/w Odessa.

J'étais muni d'un appareil photo, pour la première fois depuis des années. Je l'avais acheté ce matin, d'ailleurs, au Walmart. Aujourd'hui, c'était décidé : journée plage, avec Odessa. Visiblement, on ne pouvait plus se passer l'un de l'autre. Comme si ça allait devenir un petit rituel, le sport hebdomadaire, entre nous. Quoi que, la semaine dernière, c'était pas vraiment du sport, ce qu'on avait fait ... C'était peut être pour ça que Cupidon nous avaient tous conviés à sa salle de gym, finalement. Aujourd'hui, cependant, je ne comptais pas lui faire courir un marathon, à la rousse. (C'était pas une mauvaise idée, ça, d'ailleurs : prendre le train et la laisser courir derrière, tout le long du plateau. Je devrais lui en toucher deux mots, à l'occasion. Je suis sûr qu'elle adorerait l'idée, moi ... Ou pas, tout compte fait). J'avais mis mon plus beau short de bains, le vert foncé avec quelques lignes noires sur les côtés, ainsi qu'une chemise un peu colorée ornée des mots "Free as a Fish" dans le dos (au double sens souhaité, et, qui, je l'espérais, serait facilement relevé par Odessa). J'avais pris un peu de crème, solaire, aussi, au cas où ... Dès fois qu'elle en réclamerait, évidemment, même si je ne pensais pas que ce serait un problème. On était dans le même dortoir, heureusement, et ainsi, la trouver lorsque j'étais prêt ne fut pas chose compliquée. Enfin, relativement, quand même. J'espérais que Charles-Emmanuel ne m'en voulait pas trop, aussi, de lui kidnapper sa magnifique partenaire, plusieurs heures par semaine. On prit le train, d'ailleurs, jusqu'à la plage. Ça allait plus vite, en fait, et j'avais envie d'y être le plus tôt possible. Quelque chose me disait qu'on allait bien s'amuser, aujourd'hui. Une journée parfaite pour se baigner.

Je n'avais rien prévu pour cette après-midi, si ce n'était une petite balade sur le ponton où j'avais rencontré Valeri, quelques heures auparavant. Pourtant, c'était sans compter sur Cosmas qui ne semblait pas vraiment avare en moments passés avec moi. Oh je ne m'en plaignais pas le moins du monde, au contraire et d'autant plus lorsqu'il m'a appris qu'il avait tout prévu pour une après-midi à la plage. Cette plage, que j'aimais tant, et que je serais ravie de partager avec Cosmas, certaine d'y passer un bon moment. Prêt, le candidat était donc venue me chercher, dans la chambre, alors que je finissais de me préparer. Il avait tout prévu : la crème, les serviettes, son maillot et même le trajet, en petit train, de quoi ne pas me fatiguer. Me réservait-il un entraînement sur la plage ? De la natation sans fin dans l'eau ? Trop peu pour moi, non vraiment, la plage je préférais encore la savourer sur un transat ou dans l'eau. D'ailleurs, cette eau, que je n'avais pas vraiment connue étant donné qu'en général, je restais en face, profitant du soleil de manière économe. Arrivés, nous avançons donc en face de l'eau, et je pose mes affaires sur l'un des transats, jetant un regard amusé vers Cosmas. « Alors, tu as prévu quoi ? Tu veux qu'on aille se baigner ? Ou alors on reste là... » Sur le transat. Je veux bien même le partager avec lui s'il veut...

Elle pose ses affaires sur un transat, et j'en fais de même. Bon, c'est bien. Elle a l'air de s'y plaire, pour le moment ... Non, parce que je crois que si je l'avais ramenée au palais du rire, j'aurais pu rêver pour qu'elle concède à m'embrasser de nouveau, un jour. En même temps, c'était sans doute l'endroit le plus agaçant dans lequel j'avais déjà mis les pieds, de ma vie entière ... Assurément, même. Elle me parle, alors, et je la regarde, à la fois curieux et sûr de moi même. J'étais content, et souvent, cela se traduisait par un trop-plein de confiance en moi. Arborant donc un regard satisfait de moi-même, et heureux d'être avec elle, ses mots résonnaient dans ma tête avec une clarté impressionnante.

