~ cosmas, lundi, dix-sept heures cinquante
Cosmas m’est redevable, je l’ai décidé. Et s’il n’est pas content, c’est la même chose. Il m’est même redevable pour une durée indéterminée après avoir attenté à ma vie aussi dangereusement et ce en me mentant pour couronner le tout. Je ne l’ai pas engueulé, on peut même dire que j’ai été gentille mais ça, il ne le doit qu’à Cupidon, pas vraiment à moi, même si j’ai été docile. Plus que docile même. Du coup, comme j’ai été gentille, il m’est redevable. Et ce qui est bien, c’est que j’ai des tas d’idées pour lui, au cas où il n’en ait pas sans parler que je préfère autant prendre moi-même les initiatives vu qu’avec lui, on ne sait jamais ce qui peut se passer, c’est l’expérience qui parle. M’étant un peu calquée sur la magnifique relation de partage existant entre Sandro et Monroe, j’ai donc décidé de faire pareil. Sauf que bon, je n’ai pas envie qu’il fasse ma lessive, il risquerait de tout ruiner et je n’ai pas non plus envie qu’il me fasse la cuisine. J’ai en tête des idées légèrement plus intéressantes comme par exemple : le salon de massage. Je l’ai décidé, aujourd’hui, Cosmas va me faire un massage. Il n’a rien à dire, c’est comme ça, il obéit, point final. Je suis donc allé le chercher, à l’heure prévue la veille, histoire qu’il puisse dégager son après-midi pour moi, parce que je le vaux bien, c’est clair. J’ai prévu le coup, ayant passé un maillot de bain sous mon débardeur et ma jupe longue légère, le genre qui s’enlève rapidement. Arrivés sur les lieux, je me déshabille donc, en tout bien tout honneur et prend place sur le table de massage, tendant à Cosmas l’huile de massage de mon choix, au monoï. « Tu peux commencer… » je lui lance enfin, amusée.

L'on pouvait dire qu'il s'agissait d'un rendez-vous organisé, et pourtant, "surprise", avec Odessa. D'après elle, je lui étais redevable, apparemment ... Du moins, c'était ce que j'avais compris des quelques mots que l'on s'était échangé, la veille. En vérité, j'avais plutôt été heureux à l'idée de passer davantage de temps avec elle, fort étonnement. D'une semaine à l'autre, c'était visiblement sa tignasse rousse que je voyais plus que celle des autres ; c'était visiblement elle, ma présence constante, dans cette aventure. Qui l'aurait cru, ça ? Le jour du rendez-vous arriva finalement, et je lui avais bien fait croire que je ne venais qu'avec elle parce que j'avais failli nuire à sa vie. En réalité, j'étais plus que comblé à l'idée de la suivre ... Même si je l'aurais trouvée fort incompréhensible si elle s'était ruée vers le Palais du Rire. Ah non, ça, elle n'y retournerait plus jamais, hein, c'était elle-même qui l'avait dit, ça ! Je me demande d'ailleurs si elle oserait vraiment m'emmener là bas ... Et ce n'est que lorsqu'elle m'emmène vers le salon de massage que je comprends que non. Qu'Odessa avait d'autres projets. Étais-ce une autre étape d'échauffement avant le sport, ça ? On verrait bien, hein. On entre dans l'une des salles - fort heureusement vide - et elle ôte sa longue jupe fluide. Je tourne légèrement de la tête afin de la respecter, quelque peu ; même si elle ne se déshabillait pas intégralement, histoire de ne pas la gêner non plus. Lorsque je me retourne, elle est étalée sur la table et me tend alors une bouteille d'huile. Du monoï. Soit. J'allais donc faire mon premier massage au monoï de ma vie. Elle m'autorisa alors à commencer, et je déposai un peu de cette huile sur mes mains, les posant alors doucement contre le dos immaculé et blanc de cette somptueuse femme.

- Tu as mal quelque part ? lui susurrais-je alors ; autant que mon massage serve à quelque chose, après tout, tant qu'à y être, hein.

