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 Only hate the road when you’re missin' home, only know you love her when you let her go ∞ 23/04

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Mickey

Mickey
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MessageSujet: Only hate the road when you’re missin' home, only know you love her when you let her go ∞ 23/04   Only hate the road when you’re missin' home, only know you love her when you let her go ∞ 23/04 EmptySam 4 Mai 2013 - 4:11


EMMELINE

LUNDI 23 AVRIL, 19H26

Le retour à Dudley, enfin. Au lendemain de la finale, Mickey n'avait plus qu'une hâte : retrouver son Angleterre natale, et installer chez lui la charmante rousse dont il comptait bien partager le quotidien pendant de longs mois encore. Du temps à passer tous les deux ils en avaient, du moins, il l'espérait. Car il ne s'imaginait honnêtement pas la perdre du jour au lendemain, pas maintenant qu'il s'était enfin attaché à quelqu'un. Et il ne voyait pas pourquoi cet avenir au côté d'Emmeline ne serait pas radieux. Il avait tout pour l'être, oui, forcément. Mickey avait gagné en optimisme ces derniers temps et ce, parce qu'il avait réalisé qu'Emmeline le rendait heureux et qu'une femme comme celle-ci, dans sa vie, ne pourrait que lui faire du bien. C'était ce dont il avait besoin justement, et jusqu'ici le moins que l'on puisse dire c'est que la rousse lui avait beaucoup apporté. Il n'était plus le même homme, enfin, une part de lui ne changerait jamais mais il avait tout de même l'impression que le Mickey vivant reclus, fuyant les contacts physiques et rejetant le dialogue à-tout-va avait laissé place à un Mickey plus sûr de lui, encore un peu confus à cause des récentes découvertes qu'il avait faites mais globalement, il revenait changé. Il revenait... peut-être un poil plus serein, puisque les angoisses du quotidien s'étaient pour la plupart dissipées au fil des semaines dans le nid. Il n'avait certainement pas guéri de tous ses troubles, car ils étaient bien trop nombreux pour être éradiqués, dans leur ensemble, en l'espace de trois mois. Mais tout irait en s'arrangeant, il avait envie d'y croire et se sentait prêt à se battre plus encore. Il avait déjà perdu bien assez de temps comme ça, en laissant ses peurs prendre le dessus pendant des années, le poussant à se mettre à l'écart, à ne même plus sortir de chez lui. Tout cela appartenait au passé, il ne voulait plus de cette vie. Il y avait du changement dans l'air, oui, et Emmeline faisait partie de ce changement. Dire que tous deux s'étaient rencontrés dans une émission de télé-réalité... Qui aurait cru cela possible ? Certainement pas Mickey, et d'ailleurs l'écrivain s'était juré de ne rester en contact avec aucun candidat. Et au final, il s'apprêtait à héberger la rousse, à lui faire une place chez lui, à bouleverser ses habitudes pour elle. Il estimait que c'était la moindre des choses, après tout ce qu'elle avait fait pour lui. Oh oui elle avait tant fait... Peut-être n'en avait-elle qu'à moitié conscience, mais elle avait grandement contribué à toutes les bonnes choses qui étaient arrivées à l'anglais dernièrement. Le retour était maintenant imminent. Descente de l'avion, traversée de l'aéroport BHX de Birmingham, chargement des bagages dans le coffre d'un taxi et embarquement à l’arrière de celui-ci... vingt petites minutes plus tard, Emmeline et Mickey arrivaient, valise à la main, devant la maison de l'écrivain. Une fois devant la porte et la clé dans la serrure, il enclencha la poignée et la convia à entrer la première, l'aidant au passage à faire passer son imposante valise tout en veillant ceci dit à ne pas rayer le beau parquet dans son entrée. Et désormais à l'intérieur, refermant la porte derrière lui il la laissa s'imprégner des lieux quelques instants tout en faisant une bien désolante constatation : la poussière s'était incrustée un peu partout, comme il l'avait redouté. Un sacré ménage l'attendait, mais pour l'heure il n'avait pas tellement la tête à s'en soucier. Il était question de faire découvrir à Emmeline son nouvel habitat, et il espérait qu'elle s'y sentirait bien, qu'elle s'y habiterait aussi rapidement. « Bienvenue chez toi. » fit-il un brin enthousiaste, tandis qu'un large sourire ornait ses lèvres et que son regard ne quittait plus celui de la rousse. Ça ne se voyait sans doute pas, mais il était fier comme un paon de l'accueillir dans sa maison. Comme il avait eu l'occasion de le lui dire une fois, elle était bien la première "femme respectable" qui en passait la porte, et ce n'était pas rien, car la dernière demoiselle à avoir habité ici n'avait pas laissé un très bon souvenir au propriétaire des lieux. Il se saisit alors de la main de la rousse, qu'il serra au creux de la sienne, puis il l'amena jusque devant l'aquarium dont ils avaient tant parlé. Un aquarium vide, certes, mais qui ne le resterait pas bien longtemps au vu de leurs projets. « Je te propose d'aller faire le plein de poissons dès demain, qu'en dis-tu ? » C'était une idée comme une autre, il ne l'obligeait bien évidemment à rien. Cela ne pressait pas qui plus est, alors demain, dans quatre jours ou deux semaines, ça n'avait pas tellement d'importance au final. Sa main toujours cramponnée à la sienne, il reprit bientôt. « J'ai encore beaucoup de mal à réaliser que nous allons vivre ensemble, toi et moi. Et rien que tous les deux. » Pas au milieu de zouaves hébétés, comme cela a été le cas dans le nid. En lui faisant cette proposition, il pensait écoper d'un simple refus. Mais non, ça avait l'air de l'enchanter tout autant que lui et maintenant, ça se concrétisait. Emmeline chez lui, avec ses affaires, prête à s'installer... c'était la garantie de la garder auprès de lui pour une durée indéterminée. À moins que... « C'est toujours ce que tu veux, n'est-ce pas ? Tu n'as pas changé d'avis ? » Il préférait que les choses soient on ne peut plus claires. Si Emmeline n'était plus certaine de vouloir vivre avec lui, alors autant lui avouer et se montrer honnête. C'était bien la dernière chose qu'il avait envie d'entendre ce soir, mais ça ne signifiait pas pour autant qu'il ne l'entendrait pas. Alors oui il aurait pu lui demander cela dans l'avion, quelques heures plus tôt. Mais il ne l'avait pas fait, alors voilà, c'était le moment, c'était le lieu. Et peut-être allait-il tomber de très haut, dans quelques secondes.
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MessageSujet: Re: Only hate the road when you’re missin' home, only know you love her when you let her go ∞ 23/04   Only hate the road when you’re missin' home, only know you love her when you let her go ∞ 23/04 EmptyDim 5 Mai 2013 - 11:58

Fin de l'émission voulait dire retour à la vraie vie. Et autant dire qu'elle n'avait que moyennement hâte. D'un côté, il y avait ce magnifique projet qu'était d'habiter chez Mickey. Et puis, il y avait tout le reste. Tout ce qu'elle laissait derrière elle, toutes ces personnes déçues, sans aucun doute, de son comportement. Et quelque part, c'était effrayant de se dire qu'absolument tout le monde pourrait la retrouver à présent, puisque toute personne ayant regarder quelques minutes de l'émission avait sans doute compris qu'elle comptait vivre à Dudley, en compagnie d'un certain brun, dans sa maison qui plus est. Et si qui que ce soit venait taper à cette porte, un beau jour, une personne qu'elle connaissait déjà plutôt bien, hm ? Elle ne savait pas comment elle réagirait. Quoique, elle n'était pas certaine que ça soit pire que le retour d'une satanée blonde... Hm, oui, elle redoutait plus cette dernière possibilité. Après tout, si elle avait eu le culot de venir sur le prime de la finale, elle était sûrement capable de tout et n'importe quoi. Oh, elle n'aimait pas ça du tout. Et autant dire qu'elle avait tellement de choses en tête qu'elle se demandait comment elle faisait pour ne pas partir en courant et aller se réfugier quelque part, très très loin. À défaut de faire ça, elle pouvait toujours se réfugier dans les bras de Mickey si jamais elle le souhaitait et c'était encore mieux que s'enfuir. Son téléphone vibrait sans arrêt, ça en devenait pénible. Elle ne savait pas pourquoi elle avait à tout prix souhaité le récupérer alors qu'elle aurait très bien pu s'en acheter un nouveau dans les jours à venir... « Parce que », c'était acceptable comme réponse ? Disons que oui. Si bien qu'elle voyait de nombreux numéros défiler sur l'écran, certains qu'elle connaissait très bien. Sa colocataire, par exemple. Enfin, ancienne colocataire, en fait. Et elle eut aussi la surprise de voir le numéro de sa sœur. Elle se sentait horrible de ne pas répondre, alors qu'elle aurait bien le temps pour cela, assise dans ce taxi en attendant d'arriver jusqu'à cette maison qu'elle ne connaissait que grâce aux descriptions réclamées par la rousse au propriétaire des lieux. Elle se savait quelque peu rêveuse, toutefois, elle avait naïvement espéré qu'elle n'aurait pas à faire face aux conséquences de ses fuites à répétition. Dommage. Elle lâcha un soupir tout en décidant d'éteindre son téléphone, passant une main dans sa chevelure. Elle avait hâte, à vrai dire, de s'enfermer à nouveau dans une petite bulle avec Mickey et d'être tranquille, juste avec lui, rien qu'avec lui. Ce n'était pas trop demander, puisque cela allait arriver. Dans quelques minutes à peine, le temps de se rendre jusqu'à sa maison. Une fois chose faite, ils ne tardèrent pas à se rendre à l'intérieur de cette habitation qu'elle observa, détailla minutieusement de son regard, souriante, ne pouvant retirer ce sourire de ses lèvres tellement elle avait souhaité découvrir cette maison depuis des semaines. Elle y était. Bienvenue chez elle, lui disait-il. Chez elle... Elle ne considérait pas vraiment cette maison comme la sienne, plutôt comme celle de Mickey, ce qui était le cas, d'ailleurs. Mais elle comprenait ce qu'il disait. Et cela la faisait sourire. Oui, encore un peu plus. Puis capturant sa main, il la guida jusqu'à ce fameux aquarium qui, en effet, faisait une taille plus que raisonnable. Ses yeux laissèrent apparaître une petite touche d'émerveillement, se demandant quelle allure cet aquarium aurait lorsqu'il serait rempli d'une multitude de poissons. Oh, eh bien, c'était une chose qu'elle découvrirait peut-être bientôt. Déposant alors son regard sur le visage de son, hm... disons colocataire, elle prit la parole. « J'en dis que c'est une très bonne idée. » Autant mettre un peu de vie dans cet aquarium dès qu'ils le pourraient et s'ils pouvaient caser un petit tour à l'animalerie dans leur journée de demain, autant en profiter. Puis il ajouta un petit quelque chose, concernant le fait qu'ils allaient vivre ensemble. C'était tellement bizarre de voir les choses de cette façon. Elle se disait plutôt, en fait, qu'elle s'incrustait chez lui. Ce qui était totalement différent. Non ? Soit. Peu importe comment elle voyait les choses, le fait étant qu'ils allaient se retrouver seuls dans cette maison et clairement, cela lui plaisait. Énormément. « Ah, oui, rien que tous les deux... » soupira-t-elle d'un air contemplatif. Enfin seuls. Pour la première fois. Eh bien, oui, puisqu'ils s'étaient rencontrés dans ce jeu, entourés de nombreuses personnes, ainsi que de caméras, eh bah, c'était bien la première fois qu'ils avaient un peu d'intimité et la certitude qu'aucun regard indiscret glissait sur eux. Une très très bonne chose. Personne n'avait besoin de savoir ce qui pouvait se passer entre eux, leur histoire était privée et c'était une chose qu'ils avaient plutôt réussi à faire comprendre, non ? Question. Oui, il lui posa une question qui lui fit froncer les sourcils. Si elle avait changé d'avis ? Eh bien... non. Sinon, elle ne serait pas là. Toutefois, d'humeur taquine, elle ne pouvait pas s'empêcher de jouer gentiment. « Eh bien... tu sais, c'est... tellement étrange de se retrouver là et je ne sais pas si... » C'était une blague de mauvais goût ? Ouais, c'est vrai. Et elle allait s'empresser de rectifier le tir avant que Mickey ne se mette des idées erronées en tête. « Je plaisante. Je n'ai pas changé d'avis. Je veux être ici. Avec toi. » Visage détendu, sourire doux. Là ou ailleurs, elle s'en fichait, tant que c'était avec lui. Elle était certaine que c'était ce qu'elle voulait. Oui. Et maintenant qu'elle avait l'occasion de découvrir cette maison, vous pensez bien qu'elle n'allait pas partir en courant. Au contraire, d'ailleurs, puisqu'elle se rapprocha davantage de lui et alla capturer ses lèvres, toujours avec cette même tendresse dont il était tant question durant ces contacts. Hm, le plus dur étant de se détacher de lui. Mais si elle ne le faisait pas dans les secondes à venir, elle risquerait de le coller pendant des heures alors elle essaya d'être raisonnable, se reculant légèrement, ne se privant pas pour autant de son regard, dans lequel elle se perdit. « Où est-ce que je dois mettre ma valise ? » souffla-t-elle alors, supposant que la fameuse valise n'allait sûrement pas résider longtemps dans l'entrée. Ça risquerait d'être un peu encombrant. Un peu, hm. Alors autant poser la question plutôt que la mettre n'importe où ou dans un endroit qui ne conviendrait pas à Mickey. Ça serait dommage qu'elle mette déjà le bazar dans cette maison, n'est-ce pas. « Quoique... je ne dirais pas non à une petite visite avant toute chose. » ajouta-t-elle en un sourire, mutine. Eh bien, oui, puisque sa valise pouvait attendre, autant qu'elle en profite pour découvrir plus que l'entrée de sa nouvelle maison.
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MessageSujet: Re: Only hate the road when you’re missin' home, only know you love her when you let her go ∞ 23/04   Only hate the road when you’re missin' home, only know you love her when you let her go ∞ 23/04 EmptyDim 5 Mai 2013 - 20:17

