SUN-HI - le 09/08/13 vers 15h50

Ces derniers jours sont vraiment géniaux. J’ai avoué mon secret à tout le monde donc je suis libéré par rapport à ça, ma relation avec Sun-Hi se déroule à merveille et celle-ci a validée sa cagnotte de plus de soixante dix mille euros puis a obtenue sa place en finale. Elle pourrait bien remporter le jeu. Mais à mon sens, ça ne reste que du bonus. Elle a déjà gagnée beaucoup. Je lui souhaite de remporter le jeu mais je ne serai pas non plus terriblement déçu si Monroe, Cosmas ou Ismène décroche le titre de gagnant de cette saison dix de Fake Lover. Je les trouve tous méritant. Mais Sun-Hi particulièrement. J’sais pas si je suis très objectif mais en attendant je la soutiens à fond. J’ai déjà commencé ma campagne sur son blog. Mais j’vais pas non plus passer mes journées à ça. Je compte bien profiter de ma semaine et profiter d’elle aussi. D’ailleurs, je l’attends à la gare. On a décidé de se faire un dernier petit tour des studios via le petit train avant que l’aventure ne se termine. Vêtu d’un short estival et d’un large tee-shirt, j’attends la coréenne de pied ferme dans le premier wagon. Je m’impatiente un peu même si on a tout notre temps. Alors que j’admire le seul tatouage présent sur mon bras gauche, voilà qu’elle arrive. « Allez on se dépêche, le petit train va partir. » Bon ok, c’est moi qui l’active quand je veux mais c’est pour la presser un peu. J’ai envie de profiter du soleil le plus longtemps possible et à ce rythme là, il fera nuit quand on aura fait le tour des studios. J’exagère peut-être un peu remarque. En fait, j’en sais trop rien. J’ai jamais fais le tour en train. Et je le regrette d’ailleurs mais il n’est jamais trop tard. En voilà la preuve. Oh et un petit baiser sur la bouche pour la route. « Mmm, tu sens bon. » Je décroche mes doigts de la chevelure de Sun-Hi pour lui attraper la main et appuyer sur le bouton de marche du petit train. « C’est parti ma belle. » En ce moment, j’suis pas en panne d’inspiration concernant les surnoms et la finaliste peut en témoigner. « Tu vas faire quoi de cet argent gagné alors ? » Bah oui, on n’en a toujours pas parlé. Durant la semaine, on a eu l’occasion d’évoquer à nouveau nos secrets, nos parcours, tout ça mais pas de sa cagnotte qui est devenue réelle. « Attends, laisses-moi deviner : t’ouvres un stand de nems et de sushis ! » Bah quoi ?! La Marie de Secret Story voulait ouvrir une sandwicherie avec l’argent qu’elle avait gagnée avec son copain de l’époque. Donc il n’y aurait pas de honte à cela. En plus, ça serait drôle. Mais bon, j’imagine que j’suis loin du compte.

J’ai été choquée en apprenant que Sega n’avait jamais fait de petit train auparavant. Avec tout le temps qu’on a tué par ici, il ne l’a jamais mis à profit pour le tester ? Incompréhensible. Et surtout il faut réparer cette erreur le plus vite possible. Alors on s’est donné rendez vous pour en faire un tour. Hors de question qu’il quitte le jeu sans l’avoir essayé. J’arrive vêtue d’un mini short blanc, et d’un haut gris. Je regarde ma montre, je suis légèrement en retard, bon. Le jeune homme a l’air de s’impatienter. « Allez on se dépêche, le petit train va partir. » Non mais dites donc, depuis le temps je sais pertinemment qu’on le fait démarrer en appuyant sur un bouton. Alors on n’est pas pressé. Quel impatient. « Tu n’es pas à l’heure aussi tss, regarde ta montre indique 17h50 » dis je en montrant la montre a gousset tatouée sur son bras. Je suis drole n’est ce pas.   « D’ailleurs, il s’est passé quelque chose de spécial à cette heure là ? » Pour qu’il se la soit tatoué, elle doit bien avoir une signification. Enfin, avant qu’il ne rale encore plus je m’installe dans le wagon. Il serait fichu de le faire partir sans moi. J’ai le droit à un baiser et un compliment. Il m’interroge ensuite sur ce que je compte faire de l’argent. Ouvrir un stand de nems et de sushis. N’importe quoi. Je ris légèrement. « Maintenant que tu le dis, c’est une idée ! Je suis sure que je ferais un malheur » Avec ma nouvelle petite notoriété, il y aurait surement du monde je pense. Au début du moins, avec l’attrait de la curiosité tout ça. Puis pour ma nourriture aussi, attentions, ils sont excellents mes nems et sushis. « Mais attends…Je sais pourquoi t’es avec moi en fait ! T’en as après ma cagnotte…Mais t’auras pas un rond, je te préviens. Tu pourras juste me regarder compter mes liasses de billets. » Oui parce qu’on va me payer mes preque 75000 en cash, c’est évident. Je décide finalement de répondre plus sérieusement. « Déjà, je vais faire un cadeau à mes parents, leur payer un voyage je ne sais pas, un truc dans le genre, pour être de si merveilleux parents. » Après ce que je leur ai fais, et qu’ils aient toujours voulu de moi, et m’accueillir officiellement dans leur famille, l’agrandissant à deux enfants…Honnêtement, je ne peux pas être plus chanceuse de les avoir. « Après je vais me trouver un appart… Je garderais quelques économies, et je donnerais le reste à la recherche médicale, tu sais, pour tout ce qui concerne les problèmes d’audition, puisque ça me tient particulièrement à cœur. » Et que ça me touche de près. « Ce que je garderais pour moi, pourra aussi me payer mes voyages à Paris… » Ou comment aborder subtilement – ou pas – la question de l’éloignement. Il est vrai qu’on a jamais vraiment parlé de ce qu’on ferait une fois dehors. Concernant nous deux.

Il faut absolument que je fasse le tour des studios en petit train avant que le jeu ne se termine et que je ne puisse plus jamais mettre les pieds ici. Car il est clair qu’une fois l’aventure terminée, les lieux deviendront inaccessibles. Hélas. J’y vivrais bien moi. Avec Sun-Hi. Puis tous les autres aussi. Ça serait cool, non ? Bon, on finirait peut-être par s’ennuyer à force mais quand même. « A cette heure-là, j’ai pointé le bout de mon nez dans ce monde. » En gros, j’me suis fais tatouer mon heure de naissance sur le bras. Ça peut paraître stupide ou inutile mais bon, il y en a bien qui se font tatouer leur date de naissance alors pourquoi pas l’heure. En attendant, je fais partir le petit train après que la demoiselle se soit installée et après l’avoir embrassé. Alors qu’on se trouve au niveau de la tour de verre, je décide de poser une question plus ou moins importante à la finaliste. Que va-t’elle faire de l’argent qu’elle a gagnée ? Car elle a déjà remportée une belle somme. Pour plaisanter, je lance l’hypothèse d’un stand de nems et de sushis. Je sais qu’elle sait si bien les faire donc pourquoi pas après tout. « C’est même certain. Tu l’appellerais : Sun-Hi shop ? » Ou Sun-Hi Sushi Shop mais ça fait un peu long. Je m’apprête à rajouter une autre connerie du genre mais elle prend la parole pour me traiter de profiteur ou d’arnaqueur. J’y crois pas. Y’a intérêt à ce qu’elle plaisante. Je pense que oui quand même. J’espère. Partons de ce principe. « Roooh, c’est nul. J’vais être obligé de soudoyer Monroe maintenant. » La brune au prénom de pin-up aussi a une grosse cagnotte. Mieux que celle de la coréenne il me semble. Bon et sinon, cette dernière semble décidée à me répondre sérieusement. Il était temps je crois. On a bien déliré là. Un peu trop même. « C’est cool ça. » Le fait qu’elle compte offrir un voyage à ses parents, je trouve ça vraiment chouette. Surtout qu’ils l’ont élevée et adoptée alors qu’ils n’en avaient pas l’obligation. Puis surtout, ils ont passés l’éponge sur l’histoire avec la sœur jumelle. Le remake de la série Ringer en gros. Ça devait être space n’empêche de se faire passer pour quelqu’un d’autre. « Oui. » C’est vrai qu’elle a des problèmes d’audition. J’ai tendance à l’oublier. En même temps, on s’y fait rapidement. « Ah, tu comptes aller à Paris ?! » Je fais mine d’être surpris et de ne pas comprendre. Remarque, elle pourrait y aller pour visiter la tour Eiffel ou.. j’en sais rien. « Oh merde j’ai oublié ma casquette ! » Sacrilège ! Le soleil tape bien en plus même si on est un peu abrité par le toit du train.

