D'ici quelques heures, quelques jours, de ce petit incidence, ils en riront. Ou ils l'auront tout simplement oublié. A moins que la production décide de raviver quelques réminiscences lors du prochain prime. Il se doute que la gêne de deux personnes face à la nudité de l'un n'intéresserait l'audimat. A moins que la production ne juge cette scène de révélatrice, mais il en doutait fortement. Non. D'ici quelques jours, ils auront tous les deux oubliés ce petit incident. Malgré cela, Valeri n'en oublia pas moins sa réflexion. Il lui avait demandé de lui chanter une chanson, avant qu'elle parte. Elle avait beau lui avoir conseillé de faire appel à Brune pour cela, il lui fit bien comprendre que c'était bien elle qu'il voulait écouter chanter. Il n'allait pas l'obliger à le faire, évidemment. Si elle ne le voudrait pas, tant pis. Mais Lena accepta. Il ne restait qu'un petit coin d'ombre à éclaircir : la chanson qu'elle allait devoir fredonner. Elle lui avoua ne connaître que les chansons des Disney, et surtout s'il en avait une qu'il préférait plus que les autres. Il avait beau dire à Lena qu'il avait regardé quelques-uns des Disney. La réalité était toute autre. Il n'avait jamais regardé un seul Disney, ou peut-être un ou deux, avec sa sœur. Genre Anastasia... Non. Ce n'était pas un Disney, après une brève réflexion. Alors non. Il n'avait jamais vu de Disney de toute son enfance, ni de son adolescence (à cette époque de la vie, on s'émancipe rapidement des dessins animés, pour avoir le loisir de regarder bien d'autres choses sur les écrans télévisés). Certains (surtout les grands adulateurs des Disney) n'hésiteront pas à lui faire remarquer qu'il avait loupé son enfance. On jugeait toujours négativement une personne qui agissait en marge de la société, même au cours de notre enfance. On était même pire à cette époque. Il ne préférait pas avouer à Lena qu'il n'en avait jamais vu, sûrement de peur qu'elle le juge ou le critique. Une légère angoisse commença à naître au creux de l'estomac du biélorusse. Il n'espérait pas qu'elle lui demande de citer un ou deux, ou même trois Disney. Il ne serait capable d'en citer... aucun. Pour échapper à cette question fatidique, il préféra alors lui conseiller de lui chanter sa chanson préférée. Elle ne devait bien en avoir une. Un Disney préféré et une chanson préférée. Lena lui fit alors remarquer qu'il y en avait tellement. Tellement ? Qu'est-ce que ça voulait dire ça ? Tellement ? Une dizaine ? Une cinquantaine ? Une centaine ? C'était vague comme mot tellement, on ne connaissait pas les limites flous de ce mot. Elle évoqua alors le nom de Pocahontas. Ce nom-là ne lui disait strictement rien. Mais il préférait taire son ignorance, et retenir dans un coin de sa tête le nom de ce Disney. Qui c'est. Peut-être qu'un jour, il décidera de le regarder. Pourquoi pas, après tout ? Il le regarderait juste pour rattraper son enfance inexistante. Oui. Il rattrapera ses années en arrière de perdues. Elle lui expliqua alors qu'il y avait une chanson qu'elle aimait beaucoup. C'était une belle chanson. Non. C'était une très belle chanson, une très-très-très belle chanson. Elle lui expliqua alors que ladite chanson était porteuse d'un message. D'un joli message. Il avait hâte d'écouter cette chanson, dans ce cas. Même s'il avait peur de ne pas tout-tout comprendre. Il était évident que ce serait plus simple pour lui si elle chantait en russe. Il aurait bien plus de facilité pour comprendre, mais il ferait un effort pour écouter cette chanson et tenter de saisir une bribe du message qui connotait cette chanson. Ce dernier n'était pas dit. « Je t'écoute... » souffla-t-il dans un petit murmure. Si elle était si belle que ça cette