- Peut être qu'on va commencer par se baigner, quand même ? Il fait beau et chaud, ce serait dommage, de ne pas en profiter ... Non, parce que je ne m'étais baigné qu'une fois, et c'était lorsque cet avorton de Valeri avait essayé de me faire nager avec des brassards. Autant dire que l'expérience n'avait pas été des plus mémorables, et que j'avais présentement envie de m'amuser, un peu. En l'occurrence, donc, de nager avec cette rousse qui constituait l'une des candidates que je côtoyais le plus souvent. Non pas que je m'en plaignais ... En plus, il pouvait s'en passer, des choses, dans l'eau ... J'ôte donc ma chemise, la posant doucereusement sur le transat', avant que mes doigts ne viennent se perdre à caresser les siens, frôlant la paume de sa main, hésitant quelque peu à la prendre, entièrement.

- Tu verras, elle n'est pas aussi froide qu'elle en a l'air.

Je lui lance un doux regard avant de m'avancer, espérant qu'elle en ferait de même, également.

Je ne vais pas faire la difficile, la plage, ça me semble être un bon endroit de rendez-vous. N’empêche que je remarque que de tous les endroits du nid, Cosmas a quand même choisi celui où je suis sensée me retrouver le moins vêtue, enfin, il y a la salle de bain aussi mais disons qu’un rendez-vous dans une salle de bain, ce n’est pas tellement… intéressant. Enfin, je préfère la plage dirons-nous donc je ne bronche pas. Je reste même silencieuse, sur le trajet puis une fois arrivés, je pose mes affaires sur un transat avant de faire face à Cosmas. J’imagine bien qu’il doit avoir quelques idées derrière la tête s’il m’a fait venir ici alors j’attends. J’attends qu’il me les livre et qu’il me déroule le programme. Finalement, il me dit vouloir aller se baigner et enlève sa chemise. Aaah mais sérieusement, comment elle fait, Monroe, pour trouver que ça, ce que j’ai présentement sous les yeux n’est pas agréable à regarder ? Ca m’arrange, vous me direz mais… non, je me pose des questions. Pas grave. « Ok ! Je suis partante, allons-y ! » dis-je avec enthousiasme, attachant mes cheveux en queue de cheval pour l’occasion. Heureusement, j’ai mis du mascara waterproof, sinon, ça aurait pu être très très dommageable. Je le suis, docilement et à ses propos je souris. Ah oui, elle est froide l’eau ? « Huum, vraiment ? On va voir ça j’imagine… » Oui, j’imagine et j’espère surtout qu’elle n’est pas aussi froide qu’elle en a l’air, juste comme il vient de me le dire parce que le but, ce n’est pas de choper un rhume. J’approche donc de l’eau, y trempant mes doigts de pieds. Bon, elle n’est pas gelé, ça va, j’avance donc avec précaution, il ne faudrait pas non plus que je fasse une hydrocution, hein. Et puis, une idée me traverse la tête. « Tu ne compte pas me noyer quand même, j'espère... » Ce sera dommage je trouve.

Elle attache ses cheveux et semble coopérative. Tant mieux pour elle : cela signifie que je n'aurais pas à la porter jusqu'à l'eau pour la jeter dedans. Elle ne semble pourtant pas convaincue, mais alors pas du tout, lorsque je lui dis qu'elle est moins froide qu'en apparence, l'eau. Tant pis, elle le découvrira bien par elle-même, de toutes façons. Elle s'avance cependant plus vite que moi, et le temps que je la rattrape, au bord du sable, la voilà qui trempait ses petits orteils dans cette délicieuse amie aquatique. Elle s'avance davantage, et un instant, l'envie de la pousser dans la mer me traverse l'esprit. Non, parce qu'elles détestaient ça, les filles, qu'on les pousse dans la mer, en fait. Moi, du coup, j'adorais, parce que ça me faisait rire, et que j'aimais rire. Mais elle m'en empêche ; elle est rusée. Comment, me demanderiez-vous ? En me demandant si je ne comptais pas la noyer. Je me gratte la nuque et l'arrière de la tête, cherchant une phrase maligne à lui répondre. Finalement, je me lance. Je me rapproche d'elle, je parle doucement, murmurant, presque, ces quelques mots.

