J'ai eu mon fils à l'âge de vingt ans. Sa mère était la première femme avec qui j'avais des rapports et cela a duré. Par la suite, je n'ai pas souhaité avoir plusieurs relations d'un soir pour la simple et bonne raison que ce n'est pas ce que doit faire un bon père de famille à mes yeux. Non. Un père, ça doit trouver une maman à ses enfants. Et même si ça ne dure pas pour toujours, même si je me lasse très rapidement, je n'ai jamais pu me résoudre à coucher avec une parfaite inconnue qui n'aurait aucun impact réel sur ma vie. Je suis plus vieux que Brune, je suppose que ça joue sur ma vision des choses. Elle doit avoir un peu plus que vingt ans, elle doit certainement avoir une vie amusante. Je ne dis pas que la mienne ne l'est plus. Mais c'est différent. Bref, le jeu continue et je suis curieux de savoir lequel de nous enlèvera le plus de vêtements. « Moi non plus. » C'est une valeur appréciable chez une jeune femme je trouve. Moi non plus, je ne trompe pas. Lorsque je me sens attiré par une autre personne, je sais que c'est la fin de mon couple alors je préfère mettre les choses au clair et mettre fin à mes relations. Ça m'est arrivé qu'une seule fois, de terminer une relation pour ce genre de raison et je pense sincèrement que c'était le bon choix, même si cette femme était la mère de mes jumeaux. De toute façon, nous restons en très bon termes tous les deux. « Hm. Je n'ai jamais... Je n'ai jamais pleurée devant quelqu'un. » J'ai pleuré à la naissance de mes enfants. C'était pas des larmes de tristesse mais de l'émotion, ça compte ? « Vraiment ? » Je suis étonnée par contre que ça ne soit jamais arrivé à la jeune femme. Enfin, certaines personnes se créent une carapace et évite de pleurer en public, c'est peut-être son cas. Je ne la connais pas encore beaucoup, je ne sais pas. J'abandonne donc désormais ma deuxième chaussure et je suis définitivement celui à qui il manque le plus de vêtements mais la partie continue. « Je n'ai jamais ... » Je commence à être cours d'idée. Impressionnant de manquer à ce point d'imagination. «Je n'ai jamais vomit sur quelqu'un à cause d'un excès d'alcool.» Pour la fraîcheur, on reviendra.

Oui, bon, j'avais pleuré à ma naissance, comme tout le monde, mais ça ne comptait pas vraiment. Je parlais d'à partir du moment où j'avais eu conscience de mes gestes. Même petite, je n'étais pas du genre à faire des caprices, et lorsque quelque chose me chagrinait, j'avais plus tendance à prendre sur moi et pleurer un bon coup une fois la nuit tombée, si bien que mes parents commençaient à prendre peur. C'est vrai, ne jamais avoir vu son enfant pleurer ne veut pas dire qu'il ne pleure pas, cela veut simplement dire qu'il ne veut pas se livrer. Et c'était le cas. Je ne confie que rarement mes ressentiments sur les différentes situations. Du moins pas dans des cas aussi intenses, aussi importants et graves. « Vraiment ? » dit-il quelque peut surpris alors que je laisse ma tête vagabonder de droite à gauche en ajoutant un « Jamais. » ce jeu est au final un bon moyen de se livrer, non ? Un bon moyen de faire connaissance, d'en apprendre un peu plus sur l'autre, même si bon, jusque là j'en avais appris un peu plus sur lui que le contraire, puisqu'il était clairement entrain de perdre, remarquez ce n'est pas très étonnant, haha. « Je n'ai jamais ... » je me mords un instant la lèvre inférieure, me demandant bien ce qu'il va pouvoir demander en suivant. « Je n'ai jamais vomit sur quelqu'un à cause d'un excès d'alcool. » un franc rire s'échappe alors de mes lèvres. « I drink to that ! » que je lâche amusée. Non mais ça m'était déjà arrivé, après un concert d'ailleurs. Et sur un fan, hm. Bon, après tout, il l'avait eu son autographe. Je retire ma deuxième chaussure. « Je n'ai à vrai dire... jamais couché avec quelqu'un sans tatouage ? » un léger rire s'échappe de mes lèvres « Et c'est un total hasard je dois dire. »

