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 Time after time.

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Bob

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MessageSujet: Time after time.   Time after time. EmptyLun 1 Avr 2013 - 11:26

Et voilà, c'était fini. Fini Fake Lover, fini l'aventure, fini les belles rencontres. Et surtout, fini les chances de gagner quoi que ce soit, comme tu l'avais espéré. Oui, tu t'étais à la base inscrit pour gagner de l'argent, afin de payer ton opération. Mais c'était désormais peine perdu. Cette opération, elle n'aurait jamais lieu. Tant pis pour toi. Faute à ta débilité, comme on avait pu te le faire comprendre durant le prime. Bref. Tu n'étais pas au meilleur de ta forme, et tu ne te sentais pas forcément bien. La production t'avais emmené jusqu'à l'aéroport, et déposé là-bas sans te dire où aller ni rien. Tu n'aurais jamais cru qu'il ferait aussi froid en Irlande. Toi, t'étais pourtant toujours avec ton débardeur et ton bermuda en jean. Et tu avais très légèrement - oh oui, que légèrement - froid. Ça te changeait de la température du nid durant toute cette semaine. En fait, tout dehors te changeait de ce que tu avais pu voir ces dix dernières semaines. Et c'était assez perturbant. Il fallait que tu te refasses à tout. Et surtout, tu te retrouvais dans un endroit qui t'étais inconnu. Tout seul. Toi qui n'avais jamais quitté Los Angeles. Autant dire que tu étais légèrement paumé, dans cet aéroport. Pour ne pas dire beaucoup. T'avais ton gros sac-polochon sur une épaule, et tu regardais autour de toi. Tu ne savais pas où aller. Ni si tu voulais prendre l'avion pour rentrer chez toi, ou si tu voulais rester à Dublin pour visiter. Tu ne savais rien de tout ça, tu n'arrivais plus vraiment à penser. Tout se bousculait. Et puis, il y eut une pancarte. La pancarte. « BIENVENUE BOB ! » Hein ? Mais bienvenue où ça ? Bref, t'étais un peu à l'ouest. En plus, t'avais pas vraiment dormi cette nuit. Tu détaches ton regard de la pancarte pour lever les yeux, afin de voir qui tenais la chose. Sûrement quelqu'un envoyé par la production, ça te paraissait logique. Sauf que non, ce n'était pas un visage inconnu qui se tenait là, à quelques mètres de toi. C'était Isis. Isis. Le choc et l'étonnement firent tomber ton sac par terre. Tu restais là, immobile, ne sachant pas quoi faire pendant ces quelques secondes. Peut-être que ce n'était qu'une hallucination comme une autre. « Je... Isis ? » Oui, c'était tout ce que tu avais réussi à dire. Histoire d'être certain que tu ne rêvais pas. T'avais légèrement l'air d'un débile, là. Oh, si peu.


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MessageSujet: Re: Time after time.   Time after time. EmptyLun 1 Avr 2013 - 23:49

Je n'avais pas pu être sur le prime dimanche soir, tout simplement parce que le midi j'avais eu un repas de famille en France. J'avais ensuite pris l'avion jusqu'en Irlande, en ayant l'intention de me rendre dans le chalet dès le lundi matin si Bob décidait, qu'il soit éliminé ou non, de rester dans le nid. Et c'est à peine arrivée à l'aéroport à Dublin que je pu apprendre que Bob avait été éliminé (ce qui me paru totalement fou et triste) et qu'il avait décidé de quitter le nid. J'avais donc décidé de rester à l'aéroport, de passer dans quelques magasins et d'attendre patiemment l'arrivée de Bob à l'aéroport de Dublin.

Il arrive finalement très tôt le matin, son baluchon sur l'épaule, avec l'air légèrement paumé pendant que je commence à agiter en l'air la pancarte que j'ai confectionné sur deux sièges à l'aéroport avec 4 marqueurs et un large morceau de carton que l'un des commerçant m'a gentiment donné. Le sourire aux lèvres, les cernes sous les yeux, je me demande sérieusement comment je peux tenir debout, mais je trouve seule une explication : l'excitation. L'excitation de le revoir, l'excitation de bientôt pouvoir lui parler à nouveau, l'excitation de bientôt pouvoir lui faire un câlin comme j'en ai envie de puis plusieurs semaines. « Je... Isis ? » bafouille-t-il après avoir lâché son sac, en me regardant avec un air ébahi. Un grand sourire éclaire mon visage, je lâche ma pancarte parce qu'après tout, on s'en fout de ce bout de carton, et je cours vers Bob, les bras grands ouverts. Mon visage s'enfouit dans son cou, mes bras passent autour de celui-ci et j'ai maintenant envie que ce moment dure une éternité. « C'est moi. » je chuchote doucement, parce que seul Bob a besoin d'entendre. Je me fais violence afin de me détacher légèrement de Bob. Mes lèvres atteignent sans problème la joue de Bob pour un léger baiser qui ne dure que peu de temps. « J'suis désolée que tu sois sorti hier soir... J'suis désolée de pas avoir pu être présente, je sais que ça a sans doute été une soirée difficile pour toi... » Entre la question de Connor dont tout le monde parle sur internet, l'élimination, la séparation avec Mado, le retour de personnes comme Nadan... Bob a vraiment du passer une mauvaise soirée. Et oui, même si je ne suis certainement pas aussi proche de Bob que l'ai Mado, il compte énormément pour moi et j'aurai voulu être là pour le soutenir au mieux. « Ceci dit, j'suis vraiment contente de te retrouver... » dis-je pendant que ma main passe doucement dans les cheveux qui recouvrent l'arrière de sa tête et le haut de sa nuque.