Fake Lover, honnêtement il n'y pensait déjà plus. Et d'ailleurs il tenterait d'oublier progressivement, de chasser certaines choses de sa mémoire, déjà bien encombrée. Pas l'aventure en elle-même puisqu'il y avait rencontré Emmeline, mais notamment quelques autres rencontres qu'il y avait faites, et qui n'avaient pas toutes découlé sur de si bons rapports. C'est le moins que l'on puisse dire. Des candidats dont il n'avait jamais rien pu tirer dans le nid, même pas un peu d'aide pour le ménage, pas la moindre bonne volonté. Et là comme ça, il en dénombrait bien trois, ou quatre. Oh Mickey avait horreur des fainéants, alors forcément, après en avoir côtoyé une bonne brochette pendant trois mois il ne pouvait pas en ressortir enjoué et satisfait. De vrais empotés, qui ne lui manqueraient donc pas. Peut-être que certaines personnes, au sortir de ce genre d'émissions, étaient nostalgiques mais lui ne l'était aucunement. Pourquoi le serait-il ? Il revenait à Dudley accompagné d'Emmeline, donc ça ne pouvait pas mieux aller pour lui à cet instant. Oui il supposait qu'il avait tout de même tiré le meilleur de cette aventure. La découverte de certains sentiments, l'apprentissage de soi... Un bilan positif, même si ces trois derniers mois lui laissaient des bons comme des moins bons souvenirs, et surtout une impression franchement mitigée. La fierté se mêlait à l'amertume. Mickey était effectivement fier d'être parvenu aussi loin alors qu'on le voulait dehors depuis le premier jour, il était aussi fier d'avoir gardé son secret, d'être resté lui-même... mais il était amère, et aigri parce que cette immersion dans le monde de la télé-réalité lui avait définitivement prouvé que tout ceci n'était pas fait pour lui, ce qu'il y avait vu ne lui avait pas du tout plu et vraiment, s'il n'avait pas croisé la route de la merveilleuse Emmeline il serait parti du principe qu'il avait perdu son temps dans ce jeu. Mais ce n'était pas le cas, du moins, pas totalement. Oh si c'était à refaire, il ne le referait probablement pas. Vous imaginez, la cohabitation avec une bande d'ahuries avait eu raison de sa patience, de son calme légendaire... C'est que quelque part, participer à cette émission n'avait pas été son idée la plus lumineuse mais voyez un peu comme il s'en sortait bien. Non seulement il était persuadé que tout cela avait boosté la vente de ses romans, mais en plus Emmeline venait habiter chez lui dès ce soir. Depuis leur sortie du nid, ils n'avaient pas été séparés l'un de l'autre plus de cinq minutes, ce qui prouvait bien que ces deux-là n'étaient pas près de faire leur vie chacun de leur côté. Leur relation avait longuement intrigué et suscité la curiosité des gens autour d'eux et désormais, ils allaient pouvoir vivre ce qu'ils avaient à vivre ensemble sans que personne ne les épie, ne les questionne, ne décide pour eux de la nature de leurs rapports. Ce que ça avait été agaçant ça aussi, qu'on considère détenir le droit de s'en mêler, alors que ça ne regardait personne, juste eux deux. Arrivés dans la maison de l'écrivain, celui-ci rappela à la rousse qu'elle était maintenant chez elle. Il n'y vivait plus seul, ce temps-là était révolu, bel et bien derrière lui. Quant à cet aquarium, il ne demandait qu'à être repeuplé et justement, c'était un projet qu'ils avaient tous les deux. Faire le plein de poissons d'espèces variées, leur donner des petits noms (enfin, surtout Emmeline)... Alors il proposa d'aller acheter quelques poissons, par exemple demain. Mais si Emmeline préférait faire autre chose alors cela se ferait un autre jour... Ils avaient le temps pour ça, cet aquarium n'allait pas se désintégrer en attendant. Mais c'était selon elle une très bonne idée. Un grand sourire aux lèvres et en homme organisé, Mickey effectua donc quelques pas dans sa grande entrée et se plaça face à l'ardoise murale accrochée non loin de là, et sur laquelle il prit note de tout ça. Passage à l'animalerie, le vingt-quatre avril. Pas d'heure précise, ils verraient cela un peu plus tard. Pour le moment, il était question du fait de vivre ensemble dans cette maison et l'anglais réalisait à peine qu'Emmeline n'était plus une camarade avec laquelle il passait de bons moments dans un nid... là elle s'installait chez lui, en Angleterre, et ils allaient se voir tous les jours, elle était entrée dans sa vie, et se faisait également une place dans son univers - bref, ça le déboussolait mais ça lui faisait aussi grandement plaisir. Rien que tous les deux... Ils étaient réellement libres d'agir comme bon leur semblait sans se soucier un instant de la présence d'une multitude de caméras au-dessus de leurs têtes. En somme ils retrouvaient la liberté qu'ils n'avaient pas totalement eue pendant l'émission. Il se sentait juste un peu mal d'avoir arraché Emmeline aux personnes dont elle s'était rapprochée, à savoir... Emilien. Il ne voyait que lui. Les autres ne devaient pas tellement compter aux yeux de la rousse, mais bien sûr, il ne pouvait pas parler pour elle. « N'oublie pas, tu es libre de voir qui tu veux, de sortir, de faire des rencontres... » annonça-t-il, un peu maladroitement. Hum oui, petit rappel tout de même. Leur relation avait beau avoir pris un certain tournant dernièrement, ça n'empêchait pas que Mickey n'interdisait rien à la femme qui vivait sous son toit. Au contraire. Il n'allait pas la garder jalousement pour lui n'est-ce pas, quel homme ferait ça ? Ah et puis, cela signifiait aussi qu'elle pouvait inviter qui elle voulait. Emilien donc, et puis Ezra également. L'un n'allant pas sans l'autre, et tous les deux étant les bienvenus chez Mickey. À condition qu'ils retirent leurs chaussures avant d'entrer. Cela va de soi. Il ne se mêlerait pas des fréquentations de la rousse, et là il parlait avant tout de se faire quelques amis à Dudley puisque... puisque le seul homme qu'elle voulait c'était lui, aux dernières nouvelles. Il n'avait pas oublié ces petites confessions, il ne pouvait pas. Et rien que d'y repenser, ça affolait son petit cœur. Malin, alors qu'il tentait tout juste de savoir si vivre avec lui était vraiment ce qu'elle voulait. Emmeline pouvait avoir changé d'avis entre temps, et ne pas trouver le courage de le lui dire. Elle pouvait très bien hésiter, douter, se poser de multiples questions ou prendre peur... Il n'en savait rien, il espérait bien évidemment que ce n'était pas le cas. Elle lui fit d'ailleurs une petite frayeur, mais le soulagea l'instant d'après en affirmant vouloir être ici, avec lui. Ascenseur émotionnel, pour un homme initialement insensible c'était fort. Soit. Ils étaient bien sur la même longueur d'ondes, et donc il pouvait respirer de nouveau. Elle déposa alors un baiser sur ses lèvres, et le prit légèrement au dépourvu bien qu'il ne risquait pas de la repousser. Il s'en délecta comme à son habitude, et se perdit dans ses yeux quelques secondes, tandis qu'elle parlait de mettre sa valise quelque part. Ah oui, sa valise. Effectivement, il préférait que celle-ci ne traine pas, lui qui avait horreur d'enjamber toutes sortes d'obstacles quand il se rendait d'un point A à un point B. Elle ne se disait d'ailleurs pas contre une petite visite des lieux, et il pouvait bien comprendre qu'elle souhaite se faire une idée de la maison à l'intérieur de laquelle elle allait vivre, c'était bien normal. « Je vais monter ta valise à l'étage, tu n'as qu'à m'y suivre et je te ferai faire le tour des pièces ensuite. » Et comme ça elle pourrait découvrir sa chambre, qui était celle de Mickey d'ailleurs mais ils avaient convenu que l'anglais irait dormir dans la chambre qu'il partageait autre fois avec une terrible bonne femme... Cette perspective ne l'enchantait pas tellement mais le confort d'Emmeline primait sur tout le reste. Il se saisit donc du bagage de la rousse, et monta les premières marches de l'escalier avant de manifester quelques signes de fatigue. C'était lourd, oui, mais il allait y arriver. Il parvint à atteindre la toute dernière marche, et souffla un grand coup. Oh, toutes ces portes closes face à eux, et ce long corridor... L'avantage avec certaines valises, dont celle d'Emmeline, c'est qu'elles avaient des roulettes et pouvaient donc être tirées. Il la mena jusque devant une porte, qu'il ouvrit, et convia la rousse à entrer à l'intérieur de ladite pièce. « Voilà ta chambre. Enfin la mienne. Mais c'est désormais la tienne. Si ça ne te dérange pas, je déplacerai juste mon bureau dans l'autre chambre, afin de pouvoir écrire sans avoir à passer par ici. » Loin de lui l'envie de la déranger, et il allait s'efforcer de lui laisser un minimum d'intimité quand même. Par exemple, il n'entrerait pas avant d'en avoir obtenu l'autorisation, et c'était la moindre des choses. Il posa sa valise près de l'armoire, avant de reprendre. « Je changerai tes draps tout à l'heure, puis je passerai un petit coup de plumeau ainsi que le balais, histoire que tu dormes dans un environnement sain. » Et donc pas au milieu de tonnes de petites poussières chatouillant le nez. « Il y a deux salles de bain comme je te l'ai dit, on peut avoir chacun la notre si tu veux, et ma chambre est juste en face, tu peux venir toquer à n'importe quelle heure, je passe le plus clair de mon temps éveillé. » Ou comment sous-entendre qu'il enchainait les insomnies. Et ça ne risquait pas de s'arranger puisqu'il allait bientôt retrouver le lit de l'horreur, la chambre aux mauvaises vibrations, dont l'accès était d'ailleurs jusque là condamné tant Mickey détestait y mettre les pieds. Oui mais voilà, il fallait bien faire quelques concessions, il n'était plus seul maintenant. « Dans un premier temps et avant de continuer la visite, est-ce que tu as des questions ? » Concernant sa chambre, la salle de bain, les habitudes de l'anglais, ou autres... Il était disposé à répondre à toutes les interrogations de la rousse, afin que tout soit le plus clair possible dans son esprit. Il voulait qu'elle se sente chez elle, qu'elle ne se retienne pas de faire ceci ou cela puisque tout lui était permis. Tout.
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MessageSujet: Re: Only hate the road when you’re missin' home, only know you love her when you let her go ∞ 23/04   Only hate the road when you’re missin' home, only know you love her when you let her go ∞ 23/04 EmptyLun 6 Mai 2013 - 22:30

