en lui parlant, ma proposition de faire la paix toutes les deux était cependant tout à fait sérieuse, peut-être qu’elle me prenait pour une garce, une fille qui en avait rien à foutre des autres comme elle me l’avait si bien fait comprendre précédemment mais elle se trompait, je n’étais pas comme ça et même si je n’avais rien à lui prouver je souhaitais tout de même qu’elle en prenne conscience, lui proposant de manger des lasagnes avec moi elle ne tardait pas à répondre. Je m’attendais à être envoyée sur Mars, avec elle je ne pouvais m’attendre qu’à ça puisqu’elle semblait sourire comme une certaine Posh, lorsqu’elle se brûlait et encore. « Je n'aime pas les lasagnes, mais j'accepte de hisser le drapeau blanc si tu me trouves un peu de vin... » Bon, je m’attendais à pire et j’étais donc satisfaite de sa réaction, reculant pour me rendre dans le cellier je revenais avec une bouteille de rosé. « Je me garde toujours une bouteille de côté ! » Pendant mon absence Everleigh s’était installée et semblait plus que blasée, quelque chose n’allait pas à en voir son expression fatiguée et dépitée. « Est-ce que ça va ? »

Les choses sont plutôt mal parties avec Alecia, elle ne m'intéressait pas franchement pour être honnête. Son comportement, le peau que j'ai pu voir d'elle me laissait une mauvaise image d'elle. Pas franchement le genre de personne avec qui je souhaitais faire amie-amie. Non pas franchement. Surtout au vu de notre rencontre humide de la semaine dernière. Pourtant elle est là lorsque je reste dans la cuisine. Affamée. Si affamée que je pourrais manger n'importe quoi. Enfin, n'importe quoi mais pas ce qu'elle me propose en guise de drapeau blanc. La paix c'est un peu énorme comme terme parce qu'on était pas en guerre, elle m'indifférait c'est différent. J'aurais sans doute choisi de l'envoyer bouler mais je ne suis pas d'humeur à me prendre la tête avec tout le monde. Du coup je lui demande du vin. J'aurais dû préciser que je préférais le rouge puisqu'elle se pointe avec une bouteille de rosé. Bon, elle a l'air contente alors j'vais pas faire la difficile. « Je me garde toujours une bouteille de côté ! » Je souris, parce dit comme ça, ça peut porter à confusion. « T'as des penchants alcoolique ?» Oh bah ça va, je ne juge pas. Je m'en fiche totalement en fait. Je ne bois pas souvent, moi, un peu de vin lors de soirées filles mais c'est rare étant donné que les amies filles ce n'est pas franchement ce que j'ai de plus. « Est-ce que ça va ? » Euh bah non, ça ne se voit pas. Mais bon. « T'étais pas là hier ? Enfin sans vouloir te vexer, t'es sans doute la dernière personne à qui j'ai envie de parler de mes états d'âmes. » Si, elle était là au prime pourtant, mais bon, après tout je n'ai pas fait attention à ce qu'elle faisait ça pouvait être réciproque, mais de là à ne pas regarder les chroniques. Bref. En tout cas je suis honnête, elle ne peut pas me le reprocher.