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MessageSujet: Re: Time after time.   Time after time. EmptyMar 2 Avr 2013 - 18:26

On pouvait dire que tu n’avais pas vraiment dormi de la nuit. Plusieurs choses se bousculaient dans ta tête. Qu’allais-tu faire à Dublin ? Rentrerais-tu tout de suite à Los Angeles ? Et si c’était une meilleure idée de rester dans le nid, auprès de Mado ? Mais non, tu avais préféré directement sortir, histoire de te réhabituer à être « tout seul », loin de ta partenaire, du moins. La voir tous les jours commençait à être une habitude, et de passer du tout au rien n’allait pas être facile. Alors tu préférais avoir le choc maintenant que plus tard. Mais qu’importe. Tu te retrouvais là, à l’aéroport, ne connaissant rien ni personne. Tu ne savais pas vraiment où aller. Tu ne t’étais pas préparer à tout ça, à vrai dire. Et puis là, tu vois Isis. Pourtant, tu doutes quelques instants. Et si c’était un rêve ? Mais ses bras autour de ton cou te confirment le contraire. Tes bras à toi se referment directement sur sa taille, la serrant fort contre toi, montrant à quel point tu étais heureux de la voir. Oh que oui, tu étais heureux. Elle t’avait tellement manqué durant ces dernières semaines, c’était fou. « C'est moi. » qu’elle te murmure. Et tu souris. Tu ne pensais clairement pas la voir, mais au final, elle était là, dans tes bras. Alors oui, tu ne pouvais que sourire. « J'suis désolée que tu sois sorti hier soir... J'suis désolée de ne pas avoir pu être présente, je sais que ça a sans doute été une soirée difficile pour toi... » Ton regard est plongé dans le sien, et tu secoues doucement la tête. Elle n’avait pas à te dire ça, pas à être désolée. Ce n’était en rien sa faute. Certes, ça n’avait pas été la meilleure de tes soirées. Beaucoup de choses t’avaient contrariée. Des choses pour lesquelles tu n’étais pas censé porter de l’importance. Mais c’était plus fort que toi. Mais… tu prenais sur toi. Du moins, tu essayais. « Ne dis pas ça. C’est… pas grave. » Oui, voilà, pas grave. C’était la seule chose que tu avais trouvé à dire. Au fond, plusieurs choses te rendaient plus ou moins triste, mais tu n’allais pas te plaindre devant Isis. « Et puis.. t’es venu ici rien que pour moi ? » Demandes-tu alors les sourcils froncés. Ou peut-être qu’elle passait juste par-là. Genre une escale pour se rendre dans un autre pays. Qu’est-ce que tu en savais, toi ? « Ceci dit, j'suis vraiment contente de te retrouver... » Tu souris de plus belle, et pose une de tes mains sur sa joue pour la caresser brièvement, avec douceur. « Moi aussi… Tu m’as manqué. » dis-tu dans un murmure, ton sourire toujours présent, et ton regard ne quittant pas le sien. Tu te sentais bien, d’un seul coup. Coïncidence ? Sûrement pas.
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MessageSujet: Re: Time after time.   Time after time. EmptySam 6 Avr 2013 - 13:56

C'est vrai que j'ai longtemps rêvé de ces retrouvailles, de pouvoir de nouveau pouvoir lui faire un câlin, de pouvoir lui dire de vive-voix combien il m'a manqué. C'est vrai que les semaines passées sans Bob furent pour le moins éprouvantes. Il faut dire que je n'ai pas arrêté de voyager. Et ce n'est apparemment pas fini. Combien de fois ai-je pris l'avion depuis que je suis sortie de l'aventure ? Facilement dix fois, principalement vers Londres, Paris et Los Angeles. Deux voyages par semaine environ, c'est énorme. Néanmoins, maintenant je serai avec Bob et ce sera déjà beaucoup moins barbant que des voyages pendant lesquelles j'étais coincée entre un vieux pervers et une femme enceinte. Oui, en cinq semaines, j'ai eu le temps d'expérimenter la classe économique un nombre de fois suffisamment conséquent pour savoir que les autres passagers sont rarement des cadeaux.
Mais maintenant que je suis dans les bras de Bob, j'ai l'impression que ces cinq semaines n'ont été que de petits obstacles dans la réalisation de mon rêve le plus cher : vivre à Los Angeles, non loin de Bob et pouvoir ainsi entretenir une relation sur le long terme avec lui, que ce soit amical ou plus profond, l'important pour moi est de ne pas perdre le contact avec lui. « Ne dis pas ça. C’est… pas grave. » dit-il, alors que nos regards sont comme attachés l'un à l'autre par un lien invisible mais très résistant. Bien sûr que ça n'est pas la fin du monde, je crois que nous serons tous les deux d'accord sur ce point, mais je sais à quel point c'est perturbant de revenir à la réalité... Je sais aussi à quel point Bob était attaché à sa partenaire et je crois pouvoir comprendre ce qu'il ressent actuellement. Alors ça n'est pas très grave, mais ça l'est assez pour qu'il se sente (au moins) attristé. « Et puis.. t’es venu ici rien que pour moi ? » demande-t-il finalement. Je souris légèrement. « Ouais... En fait, je comptais rentrer dans le nid lundi si tu étais toujours là. Sauf que j'ai vu en arrivant à l'aéroport que tu avais été éliminé donc je suis restée là et j'ai attendu. Je voulais pas revenir dans Fake Lover si tu n'étais pas avec moi, y'avait plus aucun intérêt. » dis-je, doucement. Alors voilà, je suis là et je ne le regrette pas. Et puis, j'aurai fait quoi dans Fake Lover sans Bob ? Pas grand chose. « Moi aussi… Tu m’as manqué. » dit-il, en caressant ma joue à l'aide d'une de ses mains. Je souris, répondant simplement qu'il m'a manqué aussi. Je finis par rompre le contact entre nos regards quelques secondes plus tard, parce qu'il est grand temps de revenir à la réalité. Le sac de Bob risque de se faire embarquer s'il ne le récupère pas rapidement et je n'ai pas tellement envie de subir une alerte à la bombe, ça pourrait gâcher littéralement nos retrouvailles. « Ramasse ton sac, ils vont croire à un attentat... Ce serait bête ! » dis-je, avec un léger signe de tête en direction du sac de Bob. Et après qu'il ai fait ce qu'il fallait, je prend de nouveau la parole. « Et maintenant... tu comptes faire quoi ? » Oui, parce que nous n'allons pas dormir dans l'aéroport. Alors autant définir un plan d'action tout de suite.