C'était dingue, quand elle y pensait. Combien de fois leurs discussions avaient eu pour sujet cette fameuse maison, hm ? Combien de fois elle l'avait interrogé, avait souhaité des descriptions détaillées ? Et combien de fois elle s'était égarée dans des pensées, à rêvasser de cette vie, aux côtés de Mickey, dans cette habitation ? Et voilà qu'elle y était. Avec sa valise. Le petit projet se réalisait. Ce n'était pas souvent que tout se passait comme elle le souhaitait. À vrai dire, cela arrivait quasiment jamais. Et pourtant... Elle n'aurait pas pu souhaiter mieux. Mieux que ça, mieux que lui. Elle ne savait pas comment les choses se passeraient par la suite, toutefois, elle était persuadée qu'elle faisait le bon choix. Elle faisait le bon choix. N'est-ce pas ? Oui. C'était une certitude. Il n'y avait pas d'autres endroits où elle préférerait être dans l'immédiat. Et c'était tellement étrange de se dire qu'elle allait vivre ici. Un étrange positif, bien sûr. Elle pourrait observer longuement ces poissons nager dans cet aquarium, comme elle se l'était imaginée. Dès le lendemain, ils se rendraient à l'animalerie pour faire le plein de poissons. Elle se demandait combien ils en ramèneraient. Puisque Mickey lui avait affirmé, il y a déjà quelques temps, qu'il en achèterait sans doute une centaine, n'est-ce pas. Elle verrait bien. En attendant, elle l'observa tandis qu'il se rendit jusqu'à l'ardoise qui se trouvait là pour noter cette fameuse activité à ne pas oublier. Bon. C'était sans doute un peu bizarre mais elle trouvait ça attendrissant. Oui, juste ça. Il était tellement organisé, c'était mignon. D'accord, elle risquait sans doute de ne plus penser cela dans quelques temps puisque Emmeline était tout sauf du genre à organiser les choses et à avoir un emploi du temps à respecter absolument mais elle s'en fichait, elle pouvait bien avoir l'air totalement niaise pendant vingt secondes, n'est-ce pas ? Disons que oui. Elle devenait niaise... Oui, c'était terrible, elle devait se reprendre. Elle se comportait comme une... imbécile amoureuse et elle espérait ne pas l'être. Enfin, ne pas être une imbécile. Parce que... Parce que. C'est tout. Bref. Arrêtant de sourire comme une idiote, ses lèvres se déformèrent alors en une petite moue lorsqu'il évoqua le fait qu'elle était libre et que cela voulait dire qu'elle pouvait faire ce qu'elle voulait, voir qui elle voulait. Hm, elle espérait qu'il ne faisait pas encore une fois référence à une quelconque rencontre avec un homme hein. Puisqu'elle avait été claire sur le sujet. Non ? Ou alors, c'est que ça serait plus simple pour lui de la dégager si jamais elle voyait quelqu'un d'autre ? Non, chut, elle ne devait pas penser ainsi. Non. Juste non. Il fallait qu'elle arrête de douter, elle habitait chez lui à partir de maintenant donc il lui faudrait bien du courage pour la déloger. Bon. D'accord, c'est vrai, elle se disait ça mais s'il lui disait un jour de prendre son bordel et de partir, elle se retrouverait comme une conne, sans savoir quoi faire si ce n'est obéir à ses ordres. Ouais. Bref. Rencontrer du monde, être libre. D'accord. Elle le savait. Vraiment. Donc elle se contenta d'acquiescer en une mine rassurante, histoire de lui faire comprendre qu'elle le savait et qu'il n'avait pas à s'inquiéter de cela. Elle était libre et elle le restait, très bien. Ça serait un peu oppressant si le contraire était de mise, elle supposait. Oui. Donc tout allait bien. Bien qu'il lui demanda tout de même si tout ceci était bien ce qu'elle voulait. Pas de changements soudains d'avis en vue, vraiment. Et elle n'avait pas tardé à le faire savoir. Après une petite blague, c'est vrai. C'était une plaisanterie de rien du tout hein, il n'avait pas à s'inquiéter, elle ne doutait pas, elle voulait être là. Surtout avec lui. Bien. Maintenant que c'était dit, elle se demandait où elle devait laisser sa valise. Ailleurs que dans cette entrée, en fait. Puisque ça serait mieux. Non ? Oh, c'était comme Mickey le souhaitait hein. Et puis, après tout, avant de faire ça, autant qu'elle en profite pour découvrir cette maison et en visiter chaque pièce. Oui, non ? Oui. Et il allait monter sa valise à l'étage. Hm... bah, elle pouvait le faire, sinon. Vraiment, elle ne voulait pas l'embêter. « Tu sais, je peux... » Trop tard. Il était déjà parti en direction de l'escalier, son immense valise en main. Ah bah zut. « ... la porter toute seule. » souffla-t-elle tout de même avant de bêtement le suivre. Non mais en plus, sa valise était lourde et elle avait cent cinquante trucs inutiles dedans et ça devrait être à elle de la porter. Bien sûr, c'était adorable qu'il se porte volontaire. Mais non. Il ne devrait pas. Alors elle rumina tout ça jusqu'à avoir enfin parcouru toutes ces marches, lui lançant un petit regard pour lui faire comprendre que oui, elle aurait pu le faire, vraiment. Et s'il arrêtait d'avoir de gentilles attentions à son égard, elle parviendrait peut-être à arrêter toute cette niaiserie qui voulait s'emparer d'elle. Oh non, finalement, qu'il n'arrête surtout pas. Bref. Oui. Il la conduisit jusqu'à une porte close qui ne le resta pas longtemps, lui présentant donc sa ''nouvelle chambre''. Elle avança de quelques pas, détaillant tout, les murs, les meubles, les moindres détails. Absolument pas d'un œil critique, loin de là. Elle découvrait, rien de plus. Elle se disait, à vrai dire, qu'avant de le connaître, avant l'émission, il dormait ici. Dans ce lit. Sous ces couvertures. Non, ce n'était pas flippant, voyons. Vraiment. Bref. Si elle commençait à l'imaginer en train de dormir, elle risquerait de devenir un peu effrayante par contre donc elle allait se calmer. Flippante, la rousse. Soit. Il commença donc à papoter, récoltant quelques hochements de la tête de la part d'Emmeline. À vrai dire, tout ce qu'elle pouvait retenir, là, c'est que ça faisait beaucoup de choses à faire pour simplement l'accueillir. Changer les draps, nettoyer, changer son bureau de place... Il n'avait pas besoin d'en faire autant. Glissant ses mains dans les poches de son jean, son regard était posé sur ce visage dont elle ne parviendrait décidément pas à se lasser. Des questions ? Hm, non. Elle n'en avait pas. D'où le mouvement de son minois. Cela dit... Disons qu'il lui serait difficile de ne pas l'ouvrir, évidemment. La connaissant, ce n'était pas étonnant. « Je peux dormir sur le canapé, tu sais. » Bah quoi ? C'était une idée comme une autre. Et puis, elle était l'invitée, là, et elle ne pouvait pas piquer le lit du propriétaire. Non. Juste non. « Je ne veux pas que tu changes tout pour moi, c'est ta chambre et ça devrait le rester. » ajouta-t-elle en haussant doucement les épaules. Et puis, sur le canapé ou dans la chambre aux mauvaises vibrations, peu importe, elle s'en contenterait. Elle ne souhaitait pas qu'il change tout juste pour sa petite personne. Hors de questions. Et oui, elle pouvait être très têtue. C'est tout. « Je peux même dormir dans la baignoire, je ne suis pas difficile. » Petite touche d'humour. Bon, la baignoire, peut-être pas hein. Elle n'avait jamais dormi dans quoi que ce soit de la sorte. Ni sur un canapé non plus d'ailleurs. Les lits, c'était quand même le meilleur endroit pour dormir. Il n'y a pas à dire, le type qui a pensé bon d'inventer les matelas était loin d'être débile. Bref. Elle ne dormirait pas dans cette chambre, c'était décidé. Oui, bien sûr, l'opinion de Mickey comptait. Comme toujours. Son opinion lui importait même énormément. Toutefois, là, à cet instant, elle était assez certaine de ce qu'elle avançait. Il allait garder sa chambre. Et elle dormirait ailleurs. Point. « Pièce suivante ? » fit-elle, souriante. Autant reprendre la visite, non ? Bah, ça ne lui semblait pas être une mauvaise idée. Il n'allait pas contester ça, n'est-ce pas ? Elle espérait que non. Parce qu'elle avait envie de voir la suite, elle. Raah, oui, ce qu'elle pouvait être exigeante parfois, hm.
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MessageSujet: Re: Only hate the road when you’re missin' home, only know you love her when you let her go ∞ 23/04   Only hate the road when you’re missin' home, only know you love her when you let her go ∞ 23/04 EmptyMar 7 Mai 2013 - 20:18

