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 my sweet creature - the difference is amazing ∞ 09/04 - 21:05

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Mickey

Mickey
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MessageSujet: Re: my sweet creature - the difference is amazing ∞ 09/04 - 21:05   my sweet creature - the difference is amazing  ∞ 09/04 - 21:05 - Page 3 EmptyJeu 11 Avr 2013 - 6:18

Oh clairement, si Emmeline voulait que cela prenne fin elle avait tout intérêt à le lui faire explicitement comprendre, car Mickey de son côté n'était pas près d'arrêter. La couvrir de baisers, effleurer puis caresser sa peau... il était capable de le faire des heures durant, sans se lasser. Parce que cette rousse, là, était loin de le laisser indifférent. Mais viendrait un moment où il ne réussirait même plus à cacher le petit faible qu'il avait pour elle, hein. Si tant est qu'il y parvienne actuellement, ce dont il doutait compte tenu du fait qu'il était désireux de lui faire toujours plus plaisir, de lui faire toujours plus de bien. Il n'était pas certain de savoir comment s'y prendre, par contre. Parce que bon, il fallait garder à l'esprit que Mickey s'était quelque peu brouillé avec la gente féminine, suite à son divorce. C'était bien la première fois qu'il était aussi soucieux du bien-être d'une demoiselle. Quant à son ex-femme, vous pensez bien que la seule chose qu'elle lui inspirait était le dégout, et qu'il ne l'embrassait pas par envie comme c'était le cas avec Emmeline, mais bel et bien par contrainte. Alors, comment est-ce que les présents agissements de l'écrivain seraient perçus par la rousse ? Il craignait un peu d'en faire trop. Est-ce qu'il n'était pas légèrement maladroit, quand même ? N'avait-il pas l'air d'un désespéré en embrassant tout ce que ses lèvres trouvaient ? Vous pensez bien que s'il la couvrait de baisers, c'est parce qu'il raffolait autant de sa peau que de ses lèvres. Bon, rien ne valait les baisers d'Emmeline, ceci dit. Donc hum, petite préférence pour ses lèvres, quand même. Mais il ne perdait pas de vue l'essentiel, à savoir qu'il était encore trop tôt pour envisager d'aller plus loin encore. De toute façon ce n'était pas ce qu'il voulait pour le moment, il n'y pensait même pas pour ainsi dire. Cette relation était ce qu'elle était, il préférait encore ne pas se projeter dans l'avenir car l'avenir, c'était l'inconnu, et l'inconnu lui faisait peur comme chacun sait. Alors non, pas question de penser à d'éventuels rapports intimes que ces deux-là auraient, peut-être, un jour. Rien ne garantissait qu'ils franchiraient ce stade. Même si certaines personnes devaient être actuellement entrain de se dire que ce serait pour bientôt. Oh oui d'ailleurs, celles et ceux se mêlant de leur histoire devaient être ravis d'assister à cela. Il n'était pas improbable, aussi, qu'ils imaginent les lèvres de Mickey descendre plus encore. Ah ça leur plairait bien, hein. Dommage pour eux, même si Emmeline n'avait pas ramené son visage vers elle du bout des doigts pour l'embrasser de nouveau, il n'aurait pas été au-delà de sa poitrine. Parce qu'une fois encore, il avait bien trop de respect pour elle pour faire ce genre de choses, comme ça, ici. Et il se fichait bien d'en décevoir plus d'un en gardant son short de bain, ou en ne défaisant pas le haut de maillot d'Emmeline, par exemple. Sincèrement, ça lui passait au-dessus de la tête. Un peu comme le commentaire qui viendrait irrémédiablement accompagner les images de ce moment passé à deux dans ce bain à remous, dimanche soir. Il le sentait venir, disons qu'il avait l'habitude depuis le temps. La seule chose à laquelle il s'autorisait à penser, pour l'heure, était cette tendre étreinte partagée avec la rousse. Il aimait la sentir blottie tout contre lui, il aimait la prendre dans ses bras parce que ça lui donnait l'impression qu'il avait la capacité de la protéger, en quelque sorte. Oh bah, c'était beau de se rêver en mâle protecteur, hein. Alors qu'avec ses bras fins comme un cure-dent, il devait avoir l'air d'un garçonnet enlaçant une demoiselle bien trop jolie pour lui. C'est alors qu'Emmeline proposa de quitter ce bassin. Tout de suite, il se mit en tête qu'elle avait probablement froid, mais il se rappela aussitôt que cette eau était chauffée et que la seule fraicheur qui pouvait se faire ressentir était au niveau de leurs bras. Mais non, il n'était pas question de cela visiblement, à en juger le fait qu'elle secoua la tête comme pour réfuter cette idée. Avec elle de tout façon, il n'était pas un homme facile à contrarier. Et donc, si elle souhaitait sortir de jacuzzi, il n'allait pas la forcer à y rester non plus. C'était sa volonté, et il la respectait. Tant qu'ils restaient ensemble. À cet instant, les pensées de l'anglais s'égarèrent légèrement. Et il était bien content, pour une fois, d'avoir su garder pour lui ce qu'il ne valait mieux pas qu'elle sache. À savoir qu'il avait grandement envie de rester auprès d'elle, que ce soit dans ce nid ou en dehors. Mais ne désirant pas la faire fuir, et donc la perdre, il se garda bien de le lui en parler et c'était bien mieux comme ça. Peut-être trouverait-il le courage de le faire, un peu plus tard. Hum si possible avant leur sortie du nid. Qui succèderait dans tous les cas leur sortie de cette eau. Il l'emporta donc hors de ce bain à remous, non sans mal, et l'aida ensuite à enfiler le peignoir avec lequel il était venu tout à l'heure, mais qui désormais se voulait sur le dos d'Emmeline. Oh il rendait bien mieux sur elle, sans nul doute. Il alla même jusqu'à le nouer autour de sa taille, alors qu'elle aurait tout à fait été capable de le faire seule. Mais que voulez-vous il voulait toujours en faire plus, sans doute parce qu'il ne s'était jamais soucié de qui que ce soit avant cela. Et du coup, il se montrait attentionné avec elle comme il ne l'avait jamais été avec personne. Il espérait juste ne pas être trop lourd, trop envahissant auquel cas elle n'aurait qu'à lui faire remarquer, et il tenterait de réfréner cette envie de prendre soin d'elle, constamment. Il la prit une nouvelle fois dans ses bras qui, eux par contre, n'étaient couverts d'aucun vêtement. Mais il n'était pas frileux de nature, quoi que... si, totalement en fait. Toutefois il ne grelottait pas de froid, du moins pas encore. Alors pas de quoi s'affoler, pour le moment il profitait de sa présence comme de la plus précieuse, et appréciable sur terre. Hop, le temps de déposer un baiser sur son épaule, Emmeline se défaisait quelque peu de lui pour lui faire savoir qu'elle ne se lasserait jamais de le questionner pour en apprendre toujours plus le concernant. Oh ? Et pourquoi est-ce qu'il avait l'impression que d'un instant à l'autre, il aurait droit à une question, justement. Bingo. La première, pardon. Car apparemment, il y en aurait d'autres. Ou tout du moins une seconde. Alors, est-ce que dans un premier temps un petit interrogatoire le dérangerait, hum... Il fit mine de réfléchir quelques instants, le regard porté au loin, les sourcils froncés tout en arborant un air songeur. Mais en fait, c'était tout vu. « Je me ferai un plaisir de coopérer. Mais à cela j'imposerai la condition suivante : à chaque réponse donnée, j'exige un baiser en retour. » Est-ce qu'il en demandait trop ? Hm non, étant donné qu'il n'avait pas la moindre idée des questions qui lui seraient posées sous peu. Et encore, ne sachant pas dans quoi il était entrain de s'embarquer, Mickey aurait pu être bien plus exigeant. Un baiser, ce n'était pas grand chose. Enfin, pour lui si, évidemment. C'est bien pour cela qu'il avait imposé cette condition-là, et non une autre. Un baiser d'Emmeline, c'était la plus belle des récompenses. Ah, deuxième question donc, il avait vu juste. Ce peignoir, assez grand pour deux ? Il ne pouvait pas l'assurer avec certitude, en toute honnêteté. « Et bien, autant vérifier n'est-ce pas. » Et là-dessus, il défit délicatement le nœud du peignoir, et s'engouffra à l'intérieur, se collant tout contre elle. Alors, il y avait assez de mal pour deux là-dedans ? Heu... quoi ? Ah oui, pardon, il avait tendance à se perdre une nouvelle fois dans le regard de la rousse. Donc hum, le verdict oui. Il quitta par conséquent le peignoir, le renouant derrière lui et caressant ensuite la joue d'Emmeline, avant de reprendre dans un sourire. « Hm, c'est juste quand même. Mais ne t'en fais pas pour moi, il fait bon, et je suis loin, très loin de frôler l'hypothermie. » Disons que pour l'instant, il n'était pas à plaindre. Et tant que sa température corporelle ne chutait pas et ne descendait pas sous la barre des 35°C, son était n'était ni critique, ni préoccupant. Maintenant c'est sûr, il n'était pas non plus contre le fait de se couvrir un peu. Mais disons que rester comme tel ne compromettait en rien sa survie.