Je n’avais pas postulé à Fake Lover pour me faire des ennemis à la base, je détestais les conflits et je devais déjà en supporter des sanglants quotidiennement lorsque je travaillais avec ma collègue dans notre ambulance, des règlements de compte, des disputes qui tournaient mal et toutes les choses de ce genre-là nous en bouffions à longueur de journée et il m’était d’ailleurs arrivé d’être prise au milieu d’une fusillade entre des gangs, je peux vous assurer que je ne faisais pas la maline et sans une intervention immédiate de la police il y a bien des fois où nous aurions pu y passer, par chance j’étais toujours vivante et je n’avais jamais eu plus que des égratignures au travail, cet été j’avais reçu bien plus en dehors du travail, si bien que pendant plus d’un mois je n’avais pas été autorisée à travailler, entre le décès de mon fils et cette plaie ouverte qui avait laissé une belle cicatrice au niveau de mon bas-ventre je peux vous dire que je me souviendrais de cette période pour le restant de mes jours. Depuis le début de la saison je m’étais rarement énervée au point de désirer plus qu’autre chose faire la tête au carré à un candidat, il y avait eu Nadan et Mickey mais je n’avais jamais tenu rigueur à l’un d’entre eux. Harlow était la seule fille que je ne pouvais pas voir, je la détestais sans même la connaitre mais ce que j’en entendais sur les primes et à l’aide de mes autres candidats me donnait la gerbe, je ne voyais aucun intérêt à faire des efforts pour en apprendre plus sur elle. « T'as des penchants alcoolique ?» Je répondais du tac au tac d’un ton détaché. « Non, mais lorsque je vois et entends les absurdités de certains candidats j’en ai envie malheureusement. » Je ne citais personne parce que si je commençais je risquais d’en avoir pour un moment à lister tout ce que j’avais pu voir ou entendre depuis la première semaine. « T'étais pas là hier ? Enfin sans vouloir te vexer, t'es sans doute la dernière personne à qui j'ai envie de parler de mes états d'âmes. » Je ne sais pas pourquoi mais ses paroles, malgré le fait que je n’y accorde pas une importance fondamentale, me donnaient envie de la taper, elle ne saurait probablement jamais être agréable cette fille, pourquoi est-ce que j’essayais de faire la paix ? Pour mieux la clasher à nouveau ? « Génial, entre Harlow alias la salope de l’édition et toi qui tire la gueule et ne sais pas être un tant soit peu joyeuse on a vraiment de la chance au chalet !!! Et non, je n’ai pas vraiment suivi le prime dimanche, je ne sais donc pas ce qui ne va pas et si tu veux tout savoir je m’en contrefiche, c’était pour faire la conversation. » Ce n’est pas comme si elle s’apprêtait à se confier à moi de toute manière.

J'sais pas ce que je lui ai fait, non franchement j'en sais rien mais elle n'a pas l'air de comprendre ce que je dis. Le second degrés, elle ne connait pas. Parce que je ne suis pas au meilleur de ma forme, pas du tout. Je suis épuisée, vraiment épuisée, je suis blessée aussi pourtant je suis là à tenter d'être gentille, j'évite de paraître trop désagréable, même que je me contente du vin qu'elle a apporté. Parce qu'elle a été le chercher quand même, je ne vais pas cracher dessus. Sauf que lorsque je lui demande si elle a des penchants alcoolique, c'est pas franchement à prendre au pieds de la lettre. « Non, mais lorsque je vois et entends les absurdités de certains candidats j’en ai envie malheureusement. » Je soupire, qu'elle déstresse c'est moi qui suis dans un état lamentable et c'est elle qui se la joue susceptible. « C'était juste une boutade. » Ouais, une boutade, elle qu'elle comprend le sens de ce mot au moins ? Parce que je pourrais franchement me poser des questions. Elle me demande si je vais bien. Bah non je ne vais pas bien, j'imagine que ma tête de déterré le démontre bien. Néanmoins, je ne l'agresse pas, je suis plutôt calme et polie, d'ailleurs quand je lui dis de ne pas se vexer, c'est sensé être pris au sens littérale du terme. J'ai pas franchement envie de lui raconter ma vie surtout si elle n'a pas suivit ce qu'il s'était passé. Sauf que madame s'enflamme. Pire encore, elle me démontre franchement qu'elle en a rien à foute des autres. Elle me manque de respect et mon sang ne fait qu'un tour. Je bouillonne à ses mots. Est-ce qu'elle est sérieuse ? Si nous n'étions pas sous le coup du foutu réglement de Cupidon, elle s'en serait déjà pris une. Non mais quelle salope. « Je ne suis pas une espèce de sale hypocrite qui saute de joie juste parce que Madame Alecia, la connasse de service à ses règles ce matin et est franchement trop conne pour se rendre compte que je suis simplement fatiguée et que je n'ai pas envie de faire la conne juste parce tu ne comprends rien. » Non parce que franchement, elle s'est rendu compte de la connerie qu'elle a dit ? C'est à ce demander. « La soit disant salope de l'édition comme tu dis c'est ma fille. Alors, t'es gentille mais tes commentaires tu te les gardes pour toi, surtout quand je suis dans les parages parce que je te jure que tes lasagnes, je vais te les faire bouffer mais pas comme toi tu l'entends. » Et à ces mots, je balance la bouteille de vin qu'elle a apporté, elle s'éclate sur le carrelage de la cuisine, juste pour lui montrer à quel point elle m'a énervé. Est-ce que je dis que son fils mort était un gros con ? Non parce que je pourrais aussi, c'est tellement facile de se comporter comme une vieille garce. Je sais faire moi aussi.