Si je devais deviner ce que représente l’heure sur son bras, j’aurais dis celle de sa naissance. Bingo. Pourquoi pas après tout hein. Même si personnellement je ne me verrais pas me tatouer une chose pareille. Déjà pour ça il faudrait que je connaisse l’heure exacte de ma naissance, ce qui n’est pas le cas. « T’aurais dû mettre la date complète, comme ça on oublierait pas » Cela serait une sorte de post it ambulant. Pas d’excuses pour l’oublier. Il veut ensuite savoir ce que je compte faire de l’argent. Il propose l’idée d’ouvrir un stand de sushis. « C’est même certain. Tu l’appellerais : Sun-Hi shop ? » Hm on dirait un magasin ça. « Naaan plutôt un truc dans le genre, les délices de Sun-Hi » C’est mieux non ? Bon ce n’est pas comme si de toute façon je comptais réellement ouvrir un fourgon où je vendrais des nems. Je plaisante ensuite sur le fait qu’il ne doit être avec moi que pour ma cagnotte. Il avait constaté qu’elle était pas mal, alors il ne s’est rapproché que dans ce but, dans l’espoir que j’aille en finale. J’ai vu clair dans son jeu, plus la peine de se cacher. Bon j’espère bien qu’il sait que tout ceci est à prendre à la légère. Je ne pense bien évidemment pas ça de lui. Encore heureux. Sinon bonjour la confiance. « Roooh, c’est nul. J’vais être obligé de soudoyer Monroe maintenant. » C’est vrai qu’elle a une cagnotte encore plus gonflée que la mienne. Et c’est sans doute un meilleur parti, puisqu’elle n’a déjà pas besoin de fric supplémentaire, ayant déjà un compte bien fourni, grâce à papa. « N’y compte même pas, c’est ma copine, elle ne te donnera rien du tout. » Non mais oh. Bon et sinon je me montre plus sérieuse, et répond honnêtement à la question concernant ce que je compte faire du fric. Déjà offrir un beau voyage à mes parents, c’est obligé. Ensuite l’appart. Puis en faire don pour la recherche médicale. Les gens ont tendance à oublier mes problèmes d’audition, mais c’est parce que je fais le plus d’efforts possible. Parfois, je n’entends pas tout, mais je fais comme si, tant que j’ai compris l’essentiel, ça passe inaperçu. D’autres je compense en lisant sur les lèvres. Heureusement certains ont comprit depuis le temps, qu’il faut se placer à ma droite, et non ma gauche. Par contre pour mes crises ça…forcément ça se remarque. Mais la dernière que j’ai eu, c’était lors du dimanche où Sega s’est fait éliminé. De mauvais souvenirs ce jour là, que je préfère oublier. « Ah, tu comptes aller à Paris ?! » Il fait l’innocent. « Evidemment, pour voir ma meilleure amie qui y habite. Je connais bien tu sais. Peut être que je pourrais te rendre visite si t’es dans le coin à ce moment là. » Geeeenre. Oh oui je vais venir à Paris juste pour voir ma best, et à l’occasion peut être Sega si jamais il est là. N'empêche, j'aimerais quand même qu'on en parle un peu plus sérieusement. « Pauvre chou » Que je déclare lorsqu’il a oublié sa casquette. C’est terrible.