Ce jeu me plait assez. Même si je suis actuellement en train d'aérer mes pieds, soit la partie du corps que je déteste le plus chez moi. Enfin, j'aère pas totalement puisque l'un est encore recouvert d'une chaussette mais je pense que cela ne durera pas bien longtemps. J'ai l'impression d'être désavantagée face à Brune, c'est fou. J'ai l'impression qu'elle trouvera toujours quelque chose pour me faire enlever un vêtement la vicieuse haha. Enfin non. Peut-être. On s'en fout. « Jamais. » Je reste toujours aussi étonné de son affirmation mais à mes yeux, cela la rend intéressante. C'est forcément une carapace hein. Qu'est-ce que ça pourrait être d'autres que ça. Elle n'a pas l'air d'être une nana frigide, donc c'est la raison la plus plausible à mes yeux. « I drink to that ! » déclare-t-elle après que j'eu prononcé la célèbre phrase qui s'accompagne toujours d'un complément dans ce jeu. C'est pas vraiment glamour de l'imaginer vomir sur quelqu'un, c'est vrai. Disons que le point positif est de savoir qu'elle assume ce geste haha. « Je n'ai à vrai dire... jamais couché avec quelqu'un sans tatouage ? » Hum. Je n'ai couché qu'avec trois femmes actuellement dans ma vie. C'est très peu et je ne m'en vanterai pas. Ça briserait un peu l'image que je peux renvoyer et j'en ai pas envie maintenant. Dans ces trois femmes, deux d'entres-elles portaient des tatouages et l'autre n'en portait pas. Je dois donc enlever un autre de mes vêtements. Rapidement, j'enlève ma deuxième chaussette. Ca y est, mon deuxième petit peton respire lui aussi. haha. « Je n'ai jamais ... Couché avec plusieurs personnes en même temps. »

Oui, par le fruit d'un étrange hasard, tout ceux avec qui j'ai pu passer la nuit avaient des tatouages. Je ne pourrais trop vous en expliquer la raison, peut-être avais-je une attirance masquée pour ce genre de fantaisies, peut-être leurs personnalités venaient à se recroiser, peut-être aimais-je un peu trop l'art ? Raison inconnue et qui resterait très certainement un mystère. Le jeune homme en vient donc à quitter sa chaussette me dévoilant ainsi ses deux pieds. Je souris, parce que je suis entrain de gagner. Bon, ce n'est pas une victoire écrasante, mais ça me fait toujours plaisir. « Je n'ai jamais ... Couché avec plusieurs personnes en même temps. » j'hausse une nouvelle fois les épaules. « Toujours pas. » il faut dire que ce genre de plans ne me plaisaient pas vraiment, et que je n'avais jamais vraiment eu envie de les tester, ah ça non merci. Je ne retire donc aucun autre vêtement, une moue amusée s'esquissant sur mon visage. « Je n'ai jamais offert de verre à un bar ou restaurant. » non, c'était toujours eux qui payaient, galanterie oblige.

Le jeu se poursuivait et j'avais l'impression de perdre. Enfin, ça n'était pas qu'une impression puisque je portais déjà moins de vêtement que la candidate avec qui je jouais. Hum. J'allais peut-être vraiment finir à poil si ça continuait comme ça. Je lui faisais donc une proposition, espérant viser juste cette fois. Histoire de perdre un peu moins. Puis deux secondes après avoir parlé, je me disais que non, ma suggestion était stupide. Elle ne devait pas avoir fait ça. « Toujours pas. » Voilà, elle venait de me confirmer ce que je pensais. Bon, et bien, c'était à elle. Je l'écoutais donc, espérant qu'elle se trompe aussi. « Je n'ai jamais offert de verre à un bar ou restaurant. » Et bah non, elle est vicieuse en fait. Elle sait quoi dire pour me foutre à poil. Parce que oui, bien souvent ce sont quand même les mecs qui offrent les verres aux jeunes filles. « Je plaide coupable. » Dis-je alors tandis que j'enlevais le pull que je portais aujourd'hui. En plus, je ne porte pas grand chose comme vêtement. Je vais vraiment perdre. « Je n'ai jamais dansé sur les tables d'un bar. » Ouais, aller, pourquoi pas.

