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 i'm just a shadow of your thoughts, 14thmay 18h45

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Valeri

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MessageSujet: i'm just a shadow of your thoughts, 14thmay 18h45   i'm just a shadow of your thoughts, 14thmay 18h45 EmptyLun 10 Juin 2013 - 2:37

sully
Proust avait inventé sa madeleine. La madeleine de Proust. Elle avait un arrière-goût de nostalgie et de mélancolie, cette madeleine. Certains disent que chacun d'entre nous en avait une. Valeri ne savait pas vraiment s'il en avait une, ou peut-être plusieurs. Une madeleine à chacune des différentes parties de sa vie. Il y avait cette odeur. Cette odeur de cuisine, l'odeur des légumes mijotant, la vapeur qui s'échappait du poêlon, l'odeur imprégnait dans le tablier. Si c'était ça l'une des madeleine de Valeri. La cuisine. Non pas ce lieu commun que l'on désignait tous comme l'endroit où l'on préparait à manger. Mais bien la cuisine, le fait de cuisiner. Certains n’appellent pas cela de la cuisine, mais un art culinaire. Peut-être ont-ils raison. Le biélorusse, enfant, n'avait jamais eu la prétention devenir un jour cuisinier. Non. Il était tombé hasardeusement dans ce milieu. Lorsque son père lui avait trouvé un job dans la cuisine de l'auberge familiale de l'un de ses amis. Evidemment, Valeri n'y était pas entré gratuitement. Il avait accepté de prendre ce gamin que si l'agriculteur lui faisait don d'un de ces bœufs. Avoir fait parti de ce lot dans ce troc, ce n'était pas très flatteur. Il ne s'imaginait pas raconter un jour, à quelqu'un. On racontait souvent ces anecdotes de jeunesse à ses petits-enfants. Des petits-enfants, ce qui sous-entendait des enfants, et une femme. La conception simple de la famille que Valeri reniait jusqu'à son noyau (le couple). Valeri se trouvait dans cette cuisine, seul. A se laisser aller dans ses pensées bien trop mélancoliques, dans ce spleen culinaire. Il enfila un tablier qui traînait dans le coin, il ne savait pas vraiment si ce tablier était à tout le monde, ou non. A vrai dire, ce détail, il s'en foutait clairement. Il ne savait pas quelle mouche l'avait piqué. Mouche nostalgie -on dirait un nom d'une radio que seuls les troisièmes âges écoutent. Derrière les fourneaux, il s'appuya sur l'établi. Réfléchissant à ce qu'il pourrait bien pouvoir faire. Après quelques minutes de longue (ou non) de réflexion, il opta pour une pizza. C'est chouette une pizza. C'était simple à faire, il suffisait juste de bien réussir la pâte. Il prépara donc tous les ingrédients dont il avait besoin pour faire la pâte mais aussi la garniture. Il s'attela rapidement à la confection de la pâte, il n'avait pas envie de perdre une minute. Oh ça non. Ce n'était pas bien compliqué, il suffisait juste d'ajouter les ingrédients. Certes, il n'avait plus les quantités exacts, mais il savait improviser en cuisine. Il fallait toujours rebondir sur ses pattes, c'était une chose qu'il avait appris lorsqu'il avait travaillé avec ce chef cuisinier, lorsqu'il était encore en Biélorussie. Après quelques minutes, Valeri commença à pétrir la pâte qu'il avait confectionné lui-même. Son regard se posa alors sur un nouveau venu, qui fit son entrée dans la pièce. Il reconnut aussitôt Sully. Il se contenta d'un bref signe de la tête, comme on pourrait saluer Pierre, Paul ou Jack. L'américain se dirigea alors vers le réfrigérateur. Tout en continuant de pétrir la pâte, Valeri se tourna vers lui. « Hum, il n'y a plus rien dans le frigo, et je viens de prendre ce qu'il restait... » lui fit-il remarquer, afin que l'homme ne perde pas son temps à chercher une denrée rare dans le réfrigérateur. 
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MessageSujet: Re: i'm just a shadow of your thoughts, 14thmay 18h45   i'm just a shadow of your thoughts, 14thmay 18h45 EmptyLun 10 Juin 2013 - 6:58

A une heure comme celle-ci, sans doute était-il encore un peu tôt pour songer à diner. Du moins, Sully avait tendance à diner relativement tard, ne s'étant jamais laissé influencer par l'heure de diffusions des infos, notamment. Alors ici, il va de soi qu'il ne changerait rien à cette habitude, qui lui convenait à vrai dire très bien. Donc dans l'immédiat, il n'était a priori pas question de diner, non. Par contre, rien ne l'empêchait de se rendre dans la cuisine pour une toute autre raison, car il soupçonnait à vrai dire qu'un peu de rangement soit à y faire. Sully n'était pas quelqu'un de particulièrement maniaque, mais il est vrai qu'il aimait vivre au sein d'un environnement propre et bien tenu. Ainsi donc, c'est dans l'optique de voir s'il n'y avait pas certaines choses à y ranger qu'il pénétra dans la fameuse pièce, ne remarquant pas immédiatement qu'un candidat s'y trouvait déjà. Ses yeux examinèrent plutôt instantanément le sol, le mobilier, ou il ne semblait pas y avoir de trop gros désordre, jusqu'à finir par se reporter sur Valeri, qui était manifestement entrain de se préparer de quoi diner, soit parce qu'il ne perdait pas de temps, soit parce qu'il voulait à tout prix éviter le moment où leurs camarades auraient dans l'idée de diner tous en même temps. Dans cette optique, cette initiative serait pour le moins ingénieuse, bien que Sully ne puisse personnellement pas vivre en fonction des autres et trouver un appétit qu'il n'avait pour le moment pas tellement, vu qu'encore une fois, il était à ses yeux un peu tôt pour passer à table. Pour autant, il eut la curiosité de s'approcher du réfrigérateur, plus par automatisme qu'autre chose, tandis que Valeri prit bientôt la parole pour exprimer qu'il