Oui, j'avais bel et bien peur de faire une bêtise qui contraindrait le jeune homme à changer l'image qu'il pouvait avoir de moi. Pourtant il ne semblait pas que ce soit le cas. Au contraire celui ci se voulait plus attentionné que jamais, il se voulait tendre et affectif, compréhensif et rassurant. Et alors qu'un « Arrête… » fut soufflé de la bouche du beau suisse, un léger sourire s'esquissa sur mes lèvres. Il n'avait pas conscience qu'à mes yeux, il l'était réellement. Il était parfait. Oui, il était aux opposés de tout ce qui pouvait m'horripiler, le cliché exact de ce qu'il me fallait. De ce dont j'avais besoin. Il était innocent, doux, intélligent, calme, incroyablement beau, candide, enfantin et adorable. Il était tout ce dont j'avais toujours rêvé. Ou presque. Puisqu'il était un homme, et qu'ô grand jamais je n'avais imaginé pouvoir un jour tomber amoureux de l'un d'eux. Jamais je n'avais même pensé être attiré par un homme. Pourtant il était là, marquant une exception bien trop importante pour que je ne décide de tirer un trais dessus. Je ne pouvais pas. Je voulais qu'il soit mien, et pour toujours. Mais surtout, je voulais qu'il soit mien le temps de cette soirée, comme je voulais lui appartenir. Je voulais que nous ne fassions qu'un, et que plus rien ne soit capable de nous séparer. Alors, j'entrepris de délasser ses chaussures, comme une cendrillon perdant ses pantoufles de verre, sans le côté dramatique et urgent de son départ. Non, le tout était étrangement bien plus romantique. Et alors que je regagnais ses lèvres en un sourire non dissimulé, celui ci ne tardait pas à passer ses bras autour de mon corps, nous faisant alors de nouveau chavirer sur le lit avant de finalement reprendre la parole. « Tu sais, Ezra… j’ai un peu peur… mais… mais je me dis qu’avec toi, il ne peut rien de m’arriver de mal, hein ? » dit-il en reculant un instant son visage du mien, avant de reprendre « Alors… je peux bien oublier toutes mes craintes, et n’être qu’à toi le temps d’une nuit… » Je le comprenais parfaitement. Parce que j'avais clairement peur aussi. Pourtant plus que de la peur, je mourrais d'envie d'être en sa présence, et je crois que cette envie ne faisait qu'écraser un peu plus chacun de mes autres sentiments, excepté bien évidemment l'amour que je pouvais éprouver à son égard, qui elle, dictait ses règles comme bon lui semblait. Mon sourire s'étira un peu plus. « J'ai peur aussi... Mais ce moment ne peut qu'être beau en ta présence. » murmurais-je lentement, alors que mes lèvres se déposaient en un baiser éphémère sur les siennes. Je ne savais même pas comment m'y prendre, ce que je devais exactement faire, si j'avais de nouveau le droit de parcourir son corps de mes doigts, ou si je devais simplement attendre. Je ne savais pas où placer mes mains, par où débuter. Alors, lentement, et peut-être un peu maladroitement, je déviais mes lèvres le long de la mâchoire de mon aimé, s'échappant par la suite près de son cou puis dévalant sa poitrine. Mes lèvres s'arrêtaient par la suite le long de ses fins abdominaux qui se dessinaient sur cette peau trop blanche, entre grains de beautés et perfection absolue. Là, je relevais un instant la tête, après avoir embrassé son nombril, comme pour capter son regard, comme pour chercher quoi faire, entreprenant lentement de défaire sa ceinture qui quelques pressions plus tard ne tarda pas à céder. Et étrangement, à cet instant précis, tout stress ne tarda pas à s'évacuer. Comme si ce que nous vivions était normal, comme si chacun de mes prochains mouvements allaient être guidés, et non pas réfléchis. Guidés par ce trop plein d'amour. Alors, je fis lentement glisser son pantalon le long de ses minces jambes, lui en débarrassant tout en douceur, mes lèvres revenant