C’est fou ce qu’on peut faire d’un homme lorsqu’il se sent coupable. Moi, en tout cas, je trouve ça vraiment magnifique, surtout quand c’est dans mon intérêt et pour mon plaisir. Parce qu’avouons-le, je ne vois pas pourquoi je me servirais de cet état de culpabilité pour autre chose que quelque chose pouvait me faire plaisir. Ce serait stupide, totalement et la situation perdrait tout son attrait. Du coup, comme je suis en vie et que mon intégrité physique n’a pas été touchée, je dois dire que je m’amuse assez de cette chute. Bon, c’était légèrement moins drôle cinq minutes après mais ça va, c’est bon, j’ai surpassé mon traumatisme, je suis une femme forte vous savez. Et maintenant que j’ai l’esprit clair, je peux passer à autre chose. A un massage par exemple et quoi de mieux que Cosmas, le coupable, pour en être l’acteur principal, enfin… le masseur tout du moins parce que moi, je ne vais pas le masser, pas tout de suite et il faudrait qu’il s’y prenne très habilement pour que j’accepte. Cosmas m’ayant donc docilement suivi, je me mets en situation, me délestant de mes habits et me retrouvant en maillot de bain, allongée sur la table. J’ai tout prévu, il n’a plus qu’à se mettre au travail, pas la peine de me remercier. Je lui refile donc l’huile et je le somme de commencer. Et puis il est tellement mignon qu’il me demande où j’ai mal. « Hum… » Je réfléchis, ma réponse est primordiale. « Oui, la nuque et tu peux continuer sur le dos. T’as même la permission de détacher mon haut si ça te gène… » Bon allez, et qu’ça saute.

Heureusement qu'elle m'avait donné quelque chose de raisonnable, n'empêche. Non, parce que je ne comptais pas faire un strip-tease à Charles-Emmanuel ou tenter de noyer ... Une des rivales d'Odessa de sitôt. Lui faire un massage semblait donc léger, comme prix, en comparaison aux différents tarifs auxquels elle aurait pu penser. Je regarde son dos parfaitement formé, et je souris, légèrement, me demandant pourquoi les femmes ne lui ressemblaient pas toutes, quand même. Ahlala. J'étais bien content, pour le coup, que Cupidon m'ait mis la petite musique pour que je puisse l'embrasser ; ça, je ne le regrettais pas, et je ne le regretterais, sans nul doute, jamais. Mon regard se repose donc sur la rouquine aplatie contre la table. Elle porte un maillot de bain, par contre, mais, fort heureusement, celui-ci ne recouvre pas la majeure partie de son dos. Elle avait tout calculé à l'avance, visiblement. Je balaie délicatement ses mèches de sa nuque pour ne pas emprisonner deux-trois cheveux rebelles dans mon massage, de peur de lui soutirer quelques cris en lui tirant sur ses racines - j'avais assez entendu de filles crier, à Fake Lover, pour en être traumatisé à vie, des cris. Je lui demande alors où c'est qu'elle avait mal, et, à en juger par son hésitation, je me demandais si elle avait mal quelque part ou si elle voulait juste un massage, en fait. La nuque ? Bon, donc j'ai bien fait de les faire dégager, ses cheveux, tout compte fait. Je glisse mes mains vers celle-ci et je serre doucement mes doigts, d'une poigne ferme, mais pas trop non plus. L'objectif du jour n'était en aucun cas de lui briser la nuque, sinon, elle se mettrait à croire, et à juste raison, que je tentais de me débarrasser d'elle, alors qu'il n'en était rien. J'avais la permission de dégrafer son haut ? C'était bien généreux, de sa part, n'empêche. Comme si j'allais me gêner. Mais pas tout de suite, non plus. Faisons tout en due forme et heure.

- Ton corps semble tendu. remarquais-je alors, concentré sur son cou. J'espère que ce n'est pas à cause de l'escalade.