chanson, il se languissait de l'écouter. Valeri posa son regard sur le visage de la jeune femme, qui s'apprêtait à chanter. Au fur et à mesure qu'elle chantait, un petit sourire teinté d'amusement candide se dessina sur les lèvres du jeune garçon. Il n'était pas très certain de comprendre toutes les paroles, ou tout du moins, le sens des paroles. Il n'allait pas non plus lui demander une explication du texte qu'elle venait de lui chanter. Non. Il l'écouta alors, sans ciller. Ne la quittant plus du regard. Lorsqu'elle eut finit, son sourire s'étira. Elle lui rappela le fait qu'elle lui avait dit quelques minutes auparavant qu'elle chantait mal, et qu'elle ne l'avait pas baratiné en lui disant ça. « Je te trouve quand même courageuse de l'avoir fait, je suis certain que d'autres, à ta place, ce serait défilé dés le début. ». Lui, le premier par exemple. Il était presque sûr que si on lui demandait de pousser la chansonnette, il trouvera une excuse roublarde pour ne pas le faire. Il n'avait jamais trop su s'il avait une belle voix ou non, s'il savait chanter ou non... il faut dire qu'il n'avait jamais eu la prétention de s'essayer au chant. Il avait peut-être une belle voix made in Barry White qui logeait en lui. Il n'avait pas tant envie de savoir que cela. Et il espérait, au fond, que Lena ne lui demanderait pas de chanter à son tour. « Puis ce n'était pas si inaudible que ça, puisque j'ai réussi à comprendre quand même... ». Comprendre un peu, un tout petit peu, certes. Si elle avait chanté si mal que ça, il n'aurait certainement pu comprendre aucun mot. Ça aurait été fort fâcheux dans ce cas. « ...Merci de l'avoir fait. » souffla-t-il. Car comme il l'avait dit, elle aurait très bien pu se défiler pour ne pas le faire. Mais non. Elle ne l'avait pas fait.

Valeri ne manqua pas de lui souligner son courage. A sa place, il ne se doutait pas que de nombreuses personnes auraient cherché de se défiler. Lui, le premier. Il n'avait pas honte de le dire. Pourtant, on disait souvent que le ridicule ne tuait pas, et si le ridicule tuait réellement ? Il ne devait pas être le seul qui aurait cherché à se défiler, tel un lâche. Il devait certainement y avoir d'autres personnes. Il ne préférait pas commenter la performance musicale de la jeune femme. Il n'était pas le mieux placer pour le faire. Il n'avait aucune notion en musique, et n'avait jamais chanté de sa vie -enfin la chorale de l'école, ça ne comptait pas. Elle n'était d'ailleurs pas une si piètre chanteuse que ça puisque Valeri avait réussi à comprendre les mots chantés par Lena. Ça ne ressemblait donc pas à un yaourt musical incompréhensif. Elle l'avait fait pour lui. Si elle avait chanté, c'était pour lui. Lui, Valeri. Il ne pouvait qu'être touché par les quelques mots prononcés par la jeune femme, même s'il ne voulait pas lui montrer. Elle l'avait fait parce qu'il lui avait demandé. Elle lui expliqua alors qu'elle ne se serait pas risquée à chanter devant des millions de téléspectateurs s'il ne semblait tenir à ce qu'elle chante. Valeri se doutait que cet instant musical ait intéressé quelques personnes, si ce n'est que lui. Personne n'en saura rien, sauf les plus curieux d'entre eux. Puis la production ne diffusera pas cette séquence lors du prime. Ils n'auraient aucun intérêt à le faire, que pourraient-ils en dire ? 