n'y avait de toute façon plus rien dans le frigo, ou que s'il avait pu y rester quoi que ce soit, il s'était gentiment permis de l'utiliser. Alors oui, dans l'immédiat, Sully n'était pas mécontent de n'être pas affamé, parce que ce serait assez mal tombé, pour le coup. « Tant pis, je suppose que je n'ai plus qu'à manger une table » qu'il fit alors, en haussant doucement les épaules. Ce ne serait peut être pas extrêmement comestible, mais ce serait une expérience assez intéressante pour son estomac. Naturellement, il espérait que Valeri ne le prendrait pas au sérieux, qu'il comprendrait sans mal que Sully n'était quand même pas du genre à se nourrir de meubles, et qu'en soit il n'avait dit ça que parce qu'il n'avait pas faim. Finalement, pour le moins curieux car n'ayant jamais vu son camarade préparer à manger, il s'approcha de celui-ci et nota bientôt qu'il pétrissait une patte, devinant de quoi il s'agissait aux ingrédients qui étaient sortis. « J'ai beaucoup d'estime pour ceux qui préparent eux-mêmes leurs pizzas. Je me souviens de la fois où j'ai voulu essayer ... une vraie catastrophe. Depuis, mon four me fait la tête. » Parce que bon, c'était surtout dans la cuisson qu'il y avait eu un petit problème. En soit, c'était souvent sur ce point qu'il rencontrait quelques soucis. Valeri, lui, avait l'air de savoir ce qu'il faisait, dès le départ. « Au fait, contre toute attente, ils n'ont pas diffusé les images. C'est plutôt une bonne chose, non ? » Parce que bon, même si Sully n'aurait pas fait une maladie de voir les fameuses images diffusées, il est vrai qu'il préférait autant que ça n'ait pas été le cas. Disons que ça n'était effectivement pas plus mal, oui.
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MessageSujet: Re: i'm just a shadow of your thoughts, 14thmay 18h45   i'm just a shadow of your thoughts, 14thmay 18h45 EmptyLun 10 Juin 2013 - 12:12

Il aurait très bien pu attendre. Attendre quelques minutes, quelques heures pour se préparer à manger. Mais il y avait cette envie. Cette envie soudaine de cuisiner, de se mettre derrière les fourneaux et d'enfiler le tablier. Cela devait bien faire plus de quatre ans qu'il n'avait pas cuisiné. Son quotidien parisien ne lui permettait pas vraiment. Boîtes de conserves et vieux kebabs avaient pris leur place dans les habitudes culinaires du jeune biélorusse. Il s'était donc lancé dans la confection d'une pizza. Ou de deux petites, il verra bien comment il se débrouillera au moment où il sera à étaler la patte bien comme il faut. Pour le moment, il la pétrissait longuement. C'est alors qu'un candidat avait fait son entrée. Sully. Il le salua vaguement d'un signe de tête, juste pour montrer qu'il faisait des efforts. Des petits efforts, certes. Il l'observa avancer en direction du réfrigérateur, aussitôt il lui fit remarquer qu'il n'y avait rien dedans, ou le peu qu'il restait Valeri s'en était servi pour se préparer son repas. Le biélorusse aurait très bien pu se permettre de se taire et de ne rien dire à l'américain. Oui, certainement aurait-il dû faire cela. Il ne savait pas trop. Ce détail ne manqua pas de faire réagir l'homme, qui supposait devoir manger une table. Une table ? Il pouvait bien manger ce qu'il voulait, ceci était le cadet des soucis du biélorusse. Ce dernier préféra se concentrer sur son travail minutieux. La pâte à pizza, tout un art. Il pouvait sentir Sully derrière lui, qui devait très certainement l'observer par curiosité. Voulant savoir ce que le jeune garçon était entrain de faire. Un commentaire fusa de la bouche de l'homme. Il disait avoir beaucoup d'estime pour ceux qui préparaient eux-même leurs pizzas. Il aurait d'ailleurs lui-même déjà essayé, une vraie catastrophe parait-il. Son four s'en souvenait encore. Il s'arrêta quelques secondes, posant son regard en direction de Sully. « Dans ce cas, je dois être le seul qui prépare sa pizza lui-même et pour qui tu n'as pas beaucoup d'estime. » souffla-t-il comme ça, l'air de rien. Puis il reprit le pétrissage de sa pâte. L'américain avait aussi évoqué le prime. Enfin les images qui avaient passé lors du prime dans la rubrique potins. Ce n'était pas plus mal, selon lui. Valeri hocha vaguement la tête de haut en bas, avant de prendre la parole. « En effet, mais je te l'avais dit qu'ils ne les diffuseront pas. ». Il l'avait prédit. A croire qu'il avait un don pour lire dans l'avenir, ou un certain flair, ou instinct. Appelé ça comme vous voulez. Avec la pâte qu'il s'était fait, il en fit deux boules. Puis Valeri arrêta tout mouvement, et vint s'essuyer le front à l'aide de son avant bras. Il lança un regard en direction de Sully, puis du tablier qui se trouvait non loin d'eux. Sans réfléchir, il s'en saisit et le lança un direction de son interlocuteur. « Tiens, enfile ça, tu vas m'aider ! ». Au lieu qu'il le regarde et qu'il ne fasse rien, qu'il se rende donc utile. Valeri lui lança un autre regard, bien plus insistant. L'air de dire qu'il devait enfiler ce tablier et qu'il ne pouvait pas y échapper. « Tu vas étaler la pâte, comme ça... tu fais bien en sorte qu'elle soit bien lisse à la surface, tu devrais y arriver. Pendant ce temps-là, je vais... ». Il s'interrompit quelques instants, ne finissant pas sa phrase. Lui, il va s'occuper de faire la sauce tomate. Avec quatre bras, ils finiront cette pizza bien plus vite. Il pris donc les quelques tomates qu'il avait trouvé et les dénuda, les coupant finalement en petits morceaux. Il mit le tout dans une casserole qu'il porta à ébullition. Il lança un bref regard en direction de Sully. « Ca va, elle ne te donne pas trop de fil à retordre cette pâte ? » lança-t-il alors.