Non vraiment, coucher avec plusieurs personnes ne m'avait jamais attiré. J'avais déjà eu ce genre de propositions d'ailleurs, la plupart du temps lorsque je sortais en soirées avec des amies. Clairement, les hommes n'étaient pas bien originaux dans le genre "vous êtes jumelles ? vous êtes soeurs ? vous voulez aller chez moi ou on va chez vous ?" enfin bref, j'avais clairement déjà connu de meilleurs plans. Je ne retire donc pas mes vêtements, puisque de toute évidence, je ne suis pas concernée par cette dernière phrase, et c'est donc à mon tour. Je décide de partir sur le fait que je n'ai jamais offert de verre à un bar. Non, en général c'était plutôt les hommes qui venaient à moi et non le contraire. Et puis ce n'était je trouvais pas très féminin que de prendre les devants de ce genre, je préférais par mille fois que l'homme en question vienne de lui même. C'était la moindre des choses. « Je plaide coupable. » je laisse échapper un rire alors qu'il retire son pull. Décidément, je touche dans le mille à chaque fois, un peu plus et je vais réellement commencer à croire que je suis douée pour cerner les gens. Cette idée me fait sourire. « Je n'ai jamais dansé sur les tables d'un bar. » mes lèvres s'entre-ouvrent légèrement. Mince. Du coup, voilà que je me mets à retirer ma veste en laine. « J'aime plutôt bien danser en soirée, je suis du genre à aimer se lâcher, quitte à être ridicule. » un nouveau rire se fait entendre. « Je n'ai jamais... fait de voyage en amoureux. » du genre partir à l'aventure avec celui que l'on aime.

Je n'ai pas vraiment eu de jeunesse en réalité. Etant donné que mon fils est né alors que je n'avais que vingt ans, j'ai vite oublié toutes idées de sortir et de faire la fête comme les autres pouvaient la faire. C'était un choix de vie. Choix de vie qui me semblait être le bon et donc non, je ne regrette pas de l'avoir fait. Comment pourrais-je le regretter alors qu'il est l'une des meilleures choses qui me sont arrivés. Ayant mit la fête de côté, je n'avais donc pas pu passer des nuits pleine d’insouciance à picoler et danser dans les bars. Et ça ne semblait pas être la même chose du côté de Brune qui déclara :« J'aime plutôt bien danser en soirée, je suis du genre à aimer se lâcher, quitte à être ridicule. » Alors qu'elle otait son gilet cette fois. Bingo ! J 'avais enfin visé juste. Charles-Emmanuel, la machine est en route. « Je n'ai jamais... fait de voyage en amoureux. » Hum, je fronce les sourcils. Puis finis par enlever mon t-shirt, lui dévoilant alors les quelques tatouages qui recouvraient mon corps. Ceux qu'elle avait eu envie de voir d'ailleurs, si je me rappelle bien. Je n'étais pas pudique hein, ça me gêne pas de m'exposer ainsi. Mais ce serait bien quand même, que j'arrête de perdre. « Je n'ai jamais ... laisser mon rencard payer l'addition au restaurant. » Ouais, ça me parait pas mal ça pour marquer quelques points. Une femme, ça se laisse forcément payer le restau non ? Ce qui n'est jamais mon cas. J'offre toujours.

Oui, j'aimais danser, et n'avais rien contre le fait de passer du bon temps, j'étais une jeune femme comme les autres. Il m'arrivait d'ailleurs bien souvent d'aller retrouver des amies pour sortir le soir, bien que cela est maintenant plus difficile à cause des médias qui me suivent souvent à la trace. Oui, si il y a bien une seule chose que je regrette dans toute cette célébrité, c'est les médias. C'est ça d'être connue par à peu près tout le monde, ça craint. Du coup toute ma vie est bien souvent retracée dans les médias, magazines, net, les gens se lâchent, allant jusqu'à inventer des histoires. Et une simple fête peut se transformer en une machine illégale à leurs yeux. Le jeune homme ne tarde ainsi pas à retirer son tee shirt, je marque donc un nouveau point. Son corps est recouvert de tatouages tous plus impressionnants les uns que les autres, sans oublier qu'il n'était évidemment pas des plus mal bati. Il restait maintenant à ce que je gagne sans avoir à totalement me dévêtir, ce qui risquait d'être compliqué. « Tes tatouages sont vraiment beaux. » que je lâche, les détaillant un instant avant de remonter jusqu'à ses yeux en un sourire. J'adorais l'art sous toutes ses formes, et l'idée de faire de son corps une oeuvre à part entière m'était plus qu'appréciée. « Je n'ai jamais ... laisser mon rencard payer l'addition au restaurant. » je pousse un léger rire. Touché. Mais je suis une femme, c'est presque trop facile. J'observe donc un instant mes vêtements, malheureusement je n'ai ni chaussettes, ni gants, de toute évidence je vais devoir attaquer les parties les plus importantes. C'est donc à mon tour de faire glisser mon collant le long de mes jambes. Lentement, délicatement pour ne pas l'abimer. « Je n'ai jamais pris le métro. »