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MessageSujet: Re: Time after time.   Time after time. EmptySam 6 Avr 2013 - 21:59

Elle t’avait manqué, tu ne pouvais pas le nier. La première semaine sans elle avait vraiment été difficile, et finalement tu t’étais fait une raison. Tu la retrouverais. Et c’était ce qui se passait en ce moment même. Bien que tu aies préféré rester un peu plus longtemps dans l’aventure, tu avais tout de même fait un parcours pour le moins acceptable. Du moins, t’essayais de t’en convaincre. Et puis là, dehors, tu pouvais la voir elle. C’était une toute autre sorte de récompense, mais ça en restait une. Peu de monde avait une personne aussi fantastique qu’Isis qui les attendrait à la sortie du jeu. Et toi t’y avais le droit. C’était sûrement sûr ça qu’il fallait que tu te focalise. Pas sur le fait que tu avais perdu, et que ta partenaire te manquait déjà. « Ouais... En fait, je comptais rentrer dans le nid lundi si tu étais toujours là. Sauf que j'ai vu en arrivant à l'aéroport que tu avais été éliminé donc je suis restée là et j'ai attendu. Je voulais pas revenir dans Fake Lover si tu n'étais pas avec moi, y'avait plus aucun intérêt. » Et tu souris de plus belle. Elle était bel et bien là pour toi. Pas pour quelqu’un d’autre. Et ça, ça te rendait heureux. « … Merci. Mais… t’es sûre ? Il n’y a pas d’autres personnes que tu veux retrouver à l’intérieur ? » Tu ne voudrais pas qu’elle se prive pour toi, vraiment. Et puis, il y avait Nadan dans le nid… Bref. Tu ne voulais pas penser à ça. Elle était là, en face de toi. Pour toi. « Ramasse ton sac, ils vont croire à un attentat... Ce serait bête ! » Tu ne peux donc pas t’empêcher de rire à ses dires, et tu rattrapes aussitôt ton baluchon pour le mettre sur ton épaule. « J’suis sûr que si je me laisse encore un peu pousser la barbe, j’aurai la tête d’un parfait terroriste. Il faudrait que je le fasse un jour, et que je simule un attentat… » Ça pourrait être drôle. Ou pas, en fait. Aux Etats-Unis, là où tu vivais, donc, ils ne riaient pas avec ce genre de chose. Surtout après l’épisode des tours jumelles. « Et maintenant... tu comptes faire quoi ? » Ce que tu comptais faire ? Tu n’en avais aucune idée. Tu n’y avait pas du tout réfléchis à vrai dire. Ton regard se pose encore une fois sur la belle. « Déjà..je meurs de faim. Ils m’ont rien donné à manger depuis hier soirs, ces crétins… Une pizza me semble de rigueur. Et je suis tellement fort que je trouverais une pizzeria ouverte ce matin-même, oui. » T’avais faim de pizza, et alors ? Tu marques une légère pause, et tu prends ensuite la valise d’Isis. Hors de question qu’elle les porte elle-même. Tu allais le faire pour elle. « Ensuite, je vais déposer mes bagages dans un hôtel miteux, mais que j’aurai les moyens de payer. Et, pour finir, je vais passer deux semaines à visiter Dublin. Avec toi. » Quoi, tu ne lui demandais pas son avis ? Non, mais vraiment, en fait. Mais elle avait peut-être mieux à faire. Sûrement, oui. Alors elle refuserait très probablement cette « offre » que tu venais de faire.
Pourtant, vous partez juste après, tous les deux. Et comme promis, tu trouvas une pizzeria. Pizza que vous partagez dans le taxi qui vous dépose alors dans un hôtel du centre-ville. Vous prenez une chambre, vous y rendez, et y déposez vos bagages. Tu regardes autour de toi, assez perplexe. Ce n’était pas un hôtel 5 étoiles, c’était clair. De toute manière, t’avais plus l’habitude des choses de luxe depuis qu’on t’avait viré de chez toi. Tout t’allait, mais t’étais pas sûr que ce soit le cas d’Isis. Elle devait sûrement être habituée à beaucoup mieux, au final. Et c’était un peu flippant, de se retrouver si merdique par rapport à ce qu’elle méritait. « Bon… Je comprendrai que tu veuilles aller dormir autre part. Je me vexerai pas si tu le fais, t’en fais pas. » Histoire qu’elle soit au courant, hein. T’avais pas les thunes pour aller autre part de toute manière. Mais Isis les avait sûrement, alors si elle voulait coucher autre part, tu ne lui en voudrais pas du tout. Tu hausses donc tes épaules, vous parlerez des détails plus tard. « Mais pour l’instant… » Tu émets une pause, et attrapes sa main pour la serrer dans la tienne. « … t’es à moi. » Tu l’attires contre toi pour ensuite l’entraîner dehors. Dublin, tu ne connaissais pas. Tu ne connaissais aucune ville mis à part Los Angeles, en fait. Mais qu’importe, tu étais là pour être un touriste, et tu ferais le touriste. Pour la première fois dans ta vie, et aux côtés de la plus belle femme du monde, en plus de ça. Vous marchez dans la rue, ta main et toujours dans la sienne, tu regardes autour de toi. Voir quelque chose de différent de ta ville natale de fascine quelque peu. Les cultures, les traditions, les accents, ça t’intriguaient. Mais… tu ne pouvais pas éternellement rester là à marcher dans les rues de Dublin, à regarder partout autour de toi comme un enfant qui découvrait quelque chose de nouveau. Parce que c’était le cas. Tu tournes alors la tête vers Isis, qui t’avait suivi jusque-là. C’était peut-être à elle de faire ce qu’elle voulait maintenant, non ? « Tu connais Dublin ? Tu veux aller quelque part ? Je te suivrai partout. » Parce que toi, tu n’y connaissais rien à rien. Et tu voulais surtout lui faire plaisir. Alors oui, tu ferais tout ce qu’elle voudrait.