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MessageSujet: Re: i'm just a shadow of your thoughts, 14thmay 18h45   i'm just a shadow of your thoughts, 14thmay 18h45 EmptyLun 10 Juin 2013 - 17:34

Ainsi donc, le réfrigérateur était vide. C'était pour le moins une triste nouvelle, mais Sully ne devrait a priori pas avoir à porter le deuil, étant donné qu'il n'avait de base pas tellement prévu de manger quoi que ce soit. Oui il avait ouvert le frigo, mais simplement par réflexe, ou par esprit de contradiction avec ses propres pensées - oui, il était franchement bizarre dans son genre. Toujours est-il qu'il n'était donc pas tellement nécessaire d'en venir à se nourrir d'une table, à moins d'une soudaine fringale, mais dans ces cas-là, Valeri était quand même plus susceptible d'être comestible, hm. En tous les cas, il était pour le moins intéressant de tomber sur un Valeri en pleine préparation de ce qui semblait effectivement être une pâte à pizza. Dans le fond, Sully ne savait pas ce qui était le plus surprenant : que quelqu'un soit entrain de faire lui-même une pâte de ce genre, ou que Valeri semble à ce point concentré, lui qui semblait pourtant se blaser facilement et se désintéresser d'un certain nombre de choses. La cuisine serait-elle une passion pour lui ? Sully tâcherait d'éclaircir ce mystère un peu plus tard. Car dans l'immédiat, il avait suffi d'une remarque - plutôt avenante, en plus - de la part de l'américain, pour que son camarade fasse une étrange insinuation. Sully voyait bien où il voulait en venir, se doutant que la fin du prime de dimanche avait du laisser penser au jeune homme qu'il avait décidément un problème avec lui, alors qu'il n'en était rien, qu'il tâchait simplement de le secouer comme il pouvait, tout en veillant à ce que Lena ne tombe dans aucun piège. « Je suppose que tu es l'exception qui confirme la règle. » Parce que oui, pour le coup, il préférait lui donner raison, simplement parce qu'il estimait que si Valeri n'était pas aussi parano qu'il avait tendance à le penser, il finirait par comprendre qu'il n'avait rien contre lui, mais qu'il se méfiait simplement de la façon dont il pourrait vouloir agir vis à vis de Lena. En dehors de ça, il ne lui portait pas moins d'estime qu'à un autre, mais puisqu'il semblait vouloir s'en convaincre, à quoi bon l'en empêcher. Quant aux images de la semaine passée, il est vrai qu'elles n'avaient pas été diffusées, et c'était une très bonne chose en soit, vu que l'un comme l'autre aurait pu être assez embarrassé, tout de même, qu'elles soient montrées à leurs camarades. Valeri ne manqua évidemment pas de rappeler qu'il l'avait dit, ce à quoi Sully ne répondit pas, n'ayant pas nécessairement envie de flatter son égo dans l'immédiat. Mais voilà que tandis qu'il continua de l'observer manier sa pâte, Valeri lança un tablier à l'américain, lui faisant alors comprendre qu'il allait l'aider. « Oh, tu sais, je ne suis pas certain que ... » Quoi que le regard que Valeri lui adressa ensuite était quand même un peu plus ferme. « T'aider ? Avec grand plaisir ! » qu'il reprit donc, en enfilant le tablier. Disons qu'il n'avait pas tellement envie de l'inciter à lui lancer des tomates ou à l'attaquer au couteau de cuisine. Sait-on jamais que tout ça soit sacré pour Valeri, après tout. Mieux valait ne pas prendre de risque. Sully était donc chargé d'étaler la pâte sur la surface, ce qui a priori n'était pas infaisable, mais on parlait ici de Sully, donc bon. Il acquiesça alors légèrement puis se mit au travail. Il tâcha alors d'étaler ladite pâte, avec plus ou moins de précision, et plus ou moins de patience. Si elle lui donnait du fil à retorde ? « Et bien, je crois qu'elle ne m'aime pas beaucoup, parce qu'elle fait un peu de résistance ... » qu'il fit alors, mettant pourtant du cœur à l'ouvrage, dans la mesure du possible. « Au fond, je suis sûr que c'est toi qui lui as demandé de ne pas se laisser faire. » Oh bah oui, ce devait après tout être le genre de Valeri, de parler à la nourriture. Robert Redford, c'était le chevaux. Valeri, c'était les pâtes à pizza. Il en fallait pour tous les goûts.