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MessageSujet: Re: my sweet creature - the difference is amazing ∞ 09/04 - 21:05   my sweet creature - the difference is amazing  ∞ 09/04 - 21:05 - Page 3 EmptyJeu 11 Avr 2013 - 17:00

Il n'y avait pas à dire, c'était tout de même bien plus pratique de partager une étreinte en se trouvant debout, sur ses deux jambes. Emmeline aimait se voir comme la spécialiste des câlins, et il était évident qu'à force, elle les avait à peu près tous testés et vraiment, ceux qui étaient partagés ainsi étaient les mieux, les plus agréables. Alors ça, plus le fait que c'était un contact avec Mickey hein, vous vous doutez bien que la rousse était quelque part sur un petit nuage et qu'elle ne comptait pas en redescendre. Ce nuage était un peu son nouvel endroit préféré au monde, à vrai dire. Oui, elle aimait bien. Et tout ceci était totalement de la faute de Mickey. La façon dont elle se sentait, cette sensation d'être exactement au bon endroit lorsqu'elle était avec lui... Elle ne savait pas exactement à quoi cela était dû mais ça restait agréable. Donc pourquoi s'interroger sur quelque chose qui ne faisait que du bien, qui la rendait heureuse ? Puisque, oui, c'était visiblement ce qu'il faisait. Et sans trop de difficultés, qui plus est. Il n'avait rien à faire de spécial, si ce n'est être là, près d'elle. Alors quand elle était dans ses bras, c'était encore mieux. Oh, de toute façon, plus elle était proche de lui, plus elle se sentait bien. Parfait, n'est-ce pas ? Alors elle était une nouvelle fois blottie contre lui, avec seulement le tissu qu'elle arborait, ce peignoir qu'il avait souhaité lui faire enfiler, qui empêchait un contact direct. Mais ça lui convenait quand même, bien sûr. Elle profita de ce câlin pendant un instant avant de finalement prendre la parole. C'était plus fort qu'elle. Elle avait une multitude d'interrogations qu'elle avait envie de poser, afin d'en apprendre plus sur lui. Puisque même si elle en savait déjà beaucoup sur lui, elle avait l'impression de ne pas en savoir assez. La rousse pourrait trouver encore des dizaines de choses à connaître le concernant, autant d'interrogations qu'elle n'avait pas encore pris le temps de lui poser jusque-là. Pas qu'elle n'aurait pas pu mais soit ils étaient occupés à papoter d'autres choses, soit ils étaient occupés à ne pas parler du tout. Dans un cas comme celui-ci, oui, c'est vrai, il savait lui faire apprécier le silence, hm. Elle qui était tant bavarde devait reconnaître qu'un certain mutisme pouvait s'avérer intéressant. Surtout avec lui. Bref. Avant d'attaquer un nouvel interrogatoire comme elle savait si bien le faire, elle supposa qu'avoir son accord serait bien. Au cas où il préférerait qu'elle la ferme, en fait. Ou juste s'il n'avait pas envie de parler. Elle n'en savait rien alors c'était préférable de s'en assurer avant toute chose. C'était amusant de voir qu'elle était, en général, une jeune femme confiante, qui affirmait ses idées et ses opinions sans la moindre hésitation, pourtant avec Mickey, c'était plutôt l'inverse. Elle perdait de sa confiance en elle, elle hésitait davantage, comme si elle avait peur de mal faire, de le décevoir ou juste de ne pas être assez bien. Oui, c'était ça. Bref. Il acceptait, c'était une bonne chose. D'autant plus qu'il avait une condition qui était loin d'être... désagréable. Un baiser à chaque réponse hein. Oh, cela lui plaisait bien. C'était vraiment parfait même, puisqu'elle pouvait en savoir plus sur lui et elle avait le droit de l'embrasser dès qu'il répondait. Elle gagnait dans tous les cas, là. Hm, oui, elle appréciait. Et ça la rendait toute chose qu'il puisse exiger des baisers, c'était plus fort qu'elle. Oh le jour où les paroles ou les gestes de Mickey ne lui feraient pas d'effet, ou ne mettraient pas le bazar dans son esprit, n'affoleraient plus son cœur, il y aura de quoi s'inquiéter. « Dans ce cas, je vais te poser beaucoup beaucoup beaucoup de questions. » souffla-t-elle, mutine, avant d'approcher ses lèvres des siennes, tout doucement. Beaucoup beaucoup beaucoup de questions afin d'obtenir beaucoup beaucoup beaucoup de baisers, vous voyez. Logique. D'ailleurs, pour le récompenser de cette première réponse, cela lui semblait inévitable de lui donner un premier baiser, donc elle l'embrassa, pendant quelques secondes. Et elle l'interrogea à nouveau sans attendre. Le partage, c'était important, n'est-ce pas ? Oui, ça l'était. D'autant plus lorsqu'il s'agissait d'un peignoir, vous voyez. Là, c'était indispensable de partager, clairement. Alors, oui, autant essayer, ainsi, ils auraient directement la réponse. Oh, d'ailleurs, qu'il l'habille plaisait autant à la rousse que quand il la déshabillait. D'accord, il n'avait que défait ce nœud mais elle aimait bien quand même. D'autant plus qu'il se rapprocha à nouveau d'elle et qu'elle le sentit tout contre elle, ce qui était bien plaisant, tellement qu'elle ne parvint pas à empêcher ses doigts de caresser son dos, le temps qu'il resta près d'elle. Sauf que si elle pouvait toucher son dos sans le peignoir pour l'en empêcher, c'était que, logiquement, ils ne logeaient pas à deux dedans. Dommage. Elle le regarda s'éloigner, refermer ce peignoir autour de sa taille, puis il caressa sa joue. Hmm. Quelques frissons la parcoururent. C'était quand même dommage que ce peignoir ne soit pas plus grand hein. Et encore heureux qu'il était loin de l'hypothermie. Vous pensez bien que sinon, elle n'en aurait eu que faire que ce peignoir soit trop petit, ils l'auraient quand même partagé. « Dans le doute, je ne vais pas m'éloigner, tu pourras quand même profiter un peu du peignoir comme ça. » fit-elle en un sourire. Et puis, de la chaleur corporelle de la rousse aussi. C'était toujours mieux que rien, après tout. C'était une bonne excuse pour rester tout près de lui, en plus. Eh oui ! Et donc, puisqu'il avait donné une réponse, elle lui devait un baiser. Oh, elle prenait tout ceci très à cœur, oui. Et c'était toujours autant le bordel au niveau de son ventre lorsque ses lèvres entraient en contact avec les siennes, oh que oui. La rousse fit d'ailleurs durer ce baiser un peu plus longtemps que le précédent, avant de, si peu, s'éloigner. La difficulté serait sans doute de se retenir, d'attendre toujours la fin de ses réponses pour l'embrasser, en fait. Oui, c'était son plus gros souci, là. Ses problèmes étaient tragiques, n'est-ce pas. Et maintenant, elle devait arrêter de se perdre dans son regard afin de l'interroger comme elle devait normalement le faire. Ok, concentration. « Hm, je me demandais... qu'est-ce qui t'as donné envie d'écrire et de vivre de ça ? Tu en as toujours eu envie ou c'est quelque chose qui t'es venu à un quelconque moment de ta vie ? » Elle savait qu'il écrivait déjà en étant petit puisqu'il lui avait fait part du fait que ses écrits d'il y a des années se trouvaient dans son grenier, mais ''petit'', ça incluait pas mal d'années, quand même. Et puis, elle ne savait pas exactement comment sa passion lui était venue et comment ou pourquoi il avait pris la décision d'en vivre. Elle était simplement curieuse d'en savoir plus sur lui et puisque cette passion faisait autant partie de sa vie, c'était normal qu'elle en soit intriguée, n'est-ce pas.
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MessageSujet: Re: my sweet creature - the difference is amazing ∞ 09/04 - 21:05   my sweet creature - the difference is amazing  ∞ 09/04 - 21:05 - Page 3 EmptyJeu 11 Avr 2013 - 19:23

Il pouvait concevoir qu'Emmeline veuille en apprendre d'avantage à son sujet, tout simplement parce qu'elle ne savait pas tout le concernant. Il y avait forcément des choses qu'elle ignorait, mais qui heureusement n'étaient pas d'une importance capitale. En fait, il considérait lui avoir dit l'essentiel, ce qu'il valait mieux ne pas ignorer. Le reste, sans être futile, pouvait être assimilé un peu plus tard, ça ne pressait pas. Pas à ses yeux en tout cas. Par exemple, il serait prochainement amené à lever le voile sur ce qu'il avait dissimulé à tous pendant des semaines, mais il n'appréhendait pas tellement la réaction de la rousse puisque, premièrement, il doutait que ça puisse réellement l'intéresser. Et ensuite, ce n'était pas lourd à porter, et n'engendrait pas de grandes conséquences sur son quotidien déjà bien affecté par ses différents troubles. Oh non, de ce côté-là, il demeurait plutôt serein. Il ne voyait pas pourquoi Emmeline prendrait mal ce qu'elle découvrirait sur lui dans les prochains jours. Vraiment, il n'y avait pas de quoi s'en faire, il supposait. Ça ne changerait rien, enfin, lui en tout cas ne cachait rien qui pourrait complètement chambouler leurs rapports. Et il préférait penser qu'elle non plus, en toute honnêteté. Même si depuis qu'elle lui avait signifié qu'il risquait d'être déçu, et bien... il s'interrogeait beaucoup. Non, elle ne pouvait pas le décevoir. Il avait beau s'imaginer différents scénarios, pour lui, Emmeline resterait Emmeline, cette rouquine à laquelle il s'était attaché, et dont il ne voulait plus être séparé désormais. Quoi qu'il puisse apprendre, il ferait en sorte de se montrer aussi indulgent qu'elle l'avait été avec lui. Maintenant, c'est sûr, elle était parvenue à semer le doute dans son esprit et celui-ci ne serait dissipé que lorsqu'il serait fixé. Mickey était un grand craintif, bon, ça ne datait pas d'hier. Et Emmeline était un peu la seule à s'en être réellement rendue compte, puisqu'en présence d'autres candidats il prenait sur lui. En temps normal, il refusait d'exposer ses faiblesses aux yeux d'autrui. Parce qu'il pensait qu'une fois celles-ci perçues par la personne en face de lui, il devenait pour celle-ci un être vulnérable, et donc atteignable. Il en avait fait la douloureuse expérience, alors forcément aujourd'hui il s'efforçait de se donner une certaine assurance, une certaine force morale en public, en dissimulant à tous - ou presque - les blessures du passé, les traumatismes vécus sous la mainmise de son ex-épouse. Mais Emmeline, elle, avait connaissance de tout ça. Il s'était longuement confié à elle, mais avant cela elle avait dû gagner sa confiance. Et il ne l'accordait pas à n'importe qui, cette confiance. Il fallait s'en montrer digne, et Emmeline y était parvenue sans mal, témoignant d'un intérêt sincère pour la vie de l'écrivain, qu'elle avait souhaité apprendre à connaitre en dépit de ce qui pouvait se dire de lui, ici et là. C'était honorable, surtout que peu de personnes ici en avaient fait autant. Oh comme ça, il pouvait citer deux, trois noms grand maximum. Les autres s'étaient contentés d'avaler ce qu'on leur avait servi, sans même chercher à savoir si Mickey était réellement l'homme qu'il semblait être. La preuve que non. Avec Emmeline, il était lui-même, sans le moindre faux-semblant, tandis qu'avec les autres, il revêtait une sorte de carapace visant à la fois à le protéger, et à le faire paraitre confiant, et plein de hardiesse. Mais en creusant, on se rendait compte que Mickey était assez fragile, qu'un rien le déstabilisait. Il se confiait facilement à elle, cela avait toujours été le cas. Et il ne rechignerait probablement jamais à répondre à une question que lui poserait la rousse, parce que s'il pouvait l'éclairer, et bien il le ferait avec plaisir. Et donc il était bien évidemment partant pour prendre part à son petit interrogatoire, imposant néanmoins une condition dont il tirerait à coup sûr profit. Un baiser d'Emmeline à chaque réponse qu'il lui donnerait, hm, il ne reculait devant rien. Et bien quoi, toutes les occasions étaient à saisir lorsqu'il était question de capturer les lèvres de la rousse. Si avec ça elle ne saisissait pas combien il était fou de ses baisers, hein. Soit. Elle prévoyait du coup de lui poser beaucoup, beaucoup, beaucoup de questions. Ah ça lui plaisait bien, ça ! Vraiment, qu'on ne compte pas sur lui pour ronchonner, au contraire, un large sourire étira ses lèvres tandis qu'il ouvrit de grands yeux, séduit par cette remarque qu'elle venait de faire. La perspective d'obtenir tout un tas de baisers était tout sauf déplaisante. Et ça lui donnait encore plus envie de répondre à ses questions, dont il ne savait pourtant rien. « Ne te prive surtout pas. » fit-il, son regard trahissant une certaine espièglerie que peu lui connaissaient. Et il eut droit à un premier baiser d'ailleurs, qui s'avéra fortement stimulant et motivant pour la suite. Il en voulait bien cent des comme ça, sans soucis. Quant à ce peignoir, hum, il ne semblait pas pouvoir accueillir deux personnes... Mickey tenta de s'y faire une place et colla son corps trempé tout contre elle ce qui ne devait pas être très agréable... mais visiblement, elle était loin de s'en plaindre, laissant même ses petits doigts se frayer un chemin jusque dans le dos de l'anglais. Hmm. Il se détacha finalement, refermant le peignoir et signifiant à la rousse qu'il était loin de mourir de froid, de toute façon. Son état n'était pas le moins du monde alarmant, alors il pouvait rester torse nu et jambes à l'air pour l'instant, sans ressentir le besoin de se couvrir d'une quelconque épaisseur. Ah mais elle ne comptait pas s'éloigner apparemment, afin qu'il puisse profiter du peignoir malgré tout. Encore heureux. « Parce que tu penses que je t'aurais laissé m'échapper, comme ça, sans te retenir ?... » Allons, jamais au grand jamais ! Et tandis qu'elle était bien décidée à l'embrasser une nouvelle fois, il en profita pour saisir ses lèvres avec ardeur, et l'étreindre sans retenue. Avec tout ça, il en oubliait cet interrogatoire et ces questions auxquelles il devrait répondre. Il se défit donc d'elle, à regret, tout en l'écoutant attentivement. Ce qui lui avait donné envie de vivre de l'écriture, hm... Il s'accorda un petit moment de réflexion, se concentrant, formulant une réponse dans son esprit avant de la formuler à l'oral, ce qu'il fit donc peu de temps après. « J'ai toujours eu quelque chose à coucher sur le papier, d'aussi loin que je me souvienne. Des idées, qui devenaient ensuite des récits... Je ne saurais pas dire exactement comment ça m'est venu, je sais juste qu'écrire était ce que je préférais faire, gamin, et que ça n'a pas changé depuis. J'ai songé à en faire mon métier, à vivre de ma plume il y a quelques années, quand j'ai réalisé qu'il me faudrait un gagne-pain car la vie a un coût, mais c'est avant tout une passion. Je ne me suis pas dit immédiatement que j'allais vendre des bouquins, pour gagner plein de sous. L'argent n'était pas ma première motivation, et ne l'est toujours pas. Maintenant c'est sûr, je pense pouvoir affirmer qu'écrire est encore ce que je sais faire de mieux, et donc être rémunéré pour ce que je préfère faire et ce pour quoi j'estime avoir un certain talent ne me déplait pas. Au moins je sais que je ne m'enrichis pas bêtement, que derrière, je vis librement de ma passion. J'aime aussi ne dépendre de personne, travailler à domicile et dans un environnement me convenant, je n'aurais pas pu rêver meilleure situation. Mais ce n'est pas une profession accessible à tous, qu'on choisit pour l'argent, pour rester chez soi... Je ne le vois pas comme ça, et cela demande de faire pas mal de concessions. D'ailleurs j'ai eu de la chance, mes romans ont tout de suite trouvé leur public. Mais certains ont beaucoup plus de mal à se faire un nom. Ce n'était pas mon objectif premier, gagner en notoriété. Et je serais tout à fait capable d'arrêter, du jour au lendemain, de publier ce que j'écris. Au fond, j'écris pour moi avant d'écrire pour les autres. Quand j'estimerai avoir suffisamment d'argent de côté pour ne manquer de rien, alors je me retirerai sans doute. Pour l'heure ce serait tout sauf raisonnable, mais cela arrivera bien un jour. » Il espérait s'être montré clair, même si une fois encore il s'était pas mal étendu. Mickey avait souvent beaucoup de choses à dire, elle en savait quelque chose. Et donc hum, inutile de dire qu'après cette longue réponse, il attendait d'elle qu'elle l'embrasse tout aussi longuement. C'est une autre condition qu'il aurait dû imposer, d'ailleurs : la longueur du baiser dépendant de la longueur de la réponse donnée. Hm.