rapidement le lon de son torse, descendant dangereusement. Et alors que ma main gauche débarrassait avec pudeur le dernier bout de tissu recouvrant le corps du jeune homme, ma seconde main, quant à elle vint capturer l'une des siennes, liant mes doigts aux siens, plus unis que jamais. Mes lèvres déposèrent ainsi quelques baisers sur le bas ventre du jeune homme, cet endroit dont j'étais le seul à pouvoir avoir accès. Un lieu d'amoureux transis. Et alors que ma main serrait un peu plus la sienne, mes lèvres quant à elle s'appropriaient le temps de quelques minutes le fruit défendu. Oui, c'était une sensation étrange que de se dire qu'Emilien était à moi. Que de son corps, je pouvais explorer la moindre parcelle. Et plus que cette possibilité, j'en avais la dévorante envie. Alors, après quelques sabliers écoulés, mes lèvres, longeaient à nouveau son corps, se dirigeant vers l'oreille droite du jeune homme, nos mains toujours liées l'une dans l'autre, je lui murmurais quelques paroles. « A mes yeux, tu es parfait Emilien, n'en doute jamais. »

Il n’était pas seul. Pas le seul à avoir peur. Ezra aussi avait peut-être peur aussi. Lui aussi avait un peu peur, certainement. Toute cette soirée aurait un goût d’inconnu, de nouveauté. Comment ne pas appréhender ce moment, cette première fois. Cette première fois avec celui qu’il aimait. Il voulait ce moment parfait. Comme n’importe qui à sa place. Ezra aussi aimerait un tel moment. Alors il lui confia que lui aussi. Lui aussi avait peur. Il ne faisait que confirmer ses pensées. Un mince sourire étira les lèvres du jeune suisse. Presque rassuré par ces paroles. Par ses paroles. Il ajouta que ce moment ne pouvait pas n’être que beau en sa présence, avec lui. Il le voulait. Emilien le voulait. Ce beau moment. Et il ferait tout pour que cela se passe comme tel. Même si… comment devait-il s’y prendre ? Que faire ? Que dire exactement ? Tout ceci était nouveau et si Ezra se sentait maladroit, Emilien avait soudainement cette crainte. Peur de ne pas mal agir, de se sentir gêné, de paraître maladroit. Sensation d’incompétence, de non-savoir, d’inculture. Il lui lança un bref regard. Peut-être qu’Ezra savait tout cela. Après tout, il semblait un peu plus hardi que lui dans tout cela. Furtivement, les lèvres du beau français se déposèrent sur son torse aux formes juvéniles. A ce contact, un léger frisson parcourut le long de son corps. Pas un frisson de crainte, non. Ni de peur. Sûrement un frisson de plaisir. Il frissonnait d’envie. D’envie de sentir encore ses lèvres au contact de sa peau. A cet instant précis, il oubliait tout. Tout, oui. Ses craintes, cet endroit dans lequel il se trouvait enfermer le temps d’une nuit à ses côtés. Il était comme exilé sur une autre île. Encore plus belle que celle où il se trouvait à ce moment précis. La plus belle des îles. Cette île où Amour régnait plus que tout. Un règne platonique, un règne idyllique, un règne transit. Au fur et à mesure, il se voyait débarrasser de ses habits. Dépourvu de ses habits, il était. Il ne lui restait pourtant plus que son pantalon et son boxer avant cela. Il était alors nu. Nu sous le regard de son bien aimé. C’était un peu gênant ou intimidant, de savoir qu’il pourrait avoir accès à la moindre parcelle de son corps. Il pourra apprendre par cœur chaque détail de son corps. En quelques secondes, Ezra pourra faire de ce corps sien. Il lui appartiendra. Le temps de quelques caresses, de quelques baisers. Pendant un court instant, Emilien ferma les yeux. Peut-être pour apprendre à connaître ses nouvelles sensations. Ses veines se gonflaient d’un plaisir brûlant. D’un plaisir qu’il avait si longtemps oublié. Il apprenait à reprendre plaisir à tous ces légers détails charnels. Il réapprenait à quel point