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MessageSujet: Re: Time after time.   Time after time. EmptyDim 7 Avr 2013 - 2:03

Je ne regrette pas mes choix, aucun d'eux. Je ne regrette pas d'avoir choisit Bob et d'avoir laissé Nadan. Je ne regrette pas d'avoir participé à Fake Lover, même avec ce secret qui, au final, n'est même plus d'actualité. Je ne regrette pas de ne pas avoir réintégré Fake Lover et d'avoir maintenant Bob en face de moi. Qu'est-ce que je manque dans l'émission ? Pas grand chose, c'est certain. Je pourrai peut-être revoir Neila à l'extérieur et apprendre à la connaître d'avantage. Mais le reste des candidats de nouveau dans le jeu m'importait finalement peu à l'exception de Mado qui avait le don particulier de m'intéresser un peu plus que les autres. Peut-être parce qu'elle pouvait être à la fois forte et sensible, et que finalement, nous avons plus de points communs que je n'aurai pu le croire. Il y avait également Emilien qui était quelqu'un de plutôt sympathique et avec qui j'avais aimé échanger brièvement quelques paroles. Même sortie du jeu, j'avais tout de même mes chouchous que je ne cessais d'encourager de ma place d'éliminée. Alors lorsque Bob me demande si je n'ai vraiment pas envie de retourner dans Fake Lover pour revoir certaines personnes, je répond le plus sincèrement du monde : « Tu sais, je peux revoir toutes les personnes avec lesquelles j'ai envie de garder contact au moment où j'en aurai envie. Pas besoin de retourner à Fake Lover pour ça... Et puis, en dehors de toi et de Diana, je ne me suis liée avec peu de personnes au final. » Et tout ce que je viens de dire est vrai. D'ailleurs, Diana est quelqu'un qu'il me plairait de revoir dans quelques temps, j'ai vraiment eu un coup de cœur pour celle-ci. Et puis finalement, je finis par reprendre légèrement conscience de la réalité, et invite Bob a reprendre son sac en main afin de ne pas avoir de problème avec la sécurité de l'aéroport. Il rit, comme toujours. Bob a une joie de vivre qui ne le quitte que rarement et qui est fort agréable. Et finalement, me répond sur le ton de la plaisanterie : « J’suis sûr que si je me laisse encore un peu pousser la barbe, j’aurai la tête d’un parfait terroriste. Il faudrait que je le fasse un jour, et que je simule un attentat… » Je ris à mon tour, parce qu'il n'a pas tout à fait tort sur ce qu'il dit sur sa barbe. Cependant, il vaudrait mieux pour lui éviter de simuler un attentat car il risque tout de même gros, simulation ou non... « Je ne suis pas sûre que la sécurité trouve ça très drôle, mais tu peux toujours essayer si tu n'as pas peur des ennuis que cela peut créer... » Et je sais que Bob ne fera pas ça, il est intelligent, beaucoup plus intelligent que les gens veulent bien le croire. Mais maintenant, c'est plus ce que désire faire Bob qui m'intéresse, pour savoir ce que moi, je dois faire. « Déjà..je meurs de faim. Ils m’ont rien donné à manger depuis hier soirs, ces crétins… Une pizza me semble de rigueur. Et je suis tellement fort que je trouverais une pizzeria ouverte ce matin-même, oui. » dit-il, en marquant une pause entre les deux points de son explication, juste le temps de prendre ma valise à la main. C'est aussi ça que j'aime chez Bob, cette manière de prendre les choses en main et de tenter d'être le plus serviable possible. C'est pour le moins... adorable et gentil. « Ensuite, je vais déposer mes bagages dans un hôtel miteux, mais que j’aurai les moyens de payer. Et, pour finir, je vais passer deux semaines à visiter Dublin. Avec toi. » Avec moi. Je ne voulais pas lui imposer ma présence, mais apparemment il désire que je reste avec lui, alors qu'il en soit ainsi. C'est vrai que je serai partie à contrecœur en le laissant derrière moi. Après tout, je ne suis pas venue à Dublin pour repartir après avoir revu Bob quelques minutes. Et puis, j'aime bien son programme pour les deux prochaines semaines alors je souris, hoche doucement la tête en disant : « Je trouve que c'est un bon programme... J'en suis, avec grand plaisir. ». Et puis sincèrement, j'ai quoi de mieux à faire ? Trouver un boulot, faire le ménage dans mon appart'... Rien de bien passionnant, et j'ai bien deux semaines à consacrer uniquement à Bob. Sans aucun problème. Alors sans attendre, je m'en vais avec Bob. Nous trouvons une pizzeria, faut croire que Bob a le flair pour ce genre de choses puisqu'il en trouve une ouverte du premier coup et après une vingtaine de minutes d'attente au sein du restaurant, nous pouvons partir avec notre boite. Et c'est une fois dans un