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MessageSujet: Re: i'm just a shadow of your thoughts, 14thmay 18h45   i'm just a shadow of your thoughts, 14thmay 18h45 EmptyMar 11 Juin 2013 - 11:21

Valeri aurait très bien se retenir de sa réponse et de sa remarque, au sujet du peu d'estime que Sully pouvait lui accorder. Sa remarque aurait très bien pu être ponctué par un « pauvre con ». On ponctuait toujours nos phrases d'un « pauvre con » en cas d'agacement, d'emportement ou d'un certain mépris envers la personne. « Pauvre con », dans notre société, est devenu un signe de ponctuation, à l'image d'un point, d'une virgule, d'un point d'interrogation ou d'exclamation. Le biélorusse, par ses quelques mots, faisait référence à la fin du prime et la venue non-désirée de l'américain, mais aussi certainement à la conversation qu'il avait pu avoir avec Lena en ce début de semaine. Ainsi, Valeri était l'exception qui confirmait la règle. Être une exception. Ce n'était pas un mal en soi, ni une tare... ça voulait juste dire que l'on sortait des sentiers battus de la vie, que l'on ne faisait pas comme la majorité de ces êtres grégaires. Être une exception était peut-être une bonne chose. Être une exception voulait peut-être signifier être hors-norme, être anticonformiste. Oui. Voilà. Valeri sortait de la norme des garçons faisant leur pizza eux-même et pour qui on pourrait avoir un soupçon d'estime. Aux mots prononcés par Sully, il se contenta d'un haussement des épaules. Il s'en fichait, lui, d'être une exception. Être une exception était peut-être ce qu'il avait toujours voulu être, certainement. Alors il pouvait bien parler, parler de cela ou d'autres choses, Valeri s'en fichait. Oh. Et voilà qu'il faisait écho à présent à leur baiser de la semaine passée, et du fait que ces images n'avaient pas été diffusées. Il l'avait dit, Valeri. Il faut toujours croire ce qu'il dit. Toujours. Il se doutait bien ces images montrant deux garçons entrain de s'embrasser n'intéresseraient personne. Vraiment personne. Même les téléspectateurs, qui devaient épier leur écran à ce moment précis via leur écran d'ordinateur, devaient s'en foutre. Sully resta sans mot, suite aux paroles articulées par le biélorusse. Ce dernier était, d'ailleurs, toujours concentré à la confection de cette fameuse pâte à pizza, et il ne tarda pas à demander (ou obliger ?) Sully à lui donner un coup de main. Peut-être avait-il cru qu'il allait pouvoir y échapper, ce n'était pas en le regardant avec ces yeux épris d'une certaine curiosité surprise que Valeri allait le laisser partir comme cela. L'américain ne semblait pas vraiment enthousiaste à l'idée d'aider le jeune garçon. Il n'était pas certain que... ? Hors de question, Valeri l'obligerait à mettre ce tablier. Il lui lança un regard insistant, l'air de dire qu'il ne pouvait pas y échapper. Sully semblait changer aussitôt de discours. Il lui donna donc une mission à faire : étaler la pâte. Ce n'était pas sorcier, il n'avait pas besoin de faire de grande étude, ou d'être un grand intellectuel pour cela. Tout le monde savait le faire. Il expliqua et lui montra très brièvement les gestes à faire. Il laissa donc Sully en compagnie de sa pâte, tant dit que lui s'attelait à la confection de la sauce tomate. Lorsqu'il lança la cuisson, il reporta son attention sur Sully lui demanda alors si cette pâte ne lui donnait pas du fil à retordre. Il fit quelques pas en direction de l'américain, inspectant au dessus de son épaule. La pâte ne semblait pas l'aimait beaucoup, et faisait de la résistance. Parait-il que Valeri lui aurait demandé de ne pas se laisser. Comme s'il était aussi intelligent et aussi fourbe que cela. Le jeune garçon ricana doucement. Avant de finalement prendre le rouleau des mains de Sully. «  Ce n'est pourtant pas compliqué, regarde... » souffla-t-il, en se mettant à l’œuvre. Quelques mouvements, et quelques minutes après, la pâte était étalée. Elle n'était pas trop fine, pas trop épaisse, juste ce qu'il faut. «  Et voilà ! lança-t-il tout en se redressant. Ma mère serait là, elle ne se gênerait pas pour te dire que tu n'es pas du tout prêt à te marier... ». Il n'avait pas dit cela sur un ton bien méchant. Il plaisantait juste, le taquinait juste, comme on pouvait le faire avec un bon vieil ami. A la différence qu'ici, il n'y avait pas de vieil ami. Mais bien un homme avec qui les pourtours de leur relation étaient indéfinis. «  Je n'ai jamais bien compris cette obsession pour les hommes et la cuisine... » reprit-il, sur un air quelque peu philosophe.
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MessageSujet: Re: i'm just a shadow of your thoughts, 14thmay 18h45   i'm just a shadow of your thoughts, 14thmay 18h45 EmptyMar 11 Juin 2013 - 17:02

Non, Valeri n'était pas l'exception qui confirmait la règle. Il ne l'était pas, car Sully n'avait a priori jamais laissé entendre qu'il ne lui portait absolument aucune estime, et ainsi le jeune homme avait eu tendance à s'en persuader tout seul. Car Sully avait beau déplorer un certain nombre de choses au niveau de ses agissements, il n'en était pas pour autant catégorique à son sujet. S'il l'était, il n'aurait certainement pas continué à perdre son temps avec lui, et aurait cessé tout contact dès leur sortie du wagon, la première semaine. Aussi, il n'aurait pas cherché à lui faire faire des efforts, et se serait contenté de l'envoyer paitre et de ne plus se soucier de son cas. Alors oui, il lui restait de l'estime pour Valeri, quoi que celui-ci puisse manifestement en penser. Voyant que son camarade ne réagissait pas, Sully n'estima pas utile de perdurer sur le sujet et passa donc à la suite, à savoir au fait que les images de leur baiser - ou plutôt, du baiser initié d'une façon malvenue par Valeri - n'avaient pas été diffusées au prime, ce qui n'était pas plus mal, parce qu'il fallait mieux éviter ce genre d'exposition, surtout vu les questions embarrassantes que Valeri avait trouvé le moyen de poser à Sully ce fameux jour. En tous les cas, si l'américain eut l'intention de se faire un peu prier lorsque son camarade lui demanda de l'aider à pétrir la pâte à pizza, il ne tarda pas à accepter avec enthousiasme, estimant qu'il ne servait à rien de donner des envies de meurtres à Valeri, dans un endroit où l'on trouvait un peu trop de couteaux à son goût. Et puis, au fond, ça ne lui coûtait rien de lui donner un coup de main, vu qu'il était entré ici pour ranger ce qui pourrait avoir besoin de l'être, mais qu'il n'y avait en soit rien de spécial à nettoyer. Alors