Au cours des trois mois qu'il avait passés dans la nid, Mickey s'était plus d'une fois mis en tête qu'il retrouverait peut-être sa maison sens dessus dessous. En somme qu'un individu aurait pénétré chez lui durant son absence dans le but d'y dérober certains de ses biens, ou pire, d'y mettre la pagaille parce qu'ayant appris qu'ici vivait un sacré maniaque. Oh il n'en était pas à son premier délire paranoïaque. C'était même assez courant chez lui, de s'en faire pour tout et n'importe quoi, lui qui en plus de ça se voyait comme un type détesté depuis sa participation à l'émission. Ses camarades lui en avaient fait voir de toutes les couleurs, et donc pourquoi ne ferait-il pas les frais de la haine des gens à l'extérieur également ?... Alors oui il s'était inquiété d'un éventuel cambriolage, oui. Mais était-ce réellement ahurissant ? Il pouvait s'en passer des choses, en l'espace de trois mois mine de rien. Mickey aurait très bien pu faire une stupéfiante découverte en passant la porte de sa maison ce soir. Mais heureusement, il la retrouva dans le même état que lorsqu'il l'avait quittée, la poussière en plus. Pas la moindre porte défoncée, pas le moindre carreau brisé. Tout était à sa place, tout. Du moins, son regard aguerri ne capta aucun élément dénotant dans l'aménagement de son intérieur, même s'il n'eut pas tellement le temps de s'y attarder non plus. Disons que si au premier coup d’œil rien ne l'interpellait, c'était bon signe. Oui voilà. S'il avait remarqué que quelque chose n'était pas à sa place, alors là... quoi que, peut-être n'y aurait-il pas fait plus que cela attention, vu qu'il était accompagné d'Emmeline et qu'il n'avait littéralement d'yeux que pour elle. Quand elle se trouvait près de lui, tout ce qui se trouvait autour n'existait tout bonnement plus. Et là en l’occurrence, un orang-outan aurait très bien pu dévaler l'escalier qu'il ne l'aurait pas remarqué. Cette maison... Cette grande maison, où il n'était désormais plus le seul habitant. Il allait enfin y avoir un peu de vie entre ces murs. Et Mickey ne pouvait pas se permettre de redevenir l'ermite qu'il était avant, ce n'était pas un mode de vie sain, il devait mettre le nez dehors, maintenir une vie sociale... et rester auprès de la seule personne qui avait jamais compté pour lui, surtout. Il fallait avoir vécu comme Mickey, en étant insensible à absolument tout et en ayant été dénué de sentiments la majeure partie de sa vie pour comprendre à quel point c'était déboussolant de s'attacher à quelqu'un pour la toute première fois en vingt-neuf ans. Oui ça l'était, mais c'était aussi très agréable de ressentir toutes ces choses. Il n'avait pas l'impression de faire quelque chose de mal, après tout, il n'était qu'un homme en pleine découverte qui ne savait pas tellement où tout ceci le mènerait mais qui avait envie de croire que le meilleur était devant lui - avec Emmeline. Toutefois il ne perdait pas de vue la réalité, et notamment le fait que rien ne lui garantissait que la rousse resterait ici avec lui aussi longtemps qu'il le souhaiterait. Parce que si ça ne tenait qu'à lui, bien sûr, Emmeline avait sa place au sein de cette maison pour toujours. Mais peut-être déciderait-elle, dans quelques mois ou pire, dans quelques semaines qu'elle devait commencer une nouvelle vie ailleurs et qui sait, peut-être même loin de Mickey. Oh là encore son imagination l'emmenait sans doute un peu loin mais ça n'était pas à exclure, il supposait. Emmeline était la seule attache qu'il avait actuellement, mais pour elle ce devait être différent. Elle avait encore de la famille, même si elle avait rompu tout contact avec ses proches, elle pouvait aussi très bien chercher à les revoir prochainement et dans la foulée, son ex-fiancé. Oui bon il devait vraiment arrêter de penser à tout ça car s'en devenait franchement démoralisant. Il n'avait en plus pas besoin de s'égarer dans de telles pensées pour douter donc hum, stop. Et quelle idée de remettre sur le tapis ces fameuses rencontres qu'elle était autorisée à faire, tout en vivant sous son toit. À force, elle allait finir par saisir qu'elle était une femme libre qu'il ne contraindrait à rien, n'est-ce pas. Oui Mickey avait tendance à radoter mais seulement lorsqu'il estimait cela nécessaire. Elle pouvait donc fréquenter les personnes de son choix, il ne s'en mêlerait pas. Et si ces personnes mettaient un pied chez lui, et bien... il espérait juste être prévenu un peu avant, c'est tout. Dans tous les cas il ne serait pas sur son dos car vivre ensemble ne signifiait pas pour autant se devoir mutuellement quelque chose. De plus ils n'étaient pas un couple, donc... l'un pouvait découcher sans que ça n'alerte l'autre, non ? Même si connaissant Mickey, de son côté les sorties nocturnes seraient plus que rares. Comme elles l'avaient été jusqu'à présent. Il n'aimait pas sortir seul le soir, il ne se sentait pas en sécurité et avait sans cesse l'impression d'être suivi. Et par ailleurs il ne serait pas tellement tranquille en sachant Emmeline dehors après une certaine heure. Il s'en faisait pour elle comme si Dudley était une ville peu sûre, alors qu'aux dernières nouvelles très peu de crimes étaient commis ici à l'année. Ce n'étaient pas quelques statistiques qui parviendraient à tranquilliser l'anglais, mais bon, Emmeline était une grande fille qui savait probablement se défendre, et qui n'avait pas l'air imprudente non plus. Soit. Toujours désireux de faire bonne impression, Mickey monta la valise d'Emmeline et laissa tout juste le temps à la rousse de lui faire savoir qu'elle était aussi tout à fait capable de le faire elle-même. Oh de ça il n'en doutait pas, mais que voulez-vous, avec elle il se découvrait serviable. Quitte à ne plus sentir ses bras une fois le bagage reposé au sol, à l'étage. L'occasion d'ailleurs pour faire visiter sa nouvelle chambre à Emmeline. Il y a encore quelques mois, c'est Mickey qui y dormait mais les choses allaient changer, car l'arrivée de la rousse dans cette maison chamboulait pas mal de choses. En fait non, c'est surtout l'écrivain qui jugeait bon de tout réorganiser, sans doute parce qu'il voulait lui offrir le plus de confort possible. Et cela passait donc dans l’acquisition de la plus grande des deux chambres. Lui allait devoir retourner dans l'ancienne mais il savait qu'il ne le faisait pas pour rien. Il prévoyait donc de changer son bureau de place, parce qu'il avait besoin de celui-ci pour écrire tout de même et comme il allait prochainement s'y remettre, disons que c'était assez inévitable de l'emmener dans l'autre chambre avec lui. Mais voilà qu'Emmeline proposait autre chose. Dormir sur le canapé ? Elle n'y pensait pas ! C'était sa chambre, oui, mais plus pour très longtemps et ça, c'était une décision qu'il avait prise et sur laquelle il n'avait pas tellement envie de revenir. Maintenant, si cette chambre lui déplaisait pour x raison... Même s'il n'y avait pas tellement de quoi s'en plaindre. Il était question d'une chambre spacieuse, lumineuse quand on prenait la peine de tirer les rideaux... Toutefois c'était à elle de voir, et encore une fois il ne l'obligeait à rien. « Mais ça ne me dérange pas tu sais, je te cède cette chambre parce que... parce que j'y tiens. » Et quand Mickey tient à quelque chose, hein, c'est qu'en général on peut difficilement lui faire changer d'avis. « Enfin bien sûr, tu dors où tu veux. Je veux juste que tu sois bien installée, c'est tout ce qui importe. » Elle avait le temps d'y réfléchir d'ici à ce que tous les deux se couchent de toute manière. Bien. La visite des lieux pouvait à présent se poursuivre, et justement Emmeline semblait prête à faire le tour des autres pièces de la maison. Ah, il avait bien une idée de l'endroit où il pourrait l'emmener après ça. Oui ils en avaient vaguement parlé tous les deux, et Mickey n'était pas un homme qui oubliait. « Tu vois cette drôle de poignée au plafond ? Et bien c'est une trappe magique. » fit-il, un sourire espiègle aux lèvres tandis que tous deux avaient rejoint le couloir entre temps. Il y avait bien une sorte de poignée oui, qu'il s'empressa aussitôt de tirer. Là, une échelle en descendit et Mickey déplia celle-ci jusqu'à ce que ses pieds trouvent le sol ; voilà, la trappe d'accès au grenier de l'anglais était dévoilée. Magique, bon... ça n'avait rien de grandement extraordinaire, même s'il espérait pouvoir l'épater avec si peu. Un peu naïf, hm. « Ce n'est pas très stable donc tu n'as qu'à monter la première, et je me place derrière pour m'assurer que tu arrives là-haut sans encombre. » Il lui tiendrait l'échelle, au cas où. Car elle avait beau être solidement accrochée en apparence, Mickey était quand même bien placé pour savoir qu'on pouvait facilement dégringoler de ce truc. Bref. Il attendit donc qu'elle grimpe et parvienne jusqu'au grenier pour faire de même. Le plafond y était vraiment bas, il fallait faire attention à sa tête même si tous deux n'étaient pas des êtres de grande taille. Ce grenier, il n'y avait pas mis les pieds depuis un moment et cela se voyait. Rien n'avait bougé mais on sentait que le temps n'avait pas épargné grand chose. Grezla aimait bien s'y rendre, c'était une vraie fouineuse. Mais tout ceci le replongeait dans un passé qu'il n'avait pas forcément envie de se remémorer, et s'il y revenait ce soir c'était exclusivement parce qu'il y avait fait référence lors de l'une de leurs conversations, et qu'il lui avait notamment promis de lui faire découvrir ses premiers écrits. « Zut on y voit pas grand chose. Bon, où se trouve l'interrupteur déjà... » Un petit instant de réflexion plus tard, il se souvint de son emplacement : tout simplement sur le mur derrière lui. Le changement n'était pas radical et la lumière était faible - une pauvre ampoule pendouillant au bout d'un fil -, mais ça suffirait. Il se saisit alors de la main d'Emmeline, qu'il amena au centre de la pièce. Face à elle, il déposa furtivement ses lèvres contre les siennes, avant de reprendre. « Il y a beaucoup de vieilleries ici, des choses dont je ne dois même pas me souvenir de l'existence... Tu m'aiderais, un de ces jours, à faire le tri ? Je pourrais le faire seul mais... j'ai un peu peur de ce sur quoi je vais tomber. » Et donc avec Emmeline, cette peur s'estomperait. Forcément. Logique ou pas, il est vrai qu'il pouvait très bien mettre la main sur des objets qui lui rappelleraient de bien amères souvenirs. Des biens laissés par son ex-femme par exemple, oui, c'était tout à fait possible qu'il trouve ce genre de choses dans les dizaines de cartons entreposés ici. Allez savoir ce que cette sournoise bonne femme avait laissé comme traces dans ce grenier, pour qu'un jour il tombe dessus et se souvienne de l'emprise démoniaque qu'elle avait eu sur lui à une époque. Oh tout compte fait, il n'était plus certain de vouloir entreprendre un grand tri là-dedans. Même s'il le fallait, au vu du désordre régnant dans cette pièce. Et un homme aussi à cheval sur l'ordre ne pouvait plus tellement laisser ce grenier dans cet état, surtout maintenant qu'il y était revenu. Imaginez le poids sur sa conscience, s'il ne faisait rien...
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MessageSujet: Re: Only hate the road when you’re missin' home, only know you love her when you let her go ∞ 23/04   Only hate the road when you’re missin' home, only know you love her when you let her go ∞ 23/04 EmptyMer 8 Mai 2013 - 22:04

Elle ne pouvait pas lui voler sa chambre, comme ça, sans même ressentir la moindre culpabilité. À vrai dire, elle ne pouvait juste pas le pousser à devoir dormir dans l'autre chambre. Cette autre chambre remplit de mauvaises vibrations, vous voyez. Hors de questions de le laisser avec de mauvais souvenirs alors qu'elle pouvait très bien intégrer une autre pièce pour les nuits à venir. Que ça soit le canapé ou même... la fameuse autre chambre. Oui, le mieux, ça serait encore que ça soit elle qui y dorme, non ? Au moins, lui serait tranquillement dans sa chambre, sans avoir besoin de tout changer, de tout déplacer, et c'était bien cela qu'elle souhaitait. Et vraiment, c'était impensable qu'il ait à dormir dans une chambre qu'il connaissait déjà plus que bien hein, elle refusait. Alors c'était décidé, voilà. Cela ne plairait peut-être pas à Mickey qui, semble-t-il, ne voulait que le meilleur pour elle mais puisque c'était aussi une chose qu'elle souhaitait pour lui, ils risquaient de devoir faire face à de nombreux désaccords. Ce n'était pas grave, ils feraient en sorte d'avoir le dernier mot chacun leur tour, hm. Non ? Peu importe. Quoi qu'il en soit, c'était mignon de la part de Mickey de vouloir lui laisser cette chambre, vraiment. Et cela la touchait. D'accord, il lui en fallait peu pour être attendrie, de toute évidence mais tant pis, l'effet était là, c'était le plus important. Alors elle parcourut les quelques pas qui la séparaient de lui puis alla poser sa main sur sa joue, qu'elle caressa. Avec tendresse, oui. « Et je t'en remercie, vraiment. Mais c'est ta chambre. On trouvera bien un autre endroit où me faire dormir. » Aucun doute que dans cette grande maison, elle devrait pouvoir trouver une petite place. Et puis... « Il y a toujours l'autre chambre, après tout. » Oui, bon, c'était une proposition un peu hésitante mais elle pourrait y dormir. Peut-être qu'elle parviendrait à créer un meilleur souvenir que les précédents, entre ces quatre murs... C'était naïf ? Oui, sans doute. Quoique, elle ne pourrait jamais faire pire qu'une certaine personne avait pu faire, hm. Raah, non, elle ne devait surtout pas penser à elle. Parce qu'elle la détestait tellement, c'était dingue. Emmeline avait détesté quelques personnes dans sa vie. Pour certains, c'était très léger, pas de quoi fouetter un chat, ça frôlait même l'indifférence. Et puis, il y avait les gens qui l'agaçaient sérieusement rien que par leur présence. Et enfin, il y avait une certaine blonde. Elle atteignait un niveau encore jamais atteint. La garce. Bref. Ne pas penser à elle, en effet, c'était une très bonne idée. Mais quand même, cette... Bref. Chut. Voilà. Donc elle dormirait dans l'autre chambre. Et elle chasserait à coups de pieds aux fesses le souvenir de cette blondasse. Elle l'espérait, en tout cas. Du moins, si Mickey était d'accord pour qu'elle intègre l'autre chambre. Si jamais ça le dérangeait ou quoi que ce soit, elle pourrait toujours se contenter du canapé, bien sûr. Tant que le matelas et les draps étaient changés, ça ne devrait pas trop déranger Emmeline de dormir dans la pièce aux mauvaises vibrations. Vraiment. Enfin, elle espérait. Mais elle était totalement prête à se sacrifier pour ''''protéger'''' Mickey d'horribles souvenirs. Ça, c'était certain. Hm et ceci étant dit, la visite pouvait peut-être continuer, n'est-ce pas ? Oui, c'était une bonne idée. Ainsi donc, ils retournèrent dans le couloir et... une trappe magique ? Ah ? Ses yeux cherchèrent la fameuse poignée au plafond, tandis qu'il ne tarda pas à tirer dessus, dévoilant un escalier. Pour monter jusqu'au grenier donc, elle supposait. « J'étais sûre d'avoir décelé une touche de magie en vous, Monsieur Kimball, j'aurais dû me douter que la maison était ensorcelée, elle aussi. » Ensorcelée, ensorcelante, hm. Oh, c'était une petite plaisanterie, bien entendu. Quoique, elle serait presque à deux doigts de croire que Mickey était trop beau pour être vrai et qu'il n'était en fait qu'une illusion et que... Waouh, le trajet en avion l'avait autant fatiguée que si elle l'avait piloté elle-même, cet avion. Eh bien. Soit. Monter la première ? Honnêtement, s'il n'était pas lui, donc loin d'avoir des idées un peu, hm... perverses en tête, elle aurait presque pu croire qu'il faisait ça juste pour pouvoir admirer son fessier. Mais il était loin d'être comme ça, bien sûr. Et elle le savait. Et c'était tout aussi bien ainsi, vraiment. « J'espère que ce n'est pas une technique étrange pour m'enfermer là-haut et me garder prisonnière... » souffla-t-elle, mutine. Bien sûr, puisque à défaut d'être un pervers, il pouvait toujours être un psychopathe, c'était tellement crédible ! Soit. Malgré cela, ça ne l'empêcha pas de grimper les quelques marches qui la séparaient du grenier. Une grande pièce sombre. Brr, ce n'était pas très rassurant, tout ça. Elle pourrait presque croire à un début de film d'horreur, vous voyez. Non, elle n'avait pas une trop grande imagination, pas du tout. Hm, bref. Heureusement, elle fut bientôt rejointe par Mickey qui... ne se souvenait plus de l'emplacement de l'interrupteur. Ah. Donc elle pouvait en conclure qu'il ne passait pas par ici très souvent, hm. Bon, cela dit, il ne tarda pas à trouver ce qu'il cherchait. Une faible lumière éclaira alors la pièce. Oh, bah, c'était toujours mieux que rien hein, c'est sûr. Si bien qu'elle laissa son regard s’égarer vaguement sur tout ce qui se trouvait autour d'elle tandis que, leurs mains liées, il la guida jusqu'au milieu de la pièce. Puis il l'embrassa (c'était toujours un plaisir, ça) avant de reprendre la parole. Un tri ? Oh, eh bien, s'il avait besoin d'aide, elle serait toujours là hein, évidemment. « Aucun souci, je t'aiderai ! » Toujours prête à rendre service, eh oui. Enfin, presque. Pas tout le temps disons, mais si c'était pour Mickey, elle accepterait d'aider et avec le sourire. Oui, elle savait, c'était mal d'être aussi... Il n'y avait même pas de mots. Elle allait vraiment devoir faire attention à son taux de niaiseries hein. Ça devenait grave, oui, elle savait. Soit. « En tout cas... ça ressemble bien à l'idée que je me faisais d'un grenier ! » déclara-t-elle ensuite en lançant quelques coups d’œil autour d'elle. Sombre, un peu flippant, poussiéreux. Oui, tout était là. Non, elle n'avait jamais eu de greniers chez elle. Pourquoi en aurait-elle eu, après tout ? Ce n'était pas trop le genre de la famille, d'avoir un grenier. Elle avait toujours vécu dans une grande et spacieuse maison qui montrait clairement que le compte en banque se portait bien. Quant à l'appartement dans lequel elle avait vécu avant l'émission, eh bien, ça avait été un appartement simple. Pas le plus moche de tous, ni le plus petit, c'est vrai... Bref. « Et je propose qu'on parte d'ici en vitesse parce que je m'attends un peu à ce qu'un fantôme apparaisse soudainement... Ça pourrait être divertissant, je suppose. Un peu effrayant aussi. Le mieux, c'est d'éviter de vivre une telle chose, je pense. » Oh, oui, probablement. Quand on peut éviter de croiser un fantôme, vous savez, hein... Folle ? Oh, eh bien, elle l'avait toujours été, ce n'était pas si surprenant que ça, quand même. Et puis, un grenier, ce n'était pas l'endroit le plus rassurant du monde, qu'on se le dise. « Si l'ampoule se met à clignoter et à perdre en intensité, je t'assure que je vais me mettre à crier. » ajouta-t-elle alors avant de lâcher un rire. Au moins ça. À coup sûr, ça ferait partir le fantôme, cette histoire. C'était même certain, hm. C'était presque rassurant, cela dit, de voir qu'elle racontait toujours autant de conneries, malgré cette longue journée hein, vraiment rassurant même.
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MessageSujet: Re: Only hate the road when you’re missin' home, only know you love her when you let her go ∞ 23/04   Only hate the road when you’re missin' home, only know you love her when you let her go ∞ 23/04 EmptyVen 10 Mai 2013 - 5:01