taxi que nous ouvrons la-dite boite et que nous commençons à manger cette pizza en prenant soin de ne pas en foutre partout, histoire de ne pas payer un supplément ou quelque chose du genre, et simplement par respect pour le chauffeur. Et finalement, nous arrivons rapidement devant un hôtel où nous prenons une chambre double. « Bon… Je comprendrai que tu veuilles aller dormir autre part. Je me vexerai pas si tu le fais, t’en fais pas. » Je hausse un sourcil. Pourquoi devrai-je dormir autre part ? J'aime cet endroit, j'aime l'idée de pouvoir passer mes nuits avec Bob comme lorsque nous étions encore dans l'aventure et que Monsieur avait une peur bleue de se faire couper les cheveux par Mado. Il ne me laisse pas vraiment le temps de répondre, après avoir simplement haussé les épaules, il prend de nouveau la parole : « Mais pour l’instant… t’es à moi. » Il prend ma main dans la sienne, mes doigts s’emmêlent avec les siens et je dois avouer que j'aime ce genre de contact avec Bob. Il m'attire à lui doucement, puis m'entraîne hors de la chambre. Ma main ne quitte pas celle de Bob et même lorsque nous arrivons finalement dans la rue, je ne rompt pas le contact entre nos paumes. Les rues de Dublin semblent d'ailleurs être d'un grand intérêt pour Bob, ce qui ne manque pas de me faire sourire. Cet intérêt, cette curiosité qui fait briller ses yeux comme ceux d'un enfant, ça n'est pas la première fois que je vois ça. En effet, lors de notre première rencontre, Bob était totalement passionné par la découverte de la neige qui lui tombait doucement dans les cheveux, sur le visage et sur son pauvre t-shirt. Il « n'avait pas de pull » et ça m'avait amusé. Et voilà, maintenant c'est exactement la même chose, la même excitation qui secoue Bob. Ça fait plaisir d'avoir quelqu'un comme ça à ses côtés, quelqu'un qui ne se désintéresse pas de tout, mais qui, à l'inverse, est vraiment curieux de tout. « Tu connais Dublin ? Tu veux aller quelque part ? Je te suivrai partout. » Ce à quoi je répond sans attendre : « A vrai dire, j'ai uniquement eu l'occasion de voir le quartier d'affaires. Alors mes connaissances sont toutes aussi limitées que les tiennes... » C'est vrai, en bossant avec Nadan, j'ai fait beaucoup de déplacements, dont en Irlande. Seulement je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de jouer la touriste dans les villes dans lesquelles nous nous rendions. Je voyais des salles de réunion, des bureaux, des grattes-ciels, des grands noms de sociétés tels que Facebook (qui a son siège sociale à Dublin)... Mais jamais ce qui intéressait les autres personnes, les monuments, genre de choses. Il est quelle heure ? Je regarde ma montre, il est environ huit heures du matin. Qu'est-ce que nous pouvons espérer obtenir maintenant ? Pas grand chose, je le crains. Donc là, je ne sais vraiment pas quoi proposer. « Je crois que le Trinity College est à visiter, il est 8 heures alors... je crois que ça doit être ouvert... Je ne sais vraiment pas quoi te proposer, c'est affreux... » Je n'aime pas me sentir impuissante, c'est vraiment quelque chose que je déteste au plus au point. Et je le suis.
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MessageSujet: Re: Time after time.   Time after time. EmptyDim 7 Avr 2013 - 21:26

« Tu sais, je peux revoir toutes les personnes avec lesquelles j'ai envie de garder contact au moment où j'en aurai envie. Pas besoin de retourner à Fake Lover pour ça... Et puis, en dehors de toi et de Diana, je ne me suis liée avec peu de personnes au final. » Et tu souris. Tu souris parce qu’elle estime être « liée » avec toi. Et même si tu le savais déjà, t’aimes l’entendre le dire à voix haute. Bien que bizarre, ça te faisait plaisir. Vraiment. Alors tu souris comme un con, comme tu savais si bien le faire en sa présence. Tu ne réponds pas, tout simplement parce qu’il n’y avait rien à rajouter. Elle préférait rester ici, avec toi. Et c’était suffisant, tu n’en demandais pas plus. « Je ne suis pas sûre que la sécurité trouve ça très drôle, mais tu peux toujours essayer si tu n'as pas peur des ennuis que cela peut créer... » Tu hausses tes épaules. L’essentiel était que tu savais que si tu laissais ta barbe pousser, ou pourrait vite fait te prendre pour un terroriste. Vive les clichés. Tu lui souris, amusé – autant dire que t’as pas cessé de lui sourire depuis qu’elle est en face de toi – et secoues doucement la tête, pour montrer que tu n’étais pas d’accord. « J’ai peur de rien, moi. Je suis superman, tu vois. » Mais oui, bien sûr. L’espoir fait vivre, dit-on. Hum. Bref, après