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MessageSujet: Re: my sweet creature - the difference is amazing ∞ 09/04 - 21:05   my sweet creature - the difference is amazing  ∞ 09/04 - 21:05 - Page 3 EmptyVen 12 Avr 2013 - 1:12

Une réponse contre un baiser... C'était la bonne affaire de l'année, ça. Il n'aurait pas pu trouver mieux, honnêtement. Alors vous pensez bien que si elle trouvait une petite centaine de questions, elle n'hésiterait pas à les lui poser. Quitte à devoir rester ici, oui, dans ses bras, à attendre ses nombreuses réponses. Tout ça pour des baisers, oui. C'était dire à quel point elle appréciait ses lèvres, de le sentir si près d'elle. Elle ne s'en passerait pas, probablement jamais, c'était aussi simple que cela. Dans le fond, ils étaient encore au stade de la découverte, ça restait nouveau malgré qu'ils échangeaient des contacts physiques depuis quelques semaines déjà. Alors on pourrait croire qu'une fois l'effet de la nouveauté passé, tout ceci serait bien moins fort mais Emmeline parvenait à en douter. Ce qu'elle partageait avec lui ne diminuerait jamais en intensité, c'était une certitude. L'affection qu'elle lui portait, les sensations qu'apportaient chaque baiser, chaque toucher, chaque caresse, rien ne changerait, que ça soit dans un mois ou... plus. Elle l'espérait. Elle espérait qu'il y aurait un ''plus longtemps''. En attendant, elle pouvait déjà en découvrir toujours plus sur lui et c'était une idée qui lui plaisait. Mickey lui assura alors qu'elle n'avait pas à se priver. Hm, mais c'est qu'en voyant son sourire et l'illumination de son regard, elle parviendrait presque à croire que cette idée lui plaisait beaucoup, à lui aussi. Oh, elle ne comptait se priver, ça, c'était certain. Tant qu'elle trouverait des interrogations, elle le retiendrait ici. La rousse hocha la tête avec enthousiasme. C'était promis, elle ne garderait pas la moindre question pour elle. Et après lui avoir généreusement offert un baiser, elle avait enchaîné sur une question. Concernant ce peignoir, oui. Qui n'était pas assez grand pour contenir deux personnes en même temps. Plutôt dommage. Mais cela lui fournissait une bonne excuse pour rester collée à lui. Eh bien, oui, si jamais quelqu'un posait une quelconque question sur le sujet, elle pourrait assurer qu'elle n'avait pas souhaité qu'il attrape froid, voilà tout. Pas qu'elle en aurait quoi que ce soit à faire de ce qu'on pouvait penser d'elle. Si elle souhaitait rester près de lui, vous pensez bien qu'elle n'allait pas se retenir de faire cela. Enfin, sauf quand Mickey préférait éviter de l'approcher, là, d'accord, elle se retenait mais sinon, le reste du temps hein... Toutefois, les paroles de l'anglais la firent sourire, chamboulèrent son cœur au même titre qu'ils le ravirent. Il ne la laisserait pas filer hein ? Jamais ? Elle espérait qu'il ne parlait pas que de maintenant. Mais aussi de plus tard, dans le futur. Éventuellement. C'était rassurant. Et tellement plaisant à entendre. «  J'espère que non, j'espère que tu ne me laisseras pas partir. » murmura-t-elle contre ses lèvres avant de lui donner ce baiser auquel il avait droit. Un baiser qu'il intensifia, tout en la serrant contre lui. Oui, bon... Finalement, peut-être qu'ils pourraient juste arrêter de parler et se contenter de s'embrasser. Non ? Non, d'accord, elle allait être raisonnable et l'interroger comme le plan le prévoyait. Et donc, pour commencer réellement l'interrogatoire, elle commença par lui parler de l'écriture. Une activité qui, elle le savait, avait une grande place dans sa vie. Après tout, il n'était pas écrivain pour rien, n'est-ce pas. Et la façon dont il lui parlait de son métier lui laissait comprendre qu'il appréciait vraiment ce qu'il faisait. C'était une bonne chose, bien entendu. Le mieux était tout de même d'avoir un job qui plaisait vraiment et qui épanouissait la personne en question, n'est-ce pas. Du moins, c'était l'avis d'Emmeline qui, elle, n'avait pas encore la chance d'avoir trouvé sa voie. Rien d'étonnant la connaissant. Mais il n'était pas question d'elle mais bien de lui. Ainsi donc, elle écouta ses paroles, ne le quittant pas des yeux, ou peut-être seulement pour observer le mouvement de ses lèvres. Juste pour... détailler ce mouvement si captivant, bien sûr, absolument pas parce qu'elle avait de plus en plus envie de les capturer au fur et à mesure qu'il avançait dans ses dires, non, du tout, ça serait tellement surprenant de sa part, hm. Elle était captivée par son monologue, de toute façon. Ce n'était ni pour la notoriété, ni pour l'argent qu'il exerçait ce métier, uniquement par passion. N'était-ce donc pas une excellente motivation ? Oh, elle trouvait que si. Et c'était juste la façon dont il parlait de tout ça, elle aimait bien. Un sourire s'étala sur ses lèvres tandis que sa main alla caresser sa joue, longuement, délicatement. Certes, là, elle aurait pu parler pour allier paroles et gestes mais non, elle préféra se taire. À la place d'ouvrir la bouche, elle laissa ensuite glisser ses bras, jusqu'à s'enrouler autour de son cou, puis elle alla déposer un long baiser sur ses lèvres, y mêlant les siennes, jouant, les taquinant. N'ayant pas envie de mettre fin à ce baiser dans l'immédiat, elle en profita encore un instant. Et lorsqu'elle détacha finalement ses lèvres des siennes, elle n'éloigna pas son visage pour autant, effleurant le bout de son nez du sien, captant son regard pendant quelques secondes avant de laisser ses doigts s'égarer à nouveau sur sa joue. Et supposant qu'elle pouvait bien lui donner autant de baisers qu'elle le souhaitait, qu'il n'y avait pas de restrictions particulières à respecter, elle se laissa tenter à nouveau, l'embrassant une nouvelle fois. Et puis, peut-être qu'elle avait fait don de quelques baisers rapides aussi. Quelques-uns seulement. Les premiers ne souhaitant pas laisser les suivants seuls, vous voyez. Une grande solidarité entre ces baisers, oui, tout à fait. Elle devait se rappeler de son interrogatoire pour s'empêcher de continuer à profiter de ses lèvres. À vrai dire, elle retint presque un petit grognement d'insatisfaction lorsqu'elle abandonna l'idée de l'embrasser jusqu'à obtenir une prochaine réponse. Qui aurait cru que, dans le fond, devoir attendre qu'il réponde serait aussi frustrant. Au pire, elle pouvait le récompenser avant chaque réponse aussi, non ? Histoire qu'il soit motivé à parler. Non ? Vraiment ? Bon. Sa main arrêta de caresser sa joue, remontant jusqu'à ses cheveux, avec lesquels elle joua gentiment. Une nouvelle question donc. Oui. Un peu de sérieux, tout de même. « Alors... tu es né à Leiceister. Et tu vis maintenant à Dudley. Donc je me demande depuis quand tu vis dans ta maison actuelle. Et est-ce que tu as habité ailleurs que dans ces deux villes ? Et pourquoi avoir quitté ta ville natale, d'ailleurs ? » Peut-être que c'était des détails futiles mais elle voulait connaître sa vie, c'est tout. Et puis, ça faisait beaucoup de questions, oui, mais ça voulait dire autant de baisers, n'est-ce pas. Si, si, c'était ça. Enfin, autant... ou même plus. Elle était généreuse, vraiment. D'ailleurs, en parlant de ça, elle avait bien envie de prouver sa grande générosité et pour cela, elle approcha un peu plus son minois, jusqu'à frôler ses lèvres mais... d'accord, elle n'allait pas trahir la règle du ''jeu''. Les baisers, c'était après la réponse, pas avant. Donc docile, elle n'accentua pas davantage cet effleurement, recula son visage. Il était important de ne pas passer à côté de l'important, là. Les réponses de Mickey, en l’occurrence. À l'origine, c'était bien cela qu'elle avait souhaité obtenir alors même si ses lèvres étaient aguichantes et terriblement attirantes, elle devait d'abord penser à ce qu'elle voulait découvrir de plus sur lui, voilà. Pas facile hein. Mais elle ne voudrait pas obtenir des réponses ''bâclées'' pour pouvoir cajoler ses lèvres, ça serait dommage. Alors elle allait rester sérieuse... pour le moment. Ce n'était pas certain que ça durerait.