Parfois je ne comprenais pas la blague, avec Everleigh je ne risquais pas de prendre automatiquement certains de ses propos au second degré puisqu’elle avait été plus que désagréable avec moi la semaine passée lorsque j’avais essayé de faire preuve d’humour, un humour certes puéril mais qui restait un moyen de passer le temps qui commençait parfois à être longuet dans le chalet. Non, elle avait dit des choses qui m’étaient longuement restées en travers de la gorge et si aujourd’hui je tentais d’enterrer la hache de guerre j’étais consciente qu’il suffisait qu’elle tienne ne serais-ce qu’un minuscule propos que je prendrais mal pour que je déterre la hache et la lui enfonce entre les deux yeux. Ainsi lorsqu’elle me taquinait, semble-t-il, sur une éventuelle addiction à l’alcool je lui répondais qu’avec certains candidats il y avait de quoi devenir alcoolique. « C'était juste une boutade. » Je ne l’avais pas compris ainsi mais c’était bon à savoir, alors qu’elle m’annonçait ne pas réellement vouloir se confier avec moi je décidais d’être franche, peut-être trop et je le savais très bien. Certaines choses ne se disaient tout simplement pas et je n’avais pas été fine du tout en parlant d’Harlow, sa fille, que je trouvais vraiment trop délurée, le genre à avoir déjà couché avec plusieurs candidats dans l’aventure et fait du rentre-dedans à un nombre encore plus élevé d’entre eux. Je savais que j’en avais trop dit, malgré mon taux élevé de franchise je ressentais comme un malaise intérieur, moi qui pouvait être méchante sans manquer de respect j’avais dépassé les limites mais Everleigh m’énervait, tout simplement. « Je ne suis pas une espèce de sale hypocrite qui saute de joie juste parce que Madame Alecia, la connasse de service à ses règles ce matin et est franchement trop conne pour se rendre compte que je suis simplement fatiguée et que je n'ai pas envie de faire la conne juste parce tu ne comprends rien. » Je la regardais sans baisser les yeux, certes j’étais allée un peu trop loin mais il était hors de question que je me rabaisse, pas en face d’une fille qui ne m’appréciait pas bien avant cette conversation ou même la semaine passée. « La soit disant salope de l'édition comme tu dis c'est ma fille. Alors, t'es gentille mais tes commentaires tu te les gardes pour toi, surtout quand je suis dans les parages parce que je te jure que tes lasagnes, je vais te les faire bouffer mais pas comme toi tu l'entends. » Elle explosait la bouteille par terre et même si ce n’était pas bien de rentrer dans son jeu je sentais que j’étais capable de le faire, de la prendre par les cheveux et de lui faire bouffer le sol. « La connasse elle va tout d’abord te dire qu’elle t’emmerde, parce que mademoiselle Everleigh est fatiguée il faudrait que tout le monde se mette en quatre… Mais merde, si tu arrêtais d’être toujours une vieille connasse aigrie une seule seconde tu ferais du bien à tout le monde !!! » Je parlais plus vite qu’en temps normal mais sans hurler comme un vendeur de poisson sur le marché, pas comme elle précédemment quoi. « Concernant ta fille je suis désolée, je suis allée trop loin… Par contre si tu ne prends pas tout de suite une serpillère, un balais et tout ce qu’il faut pour nettoyer le bordel que tu viens de mettre c’est toi qui va bouffer mes lasagnes parce qu’il ne faut pas déconner, tu manques de respect à tous ceux qui nettoient les lieux pendant que toi tu fais ta petite princesse, c’est-à-dire Mickey et moi ! » Peut-être que je me trompais, peut-être qu’il lui arrivait de passer la serpillère mais jamais devant mes yeux en tout cas.