avoir dit tes belles conneries, pour changer, tu lui fais part de tes projets. Projets qu’elle approuve, pour ton plus grand plaisir. Tu l’entraînes alors avec toi, à la quête d’une pizzeria que vous ne tardez pas à trouver. Il ne fallut pas longtemps non plus pour trouver un hôtel, que vous y déposiez vos bagages, et partiez main dans la main dans les rues de Dublin. Tu regardes autour de toi, curieux, heureux de découvrir de nouvelles choses, de nouveaux paysages, de nouvelles personnes. T’as toujours été beaucoup trop curieux, beaucoup trop intéressé par tout ce qui t’entourait. Intéressé d’apprendre de nouvelles choses. De découvrir. Tu portais un intérêt à tout et n’importe quoi, oui. Ce qui n’était pas toujours à ton avantage. Tu demandes alors à Isis si elle savait les endroits intéressants où ils pourraient se rendre. « A vrai dire, j'ai uniquement eu l'occasion de voir le quartier d'affaires. Alors mes connaissances sont toutes aussi limitées que les tiennes... » Apparemment, avec son boulot, Isis avait eu l’occasion de beaucoup voyager, sans pour autant visiter les endroits. Chose que tu trouvais dommage. Tu ne comprenais pas comment quelqu’un qui allait dans un endroit nouveau ne prenait pas le temps de visiter, de s’intéresser à ce qu’ils avaient devant eux qui changeait de leur quotidien. Mais apparemment, tout le monde n’était pas comme toi. Chose que tu arrivais aisément à comprendre, car tu ne t’estimais pas comme « normal ». Alors que ta main et toujours dans celle d’Isis, ton regard se pose sur elle, un petit sourire amusé aux lèvres, répliquant sans grand sérieux. « Ah oui… T’es nulle en fait. » Tu serres un peu plus sa main, histoire qu’elle ne puisse pas fuir au cas où elle serait vexée. Car ce n’était pas ton but. Mais Isis n’était pas comme les autres femmes, à vrai dire. Elle ne se vexait pas pour un rien, elle était simple. Sans prise de tête. Elle était agréable. Elle était tout ce qu’il y avait de plus parfait à tes yeux. Tout ce que tu pouvais chercher chez une personne, sans que tu le lui dises pour autant. Parce qu’elle flipperait clairement si tu commençais à dire tout ce que tu avais en tête. Et si tu disais aussi ce que tu n’avais pas… Mais qu’importe. Tu lui dirais tout ça le temps voulu. Pas maintenant. T’étais de trop bonne humeur pour tout gâcher. Tu voulais seulement profiter de sa présence, elle te faisait vraiment du bien. « Je crois que le Trinity College est à visiter, il est 8 heures alors... je crois que ça doit être ouvert... Je ne sais vraiment pas quoi te proposer, c'est affreux... » Huit heures ? Tu avais complètement oublié ce détail. Toi et la notion du temps… ce n’était pas trop ça. Tu pouvais rester au moins 5 heures dans la mer, tout en croyant que t’y étais depuis une demi-heure seulement. Bref, il ne fallait tout simplement pas se fier à tes sentiments, parce que tu avais l’impression qu’il était 13h00. En fait, l’heure expliquait pourquoi vous étiez presque les seuls dans la rue, et pourquoi quasiment aucune boutique n’était ouverte. Grande révélation de ta vie. M’enfin. Tu prends alors un ton ironique « Oh oui, c’est affreux, tu es affreuse… Que vais-je devenir ? » Oui, tu te moquais légèrement de ce qu’elle venait de dire. Parce qu’elle avait dit ça comme si elle était la pire personne de la terre, alors que ça n’avait rien de bien grave. Ils trouveraient tous les deux de quoi s’occuper de toute manière, tu ne t’inquiétais pas pour ça. Tu t’étais alors arrêté de marcher, te retrouvant en face d’Isis, lui tenant toujours la main, ton regard se posant sur le sien. Tu répètes alors, d’une voix plus basse. « Vraiment affreuse, oui… » Un sourire s’installe sur ton visage. Bon, en fait, il n’avait jamais quitté ton visage. Et là, c’est le drame. Tu t’approches d’elle, sans vraiment réfléchir. Ta main se pose sur sa nuque, tu t’apprêtes à l’embrasser. Mais au dernier moment, tu te stoppes. Vos visages ne sont plus qu’à un millimètre l’un de l’autre, vos lèvres se frôlent. Tu fermes les yeux, pour essayer de te contrôler. « Je ne devrais peut être pas faire ça… » que tu murmures. Tout simplement parce que tu ne savais pas si elle en avait envie autant que toi, tu en avais envie. Tu ne savais pas si Isis voulait de ce baiser. Et tu n’oserais pas faire quelque chose qu’elle ne voudrait pas. Et tu rajoutes alors dans un second murmure « Je n’arrête pas d’y penser depuis la dernier fois… » tu es toujours dans la même position. Tes yeux se sont ouverts pour se plonger dans le regard d'Isis. T’as l’air d’un con, comme ça. D’un idiot.