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MessageSujet: Re: my sweet creature - the difference is amazing ∞ 09/04 - 21:05   my sweet creature - the difference is amazing  ∞ 09/04 - 21:05 - Page 3 EmptyVen 12 Avr 2013 - 5:02

C'était un parfait compromis, n'est-ce pas. Mickey acceptait de jouer le jeu et donc de répondre aux questions de la rousse visant à le connaitre encore mieux, et celle-ci lui offrait un baiser en retour. À chaque réponse donnée en fait. Eh oh, il n'aurait pas pu accepter un seul baiser pour un nombre incertain de questions-réponses derrière, ah non, il voulait s'assurer d'obtenir autant de baisers qu'il donnerait de réponses, et donc voilà, l'accord était passé. Oh il en était satisfait, soyez-en sûrs. Parce qu'il avait désormais la garantie de goûter aux lèvres d'Emmeline un bon paquet de fois encore ce soir, et comme c'était un contact dont il n'était pas près de se lasser, et bien ça n'était pas pour lui déplaire c'est certain. D'ailleurs, elle pouvait le questionner autant qu'elle le souhaitait, au final ce serait toujours plus de baisers auxquels il aurait droit, donc bon, surtout qu'elle ne se prive pas. Il était même partant pour être retenu en captivité, hein, il n'opposerait pas la moindre résistance tant qu'il pouvait rester là, auprès d'elle, ou tout contre elle c'était encore mieux tenez. Un peu plus tôt il lui avait glissé de ne surtout rien s'interdire, alors elle pouvait une nouvelle fois tout se permettre. Un peu comme, lui, se permettait tout. Hm, oui. S'introduire à l'intérieur de ce peignoir pour se faire une idée du nombre de personnes pouvant s'y glisser, hum... il n'avait pas hésité à le faire et pourtant, certains esprits tordus s'attarderaient probablement sur ses mains défaisant le nœud du vêtement, et déshabillant quelque peu Emmeline donc. Oh il savait encore ce qu'il faisait figurez-vous, alors que cela puisse être mal perçu il n'y pensait pas. Et aux dernières nouvelles, Mickey était un homme libre d'agir comme bon lui semblait, sans avoir à rendre de comptes à qui que ce soit. Il savait aussi où il pouvait poser ses mains, et où il ne les poserait jamais. Parce qu'Emmeline n'était pas un jouet que l'on pouvait tripoter et manier à sa guise. Enfin, certains hommes ne se priveraient sans doute pas d'en faire autant, mais lui se le refusait catégoriquement. Il avait assimilé il y bien longtemps maintenant la notion de respect, qui demeurait néanmoins inconnue à d'autres. La différence était là, à ses yeux. La rousse se souciait du fait qu'il puisse avoir froid et mettait donc à disposition son peignoir, au cas où. C'était bien aimable, mais le peignoir en toute honnêteté il s'en fichait assez... C'était Emmeline qu'il voulait garder près de lui, et ce vêtement à la limite était... de trop ? Oui, peut-être bien. Alors c'était une excellente chose qu'elle ne prévoie pas de s'éloigner ou de prendre subitement la fuite, puisque Mickey aurait dû lui courir après et au vu de son endurance, ça n'aurait pas été tellement raisonnable. En tout cas il ne l'aurait pas laissée instaurer une quelconque distance entre eux, ah non, ça lui paraissait tout bonnement inconcevable. Et à vrai dire, c’était autant valable ici qu'à l'extérieur. Si brusquement elle décrétait que le mieux était de faire leur vie chacun de leur côté, et bien il risquait de très mal le vivre. Parce qu'il l'avait 'intégrée' à son quotidien, vivait à ses côtés depuis des semaines et avait réellement envie que tout ceci perdure en dehors. Maintenant il ne pouvait pas prédire comment évoluerait cette relation dans les prochains mois. Mais disons qu'il espérait pouvoir compter sur le fait de la revoir, souvent, très très très souvent. L'idée de la garder prisonnière chez lui était peut-être à considérer tout compte fait, hm... il allait y réfléchir. De son côté elle disait espérer qu'il ne la laisserait pas partir. Et pourquoi ferait-il une telle chose ? Elle s'était faite une place dans sa vie et la conserverait, voilà tout. Il refusait de voir les choses autrement, peut-être se voilait-il simplement la face. Bah allez savoir, Mickey n'était pas à l'abri de se faire quelques illusions. Hm. En tout cas, et c'était une certitude, cette façon qu'il avait de l'embrasser avec entrain tout en faisant une prison de ses bras relevait à lui dire "ne me quitte pas, reste avec moi." Ah le langage corporel pouvait s'avérer plus efficace que quelques paroles parfois. Même s'il n'était pas certain que le message soit passé. Il aurait de toute manière, tôt ou tard, le devoir de lui parler de ce qu'il voulait pour eux deux. À savoir qu'Emmeline passe plus de temps à Dudley que ce n'était initialement prévu. D'ailleurs il pouvait l'héberger, si si, certains aménagements seraient à faire mais c'était possible. Et puis... hum, bref ? Oui, bref. Il finirait bien par trouver le courage d'évoquer ce sujet-là avec elle. Le plus tôt serait le mieux par contre, et il en était bien conscient. Car à ce stade, tout arriverait très vite. Et donc il ne pouvait pas tellement se permettre de laisser trainer les choses, il pensait gagner du temps mais en fait, il en perdait et beaucoup. Suite à quoi il dû répondre à une question concernant ce qui l'avait poussé à faire de l'écriture son métier, et il évoqua donc cette passion qu'il estimait avoir en lui depuis toujours. S'il ne devait plus faire qu'une seule chose de ses dix doigts ce serait celle-ci : écrire. Et si Mickey s'était tourné vers la profession de romancier, ce n'était absolument pas dans l'optique de s'enrichir, ou de devenir célèbre car il savait pertinemment que tout le monde ne rencontrait pas le succès. Lui avait décollé tout de suite, notamment grâce à son premier roman qui l'avait propulsé sans qu'il n'y ait été préparé. Mais ce n'était pas à la portée de tous. Il la sentit attentive et à l'écoute tout au long de la réponse qu'il lui formula, et qui fut longue, vraiment très longue. Et une fois qu'il eut terminé, la main de la rousse vint caresser sa joue avec tendresse. Il la laissa bien évidemment faire, souriant, et l'instant d'après ses bras s'enroulaient déjà autour de son cou. Oh, bien. Très bien même. Et que dire de ce baiser qui suivit, de ces lèvres fondant sur les siennes... Son cœur commençait à s'emballer là, cet effet qu'elle lui faisait était juste fou. Et ce contact rompu, il se consola avec le bout du petit nez d'Emmeline effleurant le sien, ses lèvres s'étirant en un large sourire au même instant. Un regard et une caresse sur la joue plus tard, elle l'embrassait de nouveau. L'une des mains de l'anglais se perdit dans la chevelure flamboyante de la rousse. Et pendant un instant, il fut complètement déconnecté de la réalité. Il ne retrouva toute sa lucidité que lorsqu'elle se défit de lui. Oh il en aurait bien profité encore un peu, quand même. Mais il était d'une incroyable docilité ce soir, alors il quitta ses lèvres sans broncher, et se contenta de cette main errante dans ses cheveux. Non sans la fixer de ses prunelles vertes et perçantes. Une nouvelle question lui fut adressée. L'évocation de deux villes anglaises qu'il ne connaissait que trop bien. Leicester. Dudley. Les interrogations d'Emmeline lui semblaient légitimes. Il ne lui avait effectivement pas parlé de ce qui l'avait amené à Dudley, et vous pensez bien que ce déménagement ne s'était pas fait sans raison. Il répondit assez spontanément, les mots lui venant naturellement. « J'ai pris la décision de quitter Leicester pour mes études, avant tout. À l'époque j'ai entendu parler d'une université très réputée à Dudley, et très vite j'ai déposé un dossier de candidature, tout en sachant que mes chances d'y être reçu étaient grandes. Je n'étais pas n'importe quel postulant. Bien sûr il y avait bon nombre d'universités plus près, mais je convoitais celle-là, et non une autre. J'y ai donc obtenu une place rapidement, disons que grâce à de brillants bulletins de notes j'y suis entré sans mal. Alors j'ai quitté les Midlands de l'Est pour les Midlands de l'Ouest, ce qui m'a aussi donné un très bon prétexte pour déserter le domicile familial et prendre enfin mon envol. J'avais besoin d'indépendance, mes parents étaient contre l'idée de me laisser partir mais je ne leur ai pas laissé le choix. Je ne comprends toujours pas pourquoi ils se sont opposé à mon départ... par pure contradiction, sans doute. Ils se fichaient bien que je parte ou que je reste, au fond. Après quoi je ne suis plus jamais revenu à Leicester. Ça fait bien... neuf ans maintenant que je vis à Dudley. Peut-être dix d'ailleurs, je ne sais plus trop. Et je m'y plais bien. Je n'ai pas toujours été le plus heureux des hommes, comme tu le sais, mais aujourd'hui je ne regrette pas ce changement de vie. J'ai trouvé à Dudley ce que je n'ai jamais trouvé ailleurs : la quiétude. Et... j'ai grandement hâte que tu y passes, à l'occasion. De toute manière c'est prévu, hein ? Tu verras c'est charmant, il y a notamment un château sur une colline, des ruines datant du XIIe siècle si je ne trompe pas... Et puis j'ai entendu dire qu'un écrivain de renom y vivait. Mais shhht, je ne suis pas censé te le dire. » Et sur ces derniers mots, il déposa son doigt sur les lèvres de la rousse, tout en esquissant un sourire en coin. Quant à cet écrivain, il n'en donnerait bien évidemment pas le nom. Oh bah, comme s'il était compliqué de saisir à qui il faisait présentement référence, hm. Donc non, pas d'autre villes, juste ces deux-là. Il ne l'avait pas précisé, mais pensait toutefois qu'elle le comprendrait. « J'ai conscience que je parle beaucoup... » souffla-t-il, un brin confus. Ah ça pour parler beaucoup... Alors oui, il avait trouvé la paix et le calme dont il avait besoin à Dudley. Et même s'il avait connu une période difficile dont il sortait tout juste, il espérait sincèrement pouvoir tourner la page, au plus vite. Parce que repenser sans cesse à ce mariage était le meilleur moyen de rester ancré dans le passé. Or, il y avait un temps pour tout. Et aujourd'hui, il était grand temps de vivre au jour le jour, sans se soucier de ce qu'il avait laissé derrière lui. C'était pesant, il devait s'en défaire. Il le fallait, vraiment. Le meilleur l'attendait forcément un peu plus loin... à moins qu'il ne soit là, juste devant lui.