Je ne pensais pas me dévêtir aussi rapidement après mon arrivée dans le nid - enfin, en dehors des douches bien entendu. Mais on ne peut pas dire que ça soit pour de mauvaises raisons. Ça ne donne pas une mauvaise image de moi non plus, j'estime actuellement ne rien faire de mal. Et si cela choque certain, il s'agirait donc de se dérider un petit peu et d'enlever le balais qu'ils ont dans les fesses parce qu'il s'agit d'un jeu. Uniquement un jeu entre Brune et moi afin de faire connaissance de façon un peu plus original. C'est pas plus mal, ça nous change après tout. Et puis, ça m'amuse moi. Enlevant mon t-shirt, je lui montrait donc les tatouages qui recouvraient mon corps. Hum, je ne sais plus exactement combien j'en ai, mais j'en ai un paquet. « Tes tatouages sont vraiment beaux. » J'ai toujours apprécié les gens qui aiment également les tatouages, parce que ce n'est clairement pas le cas de tout le monde. Ma mère et mon père les déteste. Ma mère trouve que j’abîme le corps qu'elle a mit au monde et mon père trouve que ça fait voyou, mais vous savez, je les fais pour moi. Mes parents sont d'une autre génération, et je pense que leur opinion est elle aussi dû à cela. « Merci. Tu es tatouée également ? » Lui demandais-je alors. J'ai encore visé juste à ce jeu étant donné que la candidate enlève désormais les collants qu'elle avait. Faudrait quand même pas qu'on attrape froid avec tout ça. Ce serait con. Puis, il ne me reste pas grand chose comme vêtement. Un jean et un caleçon. J'suis dans la merde. « Je n'ai jamais pris le métro. » J'arque l'un de mes sourcils tandis que je me lève pour ouvrir le bouton de mon jean. « tu te fous de moi là ? » hein, le métro, tout le monde l'a déjà prit non ? Bref, j'obtempère et laisse donc mon pantalon tombé à mes chevilles avant que je ne l'enlève. Voilà, me reste plus que le caleçon « Je n'ai ... jamais mangé japonnais. » parait que les sushis c'est à la mode mais moi, je mange pas de poisson cru

Il ne me restait de tout évidence pas beaucoup de vêtements, seulement ma robe et mes sous vêtements, pour dire que je n'avais pas vraiment envie de me retrouver entièrement nue sur ce coup ci. Si je jouais bien, peut-être arriverais-je à m'en sortir à peu près indemne, même si j'en doutais clairement. « Merci. Tu es tatouée également ? » j'approuve d'un hochement de tête tout en tendant mon bras en sa direction pour qu'il puisse voir mon poignet. Peut-être ne l'avait-il pas vu plus tôt après tout. « Je n'en ai pas d'autres, du moins pas pour l'instant, on verra dans le futur. » mon sourire s'étire. Il est clair que j'envisage de m'en faire de nouveaux, peut-être pas autant que le jeune homme mais des plus petits, discrets, dans la nuque ou derrière oreille, je ne savais pas encore. Peut-être continuerais-je mon bras également. Tant de possibilités. Mais il fallait encore que je trouve le prochain dessin que je souhaiterai inscrire, n'aimant pas me tatouer aléatoirement, je préférais que chacun d'eux aient une signification. Je lui fais donc part du fait que je n'ai jamais pris le métro, et ainsi, Manu ne tarda pas à se lever, déboutonnant son pantalon pour le laisser dévaler ses longues jambes. « Tu te fous de moi là ? » mouvement négatif de la tête, je ne tarde ainsi pas à lui répondre « Absolument pas, disons que je n'aime pas être amassée dans un endroit, collée à des inconnus. Oui, je préfère encore me taper trois heures d'embouteillages en taxi. » un léger rire s'échappe alors de mes lèvres tandis qu'il reprend la parole, à son tour. « Je n'ai ... jamais mangé japonnais. » « Oh c'est super bon pourtant ! » que je m'exclame surprise alors que je me mets à mon tour debout laissant bientôt ma robe longer les courbes de mon corps pour s'écraser sur le sol. Hm. Je n'avais plus vraiment le droit à l'erreur. « On dirait que c'est la dernière ligne droite. » il fallait que je réfléchisse, et que je ne me plante pas. « Je n'ai jamais... » pas de faux pas, je pourrais le regretter. « ... Fais l'amour dans une douche ? » lâchais-je un peu au hasard.