- Toi plus que quiconque devrait ne pas avoir peur de moi.

Mes doigts caressent les siens à nouveau, remontant lentement vers son bras, dansant sur celui-ci. Du moins, elle ne devrait pas avoir peur de moi de cette façon ... Elle avait déjà eu bien assez de preuves comme ça que sa présence ici m'avantageait, plutôt qu'autre chose. J'ai sans doute un regard nostalgique, à ce moment, car j'ai repensé à un jour similaire, avec Anna. Comme pour le chasser de mes esprits, cependant, je secoue vigoureusement de la tête avant de prendre de l'élan et de plonger dans l'eau.

- Allez, tu viens ? lui demandais-je, une fois remonté à la surface, un léger rire aux lèvres.

J’ai beau le taquiner, je me sens quand même relativement en confiance avec Cosmas, plus qu’avec d’autres candidats en tout cas mais je me dis aussi que là est peut-être le danger. Car au fond, on ne se connait que depuis un mois et les choses sont allées vite. Toujours moins vite qu’entre certains dont je ne citerais pas les noms – Monroe et Sandro – mais assez vite au final. Je ne m’en plains cependant pas car je me sens bien, avec Cosmas. Avec d’autres aussi, certes mais lui, ce n’est pas tout à fait pareil. Du coup, quand il me demande d’aller se baigner et de le suivre, je m’exécute, assez docilement, attachant mes cheveux au passage. J’arrive à l’eau avant lui et bien rapidement, je me permets de lui demander des précisions. Après tout, rappelons-le, oui, Cosmas a essayé d’attenter à ma vie et je suis encore sous le coup du choc post-traumatique. C’est long de s’en remettre vous savez, vraiment. Sans parler que les mecs, à la plage, je les connais. Oh comme c’est rigolo de jeter les filles dans l’eau ! Hum… non, ça ne l’est pas. Il s’avance alors et d’une voix presque inaudible, tout du moins pour d’autres personnes, si tant est qu’il y en ait, me met en confiance. Je souris alors, lui lançant un regard complice. « Ca veut dire que les autres doivent quand même se méfier ? » Bah oui, c’est aussi ce que ça peut vouloir dire… Je sens alors ses doigts caresser les mains puis finalement remonter ce qui me fait légèrement frissonner. Il se jette ensuite à l’eau et j’attends qu’il remonte à la surface. Si je viens, haha, il me fait rire. « Je ne viens pas de Grèce moi, je ne suis pas habituée à me jeter dans la mer comme ça… En Irlande, c’est légèrement différent… » Légèrement nul aussi. Donc moi, j’avance, petit à petit, pas par pas et si ça ne lui plait pas, il n’a qu’à venir me chercher.

J'espère quand même qu'Anna ne regarde pas cette série - encore moins avec les mômes. C'est pas que j'ai honte d'y participer, ni de ce qui s'y passe avec Odessa - j'assume fièrement, au contraire. Simplement, je pense pas que ce serait cool, pour eux, de me voir, ainsi, visiblement dans une nouvelle vie. Surtout pas pour Anna, en fait. On ne s'était rien dit, à la séparation - si on pouvait appeler cela une séparation - dans la mesure où elle, dormait, et moi, je suis parti. Comme ça. Sans laisser un mot, ni rien. Je n'en pouvais plus de cette vie, et maintenant que j'en étais sorti, je me demandais si un jour, je souhaiterais y retourner, tout en pensant, au fond de moi-même, que cela serait très certainement jamais le cas. Je me sentais bien, ici, et je me sentais bien, avec Odessa ... Même si rien ne s'était réellement passé, entre nous, hormis quelques vannes aguicheuses et des baisers enflammés. Elle me lance un regard complice, en réponse à ce que je viens de lui dire, et un instant, je me demande si c'était possible, d'aller plus loin, et si j'en avais envie. Mais je chassai ces pensées de mon esprit : je ne voulais pas trop me préoccuper. Je voulais des vacances. Je lui lance un sourire énigmatique lorsqu'elle me demande si les autres devraient se méfier.