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MessageSujet: Re: my sweet creature - the difference is amazing ∞ 09/04 - 21:05   my sweet creature - the difference is amazing  ∞ 09/04 - 21:05 - Page 3 EmptySam 13 Avr 2013 - 1:40

Ils devraient jouer à ce petit jeu plus souvent. Beaucoup, beaucoup plus souvent. Et à vrai dire, elle devrait aussi pouvoir l'embrasser plus souvent. Elle n'osait pas forcément faire preuve d'autant d'audace lorsqu'elle le croisait simplement ou qu'elle passait un court moment en sa compagnie. Elle n'osait pas, de peur d'être repoussée, oui. De peur qu'il n'en ait pas envie. De peur qu'il ne soit pas d'humeur à échanger le moindre contact. De peur de lui imposer cela. Et comme elle ne souhaitait pas le forcer à quoi que ce soit, elle préférait attendre d'être certaine qu'il était d'accord. Ou même qu'il initie le contact. Comme cela avait été le cas dans ce jacuzzi, dans le fond. Puisqu'il lui avait donné le droit de faire ce qu'elle voulait, de ne rien s'interdire, n'est-ce pas. Alors, c'est vrai que ça pourrait être bien si elle pouvait lui voler quelques baisers au cours de la journée. Peut-être que cela serait bizarre, cela dit. Puisqu'ils ne savaient pas ce qu'ils étaient l'un pour l'autre, s'ils s'embrassaient d'autant plus souvent, cela pourrait revenir à... Elle ne savait pas. Elle avait cette idée naïve en tête que tous ces touchers, tous ces baisers étaient échangés afin que Mickey puisse dépasser ses troubles. C'était une bonne raison, non ? Disons que c'était une façon de ''se cacher'', de ne pas voir la réalité en face. Puisque la réalité, la vérité, elles étaient plutôt faciles à deviner dans le fond, n'est-ce pas. Mais peut-être qu'elle ne voulait pas se l'avouer, c'est tout. Par peur. Pour se protéger. Elle ne savait pas. Et c'était aussi pour cela que c'était très bien de ne pas poser une foutue étiquette sur leur relation. C'était mieux ainsi. Elle supposait. Soit. L'important, c'était qu'elle était tout contre lui, dans ses bras et qu'elle pouvait profiter de ses lèvres, encore et encore. Tant qu'elle aurait des questions, elle s'en donnerait à cœur joie. Elle vivait à nouveau l'un de ces moments avec lui, le genre qui ne devrait jamais prendre fin, qui devrait durer pendant longtemps, très longtemps. Certes, il y avait toujours une fin à chaque moment qu'ils partageaient. Parfois de façon plus... brusquée que d'autres mais bon. Elle ne comptait pas se plaindre. Non, à vrai dire, elle était bien, radieuse et cela l'empêchait totalement d'émettre la moindre plainte. Sur quoi pourrait-elle rouspéter, de toute façon ? Ce moment était parfait. Des réponses à ses questions, des baisers, des touchers. Oui, c'était parfait. Alors après avoir pris d'assaut ses lèvres, elle lui avait posé une nouvelle question. Leicester puis Dudley. C'était normal d'avoir envie de savoir où il avait vécu durant sa vie, ce qui avait pu le pousser à déménager. Et donc, toujours aussi attentive, elle l'écouta. Il avait donc quitté sa ville natale pour ses études. D'accord. Il parla aussi vaguement de sa relation avec ses parents, du fait qu'ils n'avaient pas vraiment souhaité le laisser partir. Par esprit de contradiction, disait-il. Donc elle devait comprendre qu'il n'avait pas eu une relation idéale avec ses parents ? Probablement. Puis il papota de Dudley, du fait qu'il y vivait depuis une dizaine d'années, qu'il s'y plaisait, qu'il y avait trouvé le calme. Et finalement, il avoua avoir hâte de voir la rousse dans cette ville qu'il appréciait. Oh, elle avait hâte, elle aussi. Elle était terriblement impatiente. Elle ne savait pas exactement quand elle débarquerait chez lui, elle ne savait pas quand cela l'arrangerait, puisqu'elle ne comptait pas arriver à l'improviste et exiger une petite place hein. Toutefois, ce qui était sûre, c'est qu'elle avait hâte et qu'elle espérait pouvoir venir chez lui le plus rapidement possible. Mais ce n'était pas tout, puisqu'il confia que Dudley avait aussi son lot de ruines datant de plusieurs siècles, ainsi qu'un château. Un château, hein ? Oh, cela lui plaisait bien. Elle ajouta tout cela à sa liste de choses à absolument voir en compagnie de Mickey. Cette liste pourrait rapidement devenir très très longue, c'était certain. La rousse lâcha un léger rire à l'entente de sa dernière phrase. Hm, oui, ce fameux écrivain, elle avait hâte de pouvoir le retrouver chez lui. Il prit à nouveau la parole, disant qu'il parlait beaucoup et qu'il le savait. Vraiment ? Il parlait beaucoup ? Elle n'en avait pas l'impression, elle. Alors elle secoua la tête pour répondre négativement tout en l'embrassant brièvement. Non, non, ce n'était pas son baiser pour avoir répondu à la question, ça, hein, elle allait faire mieux dans dix secondes, c'était certain. « J'aime t'entendre parler. » murmura-t-elle, la malice se lisant dans son regard. Il pourrait papoter pendant longtemps, pendant des heures, qu'elle ne lui couperait pas la parole. Elle aimait trop entendre sa voix pour cela, c'était évident. Là, elle déposa à nouveau ses lèvres contre les siennes, toujours avec cette même tendresse qui dévia doucement vers une touche de fougue. Hm, elle ne se lasserait jamais de l'embrasser. Mais vraiment jamais. Ça lui faisait toujours le même effet. Elle n'avait jamais envie de se détacher de lui, mais en était obligée. Pour respirer, oui. Toutefois, lorsqu'elle mit fin à ce baiser, elle poussa un petit gémissement de plainte, tout en dessinant une petite moue sur son minois, en un air enfantin. Elle rigola légèrement avant d'approcher à nouveau ses lèvres des siennes, lui donnant un baiser plus court et d'autant plus doux. Bon. Elle avait des choses à dire, elle ne devait pas l'oublier non plus. « Et je dois t'avouer que... c'est rien que pour cet écrivain dont tu parles que je vais débarquer à Dudley. Mais tu dois garder ça pour toi, il ne doit surtout pas l'apprendre. » plaisanta-t-elle en un murmure. Puisqu'il ne savait pas déjà qu'elle comptait venir à Dudley rien que pour lui, n'est-ce pas. Si Mickey n'y était pas, elle n'aurait aucune raison de se rendre dans cette ville. Donc, oui, c'était pour lui uniquement qu'elle prévoyait de s'y rendre. Logique. « Tu me montreras ce château, hein ? Et les ruines aussi. Tu me feras visiter Dudley ? » Il ne pouvait pas lui refuser cela, n'est-ce pas ? Non, il ne pouvait pas, voilà. Bien sûr, elle lui laissait le choix mais quitte à découvrir sa maison, autant en profiter pour explorer la ville par la même occasion. Pas que cela la dérangerait de se retrouver seule avec lui, chez lui, surtout si leur soudaine notoriété gagnée grâce à cette émission se faisait sentir de la pire façon qui était : des gens qui campaient devant sa maison. Ça pourrait être un petit plus de se balader dans les rues à son bras, elle supposait. Ça serait sympathique. Dire qu'ils sortiraient bientôt de ce chalet... Emmeline n'avait aucune idée de ce qu'elle allait faire. Enfin, à part prévoir sa visite chez Mickey, bien sûr. Outre cela, elle ne savait pas. Puisqu'elle avait déjà plus ou moins abandonné l'idée de retrouver sa vie d'avant, celle d'avant cette émission. Elle n'avait pas envie d'y retourner. Oh, soit, elle avait tout le temps du monde pour penser à cela. Enfin... un peu plus d'une semaine, en fait. Ouais, tout compte fait, c'était peu. Bref. Elle devait lui poser une nouvelle question. Tout en y réfléchissant quelques instants, elle laissa glisser sa main, qui s'était trouvée dans ses cheveux jusque-là, sur sa nuque, la caressant du bout des doigts. Bien. « J'ai cru comprendre qu'entre tes parents et toi, c'est... compliqué ? Tu entretiens quelle relation avec eux ? Je suis curieuse de savoir comment ils sont. Sauf si tu ne veux pas en parler. Dans ce cas, je comprends. J'ai plein d'autres questions en tête, de toute façon. » Oh que oui, beaucoup d'autres questions. Donc beaucoup d'autres baisers. Décidément, elle adorait cette condition ! C'était sûr, elle allait lui proposer de jouer à cela bien plus souvent.
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MessageSujet: Re: my sweet creature - the difference is amazing ∞ 09/04 - 21:05   my sweet creature - the difference is amazing  ∞ 09/04 - 21:05 - Page 3 EmptySam 13 Avr 2013 - 4:05

Les interrogatoires, généralement, devenaient vite barbants. Mais celui-ci ne risquait pas de l'être, oh non... On lui en avait posé des questions au cours de cette aventure, peut-être bien des dizaines, mais quand il y avait à la clé un baiser d'une charmante petite rousse qui, en plus de cela, parvenait à affoler son cœur, vous pensez bien que Mickey n'avait jamais été aussi enthousiasmé par l'idée de répondre à quelques questions. Oh il ne se faisait pas prier, c'est certain. Et puis, c'était aussi une très bonne chose pour eux deux puisque grâce à cela, Emmeline apprenait toujours plus de choses à son sujet. Et qu'on se le dise, il n'était pas disposé à lui cacher quoi que ce soit. Ce serait comme faire des mystères et il détestait ça. Non, il estimait ne rien avoir à cacher, voilà pourquoi il n'appréhendait aucunement la nature des questions d'Emmeline. Il s'agissait de lui révéler de plus amples informations le concernant alors voilà, il se prêtait au jeu, et avec le sourire s'il-vous-plait. Vous savez, ça lui faisait vraiment plaisir de voir que quelqu'un s'intéressait autant à lui. C'était bien la première le bombardant de questions pour connaitre sa vie, ses habitudes... Et même si brutalement, elle faisait preuve d'indiscrétion ou touchait un sujet sensible, et bien il répondrait quand même. Parce qu'il lui était inconcevable de passer à côté d'un baiser, ah non, il ne le supporterait pas et s'enfoncerait alors dans une profonde frustration. Mais il ne voyait honnêtement pas pourquoi Emmeline poserait une question embarrassante. Elle le connaissait tout de même suffisamment bien pour savoir où aller sans risquer de le faire se braquer. Disons qu'il ne s'en faisait pas pour ça. Mais des questions il en voulait des tas et des tas. Tout ce qui lui passerait par la tête. Tant que ça lui donnait l'occasion de se régaler des lèvres de la rousse, il était preneur. Dire qu'avant son entrée dans le nid, Mickey avait horreur des baisers. Vraiment, il ne supportait pas de coller ses lèvres contre celles d'une autre personne, y ayant été forcé pendant des années. Il se souvenait d'ailleurs des premiers baisers échangés au sein du nid... Tous sous la contrainte là encore, puisque initiés sur l'énervante musique de Cupidon. Et constatez le chemin parcouru depuis, c'était juste gigantesque n'est-ce pas. Aujourd'hui non seulement il appréciait que quelqu'un l'embrasse - quand ce quelqu'un avait de longs cheveux roux, des tâches de rousseur et un minois à croquer bien sûr - mais en plus il en redemandait. En fait, il était quelque peu devenu accro avec le temps. Accro aux lèvres d'Emmeline oui, mais comme il se disait obsédé par elle, au fond ce n'était pas plus étonnant que ça. Oh s'il n'y avait eu que ses lèvres pour le fasciner... mais tout chez elle le captivait. Son regard, ses cheveux, la façon dont elle s'occupait et se souciait de lui, ses touchers, sa bienveillance... Toutes ces choses qu'il n'avait trouvé que chez elle, en fait. Il n'avait pas tellement cherché non plus du côté d'autres demoiselles, et ce pour une seule raison : elle était la