Mickey était un homme têtu, un homme vraiment têtu. Et Emmeline l'était tout autant que lui, en fait. Tous deux étaient dotés de forts caractères qui, de temps à autres, étaient propices à faire naitre quelques petites tentions entre eux. Des tensions qui en général se dissipaient rapidement puisque ces deux-là semblaient être faits pour s'entendre, malgré tout. Mais dans le genre buté quand même, l'écrivain se plaçait là. Il n'était pas facile de lui faire changer de point de vue, ou encore de le faire revenir sur une décision qu'il avait prise. Le pire restant sans doute de lui faire admettre ses torts quand il en avait... Même si ça n'arrivait pas souvent, il faut le reconnaitre. Et donc forcément, lorsqu'il avait une idée derrière la tête, il fallait bien du courage pour tenter de l'en dénicher. Aussi, il avait décrété il y a quelques temps maintenant que le mieux pour Emmeline était d'occuper sa chambre, une fois de retour à Dudley. Et puisque le retour avait eu lieu ce soir, il partait donc du principe que la nuit prochaine, Emmeline dormirait dans la chambre qui, jusqu'ici, avait été la sienne et qu'il choisissait de lui céder. Tandis que lui, renouerait avec l'ancienne, une chambre qui ne lui rappelait pas de très bons souvenirs mais pour cette rousse, il était capable d'aller dormir dans le réfrigérateur figurez-vous. Oui, oui. Même si un lit, pour ses problèmes de dos, était quand même préférable. Cela dit, ce petit arrangement - qui n'en était pas vraiment un, en fait - semblait poser problème à la nouvelle occupante des lieux. Cette chambre était celle de Mickey alors c'était à lui d'y dormir ? Non, il se devait de faire honneur à la jeune femme qui emménageait tout juste sous son toit, et cela lui paraissait normal de changer de chambre tandis qu'Emmeline prendrait la sienne. Vraiment, c'était ce qu'il voulait pour elle, la plus grande des deux chambres, celle où elle pourrait entreposer un maximum d'affaires, celle où sans doute elle se sentirait aussi le mieux. Et qu'on se le dise, cette main sur sa joue ne changerait rien à sa décision - même si ce contact était vraiment très plaisant, et le poussa à esquisser un sourire qu'il perdit néanmoins bien vite. Trouver un autre endroit où faire dormir Emmeline, hm, il n'était pas certain de vouloir faire ça. En fait il était même persuadé de ne pas le vouloir. Mais pouvait-il l'obliger à s'installer dans cette chambre, si ce n'était pas ce qu'elle voulait ? Non, bien évidemment. Il n'allait pas lui mettre le couteau sous la gorge pour ça. Mais... l'autre chambre ?? Ah non. Non. Non non non. Pas l'autre chambre. Et les mouvements de tête, de gauche à droite, effectués vivement par Mickey montraient bien qu'il désapprouvait totalement cette idée. Emmeline n'irait pas dormir dans cette autre chambre, il ne pouvait le concevoir. Il avait déjà du mal à s'imaginer y retourner, alors elle... « Non. » trancha-t-il, catégorique. « Tu n'y dormiras pas. » qu'il reprit, tout en plongeant ses prunelles dans les siennes comme s'il parviendrait à la dissuader d'insister en captant son regard avec intensité. Il refusait qu'elle dorme dans cette autre chambre, parce qu'il savait pertinemment que l'atmosphère à l'intérieur de celle-ci causerait des troubles du sommeil à n'importe qui essayant de s'y endormir. Emmeline pouvait à peu près imaginer ce qu'il s'y était passé, et il ne faisait aucun doute qu'elle ne pourrait pas faire fermer un œil tout en pensant aux horreurs faites dans ce lit. Lui non plus ne le pourrait pas mais au moins, il avait l'habitude. Cette chambre lui était déjà plus familière et donc dans un sens, il le vivrait sans doute mieux. « Prends ma chambre et, hum... peut-être que si un jour je me sens prêt pour ça, je... t'y rejoindrai. » Oups. Il ne savait pas si cette insinuation était un poil malvenue. Peut-être qu'elle l'était oui, ou peut-être pas. Bah, il prenait le risque qu'elle soit mal perçue par Emmeline, même s'il espérait qu'elle saisirait qu'il était juste question de dormir à ses côtés puisqu'il s'y sentait si bien. Qu'elle n'aille surtout pas penser qu'il... rah peu importe, de toute façon elle pouvait aussi ne pas en avoir envie et dans ce cas, cela réglait le problème. En attendant, il était toujours disposé à lui céder sa chambre, oui. Donc non, il ne plierait pas. Et concernant cette fameuse trappe magique, voilà qu'Emmeline sous-entendait que Mickey l'était tout autant. Une touche de magie en lui ? Oh, à vrai dire la magie c'est Emmeline qui l'avait amenée dans sa vie, chamboulant son quotidien perfide et morose en y instaurant la gaité, le bonheur... et toute une poignée de sentiments pour la plupart indescriptibles mais tous tellement agréables. D'un coup de baguette elle avait ensoleillé la vie de l'anglais. Une vraie petite fée. Et ça, c'était magique. Car rappelons qu'il partait de loin, de très très loin. De tellement loin en fait qu'il en était même arrivé à un stade où il doutait de pouvoir à nouveau sourire de façon sincère, et spontanée, sans avoir à se forcer. Mais Emmeline lui avait redonné une raison de sourire. Cette raison c'était elle, simplement. Et il lui devait beaucoup. Donc la maison était peut-être ensorcelée mais le plus magique des deux, ce n'était certainement pas lui. Toutefois cette remarque eut le don de le faire sourire, justement. Un large sourire naturel, esquissé parce qu'il était à la fois amusé et charmé. Maintenant, s'il la faisait monter au grenier la première, ce n'était pas pour l'y retenir prisonnière, non, quand même pas. Certes il avait toujours cette peur en lui qu'elle lui échappe et prenne la fuite comme elle savait si bien le faire, mais il avait confiance en elle et ne la pensait pas capable de l'abandonner du jour au lendemain, tout en sachant le bien que sa présence lui procurait. Elle ne pourrait pas lui faire ça, n'est-ce pas ? Il espérait ne pas se tromper en le pensant. « Oh sois tranquille, j'ai beaucoup de projets mais certainement pas celui-là. » Ses autres projets étaient multiples, certains la concernaient, d'autres non. Mais à aucun moment il n'avait songé à en faire sa captive, car c'était contraire à ses principes, et puis il ne supporterait pas de s'en retrouver éloigné, une simple cloison entre eux serait déjà de trop. Vous comprenez, il avait besoin d'être tout près d'elle, à l'heure d'aujourd'hui s'en était presque vital pour lui. Voilà pourquoi il ne s'en remettrait pas s'il venait à la perdre, brusquement. Emmeline grimpa donc au grenier, et il ne tarda pas à faire de même. Bon c'était toujours autant le foutoir par ici, mais d'un autre côté il ne pouvait pas tellement s'attendre à ce que depuis sa dernière visite les choses aient changé puisque personne n'y avait mis les pieds entre temps. Enfin... il ne savait même plus à quand remontait sa dernière visite en toute honnêteté, et peut-être bien que Grezla avait été la dernière à passer par cette trappe, avant eux. Hm. Ça ne lui plaisait pas d'envisager cette hypothèse, car cela signifierait qu'ils marchaient peut-être sur ses pas, qu'en somme cette vile bonne femme avait aussi très bien pu glisser certaines petites choses par-ci par-là dans l'espoir que Mickey tombe dessus. Oh, elle était capable de tout et surtout du pire. Donc ça ne l'étonnerait pas de trouver, et bien toutes sortes d'affaires qu'elle aurait volontairement laissées pour qu'il se souvienne d'elle, malgré lui, en y posant les yeux. Emmeline se disait néanmoins partante pour l'aider à effectuer un petit tri dans tout ça, et il était ravi de pouvoir compter sur elle, même s'il ne pensait pas tellement essuyer un refus tant la bonté de cette rousse était grande. « Je te remercie. » souffla-t-il, légèrement perturbé il faut bien le dire par tout ce qui se trouvait autour de lui. Des boites, des cartons, des rangements en tous genres. Le contenu de ses rangements le laissait dubitatif, il ne savait pas trop ce qu'ils étaient susceptibles de trouver dans ce grenier, même s'il en avait une petite idée quand même. Oui bien sûr, il savait ce qu'il avait lui-même rangé ici mais pour le reste... ah, ils verraient cela en temps voulu. Ce grenier correspondait, disait-elle, à l'idée qu'elle s'en était faite. En même temps c'était un grenier des plus classiques, il supposait. Le genre d'endroits où on stocke diverses choses, mais où on a généralement pas tellement envie de s'attarder non plus en raison, notamment, du peu de luminosité - tout du moins dans ce grener-ci -, mais aussi de la poussière, du bazar... Et d'ailleurs, Emmeline exprima le souhait de partir au plus vite, parlant même d'un fantôme qui pourrait apparaitre de façon soudaine et donc les prendre par surprise. Bon, lui n'y croyait pas mais il pouvait comprendre que certaines personnes y croient. Il y avait des tas de témoignages là-dessus, et il ne pensait pas qu'il y avait autant de fous sur cette planète. Soit. Le mieux était effectivement de ne pas prendre le risque de faire une rencontre de type spectrale, et par conséquent de mettre Emmeline dans tous ses états. Alors ils n'allaient pas s'éterniser ici, et ils auraient même tout le temps d'y revenir un peu plus tard. « Allons-nous-en, tu as raison. Je suis trop fatigué pour trouver quoi dire à un fantôme ce soir, je préfère remettre ça à une prochaine fois. » Oui, bien sûr... Mickey n'était plus le type coincé qu'il était autrefois, et donc il pouvait entrer dans le jeu de la rousse sans se sentir ridicule. Ah, ça n'était pas pour lui déplaire, et là encore il ne se forçait pas, bien au contraire. Il conduisit Emmeline jusqu'à la trappe et lâcha sa main afin d'ouvrir celle-ci. « Après toi. » fit-il, tout en la conviant à emprunter l'échelle pour descendre, avant de faire la même chose. Bon, cette visite était encore loin d'être terminée et Mickey avait quelques pièces encore à lui faire découvrir. Là comme ça, il pensait à une pièce en particulier et cela allait leur demander de regagner le rez-de-chaussée. Aussi, ils empruntèrent par la suite l'escalier et il l'amena jusque devant une nouvelle porte, après être repassés par l'entrée. Il ouvrit ladite porte avec entrain, et s'exclama « Le cœur de la maison, la cuisine ! » Hum, impossible de savoir où il avait entendu ça... mais c'était sans importance. Donc une cuisine oui, une grande et spacieuse cuisine où le bois dominait qui plus est. Oh il y avait de quoi voir ici, c'est pourquoi il lui laissa quelques instants pour y jeter un coup d'oeil, éventuellement ouvrir quelques placards, qu'elle trouverait vides, ou encore inspecter certains éléments de décoration comme des assiettes murales, des tableaux et une nouvelle ardoise (il y en avait quasiment une dans chaque pièce) « Si ça te dit, je te dispenserai de nouveaux cours de cuisine histoire de t'améliorer plus encore, puisque tu as déjà bien progressé je trouve. » Qu'elle n'essaye pas de le contredire, il savait ce qu'il disait. « Au moins ici j'ai mes petits repères, et je ferai bien évidemment en sorte que ça ne finisse pas comme le dernier cours que je t'ai donné... » Hop, rictus gêné. Ah non non, il ne faisait pas du tout référence à ce moment tristement embarrassant qui lui avait valu de partir comme un voleur, dans le nid, un certain jeudi soir... La préparation de macarons qui avait vite dérapé. Un rapprochement des plus manifestes, suivi d'une malheureuse réaction survenue alors que tous les deux avaient vraisemblablement dépassé certaines limites. Aujourd'hui il n'était pas certain de pouvoir se contrôler, voilà pourquoi il veillerait à ce que les choses n'aillent pas aussi loin. Cela lui avait beaucoup plu, ce qu'ils avaient partagé tous les deux ce fameux jour, jusqu'à ce qu'il ne sombre dans la gêne et la honte. Une honte terrible. Et s'il pouvait éviter de revivre ça un jour, même s'ils n'étaient plus encerclés de caméras, et bien il était preneur. Pas question de lui infliger ça de nouveau, et de s’auto-infliger ça, également.
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MessageSujet: Re: Only hate the road when you’re missin' home, only know you love her when you let her go ∞ 23/04   Only hate the road when you’re missin' home, only know you love her when you let her go ∞ 23/04 EmptyDim 12 Mai 2013 - 17:34