oui, il pourrait tout à fait en profiter pour l'aider, quoi que brièvement, autant parce qu'il n'avait pas l'intention de s'éterniser dans cette cuisine que parce qu'il était franchement nul dans tout ce qui touchait à la préparation des repas. La mission de Sully était alors simple, il lui fallait étaler la pâte. Mais rien que ça, il n'était pas certain qu'il sache le faire. Non pas qu'il y mette de la mauvaise volonté, mais il n'était quand même jamais très doué de ses mains lorsqu'il se trouvait dans une cuisine. Pourtant, Sully fit de son mieux pour manier la pâte, mais n'arriva évidemment pas à grand chose, ce qui ne l'étonna pas. Ainsi, lorsque son camarade chercha à savoir si tout allait bien, s'il s'en sortait, il ne put que laisser entendre que cette maudite pâte jouait sa rebelle et qu'il n'était pas commode de la manier. Sully insinua même, sans grand sérieux évidemment, que son camarade pouvait avoir chargé ladite pâte de faire de la résistance. Oui, bon, c'était une manière comme une autre de ne pas tellement assumer son incompétence, hm. Valeri récupéra alors le rouleau, que Sully lui céda bien volontiers - autant ne pas insister, hein - tandis qu'il tâcha de l'observer faire les choses, naturellement bien mieux que lui. « Pas compliqué, pas compliqué ... ça dépend pour qui, hein. Et puis, estime-toi heureux que la pâte ne soit pas passée par dessus bord, parce que ce sont généralement des choses qui arrivent quand je suis dans les parages. » Oui, il aurait tout à fait pu la faire tomber du plan de travail, et là c'aurait été franchement embêtant. Même si bon, ne pas savoir étaler une pâte ne faisait pas de lui un raté. Enfin, a priori. La réplique de son camarade, en tout cas, le perturba légèrement. Lui parler de mariage, ou plus précisément du fait qu'il ne soit manifestement pas bon à marier, évidemment, ça faisait écho au refus qu'il avait essuyé le jour où il avait demandé Ingrid en mariage. Et y repenser, subitement, ça n'était pas évident. « Ça, je n'ai a priori pas besoin de ta mère pour le savoir » qu'il souffla alors, assez inexpressif, sans trop savoir s'il n'aurait pas été préférable qu'il ne réplique pas. Au fond, Valeri ne devait pas savoir, et c'était peut être une bonne chose. Quant aux hommes et la cuisine, il est vrai que c'était une chose généralement recherchée par ces demoiselles. « Ah bah moi non plus, figure-toi. » Parce que lui, ça l'arrangerait assez que ce ne soit pas un critère de sélection à propre parlé, hein. Bah oui, un peu. Sully. Finalement, Sully se risqua à revenir sur un petit quelque chose, estimant qu'il le fallait sans doute. « Tu m'en veux, pour la fin du prime ? » Ce serait dommage, car Sully n'avait pas fait ça par méchanceté. Restait à savoir si Valeri l'avait perçu comme tel.
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MessageSujet: Re: i'm just a shadow of your thoughts, 14thmay 18h45   i'm just a shadow of your thoughts, 14thmay 18h45 EmptyMar 11 Juin 2013 - 19:55

Ce n'était peut-être pas une si bonne idée que cela de proposer à Sully de l'aider un peu dans la confection de sa pizza. Il ne se doutait pas de la maladresse et de l'incompétence de l'américain en matière culinaire. Finalement, Valeri décida de reprendre les choses en main. Sûrement pour sauver sa pâte et qu'il comptait bien manger une pizza à son dîner. Le biélorusse lui montra alors que ce n'était pas compliqué. Ce n'était pas compliqué, oui. Sully lui fit alors remarquer que ça aurait pu être pire. Il devait s'estimer heureux que la pâte ne soit pas passée par-dessus bord. Il paraît que c'étaient des choses qui arrivaient souvent lorsqu'il était dans les parages. Valeri fronça légèrement les sourcils. « Je dois m'estimer heureux en effet... heureusement que ce n'est pas arrivé, ton petit cul d'amerloque s'en serait souvenu autrement. » souffla-t-il alors. Il n'était pas bien sérieux en disant cela, en effet. Il finit alors par étaler la pâte entièrement, et lui montra bien que ce n'était pas compliqué. Même un petit gars comme lui, comme Valeri, y arrivait. Il ne manqua pas à faire référence à ce que sa mère lui disait souvent lorsqu'un homme n'était franchement pas doué en cuisine. Le jeune garçon ne lui disait pas cela pour paraître méchant, ce n'était qu'une petite boutade. Il ne le pensait pas réellement. La preuve en était la suite de ses paroles. Il ne comprenait pas cette obsession pour les hommes et la cuisine. Sully souligna le fait qu'il n'avait pas besoin de sa mère pour lui faire une telle remarque. De sa mère, de la mère de Valeri évidemment. Ce dernier sourcilla légèrement, un court instant. Il n'avait pas besoin de sa mère pour le savoir. « Ah ? Une fille t'a déjà dit ça ? » lança-t-il, un brin curieux. Un petit sourire amusé se dessina sur ses lèvres. Un sourire bien trop éphémère qui s'effaça aussitôt lorsqu'il aperçut le visage sans expression de l'américain. Il laissa s'échapper un bref « hum »... avant de se taire finalement. Sully, non plus, ne comprenait pas cette obsession des femmes pour la cuisine et les hommes. Ca devait certainement être l'un de ces fantasmes qu'elles se fabriquaient. Oui, ça devait être ça. Valeri se contenta d'un hochement et de tête et partit en direction de la casserole où des tomates étaient entrain de mijoter. Il remua un instant la sauce tomate qui était entrain de se former. C'est à ce moment précis que Sully lui demanda s'il lui en voulait, pour la fin du prime. Valeri lui lança un bref regard, avant de reporter son attention sur sa casserole. Il aurait très bien pu se contenter de prononcer quelques mots, plutôt que de lui lancer ce regard. Il n'avait peut-être pas envie de revenir sur ce bref incident. Non, peut-être pas. Il assaisonna ce qui deviendra la sauce tomate, puis prit une cuillère afin de goûter à son assaisonnement. Il fit quelques pas en direction de Sully et lui tendit l'ustensile. « Tiens, goûte ça. Enfin fais attention à ne pas te brûler, tu serais pas capable que j'ai demandé à la sauce de me venger. » lui fit-il remarquer, un brin amer. Il croisa les bras, observant le visage de l'homme. Il resta longuement silencieux, laissant s'installer un bref blanc entre les deux jeunes gens. « Je ne vais pas te cacher que... je n'ai pas spécialement apprécié... » souffla-t-il, en réponse à sa question. Oui, celle où il lui avait demandé s'il lui en voulait pour dimanche matin. Il n'avait pas apprécié, c'est certain. « Je n'ai d'ailleurs pas pourquoi tu avais fait ça. Tu vas peut-être m'éclairer un peu... » reprit-il, alors.