il aimait aimer, tout simplement. Emilien finit par laisser ses paupières se rouvrir, se mordillant légèrement les lèvres. Son regard se posa sur Ezra qui remonta petit à petit. Il vint alors lui susurrer quelques mots. Quelques paroles qui firent légèrement sourire le jeune suisse. Il ne devait pas douter. Ne jamais douter. Douter de ces mots prônés fièrement par Ezra. Il était parfait. Parfait, à ses yeux. Comme un enfant naïf et un peu étêté, il se contenta de hocher la tête de haut en bas. D’accord. Il ne doutera pas. Jamais. Jamais, il ne douterait de cela. « Mais… », il ne l’était pas. Combien de fois fallait-il le répéter ? Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que leurs lèvres se rejoignirent. Et qu’importe ce qu’il osera avancer, Ezra le contredirait. Il était persuadé qu’Emilien était parfait. Tellement parfait. L’une des mains du jeune garçon se posa le long du torse du français. Il lui adressa alors quelques caresses. Quelques douces caresses, des caresses un peu trop timides peut-être bien. Ses mains trouvèrent obstacles. Le jean et la ceinture du jeune homme. Il posa alors sa main dessus. Hésitant, alors. Il ne savait pas vraiment s’il pouvait, et que faire après ça ? Il se sentait éperdument bête, comme ce garçon qui avait besoin de tout apprendre. Ou plutôt tout réapprendre. Il lança un bref regard à Ezra, se pinçant alors les lèvres.

Ce n'était pas dans mes habitudes que de répondre aux sensations d'autrui. J'étais en général plutôt egoïste, préférant faire passer mon plaisir avant celui de la personne avec qui je pouvais passer ce moment. Ce n'était pas bien, pourtant ne montrant en général aucun attachement sentimental à celle ci, je me disais que ce n'était pas bien grave, et que du moment que j'en tirais profit, celle ci n'avait pas son mot à dire. Pourtant avec Emilien, c'était tout autre chose. Jamais je n'aurais pensé pouvoir faire plaisir de la sorte à une personne, tout simplement parce que ça ne me ressemblait pas. ou peut-être était-ce ce que je croyais. Peut-être étais-je bien plus attentionné que je ne l'aurais imaginé, spécialement avec les personnes qui m'étaient chères. Spécialement avec Emilien. Alors oui, j'avais osé, j'avais osé laisser mes lèvres parcourir ce que je n'aurais jamais pensé découvrir un jour. J'avais laissé celles ci parcourir le corps d'un homme. Mais pas n'importe quel homme, non, le corps d'Emilien. De mon Emilien. Le corps de celui que j'aimais. Et d'une certaine manière, je pouvais à mon tour sentir ces bouffées de chaleur engorger mon corps au fur et à mesure que je sentais le jeune homme, là tout près de moi. Alors, je remontais chaleureusement auprès de son oreille pour lui murmure quelques paroles. Il tenta d'ailleurs de répliquer « Mais… » mais je l'interrompais en déposant mes lèvres sur les siennes. Il n'y avait pas de mais. Il était parfait. Il l'avait toujours été et ce depuis le premier jour où j'avais posé mes yeux sur lui. Alors, je sentis l'une de ses mains dévaler lentement mon torse, y déposant de multiples caressent qui eurent le don de transmettre quelques frissons mon échine. Bientôt, celle ci s'arrêta sur ce qui semblait la bloquer, l'arrêter, ma ceinture. Mon regard parcouru un instant celui du jeune homme. Il semblait hésitant, presque effrayé. Alors, en un sourire rassurant, je rejoignais de nouveau ses lèvres, l'invitant peu à peu à prendre à son tour le dessus, me livrant de ce fait entièrement à lui. Si bien que nos lèvres encore liées, je me retrouvais bientôt sur le dos, celui ci chavirant petit à petit au dessus de moi. Nous venions alors de regagner le centre du lit. Ma main parcourant lentement son dos, sa colonne vertebrale étant retracée du bout de mes doigts, comme si j'en venais à la redessiner.