seule capable de s'immiscer dans ses pensées, de s'introduire dans ses rêves, de le chambouler de l'intérieur... Il n'y avait qu'elle pour lui faire cet effet-là. Et il avait en quelque sorte l'impression d'avoir trouvé la perle rare, en fait. Elle lui était si précieuse qu'il n'avait qu'une envie : la retrouver au plus vite, dès sa sortie. Mais vraiment très vite, hm. S'il pouvait éviter de rester éloigné d'elle pendant des semaines, et bien il ferait tout pour ça. De toute façon, il lui montrerait au moins son aquarium une fois repeuplé, ah oui, il devait y tenir autant qu'elle. Bien sûr, lui se fichait assez de cet aquarium même s'il était assez fier d'en avoir un de cette taille dans son entrée... ce qui importait à ses yeux, c'était qu'Emmeline reste à ses côtés. Il craignait tellement que la distance compromette leur si belle relation, c'était sa plus grande peur actuellement. Une peur pour le moment évincée par la rareté et le côté très plaisant d'un tel moment passé avec elle, mais qui était là malgré tout. Et donc il espérait pouvoir compter sur la présence d'Emmeline, même à l'extérieur. Il évoqua d'ailleurs Dudley, la ville où il vivait en ce moment, et Leicester, la ville où il était né. Un déménagement nécessaire pour ses études, mais qui était également tombé à pic compte tenu du fait qu'il rêvait depuis longtemps de prendre son indépendance, loin de ses parents qui ne s'intéressaient à lui que lorsqu'il pouvait faire quelque chose pour eux. Autant dire qu'ils s'étaient plus d'une fois heurté à un mur, car Mickey n'était pas tellement du genre à rendre service, encore moins à celles et ceux reniant son existence les trois quarts du temps et se souvenant de lui lorsqu'il était question de leur petit intérêt. Ça lui avait fait un bien fou de changer d'air. Dudley était l'endroit rêvé pour ça, pour débuter une nouvelle vie au calme. Une ville vraiment charmante et chargée d'histoire qu'Emmeline ne pourrait qu'aimer, notamment pour son château médiéval, et ses ruines du prieuré. Oh il y avait beaucoup à voir, elle ne risquait pas de s'ennuyer une fois là-bas. Toutefois, il réalisa bien vite qu'il s'était une nouvelle fois longuement étendu. Ah quelle pipelette ce Mickey. Mais en guise de réponse, il reçut un baiser. Hm, de toute évidence elle n'était pas du même avis. Alors il ne l'ennuyait pas trop en parlant autant ? Visiblement non. Et elle lui fit même savoir qu'elle aimait l'entendre parler. Avec elle au moins, il se sentait écouté, et c'était très plaisant. Ses lèvres de nouveau contre les siennes, elle donna à ce baiser-ci une dimension plus ardente. Et il s'en délecta alors, mordillant légèrement sa lippe, jouant avec. Dire qu'il y a trois mois, une telle chose n'aurait été ni possible, ni envisageable... Maintenant il le faisait par envie, et ça le changeait. Elle parut maudire la fin de ce baiser tout autant que lui. Mais la réaction qu'eut Emmeline le fit sourire. Il aimait bien la voir rouspéter gentiment. Quant à cet écrivain dont il allait taire le nom et qui officiait à Dudley vraisemblablement, elle disait ne prévoir de s'y rendre que pour lui. Oh mais il ne devait surtout rien en savoir, alors bien sûr, Mickey se garderait bien de le lui dire. « Je suis certain qu'il sera flatté de l'apprendre. » glissa-t-il, dans un clin d’œil. Il l'était, comptez là-dessus, il l'était et cela se voyait aux lèvres de l'anglais s'étirant plus encore. Est-ce qu'il lui montrerait le château et les ruines, hm... Lui faire visiter Dudley ? Mais il devait vérifier son emploi du temps avant cela, oui oui. Bon. Il pouvait difficilement lui refuser ça quand même. « C'est une excellente raison pour me faire sortir un peu de chez moi, ça. Et quitte à mettre le nez dehors, autant m'afficher avec une ravissante rouquine. » Il allait faire fureur avec elle à ses côtés, il n'en doutait pas. Et puis, ce serait aussi l'occasion pour lui de renouer un peu avec la ville de Dudley, ses monuments, sa verdure... Il avait passé pas mal d'années cloitré chez lui, à ne sortir que très peu souvent, alors ça ne lui ferait pas de mal de se balader un peu. D'ailleurs, il allait à coup sûr étonner plus d'un habitant. C'est que la plupart du temps, on faisait courir le bruit qu'il était soit mort, soit parti ailleurs... Donc bon, voir Mickey dans les rues de Dudley, c'était relativement rare tout de même. Si Emmeline parvenait à le faire quitter son domicile, ce serait une excellente chose. Et c'était pour très bientôt. Cette aventure s'achèverait sous peu, plus qu'une poignée de nuits à passer dans ce nid avant que tout ce petit monde ne soit convié à le déserter. Hm, il n'était pas certain que le nid en lui-même serait amené à lui manquer. En fait, c'était peu probable. Il préférait sa petite maison, oh oui, il y était bien mieux. La main d'Emmeline descendit de ses cheveux à sa nuque, tandis qu'elle énonça la prochaine question. Ses parents, donc. Hum, à l'écouter elle semblait ignorer un petit détail. Quelle relation entretenait-il avec eux, hm... actuellement aucune, c'est certain. Mais cela avait toujours été compliqué entre eux, oui, il ne risquait pas de la contredire à ce propos. Oh mais pourquoi ne voudrait-il pas en parler ? Non non, il allait répondre à cette question comme il l'avait fait pour les autres. Ce qu'il fit donc. « Je n'ai plus aucun contact avec eux actuellement, pour la simple et bonne raison qu'ils sont morts et enterrés. Accident vasculaire cérébral pour mon père d'un côté, cancer des os généralisé pour ma mère de l'autre. Et tout ça s'est déroulé juste après mon départ. Je suis retourné voir ma mère une fois, à son chevet tandis qu'elle agonisait, mais je ne suis pas resté bien longtemps. Alors c'est vrai, tout était très, très compliqué. J'ignore ce que je leur ai fait pour obtenir si peu de considération de leur part. J'étais un enfant tranquille, un peu en retrait c'est vrai à tel point que ma mère s'est pendant un temps imaginé que je souffrais du syndrome d'Asperger. Mais je n'étais ni turbulent, ni colérique. Et plus les années passaient, plus on se désintéressait de moi. Je ne l'ai pourtant pas mal vécu, mais aujourd'hui je me questionne. Tout ce qu'ils ont été fichu de faire, en fait, c'est tenter de m'orienter vers une carrière médicale en me baratinant comme ils l'ont pu. Ils n'y connaissaient rien, mais ils voulaient sans doute un fils médecin, pour éprouver une once de fierté. C'était le souhait de mon père, mais pas le mien. Ils n'ont jamais accepté mes choix, et trouvaient notamment que l'écriture était un "passe-temps futile". Un passe-temps... c'est tellement plus que ça. Ce n'étaient pas des gens passionnés, alors ils ne comprenaient pas. Ou ne voulaient pas comprendre. » Et tout ceci venait d'être dit avec un profond détachement, comme si ça ne lui faisait rien d'évoquer leur disparition, entre autres. Peut-être parce que c'était le cas. Il ne parvenait pas à s'en attrister. Certaines personnes auraient eu les larmes aux yeux ou la voix tremblante dans la même situation, mais pas lui. Parce que ça ne le touchait pas, il n'allait quand même pas se forcer. Il était impassible, oui, totalement. Sa récente évolution ne changeait rien à ça. Il donnait sans doute l'impression que cela lui passait au-dessus de la tête, et ce parce qu'il était incapable d'y mettre la moindre émotion. Encore faudrait-il qu'il en ressente une. Or, quand il était question de ses parents, Mickey faisait preuve d'une déconcertante indifférence, d'une incroyable froideur même.
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MessageSujet: Re: my sweet creature - the difference is amazing ∞ 09/04 - 21:05   my sweet creature - the difference is amazing  ∞ 09/04 - 21:05 - Page 3 EmptySam 13 Avr 2013 - 19:08

Oh, vous pensez bien qu'elle devrait s'habituer à Dudley, sans aucun doute. Elle allait apprécier cette ville. Comment ne pas l'apprécier alors que Mickey y habitait, hein ? Rien que pour lui, elle aimerait cette ville. Et cela ne la dérangerait pas d'y passer de nombreux jours. Dans sa maison, dans le meilleur des cas. Elle ne voudrait pas non plus s'imposer mais en toute honnêteté, partager son quotidien encore un moment avec Mickey lui plairait bien. C'est vrai, après tout, dans ce jeu, ils se voyaient tous les jours alors une fois à l'extérieur de ce chalet, la distance risquerait d'être difficile à vivre. C'était même certain qu'elle en serait toute perturbée et qu'un manque se ferait sentir. C'était dingue de voir à quel point il était important dans la vie de la rousse, à présent. Dingue de voir qu'il avait pris une si grande importance en si peu de temps. Elle ne voyait pas sa vie sans lui, tout simplement. Et elle espérait que quitter ce chalet ne changerait rien à cela, qu'il voudrait toujours autant d'elle, qu'il réclamerait toujours des baisers, qu'il souhaiterait toujours l'embrasser et la toucher. Quelque part, c'était effrayant de ne pas savoir comment le retour à la ''vraie vie'' se passerait. Beaucoup de choses avaient changé depuis leur entrée dans le jeu. Pour eux comme pour leurs proches à l'extérieur, pour leurs vies à l'extérieur. Cela dit, savoir qu'elle avait au moins un point de repère était rassurant. Oui, elle considérait Mickey de la sorte. Comme son point de repère. Alors, oui, c'était évident qu'elle apprécierait Dudley, qu'elle avait hâte de s'y trouver. Il savait déjà qu'elle viendrait lui rendre visite et elle ne comptait pas trahir cette promesse, loin de là. Le plus vite serait le mieux. Elle s'ennuierait de lui tant qu'elle ne serait pas à ses côtés. Et ses baisers lui manqueraient horriblement. Comment pourrait-elle s'en passer hein ? Surtout s'il s'amusait à mordiller sa lèvre de la sorte, elle n'allait jamais pouvoir se détacher de lui. Et la moindre petite distance était éprouvante au point qu'elle rouspète légèrement. Non, vraiment, si elle devait passer des semaines sans lui en dehors de ce jeu, ça allait être horrible. Elle ne savait pas comment elle se débrouillerait, vraiment. Déjà que mettre fin à ce baiser ne lui plaisait pas, bien qu'elle se trouvait quand même tout contre lui, alors ne pas être proche de lui du tout ? Même pas dans la même maison ? Ou dans la même ville ? Non, elle ne souhaitait pas y penser. C'était inenvisageable. D'ailleurs, ils papotaient de cela, du fait qu'elle allait venir à Dudley. Pour lui. Pour l'écrivain qui se trouvait devant elle. Pour l'homme qui se trouvait devant elle. Oui c'était juste pour lui. Et elle voudrait bien visiter la ville, voir ce château et tout ce qui pouvait y avoir à découvrir. Surtout qu'il disait que c'était une bonne occasion pour qu'il sorte donc, c'était parfait, non ? Il avait l'air de ne pas être contre l'idée de s'afficher en compagnie d'une ''ravissante rousse''. De quoi faire sourire la concernée. « Dans ce cas, c'est parfait, on fera ça. » Oh, elle s'en souviendrait, vous pouvez compter sur elle pour cela, elle n'y manquerait pas. Toutefois, avant cela, ils étaient encore enfermés dans ce chalet donc elle se concentra et lui posa une nouvelle question. Concernant ses parents, la relation qu'il avait entretenu avec eux. Oui, au passé. Puisqu'ils étaient à présent décédés. Ah. Comment avait-elle fait pour ne pas savoir ça plus tôt ? C'était quand même un élément important à connaître. Elle se pinça les lèvres tout en tendant l'oreille, écoutant