A la base, j’voulais juste me faire tatouer un réveil sur mon bras gauche parce que le temps c’est quelque chose qui a beaucoup joué dans ma vie et surtout pour me prouver qu’il n’est jamais trop tard pour se réveiller et reprendre sa vie en main. Mais j’ai eu l’idée de me faire tatouer ce fameux réveil avec pour heure celle de ma naissance. J’trouvais ça plus sympa que de choisir une date au pif. Mais la coréenne semble plutôt voir ça comme une sorte de post-it. Mouai. Pourquoi pas. « Qui te dis que c’est pas déjà fait ?! » Après tout, ça se pourrait, avec le nombre de tatouages que j’ai. Genre il serait dissimulé quelque part sur mon bras droit vu que le gauche c’est pas très crédible puisqu’il n’y en a qu’un seul. Bon évidemment, c’est faux. Mais j’y pense sérieusement. Ma date de naissance en chiffres romains. Ça se fait beaucoup. A voir par la suite. « Oh oui ça sonne bien ! Et je ferai des massages à tes clientes, hein, n’oublies pas. » On avait déjà eu une conversation dans ce genre en fait donc je décide de la remettre sur le tapis en espérant que la candidate s’en souvienne. Je pense que oui. Ou alors elle perd encore plus la boule que moi, ce qui serait très inquiétant vu que je me demande souvent si j’ai pas Alzheimer avancé. En attendant, j’me demande si Sun-Hi est jalouse et ça me semble plutôt un bon moyen de le savoir. « C’est ma copine aussi ! Enfin.. pas ma petite copine puisque c’est toi mais bon, t’as compris quoi. » Ok, je m’embrouille les pinceaux tout seul. Mais Monroe c’est ma pote aussi et je pourrai peut-être réussir à la soudoyer pour qu’elle me file un peu de thune. Ou pas d’ailleurs. Je n’essayerai pas puisque j’suis pas un mec comme ça. Mais j’imagine que Sun-Hi le sait ou l’a compris. Sinon elle aurait tout faux sur moi et ça serait assez grave. Ce qui n’est très probablement pas le cas. D’ailleurs, la conversation continue et elle en vient à me dire qu’elle se payerai des voyages à Paris. Surpris, je fais mine de ne pas voir le rapport. Après tout, j’me fais peut-être des films. Elle a une meilleure amie qui habite là-bas apparemment. Ah. Ma mine se décompose je crois. Puis quand elle me dit qu’elle viendra peut-être me rendre visite, un sourire illumine à nouveau ma frimousse. « Oh oui, bonne idée ! Je pourrai peut-être venir te voir à Londres aussi quand je logerai chez Lady Jaileen. » Bon, ok, j’me fais surement des films pour la blonde et sa famille royale. Je doute qu’elle m’invite un jour dans sa demeure Londonienne. Mais l’espoir fait vivre. J’espère la revoir quand même la p’tite Jay. « Non mais c’est vrai ! J’vais attraper une insolation sans ma casquette ! Protèges moi du soleil ! » Je sais que j’exagère et que j’peux survivre sans ma casquette mais ça me fait chier de l’avoir oubliée. Et puis, tant qu’à faire, j’aimerai bien un peu de tendresse de la part de la finaliste. J’suis clairement en manque de câlin et de bisous.

« Qui te dis que c’est pas déjà fait ?! » Oh bah j’ai des yeux quand même. « Impossible. J’ai examiné à la loupe tout tes tatouages durant ton sommeil. » Bon évidemment c’est faux. Mais bon, j’ai déjà eu le loisir d’observer tous ses tatouages assez souvent, et pas de trace de date à l’horizon. « Je pensais à me faire un nouveau tatouage d’ailleurs. Je ne sais pas quoi encore, mais j’ai envie d’un truc en rapport avec FL. Comme un souvenir… Mais bon un truc discret, pas comme toi. » Que je dis dans un sourire. Parce que bon, autant de tatouage ça passe sur un mec, mais sur une fille, c’est carrément moins joli je trouve. Pour ma part, je n’en ai qu’un seul. Qu’on ne peut pas voir au premier abord. Faut dire que vu son emplacement… On peut l’entrapercevoir quand je suis en sous vêtements ou maillot de bain. Au niveau du bas, de l’aine. On aperçoit un peu les ailes du papillon. « Oh oui ça sonne bien ! Et je ferai des massages à tes clientes, hein, n’oublies pas. » Euh je ne suis pas sure que le mélange des deux soit idéal. « Nan j’ai changé d’avis, il n’y a que moi qui ai le droit de profiter de tes massages » Alors on oublie l’idée qu’il devienne professionnel, voilà. Bien que si c’était réellement son désir je ne l’en empêcherais pas. Mais bon aux dernières nouvelles ce n’était pas dans ses projets de carrière. Donc autant qu’il n’y ai que moi qui profite de ses talents. Puis on évoque Monroe, et son argent. « C’est ma copine aussi ! Enfin.. pas ma petite copine puisque c’est toi mais bon, t’as compris quoi. » Je souris. Je n’ai pas rêvé ? Il a bien dit petite copine ? « Alors comme ça, je suis ta petite amie, hein ? » Bon ça allait sous le sens, mais c’est la première fois que c’est clairement établi à haute voix. J’évoque ma meilleure amie qui habite Paris, la raison de ma visite dans la capitale. Il tire une tronche, vous devriez