Eh bien, oui, il semblerait qu'ils ne pouvaient pas rester bien longtemps sans argumenter sur un quelconque sujet. Oh, ils avaient assez l'habitude, n'est-ce pas. Ce n'était pas la première fois qu'ils se mettaient dans une telle situation, frôlant de près la petite querelle. Ce sujet de discussion n'était pas non plus suffisant pour les faire se disputer. Du moins, elle l'espérait. Cela dit, puisqu'ils étaient tous les deux bornés, eh bien, ils pourraient sans doute passer un long moment sur cette histoire avant que l'un ou l'autre cède. Qu'on se le dise, Emmeline n'avait pas comme projet de la fermer et d'acquiescer. Elle ne souhaitait pas lui prendre sa chambre et encore moins le faire dormir dans l'autre pièce, dans laquelle il avait déjà vécu, des choses loin d'être agréables qui plus est. Alors, non, elle refusait. Si elle devait dormir quelque part, ça serait tout de même plus logique qu'elle prenne la chambre inoccupée, n'est-ce pas ? Elle pensait que si. Cependant, c'était sans compter sur Mickey qui lui fit très bien comprendre que ce n'était pas envisageable. Hm, oui, elle s'y était un peu attendue. Cela dit, malgré ça, ça ne l'empêcha pas de croiser les bras en arquant doucement un sourcil, comme pour le contredire silencieusement. Et voilà qu'il ajouta que si jamais, un jour, cela lui faisait envie, il pourrait toujours la rejoindre dans sa chambre. Hein ? Mais non. Elle n'allait pas le pousser à dormir dans une pièce, qu'il ne devait pas tellement apprécier, tout en sachant qu'il pouvait très bien s'en échapper en venant dormir avec elle. Vous imaginez ? Son seul moyen de quitter ces quatre murs qu'il n'appréciait pas, c'était de faire une autre chose pour laquelle il ne devait pas se sentir prêt pour le moment. Donc soit il restait dans une chambre avec le souvenir d'une certaine blondasse, soit il venait rejoindre la rousse dans son lit. Et non, elle refusait. Ça ne lui paraissait pas du tout correct, cette histoire. Alors, certes, c'était super agréable de dormir à ses côtés, puisqu'elle avait pu expérimenter la chose une fois et que son visage soit le premier qu'elle voyait en se réveillant, c'était vraiment super, mais non. Parce qu'elle avait l'impression d'être égoïste, là. C'était plus fort qu'elle. Comme si elle le contraignait à aller dans une autre pièce en espérant qu'il en aurait vite marre pour la rejoindre. Et elle refusait de pouvoir penser comme ça ou même de voir les choses ainsi. Non. « Non, tu gardes ta chambre et je dormirai sur le canapé. » Pour le moment. Elle ne comptait pas passer sa vie sur ce canapé non plus. Quoique, si ça voulait dire que Mickey acceptait enfin de conserver sa chambre, elle pourrait éventuellement tirer un trait sur une petite touche de confort. Oui, totalement. Hm, en attendant, il serait bon d'avancer et donc de visiter une autre pièce. Le grenier, en l’occurrence. Bref, c'était un grenier quoi. Oh elle remonterait sans doute là-haut, un de ces jours, si jamais Mickey l'y autorisait, afin qu'elle puisse découvrir tout ce qu'il avait pu écrire, enfant. Elle ne serait pas contre l'idée de dénicher quelques photos de lui avec quelques années en moins, ça pourrait être intéressant. Le jour où il ne serait pas intéressant, de toute façon, c'est sans aucun doute que la planète s'arrêtera de tourner, hm. Bon, la chose rassurante, c'était tout de même qu'il ne comptait pas la garder enfermée là-haut. C'était une très très bonne chose. Parce qu'elle vivrait sans doute très mal d'avoir à dormir et à vivre là-haut, dans cet endroit relativement sombre et poussiéreux. Non merci hein. Tout de même, Emmeline était habituée au confort, qu'on se le dise. Quoique, au moins, dormir ici pourrait régler le problème de la chambre pour de bon... Non, elle n'allait absolument pas évoquer cela, se demandant simplement quels pouvaient bien être les projets de Mickey. Puisqu'il disait en avoir. Elle lui posera la question, un autre jour. En attendant, elle venait gentiment de proposer son aide pour un éventuel tri. Il lui ouvrait sa porte, acceptait de l'héberger alors non, elle n'allait pas refuser d'apporter son aide pour un peu de rangement dans ce grenier. Au contraire, elle le ferait avec plaisir. Qui refuserait de pouvoir fouiner, après tout ? Ça ne dérangerait pas Emmeline de le faire hein, qu'on se le dise. Surtout en ayant la permission en plus. Si ce n'était pas parfait, hm. Cela dit, rester trop longtemps ici n'était peut-être pas une bonne idée. Non parce qu'elle avait parlé d'un fantôme pour ne pas l'effrayer mais allez savoir ce qui pouvait se cacher par ici. Le grenier, c'est aussi flippant que les sous-sols, en fait. Et pourtant, la rousse ne s'était jamais considérée comme spécialement trouillarde. Enfin, pas plus que la moyenne, disons. Tout le monde prendrait peur à la vue d'un fantôme. Tout le monde. Oui. Et tout ceci était totalement crédible. Bien sûr. Hm, oui. Quoi qu'il en soit, ils pouvaient aussi redescendre hein, ça ne l'embêterait absolument pas. Et Mickey était d'accord, ouf ! Trop fatigué pour discuter avec un fantôme, se disait-il. Cela fit sourire la rousse. Oh, vous savez, elle ne se plaindrait jamais de le voir d'humeur taquine hein, clairement. Bien. Il fallait maintenant redescendre. Sans se casser la figure, de préférence. Disons que ça serait mieux, hm. Voilà. Elle avait franchi ces quelques marches, elle était arrivée à destination sans rien se casser, elle attendait maintenant que Mickey la rejoigne. Ce qu'il fit sans tarder. Bon, la prochaine pièce, donc. Où comptait-il l'emmener cette fois ? Eh bien, c'était une bonne question. Si bien qu'elle le suivit, docile, jusqu'à... la cuisine ! Ouh, elle aimait bien cette pièce. Elle était gourmande, ce n'était pas nouveau. Et elle était nulle dans le domaine culinaire aussi. Ouais. Donc ça serait sûrement Mickey qui s'occuperait des repas pour les quelques mois à venir. Le temps de s'améliorer, vous voyez. Elle avança de quelques pas, détaillant la pièce de haut en bas de son regard curieux. C'était grand, mine de rien. Plutôt agréable, qui plus est. La cuisine n'était pas vraiment la pièce dans laquelle elle passait le plus de temps, en général. Peut-être était-ce une chose qui serait amenée à changer maintenant qu'elle habitait ici. Peut-être que la compagnie de Mickey la pousserait à reconsidérer le temps que l'on peut passer dans une telle pièce. Hm, oui, peut-être. Surtout s'il l'instruisait à nouveau sur la cuisine. Elle aimait bien apprendre avec lui, étonnant, n'est-ce pas. Oh et elle ne savait pas si elle s'était véritablement améliorée mais puisqu'il le disait, elle n'allait pas se tenter à le contredire, après tout. Il ajouta ensuite que, bien sûr, il ferait en sorte que ces nouveaux cours de cuisine n'aient rien en commun avec le dernier qu'il lui avait donné. Ah. Ce moment... Hm, oui. Ça avait été un moment plutôt étrange, dans le fond. La fin surtout, évidemment. « J'ai bien aimé ce cours pourtant. » Eh bien, oui, cette petite bataille de nourriture, le fait que Mickey s'était laissé aller. Ça avait été plutôt agréable. Oh, les baisers qui avaient suivi aussi, d'ailleurs. « Pas nécessairement la fin, c'est vrai. » Avoir l'interdiction de l'approcher ? Le regarder dans un tel état avec l'incapacité d'agir ? Ou d'aider d'une quelconque façon ? Ou bien pire encore, avoir provoqué la façon dont il s'était senti ? Oui, eh bien, elle se passerait volontiers d'une telle situation hein, autant éviter que cela se produise à nouveau. Quoi qu'il en soit, elle finit son petit tour dans la pièce, faisant attention à ne rien toucher (pour ne rien casser, eh oui), avant de finalement retourner près de lui, se plantant devant sa silhouette. Bon. L'heure était grave. Elle considérait ne pas avoir réclamé assez de baisers jusque-là. C'est vrai, ça devait faire vingt minutes qu'elle était dans cette maison et elle avait tout au plus eu deux baisers. C'était inacceptable. Maintenant qu'ils étaient débarrassés de ces foutues caméras, elle devrait en profiter encore un peu plus. Dans la limite du raisonnable, bien sûr. Et puis, il avait de bien jolies lèvres, elles avaient besoin de compagnie, à coup sûr. « J'ai vraiment très envie de t'embrasser... » souffla-t-elle, un sourire plaqué sur le minois, tout en remontant son regard vers le sien. Pourquoi elle ne le faisait pas ? Eh bien, c'était une bonne question. Peut-être parce qu'elle souhaitait qu'il ait la même envie. Sauf que si elle lui volait un baiser, eh bien, ça serait fait et puis, hop, ça serait tout. Tandis que là, il pourrait penser au fait qu'elle voulait l'embrasser, tout en ne sachant pas exactement quand cela arriverait. C'était un peu tordu ? Hm, oui, peut-être. C'était Emmeline après tout, rien de surprenant la connaissant. « Et je ne suis pas contre l'idée de te piquer un verre, ainsi qu'un peu d'eau. » Oui, elle avait soif. Bon, si vraiment il refusait qu'elle s'hydrate, ce qui serait un peu bête mais on sait jamais, elle pourrait toujours aller fouiller dans son sac et trouver une bouteille d'eau, achetée plus tôt dans la journée. Soit. Ce n'était pas tout, non. « Je ne suis pas contre un câlin non plus, à vrai dire. » Bah quoi ? Elle était honnête, rien de plus. « Je suis très exigeante aujourd'hui, je sais. » sourit-elle, mutine, puis peignant une moue sur ses lèvres. Elle commençait à avoir une petite faim aussi. Oh et elle voulait voir les quelques pièces restantes, celles qu'elle ne connaissait pas déjà. Et... elle avait envie de beaucoup de choses, en fait. Cela dit, elle allait essayer de limiter le nombre de requêtes hein, ça serait mieux. Quoique, pour une fois qu'elle savait ce qu'elle voulait...
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MessageSujet: Re: Only hate the road when you’re missin' home, only know you love her when you let her go ∞ 23/04   Only hate the road when you’re missin' home, only know you love her when you let her go ∞ 23/04 EmptyMar 14 Mai 2013 - 5:16