ses paroles suivantes. Ils n'avaient pas été des parents idéals. Et c'était triste. Parce que Mickey méritait bien plus d'attention que cela, bien plus de gentillesse et d'amour que cela. Entre son ex-femme et ses parents, apparemment, l'anglais avait été gâté hein. Ce n'était pas normal. Comment autant de personnes avaient pu se tromper sur son compte ? Comment autant de personnes avaient pu le traiter de la sorte ? Elle savait qu'il y avait des idiots sur cette planète, mais tout de même, certains arboraient une belle couche d’imbécillité. Le bonheur de son enfant est censé être le plus important, non ? Alors comment des parents pouvaient agir ainsi ? Raah, elle n'aimait pas savoir qu'il avait pu vivre dans ce genre d'environnement. Il avait bien fait de s'en éloigner. Même s'il avait trouvé encore pire durant quelques années. Heureusement qu'il s'en était éloigné, de ça aussi. Cela dit, tout ceci attristait la rousse, d'une certaine façon. Ce n'était pas de la pitié, uniquement de la compassion. Et c'était normal de ne pas apprécier qu'une personne, qu'elle affectionnait tant, ait vécu tout cela. Ses lèvres s'étirèrent en une ligne, prouvant la tristesse que cette histoire lui inspirait. Puis elle se blottit contre lui, resserrant doucement ses bras. Oui, un câlin. Ça ne réglait pas tout, cependant, de son point de vue, ça exprimait beaucoup. Alors après être restée quelques secondes ainsi, elle posa ses lèvres dans son cou, y plaçant un baiser avant de faire de même sur les siennes, de lèvres, lui donnant un baiser d'une grande tendresse, comme si cela était censé le consoler d'une quelconque façon. « Tu méritais mieux que des parents comme eux. » murmura-t-elle en plongeant son regard dans ses iris vertes. Certes, elle ne les connaissait pas plus que cela mais à partir du moment où ça n'avait pas été une grande joie de vivre une partie de sa vie avec eux, où il n'avait pas été heureux avec eux, c'est qu'il méritait mieux, tout simplement. Et il méritait mieux que de vivre toutes ces choses qu'il avait pu vivre dans les années précédentes. Et elle espérait qu'il le savait. Et si ce n'était pas le cas, alors elle se ferait une joie de le lui répéter, chaque jour si c'était nécessaire. Puisque c'était vrai, il méritait d'être heureux, d'être aimé, d'être respecté et d'obtenir tout ce qu'il voulait dans la vie. Et la rousse, elle, ne lui ferait jamais de mal. Il lui avait dit la même chose plus tôt, cela dit, c'était valable des deux côtés : elle ne le blesserait jamais. Jamais. Elle esquissa un sourire doux avant de déposer un baiser à la commissure de ses lèvres. Oui, oui, elle allait reprendre ses questions dans un instant, elle voulait juste profiter de ses bras pour le moment, collant son front au sien avant de laisser sa main s'égarer à nouveau sur sa joue, soulignant les traits de sa mâchoire d'un doigt puis effleurant ses lèvres tandis que celles de la rousse s'étiraient un peu plus encore. « Tu mérites d'être heureux. Très, très heureux. » ne parvint-elle pas à se retenir de murmurer tout en laissant glisser sa main jusqu'à son torse. Il méritait même plus que cela. Mais elle n'allait pas en faire la liste, n'est-ce pas ? Quoique, elle pourrait se laisser tenter... Non, non. À la place, elle préféra ne plus résister plus longtemps à la tentation de capturer ses lèvres, s'adonnant à un baiser délicat, laissant ses lèvres papillonner contre les siennes pendant de nombreuses secondes tandis que ses mains, elles, trouvèrent toujours une parcelle de peau à effleurer. Elle ne voulait plus jamais se détacher de lui, voilà. Elle ne souhaitait plus quitter ses bras alors c'était décidé, elle allait y rester jusqu'à... Elle ne savait pas jusqu'à quand mais cela durerait longtemps. Bon. À vrai dire, elle cessait de l'embrasser uniquement pour reprendre un semblant de respiration avant de repartir à l'assaut, toujours avec une grande douceur, prouvant qu'elle souhaitait simplement être là, avec lui, contre lui. Aucun doute sur le fait que la tendresse, c'était très bien, très agréable et que c'était tout ce qu'elle voulait avec lui. Une nouvelle question ? Ah, oui, c'est vrai. Elle libéra donc ses lèvres afin de pouvoir parler, plongeant à nouveau dans son regard. « Tu as des frères et sœurs ? » Elle supposait que non, puisqu'elle n'en avait jamais entendu parler. D'accord, on ne pouvait pas dire qu'elle avait su grand chose sur ses parents non plus avant ce moment, c'est vrai. Alors autant poser la question, n'est-ce pas.
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MessageSujet: Re: my sweet creature - the difference is amazing ∞ 09/04 - 21:05   my sweet creature - the difference is amazing  ∞ 09/04 - 21:05 - Page 3 EmptyDim 14 Avr 2013 - 2:24

Son retour à Dudley, il l'avait attendu avec une hâte non dissimulée pendant des semaines, tant il avait eu du mal à trouver sa place dans le nid. C'est vrai, pendant un temps il en était venu à espérer pouvoir sortir au plus vite, allant même jusqu'à envisager d'abandonner. Il y avait sérieusement songé, oui, mais on était parvenu à l'en dissuader. S'il était parti, s'il avait réellement fait ses valises et déserté ce nid, beaucoup de bonnes choses, de changements positifs n'auraient jamais vu le jour - notamment sa formidable progression et le dépassement de certaines de ses peurs, mais surtout l'évolution de ses rapports avec Emmeline. Alors il ne regrettait pas d'être revenu sur sa décision, d'avoir pu être raisonné à temps. Sa participation à cette émission, une erreur ? Non, il l'avait longuement pensé mais désormais, ce n'était plus le cas. Des erreurs, il en avait commises et là, tout de suite, il en voyait une surpassant toutes les autres. Sa marier avait été une erreur, la plus grosse erreur de sa vie. Le genre d'erreur à ne commettre qu'une fois, et lui ayant servi de leçon à n'en pas douter. Mais comment reléguer au rang d'erreur ce qui lui avait permis de rencontrer celle pour qui il se sentait capable de tout, ou presque ? C'était inconcevable. Sa rencontre avec Emmeline n'était pas une erreur, le chemin parcouru tous les deux non plus. Au contraire, cette rouquine était la meilleure chose qui lui était arrivée ces dernières années. Il était parfaitement disposé à le reconnaitre : sans elle, il serait retourné à une vie fade et amère, une vie pleine de contraintes, de frustrations et de craintes. Une vie dont personne ne voudrait, c'est sûr. Non, personne ne pouvait lui envier le quotidien qui avait été le sien pendant très, très longuement. Aujourd'hui, tout laissait penser qu'il pouvait espérer mieux pour la suite. L'après-fake lover, le retour en Angleterre... les efforts entrepris dans le nid porteraient forcément leurs fruits. Oui, il ne l'envisageait pas autrement à vrai dire, il voulait vivre et non subir à présent. Mais si possible, plus seul. Ou tout du moins pas totalement. Voyez-vous, la perspective de retrouver une maison vide ne lui plaisait pas tellement. Déjà parce qu'après avoir cohabité avec une vingtaine d'individus pendant des mois, il y aurait du dépaysement dans l'air. Mais également parce qu'il souhaitait tirer un trait sur la solitude qui l'avait peu à peu poussé à se couper du monde extérieur. Vivre tel un ermite, hm, il voulait du changement de ce côté-là aussi. Et il la voulait elle, dans sa vie. S'il s'en retrouvait brutalement séparé, il ne le supporterait pas. Il ignorait si du côté de la rousse il était tout aussi indispensable à son bien-être, mais lui ne pouvait pas un instant s'imaginer que tout ce qu'ils vivaient ensemble prendrait fin au sortir de ce nid. Non, cela devait continuer, ils avaient encore beaucoup de choses à entreprendre tous les deux. Des projets, de très beaux projets. Et tout ceci n'aurait de sens que si Emmeline restait à ses côtés. Outre le fait qu'il tenait à lui faire découvrir sa maison, il prévoyait aussi de sortir un peu plus. Dudley était une ville magnifique, regorgeant de jolies choses à voir et à visiter... et accompagné d'Emmeline il ne serait que plus enchanté encore à l'idée de se promener dans les rues de Dudley. Comment ne pas l'être ?... Elle paraissait tout aussi partante que lui alors, oui, comme elle le disait si bien tout ceci était parfait. Comme à peu près tout ce qui advenait en sa présence, en fait. La perfection aimait bien se mêler aux moments qu'ils passaient à deux. Et puis il y avait eu cette question, au sujet de ses parents. Ah, oui... et bien, dans un premier temps il mentionna leur mort. C'était un fait à savoir, il pensait, avant toute chose puisqu'elle lui avait demandé quelle relation il entretenait avec eux. Aucune actuellement, c'était une évidence. Mais de leur vivant, on ne pouvait pas dire qu'ils prêtaient beaucoup d'attention à leur fils. Un fils pourtant brillant, qui ne faisait pas d'histoires mais qui, malgré tout, n'avait jamais eu l'impression d'être réellement 'accepté' dans le foyer au sein duquel il avait grandi. Il ne savait pas ce qu'on lui reprochait. Ce n'était pas comme s'il leur faisait honte, par exemple. Ou peut-être bien que si, en fait. Ils pouvaient très bien avoir eu honte de lui, d'une certaine manière. Pourquoi honte ? Et bien... il n'en savait rien, justement. Mais allez savoir ce qui était passé par la tête de ce couple pour ignorer à ce point l'enfant, puis l'adolescent qui avait vécu sous leur toit... le traitant parfois comme un étranger. Le seul point positif dans cette histoire, c'est que Mickey n'en avait aucunement souffert. Il ne leur avait jamais non plus demandé de comptes à ce propos. Il aurait très bien pu le faire, pourquoi pas questionner sa mère lorsqu'elle était clouée au lit, peu avant sa mort... mais il avait jugé cela inutile, n'ayant pas eu besoin de réponses pour se construire, ni de comprendre pour avancer. Ça ne l'avait jamais rongé de l'intérieur, non, certains trouveraient même qu'il l'avait "trop bien" vécu compte tenu du fait que ses parents avaient toujours semblé le considérer comme la dernière personne dont ils étaient susceptibles de se soucier. En attendant ça ne l'avait pas empêché de réussir. Il n'avait pas trainé leur nom dans la boue, au contraire, il l'avait rendu célèbre et d'une bien belle manière tout de même. Leur fils n'avait certes pas embrassé la carrière qu'ils avaient souhaité pour lui, mais était malgré tout devenu un romancier réputé et plus d'une fois primé ce qui n'était pas plus ingrat. S'ils avaient vécu assez longtemps pour assister à sa fulgurante ascension, ils auraient probablement encore trouvé de quoi redire. Mais Mickey avait conscience que son travail avait payé, qu'il n'avait pas entreprit certains sacrifices pour rien et personne ne lui retirerait la fierté qui était aujourd'hui la sienne. Les paroles de l'anglais ne semblèrent pas laisser indifférente Emmeline, qui le prit dans ses bras. Une étreinte qu'il ne rejeta bien évidemment pas. Au contraire, il la renforça, la serrant tout contre lui. Ça lui faisait beaucoup de bien, même s'il n'avait pas besoin d'être réconforté au fond. La prévenance de la rousse était très appréciable, vraiment. Après avoir délicatement déposé ses lèvres dans son cou puis contre les siennes, elle lui glissa d'ailleurs qu'il méritait mieux que les parents qu'il avait eu. Il était disposé à lui donner raison même si, une nouvelle fois, cette indifférence l'avait quelque