Je suis bien contente qu'au final, Cosmas se plie avec autant de bonne volonté à ma proposition qui ne l'est pas vraiment d'ailleurs. On devrait plutôt parlé d'obligation. Oui car s'il avait dit non, je lui aurais certainement fait une crise ou bien je l'aurais torturé, je n'étais pas encore vraiment fixée et heureusement pour lui, je n'ai pas eu à le faire. J'aurais aussi pu lui faire la tête, hum oui mais quelque chose me dit qu'il n'est pas du genre à s'attarder sur les boudeuses et honnêtement, j'ai bien envie que justement, il s'attarde un peu sur moi. Il l'a déjà fait, certes mais tant que ça dure, je ne suis pas contre. Allongée, je le laisse donc prendre les choses en mains, dans tous les sens du terme. Il a l'huile de massage, ma peau légèrement dévêtue, ses mains pour faire le boulot alors c'est parti. Attentionné, cependant, il me demande si un endroit mérite un peu plus d'intérêt et je m'amuse à y répondre, mutine, bien décidée à profiter de ce moment de détente qui, je l'espère, sera parfait. Je sens alors quelques mèches de cheveux glisser contre ma peau et j'imagine donc que Cosmas est entrain de commencer ou tout du moins de prendre ses marques. Sans avoir à attendre plus longtemps d'ailleurs, je sens ses mains sur ma nuque, ses doigts massant avoir force mais assurance mon cou. Il me dit alors qu'il me trouve tendu et je hausse les épaules, réflexe qui, dans ce genre de situation, n'est pas très pratique. « C'est parce que j'ai peur que tu décides finalement de me tordre le cou. On ne sait jamais, tu m'a bien laissé tomber, peut-être que tu cherches à m'éliminer... » Et peut-être que je raconte beaucoup de conneries mais j'imagine qu'il va comprendre. J'espère quand même. « Bon, c'est bon, je n'ai plus mal à la nuque, tu peux t'occuper du dos. » Autant ne pas le tenter, je n'ai pas envie de mourir ici. J'ai envie d'avoir une belle mort, vous comprenez et puis j'ai hâte de découvrir ce que vaut Cosmas en massage...

Je tenterais bien de prendre des vacances, après mon aventure Fake Lover, histoire de pouvoir vérifier qu'Odessa n'était pas un exemplaire unique et que d'autres femmes aussi intéressantes - et magnifiques - arpentaient réellement le monde. Mes mains se plaisent à découvrir, d'ailleurs, la géographie de son dos, que ce soit les monts de ses épaules ou les douces plaines qui constituent la majeure partie de celui-ci, sans omettre, évidemment, la dune qui lui sert de colonne vertébrale, présente en plein milieu de cette étendue de peau. Je dois avoir l'air concentré, sans doute - l'abruti qui avait dit que le massage était facile n'était, après tout, rien de plus que cela. Un abruti. Enfin, non, il avait eu à moitié raison : masser quelqu'un était d'une aise imprononçable. Bien le masser, par contre ? Ça, c'était une autre paire de manches, totalement. Elle me répond, alors. Apparemment, c'est moi, qui la rend tendue comme ça. Plaisantait-elle, ou s'inquiétait-elle vraiment de sa vie à mes côtés ? Non, parce que si elle était sérieuse, j'irais me raser, derechef : on dirait que les gens me faisaient moins confiance lorsque j'avais une fine couche de chaume. Je masse donc plus doucement, plus délicatement son cou ... Jusqu'à ce qu'elle me dise que c'était inutile ; que son dos se languissait de moi. Je reste muet, et je me contente de réaliser son souhait. Mes mains se plaisent donc à glisser vers le haut de maillot de bain en question, qu'elles se plurent à dégrafer avec une aise qui symbolisait un mouvement appris par coeur avec le temps - et pour cause. Anna avait toujours préféré que ce soit moi, qui le lui dégrafe, son soutif ; comme un petit rituel dont les conséquences se faisaient aujourd'hui ressentir en un don nouveau qui ne me servirait malheureusement pas énormément dans ma vie. Mes mains se font plus vigoureuses, du coup. Là, son dos ne risque pas de se craquer comme une allumette, en plus. Là, je peux masser comme je le sens, sans être trop brutal ni violent, je ne voulais pas non plus lui faire de bleus. Mes doigts dansent, caressant ses omoplates, tentant de délier les noeuds cachés dans sa musculature.