voir. Quoi, il croit réellement que je ne vais y aller que pour ça ? Rhalala. Mais il retrouve le sourire quand j’évoque de lui rendre visite. « Oh oui, bonne idée ! Je pourrai peut-être venir te voir à Londres aussi quand je logerai chez Lady Jaileen. » Le vilain. Surement pas. Je me doute bien que son château doit être plus attrayant que l’idée de mon petit appartement, mais hors de question qu’il aille loger chez Jay, non non non. « Ou tu pourrais aussi loger chez moi » Maintenant que je pouvoir me retrouver un appart avec l’argent gagné. En attendant, il râle encore à propos de sa casquette. Je sais bien qu’il les adore, c’est genre le prolongement de lui-même, mais bon. Il devrait survivre ça va. En plus je le préfère sans, j’adore ses cheveux moi. Comment pourrais y passer ma main avec son truc sur la tête ? « Non mais c’est vrai ! J’vais attraper une insolation sans ma casquette ! Protèges moi du soleil ! » Il veut que je sois son parasol personnel ou bien ? Je ne vois pas comment je pourrais le protéger du soleil. En plus il s’en fiche moi si j’attrape une insolation. J’ai pas de chapeau non plus rien. Mais bon. Je me rapproche de lui, et l’embrasse. Tiens, je passe justement ma main dans sa chevelure. « Là, ça va mieux ? » Un baiser ça aide vachement contre les rayons du soleil n’est ce pas ?

En vue du grand nombre de tatouages présent sur mon corps, il se pourrait que j’ai fais encrer ma date de naissance quelque part sur ma peau. Ce n’est pas le cas mais j’ai envie de faire douter Sun-Hi. Ça ne marche pas visiblement puisqu’elle me confie avoir déjà examiné tout mes tatouages durant mon sommeil. Elle est sérieuse, là ? « Je dors avec une psychopathe en fait. » Ou quelqu’un qui n’a rien à faire la nuit. Au choix. En attendant, j’espère pour elle mais aussi un peu pour moi qu’elle rigolait. J’ai des doutes pour le coup. « Tu veux pas te faire tatouer mon prénom ? C’est un bon souvenir ça ! » Bon, il est clair que je ne suis pas sérieux du tout. Mise à part pour le bon souvenir peut-être. Mais si y’a bien une chose que je ne recommanderai pas c’est de se faire tatouer le prénom ou les initiales de son partenaire. L’amour c’est éphémère comme on dit même si j’espère qu’avec Sun-Hi ça va durer. « Mais.. attends ! T’as un tatouage toi ? » Oh bon sang ! Sacré révélation ! Ca fait trois mois quasiment que j’vis avec la coréenne et j’ai toujours pas remarqué ça. D’autant plus que maintenant je sors avec elle. Bon, on a rien fait encore aussi donc j’ai pas tellement eu l’occasion de voir son corps. « Tiens donc. On veut pas partager mes doigts ? » Un petit sourire de satisfaction rayonne sur mon visage. J’ai obtenu la réaction que j’voulais. Elle n’aimerait pas que j’fasse de massage à d’autres filles. Tant mieux. L’inverse est réciproque. Quand j’ai une relation, celle-ci est exclusive. D’ailleurs, la finaliste s’étonne que je prononce le terme « petite copine ». Bah oui, elle pensait qu’on était quoi ? « Tu es la plus petite de mes amies, oui. » Bon, ok, je me moque légèrement d’elle en jouant au plus con mais elle l’a cherché aussi. Bien évidemment que c’est ma nana et qu’on sort ensemble. Il faut que je le crie sur tous les toits et que je l’écrive noir sur blanc ? « Eventuellement, je pourrai loger chez toi. » Je lui adresse un sourire et un regard tendre qui veut en dire long. J’ai pour projet de la revoir sur Londres et j’espère aussi qu’elle viendra me voir sur Paris. La relation à distance sera dure mais surement nécessaire pour déterminer notre avenir. Est-ce que l’un de nous sera prêt à bouger géographiquement par amour ? Est-ce qu’on va finir par se lasser de la distance et mettre un terme à notre relation ? J’avoue que j’en sais trop rien mais en tout cas, j’peux pas plaquer ma vie d’avant pour une relation naissante. J’ai déjà trop agis sur des coups de tête dans ma vie et trop regretter par la suite pour refaire la même erreur. Bref, alors que le parcours dans les studios se poursuit petit à petit, je constate que j’ai oublié ma casquette servant à me protéger du soleil. Pour me faire plaindre, je décide de jouer la comédie en suppliant de Sun-Hi de m’aider par rapport à ça pour éviter que j’attrape une insolation. Comme si c’était possible. Ah ah. Heureusement, la coréenne semble avoir compris où je voulais en venir puisqu’elle s’approche de moi pour m’embrasser et au passage me faire de l’ombre, ce qui n’est qu’accessoire au final. « Ça commence à aller mieux. Continue pour voir. » J’attends même pas qu’elle agisse pour ré-accrocher mes lèvres aux siennes une nouvelle fois. Un baiser tendre mais agréable. « Oh regardes ! Le bateau pirate ! Ça te rappelle rien ? » Genre la fois où j'étais complètement défoncé à cause des trucs d'Hadatt et où Sun-Hi m'avait surpris et fait tomber du hamac.