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MessageSujet: Re: i'm just a shadow of your thoughts, 14thmay 18h45   i'm just a shadow of your thoughts, 14thmay 18h45 EmptyMer 12 Juin 2013 - 2:20

Ainsi donc, Valeri aurait été tenté de lui faire regretter sa maladresse si Sully avait causé du tort à la pâte à pizza ? Bon à savoir, quoi que pas très rassurant. Même si bon, Sully se doutait que son camarade ne disait pas ça très sérieusement, vu qu'en plus il est certain qu'il ne se serait pas laissé faire. Il avait beau être pacifiste, il ne fallait quand même pas le chercher. Quant au fait de n'être pas bon à marier, il est vrai que l'entendre de cette façon le perturba quelques peu. Inévitablement, c'avait fait écho à un épisode douloureux de sa vie, un épisode qui lui avait fait beaucoup de mal et auquel il repensait, parfois, avec tristesse. Valeri sembla alors un peu moins à l'aise que d'habitude, et dans un sens ça le rassura, parce qu'il aurait trouvé malvenu qu'il se montre amusé alors qu'il était flagrant que la situation était gênante pour Sully. « Elle n'a pas eu besoin de me le dire, je l'ai compris tout seul » qu'il fit alors, en haussant doucement les épaules. Parce qu'en soit, Ingrid ne le lui avait pas dit aussi clairement qu'elle aurait pu le faire. Des choses, elle le lui en avait pourtant beaucoup dit. Mais ça, il l'avait effectivement compris sans avoir besoin de sous-titres. « Quand une femme donne l'impression qu'elle préférerait se faire couper les deux bras plutôt que de vous épouser, ça implique inévitablement une remise en questions ... » Donc oui, c'est comme ça qu'il en avait conclu qu'il n'était pas bon à marier, que si une femme avec qui il avait vécu cinq ans avait pris sa demande en mariage comme une blague, puis en avait semblé dégoutée, c'était bien qu'il y avait un problème, et qu'il venait de lui. Sully ne savait en tout cas pas non plus pourquoi les femmes aimaient les hommes qui cuisinaient, mais bon, il devait bien y en avoir qui ne juraient pas uniquement par ça, hein. Ce serait mieux, disons. Sully posa alors son regard sur Valeri, visiblement entrain de remuer une sauce tomate, puis chercha à savoir si ce dernier lui en voulait pour la fin du prime. Ce serait légitime, même si Sully n'avait jamais cherché à être désagréable. Mais il n'obtint pas de réponse immédiate, car son camarade le somma plutôt de goûter sa sauce tomate, ce qui le surprit un peu. Il lui conseilla même de faire attention, puis Sully roula légèrement des yeux, parce que bon, il n'était quand même pas parano à ce point. Il goûta en tout cas ladite sauce, en faisant donc attention. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Valeri avait du talent. « Elle est très bonne, cette sauce. La cuisine, c'est ton domaine de prédilection j'ai l'impression. » Parce que s'il savait faire des pizzas lui même, de la pâte à la sauce, c'est bien qu'il savait y faire, quand même. Finalement, Valeri répondit à sa question et Sully ne s'étonna pas du fait qu'il dise n'avoir pas spécialement apprécié. Oui, il s'en était douté. Il hocha alors doucement la tête, tandis que son camarade reprenait la parole, se demandant pourquoi il avait fait ça. Bon. « J'ai peur qu'à long terme, tu ais une mauvaise influence sur Lena » lui souffla alors, assez naturellement, scrutant son visage pour y percevoir la moindre réaction. Puis il reprit la parole. « Mon rôle, ça n'est pas seulement de veiller à ce qu'elle reste fidèle à mon frère, c'est aussi de veiller à ce que personne n'abuse de sa naïveté. » Il ne l'accusait pas nécessairement d'être perfide et manipulateur, mais il était forcé de l'envisager sous cet angle pour protéger au mieux sa future belle-sœur. « Tu es peut être un mec bien, un mec droit et beaucoup plus sympathique que ce que tu as laissé paraitre jusqu’ici, mais pour le moment j'ai du mal à te faire confiance. Pourtant je ne demande qu'à voir en toi quelqu'un d'aussi agréable que ce que semble voir Lena. » Et il était primordiale qu'il en prenne conscience, car Sully ne cessait de lui laisser des chances depuis le début, des chances qu'il n'avait jusqu'ici pas tellement saisi. Des efforts, c'est maintenant qu'il devait en faire. « Maintenant, je préfère penser que tu n'as pas l'intention de tenter quoi que ce soit avec elle, parce que là ça pourrait poser un petit problème. » Sully n'était pas quelqu'un de contrariant, mais sa mission lui tenait à cœur et il ne laisserait jamais passer ce genre de choses. C'était aussi une question de principes. On ne touche pas à la fiancée d'un autre.