- Joli dos. soufflais-je alors, la gorge sèche. Qu'elle devait avoir une belle poitrine, n'empêche ...

Le moins qu’on puisse dire, c’est que j’ai connu Cosmas plus loquace, plus bavard. Là, c’est à peine s’il dit un seul mot, le minimum syndical donc et je commencerais presque à croire qu’en fait, ça le fait grandement chier d’être là avec moi. Ok, je l’ai obligé mais pas non plus séquestré, il avait le droit de dire non, de me renvoyer paitre, je n’en sais rien moi, mais un truc dans ce genre. Pas sûre que je l’ai bien pris mais au moins, j’aurais su à quoi m’en tenir. Là, je ne sais pas à quoi m’en tenir, justement et c’est étrange. C’est peut-être pour ça que je suis tendue, je n’en sais rien, ou alors c’est parce que je ne suis pas franchement habituée à me faire tripoter de la sorte par un homme aussi… rapidement. Après tout, ça fait trois semaines, on s’est embrassé, certes mais je ne le connais pas plus que ça et rappelons-le, tout le monde cache quelque chose ici, moi y compris alors lui aussi. Je reste donc silencieuse, essayant d’apprécier ce massage. Il n’est pas mauvais non, mais ce silence me crispe. Je n’aime pas le silence. Il est souvent annonciateur de pire, de quelque chose de grave ou que sais-je et je n’ai pas envie que cette rencontre se termine mal, ce n’était pas vraiment mon but premier. Lui demandant de passer sur mon dos, je sens donc ses mains se déplacer et finalement, dégrafer le haut de mon maillot de bain. Il avait le droit, aucune raison de crier au loup. Puis ses pressions se font plus fortes et je frissonne légèrement. Il se défend, c’est clair. Et là, j’apprends que j’ai un joli dos. C’est bien de le savoir, je ne le vois pas tous les jours vous comprenez. « Hum… merci ? » Ca doit être un compliment, enfin je crois… « Tu fais la tête ? Ou alors tu es concentré ? Tu préfères peut-être que je me taise… » Ouais je vais faire ça, je vais me taire.

J'espère que mon silence ne l'effraie pas. C'est pas que je l'aimais pas ou qu'elle m'ennuyait, hein, loin de là ... C'est juste que là, je voulais tout bien faire. On m'avait toujours appris à faire qu'une seule chose à la fois, parce que les nanas étaient les seules à savoir être polyvalentes et à avoir du véritable talent dans leurs mains - et ce dernier point était d'ailleurs irréfutable lorsque l'on voyait combien Anna était douée avec les siennes, et je crois que je vais m'arrêter là pour aujourd'hui - et j'avais donc appliqué la consigne du "on se concentre quand on fait quelque chose de sérieux" au pied de la lettre. En l'occurrence, le massage de cette agréable rouquine. Je pensais faire du bien, à Odessa. Je le pensais vraiment. Mais plus le temps passait, plus elle semblait tendue, crispée ... Ses muscles semblaient ne plus respirer. Lâchant alors mon emprise, je pris un instant pour respirer, l'écoutant briser ce silence pour la première fois. Elle me remercie de mon compliment, je souris, légèrement, et un soupir s'échappe de mes lèvres. C'est alors qu'elle me demande si je lui fais la moue.

- Pourquoi te ferais-je la tête ? J'ai pas envie de te déranger, c'est tout. Les femmes aiment se reposer, dans les films, quand elles se font masser. et je croyais chaque mot de ce que je disais.

- Par contre, là, tu es complètement tendue. Relaxe toi un peu ou ce massage te fera plus de mal que de bien. et nous ne voulions pas de cela, oh que non. Je ne réagis pas face à sa remarque sur le fait qu'elle se tairait, bien que j'espérais qu'elle parlerait si elle en avait envie, quand même. Je lui massais le dos de mes mains, et ses cordes vocales, elles, se permettaient, en échange, de délier mes tympans et de les détendre. Espérons que cela dure.