peu laissé de marbre. Il ne s'était pas senti aimé, mais d'un autre côté il ne les avait pas aimé non plus ces personnes. Et si ça avait été un juste retour des choses, au final ? Hm. Difficile à dire. Il n'arrivait pas à voir cela comme quelque chose d'injuste, ni comme quelque chose de légitime. Mais c'était une situation atypique que peu d'enfants connaissaient, et que seul un garçon comme lui aurait probablement pu endurer sans souffrir. Pour en revenir à Emmeline, elle était d'une bienveillance rare avec lui et ses gestes, ses multiples baisers avaient à la fois le don de la troubler, et d'affoler son petit cœur. Son regard plongea dans le sien tandis qu'il déposa sa main sur la sienne, lorsque celle-ci trouva sa joue. Elle n'y resta d'ailleurs pas, puisque du bout des doigts elle esquissa d'abord la forme de sa mâchoire, avant de faire de même avec ses lèvres. Ce qui lui valut un sourire de l'anglais. Alors il méritait d'être heureux. D'être très, très heureux même. C'était là les dires de la rousse. Elle avait sans doute raison, et il décida d'y croire. Lui faisant néanmoins part d'un fait qui était avéré, depuis un petit moment maintenant. « Mais tu fais de moi un homme heureux Emmeline. » souffla-t-il, non loin de ses lèvres, avant de reprendre. « Il n'y a qu'avec toi que j'ai réellement la sensation de l'être. » Et c'était bien vrai. En parlant de sensation justement, cette rousse lui en procurait tout un tas. Toutes plus agréables les unes que les autres, à vrai dire. Et il se sentait à ses côtés comme avec personne d'autre. C'était... incroyable de se sentir aussi bien en présence de quelqu'un. Inutile de préciser que c'était bien la première fois que ça lui arrivait. Car il n'avait pas été particulièrement bien entouré au cours de sa vie, entre ses parents et son ex-épouse... tous des cas. Emmeline était à part, elle. Et toujours dans ses bras, elle laissa une nouvelle fois ses lèvres fondre sur les siennes. Il prolongea ce baiser, encore et encore. Jusqu'à devoir reprendre son souffle, et l'instant d'après c'était reparti. Est-ce que ces deux-là se lasseraient un jour du fait de s'embrasser ? Hum honnêtement il y avait peu de risque que cela arrive. Mickey en était en tout cas très loin pour le moment, et il ne voyait pas pourquoi ce serait amené à changer. À l'arrivée il aurait eu droit à bien plus de baisers que de questions mais franchement, ça n'était pas pour lui déplaire. Et justement, une nouvelle question pour lui. Des frères et sœurs... « Non, aucun. Je suis fils unique, ce qui fait qu'à l'heure actuelle je n'ai... officiellement plus aucune famille. » Enfin, peut-être encore un peu en Arménie mais il n'y connaissait personne, alors à ses yeux ça ne comptait pas. Sa mère avait jugé bon de quitter ce pays ainsi que les proches qu'elle y avait pour s'installer et se marier en Angleterre. Alors voilà, ça lui suffisait et il ne voyait pas plus loin que les frontières britanniques. L'Arménie, s'il devait y mettre les pieds un jour, ce serait pour admirer la Cathédrale d'Etchmiadzin, et non pour y rechercher de la famille. Comme si c'était d'une quelconque importance pour lui... Oh non certainement pas. « Je me suis toujours senti relativement seul, même du temps de mon mariage. Mais maintenant... je ne suis plus seul. Je t'ai toi. Tu es entrée dans ma vie et j'espère sincèrement que tu n'en sortiras pas de si tôt. » Parce qu'il avait besoin d'elle, et parce qu'il s'y était attaché au fil des semaines. Emmeline n'était pas une camarade comme une autre, à part elle, il n'était pas certain de revoir qui que ce soit à l'extérieur. Et si il faisait une exception pour cette rousse, vous imaginez bien que ce n'était pas pour rien. Sur ces quelques mots, il l'embrassa tendrement, disposant ses mains de part et d'autre de son visage. Un simple contact parvenait à réveiller tous ses sens. Et il faisait la constatation suivante à chaque baiser échangé avec elle. Oh c'était tout sauf une mauvaise chose remarquez. Bien au contraire.
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MessageSujet: Re: my sweet creature - the difference is amazing ∞ 09/04 - 21:05   my sweet creature - the difference is amazing  ∞ 09/04 - 21:05 - Page 3 EmptyDim 14 Avr 2013 - 18:01

Oui, il avait mérité mieux. Il n'y avait aucun doute à avoir sur le sujet, pas la moindre incertitude ou hésitation ou questionnement à porter sur le sujet. Il méritait bien plus que des parents ne lui prêtant pas l'attention et l'affection dont tout enfant avait besoin pour se construire, pour être heureux. L'enfance devait être une belle époque, la meilleure de sa vie, avec l'insouciance des premières années, l'ignorance du mal et de la peine. L'enfance ne devrait être faite que de bonheurs, de sourires et parfois de genoux écorchés pour compenser. Ça devait être une époque heureuse et cela devait être accentué par l'amour de ses parents. Mickey n'avait visiblement pas eu droit à cela et ce n'était pas normal. Tout comme ce n'était pas normal qu'il ait ensuite vécu -subi- un mariage si catastrophique. Il n'avait pas mérité de vivre cela, d'avoir à supporter une femme aussi horrible. Non, vraiment, elle ne changerait pas d'avis : il méritait mieux que ce qu'il avait obtenu de la vie, bien mieux. Et c'était triste qu'il ait vécu autant de trucs bien pourris alors qu'il était une personne si bonne. Oui, il était quelqu'un de bien, elle le savait, elle le connaissait assez pour l'affirmer. Alors, oui, il méritait mieux. Il méritait d'être heureux. Chose qu'elle n'avait pas pu garder pour elle plus longtemps. Mais ce n'était pas dérangeant qu'elle l'ait dit, puisqu'elle le pensait, elle était sincère, vraiment. Comment pourrait-elle lui souhaiter le contraire, hein ? Ça lui semblait impensable. Heureux donc. Elle espérait qu'il le serait. Peut-être pas maintenant, mais plus tard, pour un long moment dans sa vie. C'était tout ce qu'elle lui souhaitait pour le futur. Ou même pour le présent. Elle ne pouvait rien faire concernant son passé, ces moments étaient terminés et elle ne pourrait pas les changer mais elle espérait que dans son présent, dans les moments qu'il vivait à présent, il y trouvait un peu petit de bonheur. Pas forcément avec elle, non. Mais avec les autres, face à la personne qu'il était, les choses qu'il avait accomplies. Toutefois, il déclara qu'il était heureux avec elle. Avec elle. Vraiment ? Que pouvait-elle faire pour le rendre heureux ? Elle ne faisait rien de spécial. D'accord, c'est vrai, elle-même était heureuse rien qu'en sa présence, même quand il ne faisait rien, qu'il se contentait d'être là. Elle le rendait heureux... Des paroles ô combien plaisantes, qu'elle garda gravées dans sa mémoire. Heureux. Avec elle. De plus, il ajouta qu'il était heureux avec elle uniquement. Vraiment ? Pas avec les autres ? C'était une bonne chose, ça, non ? Elle ne savait pas. Elle espérait qu'il pouvait être heureux en compagnie d'autres personnes. Ou même en étant seul. C'était déjà bien qu'il parvienne à l'être en sa présence, elle supposait. Pas le temps de répliquer qu'elle était heureuse avec lui, elle aussi, qu'ils partageaient à nouveau un baiser. De nombreux baisers. De ceux dont elle ne voulait jamais se passer. Ceux dont elle ne se lasserait jamais. Elle ne pourrait jamais ne plus vouloir être dans ses bras, c'était devenu un besoin à présent. Un besoin essentiel à sa vie, voilà. Puis elle avait ensuite posé une autre question. S'il avait des frères et sœurs. Elle en doutait. Si déjà ses parents n'avaient pas pu gérer un seul enfant, ils ne s'étaient sûrement pas tentés à en faire un autre. C'était triste pour Mickey, quelque part. Puisque s'il avait eu un frère ou une sœur, il se serait peut-être senti moins seul. Mais non. À présent, il n'avait plus la moindre famille. C'était dommage. Quoique, si toute sa famille avait été comme ses parents, ce n'était peut-être pas plus mal qu'il se retrouve seul, d'une certaine façon. Mickey ajouta d'ailleurs qu'il s'était toujours senti seul, même durant son mariage. Compréhensible. Et c'était triste. Raah, Emmeline détestait toujours autant l'ex-femme de l'écrivain, cette haine augmentait avec le temps, vraiment. Elle ne parvenait pas à se dire qu'une femme aussi horrible puisse fouler le sol de cette planète, c'était inconcevable. Si jamais la rousse en venait à croiser cette grande blonde, elle ne promettait rien quant à sa réaction. Bref. Autant ne pas penser à elle. Vraiment, celle-là, elle n'en méritait pas tant. D'autant plus que les paroles de Mickey la firent sourire un peu plus encore. Donc il était content qu'elle soit rentrée dans sa vie hein ? Apparemment, oui. Et c'était une bonne chose puisqu'elle en pensait de même. Et qu'elle ne comptait pas partir. Cette fois-ci, c'est lui qui l'embrassa et elle prit part à ce baiser, en profitant tandis qu'il encadra son visage de ses mains. C'était encore mieux lorsque c'était lui qui prenait l'initiative de l'embrasser, à vrai dire. Puisqu'elle ne pouvait pas s'empêcher de se dire qu'il en avait envie. Peut-être autant qu'elle. C'était une bonne chose à savoir. Et pendant que son cœur s'affola un peu plus et sembla se réchauffer, ses mains se firent inlassables à nouveau, se promenant sur sa peau. Elle ne pouvait pas s'en empêcher, c'était plus fort qu'elle, elle adorait l'effleurer et satisfaire la curiosité de ses doigts. Elle adorait être proche de lui, elle ne parvenait pas à s'en éloigner. Elle voulait juste rester contre lui et ne jamais, jamais, jamais bouger. Et lorsque ce baiser prit fin, vous pensez bien qu'elle ne s'éloigna pas de lui, loin de là, elle resta collée tout contre lui. « C'est vrai que tu m'as, moi. Et je ne compte pas te laisser. Parce que tu me rends heureuse, tu sais. Vraiment heureuse. Et... je n'ai pas envie d'imaginer ma vie sans... toi. Oui, tu as une place dans ma vie et j'espère vraiment que tu t'y sentiras bien parce que j'ai, tu sais... vraiment pas envie d'avoir à t'oublier. J'en serai sûrement incapable, de toute façon. Et je n'ai pas envie de tester donc... » souffla-t-elle, hésitante à certains moments, essayant de trouver la meilleure formulation, tout en restant obnubilée par son regard. Et là-dessus, elle captura à nouveau ses lèvres, comme pour appuyer ses propos et lui prouver qu'elle ne souhaitait pas qu'il la laisse. C'était sa plus grande peur dans l'immédiat. Qu'il la laisse. Qu'elle le déçoive au point de ne plus vouloir d'elle dans sa vie. C'était aussi une raison qui la poussait à chérir chaque instant passé à ses côtés comme s'il s'agissait du dernier. Et c'était ''amusant'' de savoir que c'était bien la première fois qu'elle se comportait ainsi dans une relation. Lui, elle ne le prenait pas pour acquis. Elle avait tendance à penser qu'il en faisait de même pour elle. Du moins, elle avait envie d'y croire. Et tout devenait tellement plus fort lorsqu'elle avait vraiment peur de perdre quelqu'un. De le perdre, lui. Cela lui donnait envie de rester collée à lui durant des heures, de ne surtout pas se détacher de lui, de peur de le perdre. Alors elle resta proche de lui après ce nouveau baiser, se contentant de plonger son regard dans le sien, comme elle savait si bien le faire, comme elle aimait tant le faire. Une autre question ? Ah, oui, dans une seconde. Peut-être.

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