Bon, il fallait peut-être songer maintenant à régler une bonne fois pour toute cette histoire de chambre. Oh qu'on se le dise, Mickey n'était en rien désireux de s'éterniser là-dessus mais il n'avait pas tellement envie de capituler non plus. Il souhaitait juste céder sa chambre à Emmeline, alors que celle-ci préférait qu'il la garde. Or, tout ce qu'il voulait c'était lui offrir un maximum de confort, et des deux chambres celle-ci était la mieux, il pouvait en témoigner. Et pourtant il était prêt à retourner dormir dans l'ancienne et ce, rien que pour elle, alors que la chambre en question lui faisait tout sauf envie à l'heure actuelle, notamment à cause de ce qu'il y avait vécu il y a quelques temps. Il ne savait pas exactement ce que cela prouvait, sans doute qu'il se préoccupait du bien-être d'Emmeline plus que du sien, et qu'il n'était plus aussi égoïste qu'il avait pu l'être autrefois. Oui, probablement. Et donc, qui dormirait où ce soir ? Ah mais il n'était pas contre l'idée de se mettre d'accord à présent, au contraire. Mais s'il décidait de passer rapidement à autre chose, est-ce que cela signifiait qu'il devait se résoudre à garder sa chambre, tandis qu'Emmeline trouverait un autre endroit où dormir ? Et bien, visiblement elle ne lui laissait pas vraiment le choix. Malgré le fait qu'il ait proposé de la rejoindre dans la fameuse chambre. Elle était contre, point. Et il devait donc s'en tenir à sa chambre, et accepter le fait que la rousse dorme ailleurs. Éreinté par le rythme effréné de cette journée placée sous le signe du retour en Angleterre, l'écrivain préférait ne pas parlementer et contester la décision de la demoiselle, qu'il ne se réjouissait ceci dit pas de laisser dormir sur son canapé. Ce n'était pas assez bien pour elle, et à ses yeux Emmeline méritait mieux. Mais comme il lui avait - en quelque sorte - interdit l'accès à l'autre chambre, et bien il supposait que c'était ça ou le canapé. Oh et bien, elle dormirait probablement mieux sur un sofa tout compte fait. Et tout ceci n'était valable qu'à titre provisoire bien entendu, vous pensez bien que cette situation ne durerait pas bien longtemps et que Mickey reviendrait à la charge dans les prochains jours. Il ne s'avouait pas vaincu aussi facilement, c'était mal le connaitre. « Bien madame. » fit-il dans un hochement de tête, un fin sourire ornant ses lèvres. Il n'y avait pas matière à faire une polémique de tout ça, vraiment pas. Et ils étaient à peine arrivés, donc c'était encore trop tôt pour entrer officiellement en désaccord tous les deux, n'est-ce pas. En attendant la visite se poursuivait avec la découverte, pour Emmeline, du grenier de l'anglais. Un grenier au sein duquel ce dernier n'avait d'ailleurs pas mis les pieds depuis des lustres. Ah cette bonne vieille trappe, ça ne lui avait pas manqué de l'emprunter en toute honnêteté, car il y avait un véritable foutoir là-haut et en voyant l'état du lieu, Mickey ne pouvait que reconnaitre qu'un grand tri était à prévoir et que celui-ci ne serait vraiment pas un luxe. Et justement Emmeline était disposée à lui donner un coup de main, de quoi égayer l'écrivain qui, il faut bien le dire, n'aurait pas aimé farfouiller là-dedans tout seul. Comme il avait eu l'occasion de le confier à la rousse, il restait très incertain quant à ce qu'il dénicherait et il craignait même de faire certaines trouvailles... Mais ils n'allaient certainement pas entreprendre ça ce soir, de toute façon rien ne pressait. Mickey était un homme très maniaque, certes, seulement le bazar régnant dans ce grenier ne l'avait jamais grandement interpellé jusqu'ici alors il n'était pas à quelques jours, ou quelques semaines près. Cela pouvait attendre, sans nul doute. Quant à Emmeline, et bien il ne la connaissait pas aussi froussarde à vrai dire. Mais ça n'enlevait rien à son charme, et même à ses côtés il avait souvent l'impression d'être l'homme de la situation, il gagnait en confiance ce qui était rare, lui qui était aussi impressionnant qu'une huitre et pas franchement valeureux. Il était question d'une présence fantomatique, oui oui, rien que ça. Bon, elle avait probablement visionné trop de films d'épouvante car il doutait sérieusement d'être surpris par une manifestation surnaturelle, dans ce grenier. Il n'y avait que très peu de lumière et peut-être que ce côté enténébré ne rassurait pas la rousse, mais Mickey avait vécu reclus pendant des années et l'obscurité il y était plus que quiconque habitué. Donc forcément, quand Emmeline parlait de l'éventualité d'être accostés par un fantôme, Mickey avait bien du mal à considérer celle-ci. Soit. L'idée n'était pas de rester des heures dans ce grenier, et comme Emmeline souhaitait en partir au plus vite, l'un et l'autre ne s'y éternisèrent pas et redescendirent. Oui il semblait évident qu'elle ne s'y sentait pas forcément très à son aise, alors il n'allait pas l'y séquestrer. Il avait était on ne peut plus clair, qui plus est à ce propos: il ne projetait pas d'en faire sa captive, et ça n'était pas près de changer. Il avait beau raffoler de sa compagnie, il y avait des limites. Mickey n'était pas un affreux monsieur, quoi qu'en pensent certaines personnes qui, d'ailleurs, ne savaient rien de l'homme qu'il était réellement. Emmeline, elle, savait à qui elle avait à faire. Elle pouvait avoir confiance en lui, ses intentions étaient bonnes, sincèrement, et il ne ferait jamais rien qui puisse la blesser d'une quelconque façon. Oh non, il s'interdisait d'agir de cette façon, à nouveau, et l'avait même promis à Emilien. Une promesse étant une promesse, ce n'était pas demain la veille qu'il viendrait briser celle-ci. Bien, il ne tarda pas à la conduire dans sa cuisine afin qu'elle s'en fasse une idée là aussi. C'était une pièce importante mine de rien, et ils risquaient de s'y retrouver souvent tous les deux. Eh oui, c'est ici après tout qu'ils prendraient leurs repas, et Mickey insisterait bien évidemment pour manger ensemble, et non séparément. Tant qu'il mangeait. Aussi, il était partant pour reprendre les cours de cuisine qu'il avait commencé à lui donner dans le nid, en faisant néanmoins référence au dernier en date, qui ne s'était pas franchement bien terminé. Oh c'était rien de le dire. Mickey en gardait un souvenir plutôt amère. Au début tout avait été très agréable, et puis... il avait eu cette réaction incontrôlée qui lui avait véritablement fait perdre tous ses moyens. Ce jour-là il avait bien cru mourir de honte. Alors non il n'était pas question de remettre ça, enfin si, les cours il pouvait les lui donner mais il ne fallait pas que cela dégénère de la même façon. Il ne supporterait pas le regard d'Emmeline dans pareille situation une seconde fois, vraiment, ce serait au-dessus de ses forces et il n'avait pas besoin de le revivre pour le savoir. Elle lui assura avoir apprécié ce cours, qui remontait maintenant à il y a quelques semaines. Ah. Mais quelle partie du cours, au juste ? Quand il était encore question de cuisine, quand le sérieux avait laissé place à l'amusement puis à un étrange jeu de séduction ou... ce qui s'en était suivi et qu'il espérait pouvoir oublier avec le temps ?... Pas nécessairement la fin, ajouta-t-elle. Bon. Cela prouvait bien qu'il n'avait pas été le seul affecté dans cette affaire. Il faut dire qu'il s'était brusquement montré froid, et distant. Surtout distant, la froideur allant de pair avec la gêne. Ah, ce jour-là il avait découvert que chez lui les choses fonctionnaient de la même manière que chez les autres hommes, quand le désir s'installait. Mais il n'avait rien vu venir, pour le coup. D'où sa stupeur, et le fait qu'il aurait voulu disparaitre dans un nuage de fumée. Pour en revenir à Emmeline, hm... voilà qu'elle s'approchait de lui à présent. Oh, toute proximité avec elle était bonne à prendre, enfin, quand il avait la certitude de parvenir à se contrôler bien sûr. C'était plus ou moins le cas. Elle lui avoua ensuite avoir vraiment très envie de l'embrasser, et il n'en fallut pas d'avantage pour affoler son petit cœur qu'une telle révélation ne laissait bien évidemment pas indifférent. Elle réussissait d'ailleurs à lui communiquer cette envie, et il ne savait plus où poser les yeux désormais. Ces derniers s'attardaient tantôt sur le regard perçant d'Emmeline, tantôt sur ses délicieuses lèvres auxquelles il ne goûterait jamais assez. « Je... hum, ah, d'a... d'accord. » qu'il balbutia, ne sachant pas trop quoi répondre à cela. Devait-il lui dire qu'il avait lui aussi terriblement envie de l'embrasser, là tout de suite ? Il aurait pu le faire, oui, mais voilà il ne l'avait pas fait et au lieu de ça, il était en passe de se montrer très maladroit. Oh c'était un peu une habitude chez lui remarquez. Et... quoi ? un verre et de l'eau maintenant ? Il n'y avait pas tellement de rapport avec le fait de vouloir l'embrasser, mais si Emmeline avait soif il semblait évident que Mickey allait remédier à cela au plus vite. « Je t'apporte ça. » Et effectivement, l'instant d'après il avait accompli quelques pas sur le sol de cette cuisine, s'était dirigé vers un placard dont il avait sorti un verre et avait rempli ce dernier d'eau du robinet - tout à fait potable, cela de soi. Puis il lui revint vers elle, et lui tendit ledit verre en lui offrant un sourire en prime. Quel homme serviable ce Mickey. Avec elle, toujours. Avec les autres, déjà moins. Mais c'est qu'elle réclamait un câlin maintenant. Oh mais là encore, il allait s’exécuter avec grand grand plaisir. Parce qu'un câlin avec Emmeline ne se refusait pas. Il fit un pas vers la rousse, puis un second, jusqu'à se trouver suffisamment près pour passer ses bras autour d'elle. Ce qu'il fit donc, doucement, déposant ses deux mains dans son dos et sa tête contre son épaule. L'étreinte dura quelques instants, et pendant ce court laps de temps tous deux sombrèrent dans le silence. Il rompit finalement cet échange, mais même s'il se défit d'elle, il ne s'éloigna pas. Au contraire, il resta face à Emmeline une dizaine de secondes, la contemplant, lui souriant faiblement. Mais la tentation était trop forte, d'autant plus qu'elle en avait parlé un peu plus tôt. Alors sans réfléchir, il fondit sur ses lèvres. Il ne se voyait pas résister plus longtemps, c'était le genre d'envies qu'il valait mieux assouvir, pensait-il. Mais ce qui devait être un baiser des plus chastes n'en fut bientôt plus un. En effet, si leurs lèvres étaient toujours scellées, les mains de l'anglais ne pouvaient pas s'empêcher de mouvoir, et trouvèrent tout d'abord les hanches de la rousse, avant de remonter en direction de ses longs cheveux roux dans lesquels elles se perdirent. Et entre temps, il avait jeté son dévolu sur son cou, où il déposa plusieurs baisers appuyés. Avant de repartir aussitôt à la conquête de ses lèvres qui lui manquaient déjà, mais qu'il regagna avec beaucoup plus d'ardeur, beaucoup plus de fougue. Mais il réalisa bien vite qu'avec tout ça, il lui avait à peine laissé le temps de boire alors il se retira, à regret, non sans arborer une légère grimace qui en disait long sur son état d'esprit du moment. Il aurait bien aimé continuer, oui, mais peut-être avait-il mieux fait de s'arrêter néanmoins. Hm. « Pardon. Tu... on continue ? » C'était une idée comme une autre, mais maintenant qu'elle savait à quoi ressemblait cette cuisine et qu'elle avait localisé l'emplacement des verres notamment, elle pouvait n'avoir qu'une hâte : celle de découvrir les autres pièces de la maison de Mickey, et si c'était son souhait alors ils ne tarderaient pas à reprendre la visite. Ses désirs étaient pour lui des ordres, réellement.
Emmeline

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MessageSujet: Re: Only hate the road when you’re missin' home, only know you love her when you let her go ∞ 23/04   Only hate the road when you’re missin' home, only know you love her when you let her go ∞ 23/04 EmptyJeu 16 Mai 2013 - 0:25