'Lena pousse la chansonnette pour Valeri'. Ca n'intéresse pas vraiment l'audimat ce genre de chose. Elle ajouta alors qu'elle ne savait jamais dire non. Qu'elle ne savait jamais dire non à un « garçon aussi gentil ». Un frêle sourire tenta de frayer son chemin sur les lèvres du biélorusse. Il ne quitta plus ce visage qui était à plusieurs centimètres du sien. Il resta alors sans un mot, avant finalement de baisser légèrement la tête. Sûrement parce qu'il avait trop peur que son regard bien trop insistant ne gêne, ne déstabilise la jeune femme. Alors qu'un petit silence semblait s'installer dans la salle de bain, la voix de Lena retentit une nouvelle fois dans la pièce. Un seul mot était prononcé et son attention se reporta sur elle. Il se doutait bien qu'elle allait lui demander quelque-chose. Nos requêtes commençaient toujours de la même manière. Toujours par ce dit. Elle voulut alors savoir s'ils comptaient faire la paix. Si Sully et lui comptaient faire la paix. Il haussa alors les épaules. Il ne savait pas vraiment... Elle aimerait tellement qu'ils soient amis. Ce fut ce qu'elle lui expliqua. Valeri baissa légèrement le regard, reportant un instant son attention sur la mousse qui cachait son corps dénudé. Elle voulait qu'ils soient amis. Amis. Le terme était fort. Un concept que Valeri avait appris à renier. Quelque-chose qu'il ne connaissait plus et qu'il devait ré-apprendre. Il expira un peu trop fortement, avant de relever la tête, une nouvelle fois, en direction de la jeune femme. Comptaient-ils faire la paix avec Sully. Il ne savait pas. La seule chose qu'il savait était qu'il avait promis de faire des efforts à Sully. Mais faire des efforts, qu'est-ce que ça voulait signifier au fond ? Il pouvait très bien faire des efforts, mais ça n'enterrerait peut-être pas cette hache de guerre palpable. « Je vais essayer de faire en sorte que... que nos rapports soient moins tendus entre nous deux... ». Entre Sully et lui. Il pouvait faire des efforts pour que leur relation soit moins tendue, pour Sully, mais aussi pour Lena. Oui. Pour elle aussi. Il avait aussi envie de le faire pour elle, même s'il ne savait pas comment expliquer ce fait. Devait-on forcément trouver une explication aux faits ? Les gens faisaient toujours ça pour se rassurer. Mais lui avait-il besoin d'être rassuré par tout ça ? Par tout cet halo d'inconnu et d'incompréhension qui commençait à se naître autour de ça. Il ne savait pas. Il n'en avait pas envie. Non. « Je te le promets. » reprit-il alors. Oui. Il lui promettait de faire en sorte que ces rapports ne soient plus (ou tout du moins 'moins') tendus avec l'américain. Il ferait l'effort que pour une fois les efforts qu'il fera à l'attention de Sully ne soient pas vains. « … je dois t'avouer que... je n'ai pas très envie qu'il t'emmène avec lui à chaque fois que nous sommes ensemble, tous les deux. ». Il ne savait pas vraiment pourquoi il venait de lui faire part de cette brève pensée. Il aurait certainement mieux fait de se taire, encore une fois. Mais il est vrai qu'il n'avait pas envie de savoir Sully avoir un œil sur lui, avoir trop l’œil sur lui et qu'il emmène la jeune femme avec lui, pour la seule raison qu'elle se trouvait être avec Valeri. Il ne manquerait plus que l'américain débarque dans cette salle d'eau. Ceci n'arrivera pas, de toute façon. Non.

Faire la paix. Faire la paix avec Sully. Enterrer la hache de cette guerre froide. Hisser le drapeau blanc et entendre un rire sonner le glas. Il est certain que le biélorusse avait eu les intentions de faire des efforts, afin d'améliorer ces rapports avec l'homme. Mais dans cette histoire, il n'était pas le seul à devoir faire un pas en avant, un pas vers la bonne entente, vers la sympathie et la paix. Il se doutait bien que si Lena venait de lui demander ça, c'était sûrement parce qu'au fond, elle y tenait particulièrement. Ca lui tenait à cœur, certainement. Elle aimerait qu'ils soient amis. Elle l'aimerait tellement. Il était évident que ses rapports avec Sully avaient plutôt mal commencé. Ils avaient même commencé très mal, mais il n'était