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MessageSujet: Re: Time after time.   Time after time. EmptyDim 7 Avr 2013 - 22:31

Bob et ses conneries, je ne m'en lasserai certainement jamais. Bob est le genre de personnage qui aime rien d'un rien et qui, apparemment, ne se lasse pas des préjugés et semble les tourner à la rigolade. Bob serait donc un futur terroriste à la barbe presque rousse (ahah), du jamais vu selon moi. Mais apparemment, Bob n'est pas seulement un terroriste et c'est évidemment ce qu'il tente de me démontrer. « J’ai peur de rien, moi. Je suis superman, tu vois. » Bob serait donc Superman. Je plisse doucement les yeux, mes lèvres se pincent légèrement et avec un œil quelque peu accusateur, je ne peux m'empêcher de répondre : « C'était donc ça, ton secret... » Le pire, c'est que Bob serait certainement capable de se présenter à Fake Lover avec un secret du genre, juste pour le plaisir de passer pour le rigolo de service et se faire un peu remarquer. Mais mine de rien, j'aime être en présence de ce nouveau Superman qu'est Bob et celui-ci m'entraîne en quête d'une pizzeria et d'un hôtel. Et après plus d'une heure, nous arrivons finalement dans les rues de Dublin, que je n'ai jamais eu l'occasion de vraiment avoir précédemment. C'est vrai que je n'ai finalement vu que les grands grattes-ciels de verres, les PDG des plus grandes entreprises, les hôtels de luxe hors de prix que je n'avais même pas à payer. Finalement, je n'ai jamais eu l'occasion de visiter les villes dans lesquelles je me suis rendue, que ce soit Tokyo, New York, la Silicon Valley, Dubaï, São Paulo ou encore Pékin. A vrai dire, c'est un peu à contrecœur que je ne prenais pas le temps de visiter un peu ces villes, mais je n'avais simplement pas le temps. J'avais toujours rêvé de voir le monde, de parler avec des gens de toutes les cultures, de toutes les religions, de pouvoir échanger dans des langues diverses (ce qui n'était pas bien compliqué puisque je suis polyglotte). Mais je n'en ai finalement jamais eu l'occasion, même lorsque j'étais en plein cœur de ces villes. « Ah oui… T’es nulle en fait. » me fais remarquer Bob. Je sens une légère pression sur ma main, et je ne bouge pas, je me contente de sourire, parce qu'il a tout à fait raison. « C'est clair... J'regrette un peu. Mais bon, lorsqu'on bosse, on bosse et puis c'est tout. » Pas le temps pour quoi que ce soit d'autre, le principal c'est que tout roule dans l'entreprise. Entreprise pour laquelle j'avais quand même bossé d'arrache-pied et qui finalement ne me reverra plus jamais. Je n'ai même pas déposé de lettre de démission, je sais que la lettre de licenciement arrivera bientôt dans ma boite aux lettres à Los Angeles, signée de la main de Nadan lui-même. Tant mieux, je vais toucher des indemnités, de quoi payer mon appartement quelques temps, me retourner et commencer une nouvelle vie. Et puis finalement, je propose quelque chose. J'ai entendu parler de cette université, je ne sais pas ce qu'il peut bien y avoir de particulier à y voir, pourquoi ils la font visiter mais c'est que cela doit être intéressant. Après, est-ce que ce serait intéressant du point de vue de Bob, c'est autre chose, et je n'en ai vraiment aucune idée. Alors je me trouve légèrement désemparée, incapable de savoir quoi faire et encore moins à une heure encore avancée du matin. Je crois qu'il aurait été préférable de dormir un peu, surtout que mon cerveau embrumé par le manque de sommeil a du mal à réfléchir normalement. « Oh oui, c’est affreux, tu es affreuse… Que vais-je devenir ? » laisse échapper Bob. Je ris légèrement, il a pris un ton ironique et je comprends pourquoi il s'excite d'un coup. Il n'y a pas mort d'homme, si là, tout de suite, je n'arrive pas à trouver quoi faire. Nous nous sommes arrêtés et Bob est maintenant en face de moi, nos regards se croisent et se restent ancrés l'un dans l'autre. « Vraiment affreuse, oui… » Il murmure, cette fois-ci et je ne vois pas trop où il veut en venir là. Mes sourcils se froncent légèrement. Non pas que j'ai mal pris ce qu'il vient de dire, mais je trouve ça bizarre qu'il le répète. Et finalement, je comprends peu à peu lorsque Bob s'approche de moi, pose sa main sur ma nuque et approche son visage du mien. Je ferme les yeux, prête à recevoir le baiser que j'attends avec un peu d'impatience maintenant. Cependant celui-ci ne vient pas et est remplacé par quelques mots émanant de la bouche de Bob. « Je ne devrais peut être pas faire ça… Je n’arrête pas d’y penser depuis la dernière fois… » Il marque une légère pause entre les deux, mes yeux s'ouvrent et mon regard pénètre le sien. Ma respiration se fait légèrement plus forte que d'habitude, parce que j'attends quelque chose qui ne vient pas et que ça me frustre légèrement et augmente l'envie. Ma main libre se colle contre le flanc de Bob, avec le tissus de son t-shirt qui fait office de barrage entre la paume de ma main et sa peau. Je ne trouve rien à dire, là, comme ça. Alors je comble l'espace libre entre nos lèvres et l'embrasse comme j'en ai envie depuis déjà plusieurs secondes. Ma main glisse jusque dans le dos de Bob et finalement, le baiser se termine et je rouvre mes yeux qui s'étaient fermés naturellement pendant ce court instant de bonheur. Un sourire éclaire mon visage, je ne suis pas gênée, juste contente d'avoir fait ce que Bob avait l'air d'hésiter à faire. « J'y ai repensé aussi, et j'avais envie de recommencer. » Je marque une légère pause, pas assez de temps pour que Bob puisse dire quoi que ce soit. « J'ai toujours envie de recommencer, ceci dit. » dis-je, avant de kidnapper ses lèvres de nouveau. Non, je ne lui demande pas son autorisation. Ce genre d'échange est toujours bon à prendre, alors si lui, n'ose pas, moi j'ose.