« Peut être… » Que je réponds lorsqu’il déclare dormir avec une psychopathe. Non mais ça va en vrai, je ne le scrute pas durant son sommeil. J’examine encore moins ses tatouages. Ce qui serait compliqué en plus dans le noir. « Tu veux pas te faire tatouer mon prénom ? C’est un bon souvenir ça ! » Je le voyais venir celui là. Personnellement je suis contre ce genre de choses. Si ça tourne mal, après tu te retrouves comme un con avec les initiales ou le prénom de ton ex tatoué sur la peau. Et quand t’as juste envie de l’oublier, il est là pour te le rappeler constamment. Après c’est une preuve d’amour certes, mais tout de même… Non pas que je pense qu’entre nous ça va tourner mal, mais bon. On ne sait jamais de quoi est fait l’avenir. « Nan ça ira, j’ai assez de mémoire pour me souvenir de ton prénom. » Il s’étonne alors du fait que j’ai un tatouage. Quel observateur, pff. « Je te le montrerais ce soir, si t’es sage » Que je lui dis dans un petit sourire. Il parle ensuite de masser mes futures clientes. Je refuse. « Tiens donc. On veut pas partager mes doigts ? » Je tourne la tête de gauche à droite, alors que j’attrape sa main. « Non, il n’y a que moi qui ait le droit. D’ailleurs, je suis tendue ces derniers temps, t’sais, j’aurais bien besoin d’un petit massage… » Pas maintenant évidemment, c’est pas tellement le lieu. Mais plus tard. Je relève lorsqu’il me qualifie de petite amie.   « Tu es la plus petite de mes amies, oui. » Haha ce qu’il est drôle. J’en doute fortement, ou alors il ne fréquente que des filles qui font 1m70 et plus. « Cela fera plaisir à Monroe d’entendre ça. » Vu qu’on doit avoir genre 7 ou 8 cm d’écart, ainsi donc, il ne la considère pas comme son amie, c’est lui qui l’a dit. Trèves de plaisanteries, il concède qu’il pourrait loger chez moi. Bien, bien. « Tu es déjà allé à Londres ? » Si moi je connais plutôt pas mal Paris, est ce que lui connait ma ville ? « Tu ne trouves pas qu’ils sont fou tous les autres ? A tout quitter, pour emménager ensemble ? Jusqu’à changer de pays, certains même de continents, juste comme ça. » Il me semble qu’Enoch va quitter l’Ecosse pour habiter avec Avalon en Irlande. Casey va quitter la Californie pour retrouver Brune. Ismène habite à Londres, Sully en Pennsylvanie, et je crois bien qu’ils vont aussi emménager ensemble. Et Monroe…Bah Monroe c’est assez flou. M’enfin ça fait beaucoup. Chaque chose en son temps il me semble. Je ne me vois pas tout quitter, comme ça sur un coup de tête…Surtout que j’ai longtemps désiré cette famille, et maintenant que je l’ai… Je ne pourrais pas les abandonner, j’ai besoin d’eux. Il faut déjà voir ce que notre relation donne à l’extérieur non ? Parce que mine de rien, la vie ici, et dehors, ça n’a rien avoir. Ici, on est dans notre bulle, on est protégé… Mais c’est le vrai monde dehors. Fin bref, monsieur se plaint de la chaleur, c’est qu’il risque de s’attraper une insolation sans sa casquette. N’importe quoi. Mais bon je comprends ce qu’il réclame, ce que je lui donne bien volontiers. Je ne suis jamais contre un baiser. Apparemment ça va mieux, tu m’étonnes. Il désigne le bateau pirate lorsqu’on passe devant. « Quand t’étais défoncé ? Si si je m’en rappelle très bien. Pas ton moment le plus glorieux. »

