mercredi vingt neuf mai deux milles treize | Une contraction du bras. Puis une autre. Un brusque mouvement sur le droite, et son visage qui se crispe. Et les yeux qui s'ouvrent. Tout seuls. Comme si ils savaient qu'Hadatt ne voulait pas voir ce qu'il allait voir. Comme si ils savaient qu'il ne voulait pas vivre ce cauchemar. Réveillé, mais sans pour autant avoir sauté dans le lit et d'être totalement sorti des limbes du sommeil, Hadatt médite. Il médite en fixant le plafond face à lui. Il ne doit pas être très tard parce que sa partenaire ne l'a pas rejoins sous les draps mais l'irlandais était fatigué. Il avait ressenti une très lourde fatigue lui tomber dessus il y a quelques heures et c'est en se traînant, qu'il s'est rendu à son lit pour faire une petite sieste. Sieste qui au final, dura très longtemps et composa le début de sa nuit. Mais c'était bizarre. Comme il se sentait un peu... seul. Il s'était fait à la présence dans son lit. Après tout, après des années et des années de vide, une petite présence ne pouvait pas faire de mal. Il s'y était habitué et il aimait bien.

Alors que Kali ne soit pas là quand il essayait de dormir, ça le perturbait. en général, c'était lui qui la rejoignait dans le lit, à des heures pas possibles le soir ou même le matin. Mais là, c'était tout con, c'était stupide mais c'était Hadatt. Alors il va méditer. Avec un cerveau comme le sien, il peut faire ça pendant des heures. Voir des jours si il y a assez à manger.