Cette fille a clairement un problème, en plus d'être conne elle ne comprend rien. Rien de rien. Le second degrés c'est inconnu au bataillon pour elle visiblement. Elle est franchement stupide et si je ne souhaitais pas forcément en faire une amie, mon but n'est pas de me battre avec une trentenaire qui a l'âge mentale d'une adolescente attardée vraiment pas. Mais puisqu'elle a autant de tact qu'une guenon, je n'ai pas vraiment d'autres choix que de hausser le ton. Légèrement, en attendant je ne suis pas une hystérique qui hurle sur elle, j'ai quand même un peu de contrôle sur moi. Il n'est pas nécessaire de hurler pour se faire entendre même si j'aurais franchement envie de lui apprendre le respect. De quel droit elle me parle d'Harlow comme une traînée ? Non seulement on est pas amie mais en plus, je ne laisserais personne la traiter de cette façon. En plus, franchement elle est chiante quand même. « La connasse elle va tout d’abord te dire qu’elle t’emmerde, parce que mademoiselle Everleigh est fatiguée il faudrait que tout le monde se mette en quatre… Mais merde, si tu arrêtais d’être toujours une vieille connasse aigrie une seule seconde tu ferais du bien à tout le monde !!! » Oh elle m'emmerde. Mince alors qu'est-ce que c'est dur. Whouhou. Se mettre en quatre ? De quoi elle parle ? Est-ce que je lui ai demandé quelque chose ? « Te mettre en quatre ? Non mais je t'ai rien demandé à ce que je sache, c'est toi qui fait chier, encore et encore. » Non mais merde, personne ne l'a obligé à l'ouvrir, pas moi en tout cas. J'sais très bien l'ignorer et ma vie ne s'en porte pas plus mal. Franchement elle a tendance à être plus en plus conne plus elle parle. Et puis lorsqu'elle parle d'Harlow je suis si énervée que j'envoie sa bouteille de rosé sur le sol. Elle s'éclate en mille morceaux tandis que le liquide tache le sol. « Concernant ta fille je suis désolée, je suis allée trop loin… Par contre si tu ne prends pas tout de suite une serpillère, un balais et tout ce qu’il faut pour nettoyer le bordel que tu viens de mettre c’est toi qui va bouffer mes lasagnes parce qu’il ne faut pas déconner, tu manques de respect à tous ceux qui nettoient les lieux pendant que toi tu fais ta petite princesse, c’est-à-dire Mickey et moi ! » J'ai quand même franchement envie de rire. Elle est désolée ? Et quand elle aura reçu mon poing sur la tronche elle sera encore désolée ? Non mais n'importe quoi. « C'est drôle que tu me parles de respect justement quand tu n'as pas le moindre scrupule à insulter ma fille que je ne connais même pas... » Je me dirige vers le réfrigérateur et prends bien soin de contourner la flaque de vin et les bouts de verres éparpillé sur le sol. J'y sors de la bière et une pomme. Parfait comme repas. « Puisque t'es tellement persuadée d'être la seule à faire le ménage ici. Vas-y, je t'en prie, éclate toi bien. » Parce qu'il est pas franchement envisageable que je nettoie ça. Si elle n'avait pas agis comme une grosse conne, elle serait encore sur le plan de travail. Je décapsule ma bière, jette la capsule et me dirige vers la sortie. Je n'ai plus rien à faire avec une connasse pareille.