Perfection. Comment pouvait-il affirmer qu’il avait entre ses mains un être orné de perfection. Elle n’existait que dans nos frêles esprits à la recherche d’idéaux. On souffrait tous de cette quête souvent peu fructueuse. De cette quête d’un idéal, d’une perfection, d’un sublime. Tous. Emilien, Era, toi, moi, vous. Tout le monde. Ezra semblait l’avoir trouvé. Un idéal de découvert, de trouvé, comme ce cadeau offert par la vie. Son nom ? Emilien. Ce petit être crédule, un peu trop rêveur et utopiste par moment, ce garçon intelligeant aspirant de musique. De musique encore et toujours. Ce petit être attachant, affectif. Trop affectueux. Parfait ? Il en doutait. Mais maintenant qu’Ezra était persuadé de cela. Persuadé qu’il avait avec lui cette perfection. Emilien avait peur. Peur de le décevoir. Un geste de travers, et la perfection s’émiettera en douloureux morceaux. Il ne voulait pas cela. Leurs lèvres se joignirent amoureusement, laissant un court instant leurs langues valsaient. Epris d’une curiosité qui lui était inconnu, d’une envie incertaine, l’une des ses mains adonna de douces caresses sur le torse dénudé de son bien aimé. Il ne savait pas vraiment jusqu’où pouvait-il s’arrêter. Rapidement, il trouva un obstacle, sa ceinture. Hésitant, un peu gêné, il ne savait pas. Il ne savait pas s’il pouvait. Un sourire se dessina sur le visage d’Ezra, et un petit air qui se voulait rassurant se peignit sur ce si beau faciès. Un léger rictus vint creuser l’une des pommettes du suisse. Sa main se posa sur la boucle de la ceinture. D’un geste peu sûr, il enleva la lanière de cuir de sa boucle. Petit à petit, il le débarrassa de ce surplus vestimentaire. Ses lèvres étaient toujours liaient à celles d’Ezra. Telles des inséparables s’aimant trop. Il pouvait alors sentir quelques caresses prodiguées par Ezra, le long de sa colonne vertébrale. Douces caresses qui le firent frémir. Sa main déposa quelques caresses, sur le bas ventre du jeune homme. Il découvrait petit à petit ce corps qui lui était inconnu. Il voulait apprendre chacun ses traits par cœur, et pouvoir ainsi les réciter. Il voulait scander avec aisance cette ode à l’amour. Il voulait connaitre chaque détail de ce corps. De son corps. Il tenait entre ses doigts cet intimité. Intimité palpable qu’il découvrait au fur et à mesure. Il apprenait à connaitre la moindre parcelle de son aimant. Et jamais jusqu’à présent, il n’avait pu s’imaginer vivre cela. Aimer un homme. Un autre homme. Vivre une telle relation. Une relation remplie de passion, d’amour et d’envie. Il se l’était imaginé, peut-être. Mais pas avec un homme. Maintenant, il vivait tout cela avec lui. Avec Ezra. Son Ezra. Son beau Ezra. Il recula légèrement son visage où l’on pouvait percevoir un petit sourire de dessiné sur ses lèvres. Petit à petit, sa bouche trouva le chemin de ce fruit défendu qu’il croquera certainement. Et du bout des lèvres, il touchait ce qu’il aurait jugé, avant, d’interdit. Du bout des lèvres, il touchait ce que l’on appelait désir, cette chose charnelle, ce petit détail épicurien. Quelques secondes s’écoulèrent lentement. Il ne voulait pas profiter de ce moment. De ce moment interdit. Il ne voulait pas trop en profiter. Il remonta alors, déposant sur son passage quelques baisers, comme pour semer autour d’elle ce doux sentiment appelé Amour. Des baisers d’amour, des baisers d’envie. Ses lèvres retrouvèrent alors celles de son bien aimé. Il pouvait alors sentir son souffle chaud tout contre lui.