Je plaisante quand j’émets l’éventualité que Sun-Hi soit une psychopathe. Et elle l’a d’ailleurs compris. Si je le pensais réellement, j’aurai pris la poudre d’escampette depuis bien longtemps je crois. A moins que je ne sois sadomaso. Autre histoire. « En même temps, il est pas bien compliqué. » Mon prénom. Puis je le prendrai très mal si Sun-Hi venait à l’oublier. Mais je sais pertinemment que ça n’arrivera pas. A moins qu’elle choppe la maladie d’Alzheimer et encore. De toute façon, c’est clair que se faire tatouer mon prénom n’est pas une option. Quant au tatouage de la brune, j’ai hâte de voir à quoi il ressemble même si j’avoue que j’ai encore du mal à croire en son existence. Découvrir qu’elle est marquée à l’encre que maintenant, c’est naze. Heureusement, elle me le montrera plus tard si je suis sage. Je dois y voir là une allusion ou une invitation au sexe ? J’sais pas trop. Je pense pas. Malgré mes problèmes, je refuserai de faire quoi que ce soit ici, sous l’œil avisé des caméras. Et j’pense que c’est pareil pour la coréenne. Je doute qu’elle apprécierait que ses parents la voient entrain de faire des choses pas très catholiques. « Je suppose que c’est négociable. » Je lui adresse un sourire taquin tandis que je m’imagine déjà entrain de la masser. Même si je l’ai déjà fais, je suppose que le massage n’aura plus la même signification puisque c’est à présent ma copine. Genre il sera plus sensuel et j’lui offrirai ce cadeau sans rien demander en retour. D’ailleurs, à ce propos, il semblerait que Sun-Hi ait du mal à caractériser notre relation. Oui, nous sommes un couple et elle est ma copine. Ça me semblait pourtant évident mais visiblement, pas pour elle. Du coup, je joue au plus con en prenant l’expression au mot. Et elle me piège bien assez vite en décrétant par un syllogisme que je ne considère pas Monroe comme une amie puisqu’elle est plus petite que Sun-Hi et que Sun-Hi est la plus petite de mes amies d’après mes propres dires. « Bon, ça va, t’as gagné. T’es ma nana. On est en couple. Et même que bientôt on va se marier et élever des pingouins en Antarctique. » Là, j’pouvais pas m’en empêcher. La finaliste m’a bien cherché. D’ailleurs, j’espère qu’elle ne prendra pas ça comme une demande en mariage ou comme une proposition sérieuse. Je reste persuadé que non. Je déconne tellement à longueur de journée que même si je la demandais réellement en mariage, elle penserait que ça serait une blague. « Une fois en voyage scolaire. » Je suis retourné en Angleterre une autre fois mais pas à Londres même donc ça compte pas. « Et toi, tu dois bien connaître Paris ? » Si elle a sa meilleure amie qui habite là-bas, je suppose qu’elle a dû y aller plusieurs fois déjà. Et c’est pas plus mal. « Je trouve ça précipité, oui. J’espère que ceux qui quitteront tout par amour ne le regretteront pas. » C’est vrai que c’est un peu abusé parfois la manière dont les couples de télé-réalité se précipitent. Ils emménagent ensemble en abandonnant presque leur vie antérieure, ils veulent limite se marier et avoir des enfants sur le champ et au final, ils finissent par se séparer et se rendre compte qu’ils ont fait de mauvais choix. J’avoue que j’ai peu d’estime pour ces couples et que je reste méfiant. Même si j’ai de l’espoir vis-à-vis de ma relation avec Sun-Hi, je reste lucide et j’me dis qu’il y a des chances qu’on ne soit plus ensemble dans quelques mois. J’espère toutefois pas mais en tout cas, j’pourrai pas tout quitter pour aller m’installer en Angleterre à cause d’une relation naissante. Et visiblement, Sun-Hi partage mon point de vue. J’avoue que ça me rassure. Si elle avait proposée de venir s’installer à Paris chez moi à la fin du jeu, ça m’aurait pas forcément plu. J’ai compris par le passé que ça ne sert à rien de précipiter les choses. Bref. Le petit train passe non loin du ponton et du bateau pirate et ça me rappelle certaines choses que j’hésite pas à partager avec Sun-Hi. « Merci de me le rappeler. » J’sais bien que j’étais complètement défoncé ce jour là sur le bateau mais en même temps, ça reste un bon souvenir. « Je me suis retenu de t’embrasser. » Genre quand on était allongé par terre l’un sur l’autre et que je l’ai fais compter à l’envers puis fermer les yeux. J’ai eu pour intension de poser mes lèvres sur les siennes mais j’me suis ravisé car un autre candidat nous as surpris à ce moment là.