- Ça veut dire ce que ça veut dire. Au même titre qu'Ismène, presque. Voilà où elle s'élevait, à présent, à mes yeux. Au même titre que la partenaire que j'avais juré d'aider et de protéger. Elle avance, lentement, et je râle, légèrement. Non, vraiment, elle aurait pu se dépêcher, quand même. Néanmoins, elle dit quelque chose qui retient mon attention.

- Tu viens d'Irlande, vraiment ? Et d'où, exactement ? Ce n'était pas comme si je n'y avais pas passé les huit dernières années de ma vie ... Peut être bien que l'aventure continuerait au delà du nid.

- Si tu ne te hâtes pas, je vais devoir venir te chercher. la prévins-je alors, souriant, avant de m'avancer lentement et de l'attraper par la taille. J'hésite, un instant, puis je me dis qu'elle ne m'en voudra pas si je la laisse tomber dans l'eau. Donc je la jette, avec un tout petit peu de force, pas trop non plus, je dosais tout au mieux de mes capacités, en fait - pour m'assurer qu'elle soit complètement submergée par l'eau. Et là, j'attendis qu'elle en ressorte.

Ca veut dire ce que ça veut dire... Je suis sceptique, vraiment. Est-ce que ça voudrait dire qu'il est un traître et que moi je n'ai rien à craindre, ou alors qu'il ment aux autres, qu'il est prêt à tout contre eux mais pas contre moi ? Je n'en sais rien. Je n'en sais rien et je m'en fous au final, complètement. Car tout ce que je sais c'est que j'aime passer ces moments avec lui pour l'instant, espérant que ça ne s'arrête pas et si jamais je devais apprendre quoique ce soit de dérangeant sur son compte qui me fasse tomber de haut et bien je ne pourrais m'en prendre qu'à moi même. Je préfère ça, au final, que d'avoir peur, me poser des questions et ensuite, regretter de ne pas avoir tout vécu à fond pour des doutes infondés. Du coup, je hausse les épaules à sa réponse, un peu par reflexe, comme j'en ai l'habitude et j'avance, en souriant légèrement, m'adaptant à la température de l'eau, petit à petit ce qui le fait râler. Je souris alors un peu plus, c'est amusant ça et d'ailleurs, je ne manque pas de lui rappeler que nous ne sommes pas tous nés en Grèce, là où il fait chaud et beau quasiment toute l'année. « Oui, vraiment, je viens d'Irlande. Pourquoi tu sembles étonné ? Je viens de Cork, dans le Sud, et toi ? Tu vis où en Irlande ? » Vu que j'ai quand même compris qu'il était là-bas, depuis un moment. J'écoute au fond, même si je n'en ai pas toujours l'air. Et puis voilà qu'il râle encore mais je n'accélère pas pour autant. Non, j'avance lentement, dans sa direction et je sens que je vais le regretter car avouons-le, face à lui, je ne fais clairement pas le poids... Loin de là, même. Mes peurs se confirment alors lorsqu'il avance, m'agrippe et finalement, me jette dans l'eau avec une certaine douceur. J'ai bien senti qu'il avait fait attention mais le résultat est le même : il m'a jeté dans l'eau. Immergée donc, je remonte à la surface, reprenant ma respiration et toussotant légèrement, lui jetant un regard mi noir, mi amusé. Oui bon, je l'ai cherché mais quand même. J'avance donc et je tape son torse 'avec douceur', la mine renfrognée. « T'es vraiment nul hein, t'as pas pu te retenir en plus... Je te jure, tellement prévisible... Pff... » Je m'accroche alors à son dos, essayer de le faire basculer mais sans grand succès bien malheureusement. C'est agaçant.