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MessageSujet: Re: i'm just a shadow of your thoughts, 14thmay 18h45   i'm just a shadow of your thoughts, 14thmay 18h45 EmptyMer 12 Juin 2013 - 18:28

Cette situation lui rappelait indéniablement les paroles que sa mère pouvait souvent dire : « c'lui-là n'est pas prêt à marier. ». Évidemment, la liste des expressions citées par la mère du biélorusse était bien plus exhaustive d'un simple énoncé. La dernière fois qu'il l'avait entendu prononcer ceci était certainement lors d'un pseudo repas familiale. Il ne savait plus vraiment à quelle occasion c'était, il faut dire que tous les prétextes étaient bon à prendre lorsqu'il s'agissait de réunir toute la famille autour d'un banquet. Il y avait ce garçon, le fiancé de sa cousine, bien maladroit avec ses deux mains gauches au fourneau. La femme assez âgée qui semblait avoir traverser les années et les événements n'avait pas hésiter à lui faire cette même remarque. Il ne savait même pas pourquoi il s'égarait à évoquer ce vague souvenir de famille. Il agita alors doucement la tête, reportant son attention sur le visage de l'américain (ou amerloque comme Valeri aimait bien dire). Peut-être était une fille qui lui avait dit ça. Il ne savait pas trop, et il se sentait soudainement assez bête ou idiot ou gêné ou … enfin voilà. Il prit alors la parole. Il disait qu'« elle n'avait pas eu besoin de lui », qu'il l'avait compris tout seul. Ah. Il le regarda un instant sourcillant doucement. Il fronça les sourcils lorsque Sully reprit la parole. Il ne comprenait pas vraiment ces mots, ce qu'il lui disait. Il parlait de couper les bras. Qu'une femme préférait se couper les deux bras plutôt que de l'épouser. Se couper les deux bras ? Ça veut dire quoi ça ? Il évoqua alors « une remise en question ». Valeri resta un instant sans bouger. « Voilà pourquoi je reste éloigner de tous ces trucs-là. Amour, mariage et compagnie. ». Ce sont des éléments qui menaient au suicide relationnel, et qui parfois pouvait être douloureux. Bien trop douloureux. Ce n'était pas seulement ces raisons qui pouvaient le biélorusse à se montrer répulsif face à tous ces concepts sentimentaux. C'était bien plus compliqué. Bien plus compliqué que ces simples mots. Mots. Ce fut des mots qui sortirent une nouvelle fois de la bouche de l'américain. Il lui demandait s'il lui en voulait pour le prime. Il avait osé évoquer cela. La fin du prime. Valeri resta un bon moment silencieux, ne voulant pas revenir dessus, sûrement parce qu'il voulait mettre derrière lui cet 'incident'. Il demanda alors à Sully de goûter la sauce tomate qu'il avait confectionné lui-même. Il lui dit de faire attention de ne pas se brûler. S'il se brûlait la langue avec, ce ne serait pas la faute du biélorusse (puisqu'il venait de le prévenir), mais bien de la sienne. Il goûta alors la fameuse sauce, et le jeune garçon attendit avec une certaine pointe d'impatience son verdict. Il disait alors qu'elle était très bonne. Un léger sourire, exprimant la satisfaction du biélorusse, se dessina sur son visage. A en croire les dires de Sully, la cuisine était son domaine de prédilection. Il haussa les épaules. Il ne savait pas vraiment lui. Il ne s'était pas réveillé un matin en disant « je saurais cuisiner », non. On lui avait un peu imposer ce choix. Oui. On ne lui avait franchement laissé le choix. Non. Il avait même été obligé. Il était certain qu'il préférait travailler en cuisine et apprendre sur le terrain, plutôt que de rester assis sur le banc des écoles à écouter un professeur qui lui apprendra quelque chose qui ne lui servirait pas plus tard. « Sûrement, oui... mais il s'est plutôt imposé à moi ce domaine, je dois dire. » souffla-t-il, d'un air un peu évasif. Puis, il répondit finalement à la réponse de Sully. Il n'avait pas apprécié, pas spécialement avait-il. Il aurait bien voulu continuer de partager ses petits gâteaux avec Lena, et continuer de parler avec elle. Mais ses projets étaient tombés à l'eau lorsque l'Ours Sully était entré en piste. Il voulut alors comprendre. Comprendre pourquoi. Tout cela lui rappelait alors la conversation qu'il avait eu, le lendemain du prime, avec Lena. Il disait avoir peur. Avoir peur qu'il ait une mauvaise influence sur Lena. Il cligna des yeux sans réagir. Son rôle n'était d'ailleurs pas seulement de surveiller la fidélité de Lena, mais aussi que personne n'abuse de sa naïveté. A croire qu'il sous-entendait que Valeri avait dans l'idée d'abuser d'elle, d'abuser de sa candeur. Le biélorusse se contenta d'agiter doucement la tête de gauche à droite. Sully continua de prendre la parole. Il était peut-être un 'mec bien' comme il disait, mais pour le moment il ne lui faisait pas confiance, ou tout du moins il avait du mal à lui faire confiance. Il était désireux de le voir comme Lena pouvait le voir. C'est-à-dire comme quelqu'un de gentil, certainement. Il parlait à présent de ne pas tenter quoique ce soit avec elle, puis de problème. Oh. Mais qu'il se rassure, ce n'était pas dans les attentions du biélorusse de « tenter quoi que ce soit » avec la jeune femme. Non. Valeri lâcha un soupir, avant de repartir à sa sauce tomate. « J'ai bien compris que tu semblais avoir du mal à me faire confiance, Lena m'a dit que tu lui avais dit de se méfier de moi... mais... sois-en rassuré, je ne compte pas tenter 'quoi que ce soit' avec elle, ça n'a jamais été dans mes intentions. Tu me croiras peut-être pas, tant pis. » souffla-t-il alors. Il tenait au moindre mettre les choses au clair, et il n'avait pas envie que Sully se mette en tête que Valeri avait l'intention de profiter de Lena, ou de vouloir tenter 'quoi que ce soit' comme il venait de lui dire. Non. Ce n'était pas ça. Ce n'était pas ce qu'il pouvait penser. Il avança en direction du plan de travail où d'autres ingrédients les attendaient patiemment. « Tu sais te servir d'un couteau, dis-moi ? Rassure-toi, je n'ai pas l'intention de faire un combat au couteau. » lança-t-il alors, puis il lui présenta le jambon, qu'il allait devoir couper en dé.