« En même temps, il est pas bien compliqué. » Oh bah non ça c’est sur. Par contre atypique, oui. On a pas idée de prénommer son gosse d’après une console de jeux vidéos quand même. C’est comme si j’allais appeler mon fils Playstation ou Xbox tiens. Après c’est peut être un vrai prénom qui a une autre signification, mais peut importe, la première chose à laquelle on pense, c’est la console. « Pourquoi tes parents t’on prénommés comme ça d’ailleurs ? Ils sont mordus de jeux vidéo ou bien ? » On a du souvent lui demander, mais je ne l’ai jamais fais, alors je ne sais pas. Je parle ensuite de stress, de muscles tendus – la belle excuse – pour réclamer un massage. Il suppose que c’est nogociable. Ah non. Il ne va pas me demander encore de faire un truc en retour ? Genre cuisiner des nems ou des suchis ? « Faisable tu veux dire » Sinon il est vilain. Je l’embête ensuite sur le fait qu’il m’ait qualifié de petite amie. Il essaie de dévier, mais non non.  « Bon, ça va, t’as gagné. T’es ma nana. On est en couple. Et même que bientôt on va se marier et élever des pingouins en Antarctique. » Ah oui ? Vrai de vrai ? « Haaaaaaaaaaaan. » Je fais la fille super excitée. « J’ai toujours rêvé d’élever des pingouins, ça tombe bien » Bah oui je suis excitée pour ça, pas pour le mariage. Je lui demande alors s’il a déjà été à Londres. Juste une fois en voyage scolaire. « Ouais, je connais limite les lignes de métro par cœur. Puis j’ai déjà tout visité ou presque. » La tour Eiffeil, l’arc de triomphe, les champs Elysées, notre dame etc. « Ce qui ne doit pas t’empêcher de me faire voir la tour Eiffeil » Na. Je lui demande ce qu’ils pensent de tous ces couples qui vont emménager ensemble direct au sortir du jeu. « Je trouve ça précipité, oui. J’espère que ceux qui quitteront tout par amour ne le regretteront pas. » Au moins il pense comme moi. Quitter job, appartement, famille, amis, en un claquement de doigts, non mais vraiment. Certes, c’est un geste très romantique tout ça, tout quitter par amour, et je suis romantique…Mais il y a des limites. Il faut savoir être réaliste aussi. Même si d’un autre côté, ça me fait un peu peur la relation longue distance. Ne dit on pas qu’elles sont vouées à l’échec ? Bien que là on n’est pas tellement loin. C’est à une heure d’avion, deux par l’Eurostar. Donc on pourra se voir souvent. Et j’ai les moyens en plus. Généralement dans ces cas là, le problème, c’est surtout la confiance. Mais bon, c’est un bon moyen de nous tester et voir si ça peut marcher. « Surtout qu’il n’y a pas le feu, je ne comprends pas ce besoin de tout précipiter » Bah ouais, pourquoi tant de précipitations ? Ils ont peut être peur que s’ils ne s’installent pas ensemble direct, leur couple ne va pas fonctionner ? Ils gardent l’autre près d’eux, pour mieux le surveiller ? Je ne sais pas, mais bon. Ils peuvent bien attendre quelques semaines pour voir si tout roule. Enfin, chacun voie sa vie comme il l’entend. « Mais ouais, j’espère pour eux » Je leur souhaite bien évidemment tout le bonheur du monde, et que ça marche. On passe alors devant le bateau pirate, on se rappele un moment de l’aventure, lorsqu’il était défoncé. « Je me suis retenu de t’embrasser. » Han c’est vrai ? « T’aurais dû le faire ! Cela m’aurait évité bien des interrogations » Et toutes ces heures à me demander si ce que je ressentais était réciproque. Pff. « Et en plus j’aurais pu profiter de tes lèvres plus tôt… » Que je dis, en l’embrassant de nouveau du coup.