Elle me demande alors où j'habitais, en Irlande, moi. Je la regarde sérieusement, un regard un peu innocent dans yeux, comme si cette information m'avait donné aucune idée (le fait qu'elle vivait en Irlande, hein) ; puis, mes lèvres s'entre-ouvrent, et en sortent les mots suivants :

- Luimneach, dans le centre-ouest.

Je me demande si elle y était déjà allée, tiens, à Limerick. Moi, ça m'avait assez plu pour que j'y reste une décennie, ou presque, environ ... Je commence à me faire vieux, en fait, je crois. Elle s'avance, ensuite, mais elle était tellement lente que je m'étais senti contraint de l'attraper par la taille et de la jeter dans l'eau. Heureusement, elle n'avait pas crié comme une hystérique et ne m'avait pas martelé le dos de coups dans sa chute. Autant dire que j'étais comblé. Sa tête émerge alors de l'eau, trempée, et je ris, légèrement. Même mouillée, elle est belle ... C'était incroyable, ça. Je ris de plus en plus fort, cependant, donc elle se lève, et me tape le torse. Et ça ne fait rien de plus que de me faire rire de plus belle. Qu'est-ce qu'elle m'amusait, moi, Odessa ... Oh, oui, elle m'amusait énormément. Elle s'agrippe à moi, essaie de me faire tomber, tout cela, sans grand succès. Je souris, tandis que mes mains se lovent dans le creux de son dos, et je la regarde, avec douceur, dans les yeux :

- Roooh ... Tu ne m'en veux pas pour si peu, quand même.

Ce serait dommage qu'elle bouge alors qu'on avait encore bon nombre de possibilités à explorer ici, en fait.

C’est quant même étrange, un grec, en Irlande. Je pense que je l’aurais rencontré là-bas, sur notre île britannique au détour d’une rue, je lui aurais bien ri au nez lorsqu’il m’aurait sorti ça, imaginant qu’il se payait ma tête mais j’aurais eu bien tort et j’aurais certainement loupé une belle rencontre. Comme quoi, Fake Lover, ça sert à quelque chose autre que passer pour un idiot. Et puis surtout, c’est étonnant de se dire que nous avons vécu pendant un bon moment aussi près l’un de l’autre, sans le savoir, sans s’en douter. Je deviendrais presque sentimentale alors que ce n’est pas vraiment l’objectif premier de notre conversation, c’est clair. Ainsi donc, il habite Limerick, un nom qui m’est un peu familier. « Oui je connais, j’ai de la famille là-bas, une tante éloignée je crois… J’y suis allée, quelques fois. » Rarement, mais je connais, en effet. Pour autant, la conversation vire rapidement sur autre chose étant donné que Cosmas me semble assez impatient de me voir le rejoindre dans l’eau. Je n’ai alors pas le temps de dire quoique ce soit que je me retrouve projetée – oui projetée, rien que ça – dans l’eau de cette mer artificielle, me retrouvant immergée dans l’eau. Comme quoi, le waterproof, avec Cosmas, c’était une précaution à prendre, hein. De retour à la surface, je grogne légèrement, sans pour autant faire la tête ou l’avoir vraiment mauvaise, juste pour marquer le coup on va dire et je m’approche de lui, m’accrochant à ses épaules et essayant de le faire basculer, bien évidemment en vain. Ca l’amuse, logique, et il en profite pour m’encercler de ses bras alors que l’eau ruisselle sur mon visage. Je passe donc la main sur ce dernier pour me dégager et relever quelques mèches de mes cheveux, lui souriant avec cynisme. « Peut-être bien. Il va encore falloir que tu te fasses pardonner… Ca devient une habitude dis-moi ! » Une habitude vraiment fâcheuse si vous voulez mon avis.