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MessageSujet: Re: Time after time.   Time after time. EmptyLun 8 Avr 2013 - 19:35

«C'était donc ça, ton secret... » Si seulement. T’aurais largement préféré que ce soit ça, ton secret. C’était cool. Etre superman, ça devait être le pied tout de même. Plutôt que d’être quelqu’un qui ne pouvait pas prendre son pied. Hum. Bref, passons. Tu préférais ne pas vraiment penser à ça. Parce que tu savais qu’à partir du moment où elle découvrirait ton secret, elle fuirait. Tu hoches donc la tête, tes cheveux bouclés suivant le mouvement. « Quoi, t’as des doute là-dessus ? Sois en détresse, tu verras, je viendrais tout de suite te sauver avec mon costume moulant et ma cap. Et j’peux même t’embrasser la tête à l’envers. » Ah non, ça c’était spiderman. Bon, peu importe, ça restait des sortes de superhéros, hein. Isis n’allait pas chipoter pour un petit détail. Quoi qu’elle n’était sûrement pas d’accord pour le dernier point. Bref. Ça aussi, tu préférais ne pas y penser maintenant. En moins d’une heure, vous vous trouvez finalement dans les rues de Dublin, tous les deux, main dans la main. Il n’y a pas foule, et c’est limite si vous n’êtes pas les seuls dans la rue. Mais ça t’importe peu. L’essentiel, c’était qu’Isis était avec toi, à tes côtés. Elle valait mieux que la compagnie de toutes les personnes du monde entier. Oh oui, clairement. Ton sourire ne quittait pas tes lèvres, tout simplement parce qu’elle était là. C’était fou le pouvoir qu’elle avait sur toi. Une heure plus tôt, tu étais en train de déprimer à cause de tous pleins de choses, et là, t’étais tout bonnement content. C’était.. magique. Oui, voilà, Isis avait des pouvoirs magiques. « C'est clair... J'regrette un peu. Mais bon, lorsqu'on bosse, on bosse et puis c'est tout. » Tu hoches la tête. Tu n’aurais pas la prétention de dire qu’elle avait fait une grosse erreur. Tu ne savais pas ce que c’était réellement, de bosser. Mais tu te doutais qu’elle ne devait pas avoir beaucoup de temps pour elle, lors de ses voyages. Alors oui, tu comprenais. Tu comprenais sans comprendre, et surtout tu ne te permettais pas de juger. Ce n’était pas vraiment ton genre. « T’as toute la vie devant toi pour voyager. » réponds-tu alors. Parce que oui, elle aurait sûrement l’occasion de voyager, encore. Toi, tu savais que ce n’était pas vraiment le cas, et que mis à part Dublin et Los Angeles, tu ne verrais pas grand-chose dans ta vie. A cause de l’argent que tu n’avais pas. A cause des entraînements, à cause de tout ce qui faisait que tu ne pouvais pas te permettre de partir découvrir le monde, même si l’envie était là. Tu te contenterais des images sur Google, ça restait déjà beaucoup. Et ensuite, tout se bouscule. Tu te retrouves en face d’Isis, au milieu de la rue. Tu ne sais pas ce qui te passe par la tête, mais tu t’approches dans le but de l’embrasser. Et tu t’arrêtes au dernier moment. Avant le moment fatidique. Tu te retiens. Oui, même si tu crèves d’envie de l’embrasser, tu te retiens. Parce que d’un seul coup, t’as un gros doute. Et si elle ne voulait pas ? Et si elle te repoussait ? Tu ne voulais pas que ça arrive. Alors au lieu de l’embrasser, tu lui souffles quelques mots. Deux phrases. Ton regard est planté dans le sien, tu ne veux pas la lâcher. Bordel, tu ne savais pas comment tu faisais pour te retenir. Elle était si attirante. Sa main se pose sur ton flanc, et elle t’embrasse. Oui, ses lèvres se posent sur les tiennes. Et ton cœur rate un battement, tes yeux se ferment, ton bras libre passe autour de la taille d’Isis afin de la serrer contre toi. Tu voulais la sentir contre toi, tout simplement. Après quelques secondes, elle recule son visage. Et tu souris directement. Tu ne la lâches pas du regard, par peur que cette échange prenne fin beaucoup trop vite, de peur que tout ça ne soit qu’un rêve. De peur que quelqu’un éclate ta bulle dans laquelle tu venais de t’installer, aussi. « J'y ai repensé aussi, et j'avais envie de recommencer. J'ai toujours envie de recommencer, ceci dit. » Tu n’étais donc pas le seul. Et.. ça faisait plaisir à savoir. Ton sourire s’agrandit donc. Tu n’y crois pas vraiment. C’était Isis que tu venais d’embrasser. Isis, la femme magnifique qui se tenait en face de toi. Celle qui pouvait mettre les hommes à ses pieds en moins de deux secondes, rien qu’avec un sourire. Mais elle était dans tes bras, en ce moment même. Tu n’as pas le temps de répondre, elle te rembrasse. Et il faut dire que t’aimes bien quand elle prend les devants, comme ça. Finalement, tes craintes n’étaient sûrement pas fondées. Ta main sur ta nuque se glisse dans ses cheveux, et tu la serres un peu plus contre toi, l’embrassant avec une sorte de fougue mélangé à de la douceur. Comme ce baiser que tu avais pu lui donner sous la douche, tout en demandant son avis avant, encore une fois. Ce baiser est plus long que le premier. Un peu plus profond, aussi. Mais au bout d’un certain moment, vos lèvres se séparent. Il fallait bien. Vos visages sont toujours aussi près, et ton bras est toujours autour de sa taille. Tu n’as pas vraiment l’intention de la lâcher, en fait. Tu captes son regard. Tu murmures « T’as de la chance que j’aie besoin de respirer, parce que sinon… » tu ne finis pas ta phrase, tu l’embrasses à nouveau. Oui, encore. Elle allait te rendre accroc, ce n’était pas possible. Et t’étais pas sûr que des cures de desintox pour ce genre de problèmes existaient. Et puis, tu ne te laissais pas de ses lèvres. Elles étaient si douces, si agréables, si parfaite. Tout comme elle. Le baiser fini, tu reprends alors. « … sinon je resterais pendu à tes lèvres, et tu en aurais franchement marre de moi. »

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