Je ne savais pas bien comment agir avec Emilien, alors j'avais finalement décidé de me déconnecter. De simplement profiter du moment sans me poser d'innombrables questions. Il était ma description même de la perfection. Ce diamant brut que je ne demandais qu'à tailler de mes propres mains. A m'en salir chaque pore de ma peau. Et alors que je sentais l'une de ses mains s'échouer sur mon torse, comme curieuse d'en découvrir la suite, je réalisais qu'il n'avait jamais vraiment osé parcourir mon corps comme j'avais commencé à apprendre à découvrir le sien. Oui, qu'il n'osait pas. Peut-être avait-il peur de briser cette image que je pouvais avoir de lui. Pourtant je l'aimais pour ce qu'il était, et de ce fait ne pouvais simplement pas me passer de sa présence, ne pouvait pas être déçu d'une quelconque façon. Du moins, pas dans ces moments là. J'étais autant apeuré que lui. Cependant je voulais être là, à ses côtés, et de ce fait dépassais à chaque instant mes préjugés, mes peurs, juste pour un sourire. Juste pour sentir un peu plus sa présence à mes côtés. Son souffle chaud s'abattre sur mes paupières. Alors j'invitais le beau suisse, mon beau suisse, à oser, me décalant peu à peu pour que celui ci prenne les devants. Pour qu'il se sente en droit d'oser, qu'il se sente plus à l'aise encore à mes côtés. Et c'est ce qu'il ne tarda pas à faire, détachant bien rapidement ma ceinture, avant de me débarrasser de touts bouts de tissus recouvrant encore mon corps. Je me retrouvais alors nu, entièrement nu face à mon bien aimé. Je ne pouvais pas être aussi fragile qu'à cet instant précis. Et pourtant, une part de moi ne pouvait s'empêcher d'aimer ce moment. Les pointes de mes doigts s'enfoncèrent dans le dos du jeune homme, sans pour autant vouloir lui causer aucune douleur, sans pour autant que mes ongles ne s'enfoncent dans sa peau. Non, seulement un plaisir démonstratif. Je le vis alors parcourir une nouvelle fois mon torse, avant de finalement s'approprier le temps de quelques secondes ce péché qui ne demandait maintenant qu'à être sien. Un frisson de plaisir, et bientôt un léger soupir, s'échappa de mes lèvres. Alors, il se décida à remonter jusqu'à mes lèvres. Un baiser langoureux, bien plus passionné que tous les précédents. Je pouvais sentir mon coeur s'échappait de ma poitrine à coup de battements invraisemblables. Et bientôt, je me redressais à nouveau, le jeune homme penché au dessus de moi, prolongeant encore un peu plus ce baiser avant de finalement le faire basculer sur le dos, lentement, n'osant même plus détacher mes lèvres des siennes. Nous restions alors ainsi le temps de quelques minutes, mes deux mains appuyées sur le matelas. Je me décidais finalement à reculer mon visage, mes doigts venant capturer ce visage dont je ne pouvais me passer, mes yeux captivés par ce regard azuré, mon corps au dessus du sien, comme en apesanteur, son souffle chaud s'évaporant contre mon visage. Et alors que je n'arrivais plus à détacher mon regard du sien, je pris finalement possession du jeune homme. J'osais l'ultime affront. L'ultime valse, d'abord timidement, puis bien plus passionné. Un bruyant soupir ne tarda d'ailleurs pas à s'échapper de les lèvres, alors que ma tête venait se loger au creux du coup du jeune homme. « Je t'aime. » soupirais-je une nouvelle fois, déposant bientôt quelques baiser sur le corps brulant de mon bien aimé.