peut-être pas trop tard pour arranger les choses entre eux. Oui. Il ferait prêt à faire des efforts pour améliorer sa relation avec l'américain. Il est certain que ça ne sera peut-être pas une mince affaire, que du jour au lendemain, Sully aura mis toutes ces fâcheuses histoires derrière lui. Mais Lena avait la parole de Valeri. Il ferait des efforts pour que leurs rapports soient moins tendus, et bien plus amicaux qu'ils ne l'avaient été auparavant. Oui. Il était prêt à faire des efforts. Pour lui, pour elle. Pour eux. Il était prêt, et il lui en faisait la promesse. Elle pouvait le croire. Valeri était un homme de paroles, lorsqu'il disait quelque-chose, il faisait toujours en sorte de l'entreprendre et de faire en sorte que ça réussisse. Peut-être se heurtera-t-il à un mur en allant vers Sully, en faisant un premier pas vers ce dernier. Peut-être, mais il prendrait le risque. Pour lui, pour elle, pour eux. Il lui en avait fait la promesse, il ne pouvait pas se permettre de ne pas tenir sa parole. Il mettra les efforts qu'il faudra pour y parvenir. Elle lui en remercia. Valeri ne put s'empêcher de lui adresser un fragile sourire. Avec Sully, ce n'était pas une simple histoire, ça sera sûrement compliqué de faire en sorte que tout soit arrangé du premier claquement de doigt. Tout serait plus simple si on pouvait arranger les fâcheuses histoires d'un claquement de doigt, comme ce personnage télévisé qu'il avait pu voir sur TF1. La vie était bien plus simple dans un épisode télévisé de Joséphine, l'ange gardien, que dans ce jeu. Oui. Valeri lui fit alors part de sa réflexion, de la pensée qui venait de s'ancrer à son esprit à ce moment précis. Il n'avait pas très (voire pas du tout) envie que Sully l'emmène avec lui, dés que Lena se trouvait être en compagnie du jeune homme. Non. Il n'avait pas envie. Avec sa veine légendaire, Sully débarquerait dans cette salle d'eau et viendrait une nouvelle fois lui 'kidnapper' Lena. Il ne savait pas vraiment pourquoi il venait de lui faire cet aveu. Peut-être aurait-il dû se taire, et mettre sous silence ces pensées qui envahirent son esprit, à cet instant précis. Il passa sa main sur son torse dénudé, venant caresser son tatouage alors que la jeune femme prit à son tour la parole. Elle espérait que l'idée de les savoir ensemble -tous les deux- cessera de lui déplaire. Le biélorusse l'espérait tout autant qu'elle. Peut-être qu'avec le temps, les craintes et la mauvaise image que Sully pouvaient avoir à l'égard du jeune garçon s'estomperont. Il ne pouvait pas passer ses journées à surveiller les faits et gestes de Valeri et Lena quand il était, tous les deux. Là, par exemple, peut-être qu'il n'en savait rien. C'était même certain, parce que dans le cas contraire, il aurait sûrement trouvé un moyen d'intervenir et d'emporter la jeune femme avec lui. Après tout, ils ne faisaient rien de mal. Rien du tout. Ce fut d'ailleurs ce qu'elle lui fit remarquer. En effet, il n'avait pas à la tenir éloignée de lui. De Valeri. Il n'avait pourtant rien fait de mal, lui. Pour une fois. A croire que ça lui apprendra de ne pas tout le temps jouer. Elle lui demanda alors s'il était d'accord avec elle. S'il était certainement du même avis qu'elle. Il hocha la tête de haut en bas, marquant son accord. «  Oui, en effet. Il comprendra bien à un moment donné que tout ça ne servira à rien, parce que comme tu le dis... nous ne faisons rien de mal. ». Ils ne faisaient que de s'apprécier, d'éprouver une certaine sympathie envers l'un pour l'autre. Ils ne faisaient rien de mal. Alors avec le temps, un peu de temps, Sully comprendra peut-être tout ça. Il l'espérait tout du moins. Il posa un regard pensif en direction de la jeune femme.