C’est trop bizarre et je ne sais pas tellement comment m’y prendre étant donné le silence dans lequel nous sommes plongées. Il y a deux choses dans la vie qui me déstabilise : les fashion faux-pas et le silence. Je hais le silence, il faut donc que je le comble sauf que là, avec un Cosmas vraisemblablement très concentré sur la tâche lui ayant été confiée, c’est un peu compliqué. Je ne dis pas que ça me dérange qu’il soit aussi perfectionniste, au contraire même et je suis tout à fait ravie de cet enthousiasme mais c’est bizarre, je ne suis pas habituée. Du coup, et bien, je suis un peu tendue, en effet et pour être sûre que rien ne se trame, je préfère lui demander. C’est plus rapide et on est fixé, au moins. Heureusement donc, il me dit ne pas ne pas me faire la tête, c’est rassurant. « Oh mais tu ne me déranges pas ! Mais c’est vrai, c’est sensé être reposant ce genre de… sessions. Enfin, ou pas… » Ouais, ou pas, ça dépend pour qui et puis, un peu d’action, parfois, vous savez, c’est pas dérangeant… Puis il me dit à nouveau que j’ai l’air tendue et j’avoue qu’en effet, je le sais que je le suis. J’y peux rien, je suis stressée par ce silence. Pour autant, maintenant que je sais qu’il n’y a rien à craindre, je suis prête à me relaxer, complètement. Je me relaxe donc, détendant tous mes muscles et laissant mon corps se relâcher sous les mains de Cosmas. En plus, il n’est pas mauvais. Il faut dire qu’il doit avoir de l’expérience, hein. Je laisse le silence s’installer donc, essayant de ne pas trop m’en formaliser, me focalisant sur la sensation des mains du candidat sur mon dos à présent libéré de toute entrave. « Il y a des choses que tu ne sais pas faire en fait ? D’une, tu embrasses bien, de deux, tu masses bien… Ah oui, j’avais oublié, les cordes et toi, ce n’est pas le grand amour. Mais sinon, jpourrais continuer comment avec le trois ? » je demande, taquine… Et impatiente d’en savoir plus.

L'éclairage doux me produisait un effet de sérénité fort agréable. Si je n'étais pas conscient du fait que la masser trop longtemps me donnerait des crampes aux mains, d'ailleurs, je crois que j'aurais été capable de caresser son corps ainsi, et dans un lieu aussi tendre et agréable que celui-ci pour toute l'éternité. Elle semble surprise, par le silence. Je me demande si elle en avait l'habitude, du silence. Je l'espérais, quand même : c'était triste, une vie emplie de bruit ; moi, je sais que personnellement, je ne pouvais pas supporter le brouhaha et le vacarme vingt quatre heures sur vingt quatre. Elle me dit que je ne la dérange pas, néanmoins, je la garderais éveillée, et probablement tendue. Je préférais la laisser décompresser à sa manière, moi. Je devrais peut être faire carrière dans les massages thaï, après Fake Lover, en fait. Elle me dit qu'elle était, effectivement, tendue, néanmoins, plus le temps passait, à présent, mieux ça allaient, mes mains pirouettant sur son dos avec douceur et souplesse. Je me permets de libérer un petit rire, lorsqu'elle me demande s'il y a des choses que je ne sais pas faire, avant de lui répondre, doucement :

- Oh ! Pour la corde, ce n'est pas de ma faute. Je parie que Cupidon y était pour quelque chose, en plus. Pour le reste, je suppose que tu le découvriras si tu continues de me fréquenter.

Ou comment cultiver un mystère avec aise et facilité. Mais je pense bien pouvoir te rendre admirative devant un autre de mes dons ... Au moins un ... J'avais parlé d'une voix douce, qui se voulait séductrice. Je pense qu'elle comprendrait où je voulais en venir.