Oh, Emmeline avait déjà prouvé plus d'une fois qu'elle avait son petit caractère et que, par conséquent, lorsqu'elle était bornée, eh bien, elle l'était jusqu'au bout. Elle avait décrété que Mickey ne dormirait pas dans l'autre chambre alors c'était ainsi, il n'y logerait pas, même pas pendant une seule nuit. Non. Et s'il persistait à vouloir prendre d'assaut cette autre pièce alors elle se ferait une joie d'y dormir elle aussi, même si cela voulait dire trouver le sommeil à même le sol, emmitouflée dans une couverture. Et... c'était bien la première fois qu'elle songeait à quoi que ce soit dans le genre. Dormir par terre, ou même sur un canapé... C'était clairement de l'inédit. Et Mickey était sans doute la seule personne sur cette planète pour laquelle elle serait capable de faire cela. Oui, c'est vrai que quand elle y pensait bien, il lui en fallait vraiment beaucoup pour décréter qu'elle dormirait ailleurs que dans un lit, sur un matelas bien confortable, entourée de douces et chaudes couvertures. Le canapé, voilà ce qui l'attendait. Et si Mickey ne décidait pas soudainement de se rendre jusqu'à l'autre chambre pour y dormir alors ça vaudrait le coup. Surtout maintenant sur le propriétaire des lieux acceptait enfin cette solution. Ah. Bien ! Un sourire s'étendit sur ses lèvres. Bah quoi ? Ça lui faisait toujours plaisir d'avoir le dernier mot. Surtout en connaissant le côté borné de Mickey. Ah, il lui en fallait peu pour être contente hein, mais ce n'était pas nouveau, loin de là. Et à présent, cette histoire était réglée. Heureusement. Puisque ça aurait été tout de même dommage qu'ils passent une heure là-dessus sans réussir à tomber d'accord ou à trouver le moindre compromis. L'important, c'était qu'ils puissent passer à autre chose, peu importe qui avait réussi à obtenir le dernier mot dans cette sordide histoire de lits. D'accord, elle était bien contente d'avoir réussi à appuyer son avis jusqu'au bout, c'est bien vrai. Soit. Donc ils pouvaient continuer la visite. Le grenier, cet endroit sombre et à peine rassurant. Puis la cuisine, grande et agréable à l’œil. Autant dire qu'elle préférait se trouver dans cette dernière. C'était déjà plus plaisant. D'autant plus en pensant aux prochains cours de cuisine qui auraient lieu ici. Ils auraient le temps pour cela, puisqu'elle habitait ici. Non, elle ne se lasserait probablement jamais de se faire cette si agréable remarque : elle habitait chez lui. Rien qu'avec lui. Ah, ça allait être génial. Bon, bien sûr, il y aurait sans doute parfois des tensions, puisqu'ils étaient doués pour cela et que tout ne pouvait pas être parfait – et autant dire qu'elle ne souhaitait pas que ça le soit – toutefois, avoir la chance de ne pas être séparée de lui après l'émission, c'était plus qu'agréable. Elle appréciait vraiment. Ça serait bien mieux que vivre avec d'autres personnes qu'ils ne connaissaient nullement. Même si elle avait apprécié certains de ses petits camarades, avoir un peu d'intimité et donc plus de questions indiscrètes, c'était mieux. Et vraiment, les caméras ne lui manqueraient pas. À présent, elle pouvait l'embrasser si elle le souhaitait, ça serait exclusivement entre eux, personne ne pourrait savoir, personne n'avait besoin de savoir. Et plus personne ne pourrait dire qu'elle était juste une pauvre fille désespérée qui essayait de manipuler le premier type qui passe. Soit. La rousse était en effet prise d'une terrible envie de capturer les lèvres si aguichantes de Mickey. Rien d'étonnant, elle en avait constamment envie. C'était mignon qu'il bafouille suite à cette petite confidence. Ça ne devait pas le laisser totalement indifférent pour qu'il réagisse ainsi, n'est-ce pas ? Elle aimait bien voir les choses ainsi. Oh mais vous connaissez Emmeline, une vraie pipelette alors bien sûr, elle lui laissa à peine le temps d'intégrer cette première information qu'elle réclama un verre d'eau. Puisqu'ils se trouvaient dans la cuisine, où il était logiquement possible de trouver de quoi satisfaire sa requête, elle supposait que c'était l'endroit parfait pour une telle demande. Il exécuta, allant donc lui chercher ce qu'elle souhaitait. Un verre d'eau. Parfait. « Merci ! » sourit-elle avant de laisser entendre une nouvelle demande. Un câlin. Une simple étreinte, rien de plus. C'était faisable, n'est-ce pas ? Et puis, ça ne sera pas la première. Si bien qu'elle savait très bien à quel point ça pouvait être plaisant d'être dans ses bras alors s'il lui refusait cela, elle risquerait de se comporter en gamine boudeuse et de, attention, faire la moue. Ouais, rien que ça. De quoi le faire céder, à ne pas en douter ! Sauf qu'il n'émit pas la moindre contestation, s'approchant simplement avant de l'enlacer. Faisant bien attention à ne pas renverser son verre, elle passa ses bras autour de lui à son tour, se blottissant, posant sa tête contre son épaule, tout en fermant les paupières. Hm, oui, aucun doute que ça, rien que ça, pourrait guérir tous les maux du monde. Elle était presque à deux doigts de ronronner, là, qu'on se le dise. Elle ne voulait pas que ça s'arrête. Mais bien entendu, toutes les bonnes choses avaient une fin, n'est-ce pas ? Apparemment. Ouais. C'était nul, les bonnes choses ne devraient jamais se terminer, jamais. Toutefois, même si le câlin était derrière eux, Mickey profita de cette proximité pour la prendre par surprise et l'embrasser. Oh, eh bien, qu'on se le dise, elle ne disait jamais non. Du moins, pas à lui, surtout pas à lui. Ses lèvres lui appartenaient, voilà. Elle était même totalement d'accord pour lui en faire don, vous voyez. Elles semblaient bien plus heureuses lorsqu'elles rencontraient celles de Mickey alors, franchement, qui était-elle pour empêcher ses lèvres de trouver le bonheur ? Non, la rousse ne pourrait pas les priver de ça, jamais. Ça serait de la pure folie d'abandonner ces petits plaisirs, oh que oui. Toutefois, un baiser n'arrivait jamais seul et c'est ainsi qu'elle eut l'agréable sensation de ces mains masculines se baladant, sur ses hanches dans un premier temps, puis dans sa chevelure rousse. D'humeur aventurière, peut-être. Bien. Et ne s'empêchant pas de participer à l'action, ses lèvres furent finalement privées de baisers l'espace d'un instant, son cou y ayant droit à son tour. De quoi la faire sourire à nouveau. Ce sourire doux et resplendissant qu'elle arborait si souvent en présence de Mickey. Avec tout ça, elle devait aussi penser à ne surtout pas lâcher le verre qu'elle tenait toujours d'une main. Elle devrait le poser pour pouvoir profiter pleinement. Eh bien, oui, ça faisait tout de même dix doigts qui n'étaient pas en train de parcourir le dos de l'écrivain, cela lui paraissait beaucoup trop. C'était même à la limite de l'inacceptable. Bon, bien sûr, si ses pensées n'avaient pas déjà été trop occupées à se focaliser sur une seule et même personne (je vous laisse deviner qui), elle aurait sans doute pu prévoir le coup mais voilà, elle ne pouvait pas et elle n'allait pas se tenter à se déplacer pour briser ce moment, oh que non. Avec une main en moins, ce n'était pas grave, elle en profitait tout de même. Une certaine fougue prit alors d'assaut un nouveau baiser et après avoir mêlé passionnément ses lèvres aux siennes, voilà que c'était déjà terminé. Hm... Bon. D'accord. Ses paupières se soulevèrent tandis qu'il lui posa une question. Continuer ? « Les baisers ou la visite ? » fit-elle avec spontanéité, mutine. Bah quoi ? Les deux étaient possibles, non ? Il pouvait très bien s'excuser d'avoir mis fin à ce baiser et lui proposer de reprendre là où ils s'étaient arrêtés. Non ? Bon. « Et tu n'as pas à t'excuser. Je te le dirais si quelque chose ne me convenait pas, tu sais. Donc tu n'as pas à être désolé, tu as totalement le droit de faire ce que tu veux. » ajouta-t-elle tout de même, d'une voix plus douce. C'était une chose qu'il devait comprendre : il avait le droit. Totalement. Et si un jour, Emmeline avait quelque chose à dire, vous pensez bien qu'elle ne se gênerait pas pour le faire savoir. Donc pas d'excuses, tout allait bien. Et enfin, elle plongea ses lèvres dans le verre d'eau fraîche, le terminant en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire. Voilà qui était déjà mieux. La rousse aurait alors bien reposé son verre, seulement voilà, elle ne savait pas s'il y avait un emplacement pour cela ou si elle pouvait le poser n'importe où... alors dans le doute, elle se contenta de le lui rendre, supposant qu'il saurait mieux qu'elle quoi en faire. Bien. La suite donc, huh ? La suite alors. « Je suppose que j'ai encore quelques pièces à découvrir... » Constatation loin d'être stupide, remarquez, hm. Et tout en disant cela, elle tendit ses deux mains vers Mickey, afin qu'il s'en empare. À vrai dire, elle comptait se transformer en agent immobilier pendant quelques minutes. Comme si elle connaissait suffisamment la maison pour cela, bien sûr. Se mordillant la lèvre, elle laissa ses doigts se mélanger aux siens, tout en se dirigeant vers la porte. Oui, bon, du coup, elle allait devoir retirer ses mains des siennes l'espace d'un instant. Déjà pour ouvrir la porte. Oui, pas bête. Mais aussi parce qu'elle n'allait pas marcher à reculons dans toute la maison donc le mieux serait encore qu'ils voient tous les deux là où ils allaient, ce qui voulait dire qu'il n'avait plus qu'à se tenir tranquille derrière elle. De toute façon, une fois la porte ouverte, elle se fit une joie de capturer à nouveau ses mains. Du moins, l'une d'elle parvint à se loger dans la sienne. Quant à l'autre, disons que les doigts de la rousse s'étaient juste, avec douceur, enroulés autour de l'index de Mickey, à défaut de mieux. Oh, bah, tant qu'il la suivait hein, c'était le plus important. Bon, alors. Une seconde. Elle prit le temps d'observer les environs et... Oh, bah, une porte. Elle allait prendre la première qu'elle voyait hein. Sauf si... « Tu me dis si jamais je ne dois surtout pas entrer dans une pièce parce que tu y fais des choses horribles comme... dépecer des ratons laveurs, tu vois. » Bah voyons. Elle plaisantait, bien sûr. D'où ce léger rire qui se fit entendre. Malgré cela, de sa main, toujours liée à celle du (presque) trentenaire, elle ouvrit la porte et... découvrit le salon, il semblerait. Ah, bien. D'accord. « Eh bien... » Oui, bon, bah il fallait lui laisser deux secondes pour que ses yeux s'habituent à cette nouvelle pièce hein. C'était plutôt grand. À moins que ça ne soit la disposition des meubles qui donnait cette impression. Elle n'en savait rien. Et c'était plutôt sombre, à première vue. Ouais. Sacrément sombre. Oh, après tout, Emmeline était bien plus du genre à vivre dans la lumière, elle aimait les grandes baies vitrées qui laissaient transparaître un maximum de luminosité. Pas que cette pièce était déplaisante, du tout. Son regard fut alors attiré par le canapé, dont il avait été question plus d'une fois depuis qu'elle était arrivée dans cette maison, hm. « Oh, il faut que je l'essaye. » qu'elle déclara avant de, comme une gamine, se rendre jusqu'au canapé en question et quasiment se jeter dessus. Heureusement, elle avait récupéré ses mains avant cela, si bien qu'elle n'avait pas tué Mickey dans la manœuvre, une bonne nouvelle, évidemment. Elle prit le temps de s'installer, se positionnant sur le dos, sourcils froncés en attente du verdict. C'est sûr qu'elle s'y connaissait en canapé hein, bien sûr qu'elle s'y connaissait. Bon, disons que jusque-là, ça allait, c'était confortable. Pas certain que cela durerait, elle n'en savait rien. « Pas mal. Tu devrais l'essayer, toi aussi. » Bah oui, qu'il se rende compte de la qualité du... Ah bah mince, oui, c'était le sien, de canapé. Donc il savait forcément ce que ça faisait d'être assis dessus. « Oui, bon, d'accord, je l'avoue, tu le connais déjà bien mieux que moi. C'est pas grave, je vais continuer à prendre toute la place, ça me convient aussi. » Sourire taquin. Il pouvait aussi venir et dans ce cas, elle lui laisserait de la place. C'est que ça faisait du bien de se poser un peu après cette journée, cette longue journée où elle avait passé tant de temps assise, ouais. Mais qu'on se le dise, tous les autres sièges n'avaient pas été aussi agréables. Peut-être parce que, là, maintenant, elle était ''à la maison''... Hm, oui, peut-être.

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