Au fond, c'était peut-être ça la crainte de Valeri. Que Sully n'intervienne à chaque fois qu'il se trouve en compagnie de Lena. Il était évident que des incidents, comme celui de la fin du prime, pourraient se reproduire et être récurrents. Ce n'était pas ce que le biélorusse souhaitait, et Lena non plus. Ils en faisaient rien de mal. Que pourraient-ils faire de mal, mise à part le fait que tous les deux semblent être épris d'une certaine sympathie. D'une sympathie que Valeri avait longtemps renié au profit d'aucun autre attache avec l'espèce humaine. D'une sympathie que Valeri ne connaissait plus et qu'il ré-apprenait à connaître... grâce à Lena. Il n'y avait rien de plus que ça entre eux. Il ne pouvait y avoir que ça entre eux. Valeri avait bien compris qu'elle avait un fiancé dans sa vie, et qu'elle semblait éperdument tenir à ce dernier. Si c'est de cela que Sully se méfie, il pouvait bien dormir sur ces deux oreilles -ou même toutes ces oreilles possibles et inimaginables. Il n'avait pas à se méfier de ça. Non. Valeri avait bien compris le message, et ce dés que la jeune femme lui avait dit. Il n'était pas aussi... aussi idiot que ça que de vouloir immiscer dans la vie conjugale d'un/une autre. Le biélorusse avait, certes, pu lui paraître un brin volage et par-dessus tous ces principes sentimentaux. Oui. Il était comme ça, Valeri. Loin de tout ça. Intouchable de tout ça. Alors, Sully n'avait pas à le craindre et à vouloir les priver, l'un ou l'autre, de ces moments passés ensemble. Ils ne faisaient rien de mal. La preuve ci-gît, ils ne faisaient que de discutailler autour de ce bain. Il y avait eu certes ce bref incident où Lena avait pu entrapercevoir un bout de chaire dénudée de trop. Mais ce n'était rien ça. Il était presque certain que si Sully avait pu voir ça, il ne se serait pas gêner pour intervenir et couper court à leur conversation et à ce moment passé ensemble, dans cette salle d'eau. Il fallait croire, alors, que l'américain n'était pas tout le temps sur leur dos. Peut-être dormait-il encore à cette heure-ci. Même si le biélorusse en doutait, à vrai dire. Sully ne devait pas être du genre à traîner au lit, et à lézarder sous ses draps. Non. Ca, c'était plutôt Valeri. Tôt ou tard, il comprendra alors que ces tentatives d'éloignement seront vaines et avortés, qu'elles ne servent à rien et... Tout du moins, c'était ce en quoi le biélorusse avait espoir. Il y avait cette expression qui disait que l'espoir faisait vivre. Alors si tel est le cas, il ne fera que vivre cette douce expression. La voix de Lena retentit une nouvelle fois, venant trouver refuge au creux de l'oreille du biélorusse. Elle disait alors qu'elle irait lui parler. Que s'il le fallait, elle irait lui parler. Elle ajouta alors qu'il ne pouvait pas intervenir dés qu'ils étaient entrain de se parler. Non. Il ne pouvait pas. Il n'en avait pas le pouvoir. Personne n'avait le pouvoir de faire une telle chose, de toute façon. Personne. Même un Sully plus déterminé que tout. Elle lui confia qu'elle savait qu'elle aurait du mal à le supporter qu'il se mette entre eux. Entre Lena et lui. Un mince sourire tenta de se frayer un frêle chemin sur les lèvres du biélorusse. Lui aussi, certainement, le vivrait mal. Il ne savait pas. Peut-être, sûrement... dans tous les cas, il ne voulait pas vivre une situation pareille. Il ne voulait pas connaître, une nouvelle fois, une interposition de Sully entre eux deux. Non. Elle pouvait toujours faire ça, lui dit-elle alors. Peut-être. Après tout, l'américain avait sûrement plus confiance en elle. Plus confiance dans ses mots que dans ceux de Valeri. Alors peut-être qu'elle arriverait à lui faire comprendre tout ça, mieux que le biélorusse. Certainement, oui. Il hocha alors légèrement la tête, de haut en bas. Restant alors silencieux. Silencieux, pensif, évasif, songeur, soucieux, distrait par ses pensées. Elle vint alors quelques mots. Quelques mots qui ne manqua pas de le faire réagir. Elle n'avait pas arrangé les choses entre eux. « Tu sais... tu n'as pas à te sentir fautive dans cette histoire. Tu y es pour rien, toi. ». Elle n'y était pour rien dans ces rapports tendus entre les deux hommes. Elle n'avait pas à se sentir fautive, ou quelque-chose de la sorte. Non. Elle n'avait pas à se sentir comme ça. Elle n'y était pour rien. « Nos rapports auraient été les mêmes, peu importe le contexte... » souffla-t-il alors, déposant alors son regard sur la mousse qui était devenu omniprésente dans le bain. Qu'il y ait Lena entre eux ou non, sûrement la situation aurait été la même : tendue. Oui.

sujet terminé pour lena.