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MessageSujet: Re: i'm just a shadow of your thoughts, 14thmay 18h45   i'm just a shadow of your thoughts, 14thmay 18h45 EmptyMer 12 Juin 2013 - 20:15

Sans doute n'était-il pas malin de parler de sa rupture avec Valeri. Après tout, s'il avait évité de l'évoquer avec ce dernier, c'était parce qu'il le savait du genre à s'amuser de beaucoup de choses, et que puisqu'il avait déjà trouvé le moyen de railler ses principes, Sully avait préféré éviter de lui donner une plus belle occasion de se foutre de lui. Mais ici, il n'avait pas pu faire autrement que d'y faire allusion, ayant été pour le moins perturbé par les propos de son camarade. Inévitablement, il avait repensé à la demande en mariage qu'il avait faite à Ingrid, puis au départ de celle-ci, le lendemain, à ce qu'elle lui avait dit, ce qu'elle n'avait pas eu besoin de lui dire aussi, tant il avait compris certaines choses tout seul. Car oui, il se souvenait assez précisément de la tête qu'elle avait faite lorsqu'elle avait réalisé qu'il ne la demandait pas en mariage pour rire, que c'était sérieux, qu'il voulait effectivement l'épouser. C'était peut être ce qu'il ne parviendrait jamais à oublier, en fait. L'expression de sa répulsion, le fait qu'elle lui ait donné l'impression d'avoir osé la demander en mariage après trois jours de relation, alors qu'ils étaient restés cinq ans ensemble, ce qui d'après lui avait rendu justifiable qu'il ose sauter le pas. En tous les cas, il fut pour le moins soulagé que Valeri se montre plus compréhensif qu'il avait pu l'être précédemment. Pas de commentaire vitriolé, pas de rictus malvenu. Bon, c'était déjà ça. « Ce n'est pas parce que ça se passe parfois mal, que ça ne se passe jamais bien » qu'il souffla alors, se rendant compte cette fois encore que Valeri était plus que sceptique au sujet de l'amour, qu'il désirait effectivement s'en tenir éloigné, alors que de l'avis de Sully, ça n'était pas nécessairement la chose à faire. Bien sûr, il ne fallait pas s'y précipiter et se bercer de trop d'illusions - comme il avait pu le faire, par exemple - mais s'y fermer complètement, selon lui, n'était guère mieux. Disons qu'il s'agissait de deux extrêmes et qu'il valait mieux trouver leur juste milieu. Sully se risqua en tout cas à demander à son camarade si celui-ci lui en voulait pour la fin du prime de dimanche. Clairement, Sully ne regrettait pas ce qu'il avait fait, et n'estimait pas que c'avait pu être particulièrement mal interprété, étant donné qu'il n'avait pas non plus tiré Lena par les cheveux et que celle-ci l'avait suivi de son plein gré. Toutefois, il se doutait que son camarade avait pu difficilement apprécier, du coup, il préférait prendre la température, histoire d'en parler quelques peu. Mais dans l'immédiat, il était surtout question de goûter sa sauce tomate, ce qu'il fit, se rendant bien vite compte que Valeri avait certaines compétences en cuisine, que Sully ne lui aurait honnêtement jamais soupçonné. « Je ne peux pas croire que tu sois du genre à te laisser imposer quoi que ce soit » qu'il souffla en tout cas, sans taquinerie, simplement pour détendre l'atmosphère, ayant compris que tout ça était peut être un peu délicat. Mais honnêtement, ça l'étonnait que Valeri ait pu être quelques peu forcé à se lancer là-dedans, car il ne semblait pas être tellement du genre à se laisser faire. Finalement, il obtint une réponse de sa part, puis tâcha de lui expliquer certaines choses, entre autres qu'il peinait à lui faire confiance, mais qu'il aimerait le voir avec les mêmes yeux que Lena, tel qu'il était peut être vraiment. Et tout ça, ça dépendait évidemment de lui. Aussi, il est vrai qu'il préférait penser que Valeri n'avait aucune idée derrière la tête, car là ça poserait effectivement poser quelques problèmes. Valeri se défendit alors et Sully l'écouta. Bon, au moins, ça ne risquait pas de partir en live, et c'était assurément une très bonne chose. « Oui, c'est ce que je lui ai dit, parce que j'ai véritablement été surpris de l'entendre te prêter des qualités, quand moi je n'avais eu à faire qu'à quelqu'un d'assez déplaisant ... J'ai préféré la mettre en garde, pensant que tu te jouais peut être d'elle, et ignorant quel était finalement ton vrai jour, étant donné que tu t'es comporté très différemment avec nous deux. » En cela, il avait effectivement préféré la mettre en garde, sait-on jamais que Valeri se donne des airs de gentil quand il était avec elle. Toutefois, Sully n'était certain de rien, et préférait penser qu'il avait en fait un bon fond. « Quant au reste, je te crois. Mais je suis bien placé pour savoir que s'éprendre de quelqu'un demande bien peu de temps. » Car le vrai problème qu'il y aurait, finalement, ce serait que Valeri s'attache véritablement à Lena, sachant que celle-ci ne pourrait sans doute même pas gardé contact avec lui en sortant d'ici. « Je dis ça pour toi. » Pour ne pas qu'il soit amené à souffrir, notamment. Par là, il ne cherchait pas à l'éloigner de Lena, mais à lui faire comprendre qu'il gagnerait à passer un peu moins de temps avec elle. A lui de voir, après tout. Finalement, Valeri lui parla d'un couteau, et Sully fut moyennement rassuré. « A priori, oui. Mais je pensais que tu avais compris que je ne te serai pas d'une grande aide. Je veux bien essayer de couper ce jambon, mais ce sera peut être aussi peu concluant qu'avec la pâte ... Tu veux prendre ce risque ? » Il préférait lui rappeler qu'il était nul, vous savez, au cas où il aurait déjà oublié.

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