MERDEUH ! Je peste intérieurement contre moi-même. J’avais la première partie, mais la paralysie je n’y ai guère pensé. Flûte de zut de rezut. Je n’affiche ni compassion, ni admiration, mais le visage d’une mauvaise perdante. Je n’ai réussi que deux buzz qui m’on fait perdre la précieuse somme de 10 000 euros, tandis qu’il en suffit un à Syssoï pour rafler la cagnotte de Moore. Je ne suis vraiment pas faite pour devenir enquêtrice. Je hausse finalement les épaules, écoutant la suite de sa petite histoire. Vivre paralysé depuis l’âge de cinq ans, ce doit être difficile. Mais elle a eu la merveilleuse chance de pouvoir remarcher, et elle a l’air d’en profiter, ce qui me plaît chez elle. Je n’imagine même pas la tête qu’elle a du faire quand on lui a dit qu’elle allait pouvoir courir, sauter, danser . . . et le reste. Hm. Je ne vais pas jusqu’à la complimenter comme Lukas, mais elle a effectivement une force incroyable pour avoir vécu comme ça tant d’années. C’est extrêmement rare de retrouver l’usage de son corps après si longtemps, en termes de rareté je m’y connais. Les miracles existent bel et bien, après tout. Mais cela n’avait pas du être facile tous les jours. Je me contente de lui sourire en hochant la tête, comme un signe de respect. De toute façon je l'aime bien depuis le début, et cette révélation ne change pas grand chose.

Je sais pas pourquoi Lukas à pensé que c'était une bonne idée de venir se poser sur mes genoux et m'embrasser sur la joue. Je tique, le plisse des lèvres. Je contiens de ne pas lui lancer une phrase assassine je sais qu'il veut faire bien mais ce n'est pas du tout ce dont j'ai besoin là maintenant.  « Je savais déjà que t'étais une femme incroyable, courageuse et forte. » Me chuchote-t-il à l'oreille. J’entends mais je n'écoute pas. Il doit certainement se rendre compte que je vais le repousser. Je vais essayer d'être la plus délicate possible. « Ce n'est pas une bonne idée. Tu devrais retourner à ta place. » dis-je d'une voix blanche. Je veux pas te compassion pas de baisé sur la joue et pas de discours sur mon incroyable courage. Il a comprit pas besoin de le dire deux fois.

J'étais venu vers Moore pour lui faire comprendre que quoi qu'il est eu, malgré toutes ces épreuves, elle restait la même pour moi. Je ne l'avais pas connu à l'époque de sa vie qui fut surement la plus difficile. Mais j'appréciais la femme que j'avais en face de moi et surtout j'appréciais la candidate sur laquelle j'étais assis. Je lui souris après lui avoir chuchoté quelques mots à l'oreille. « Ce n'est pas une bonne idée. Tu devrais retourner à ta place. » J'étais surpris, blessé en même temps. « Je, heu...D'accord. » Dis-je d'une petite voix, déçu par ce que j'entendais. Je me levais alors de ces genoux et je quittais la salon sans dire un mot de plus.

Alors que je me prépare un bon jus de fruits pressé en cuisine, une alarme se fait retentir dans tous le château. J’abandonne donc ma boisson pour rejoindre le salon et les autres candidats. Je m’assoie sur le canapé, non loin de Sixtine. Cupidon prends la parole, il s’agit d’un buzz de Syssoi concernant Moore. La jeune femme est traquée depuis quelques semaines. La première en fait je crois. C’est moi le premier à l’avoir buzzé d’ailleurs. Bref. J’écoute avec attention le secret que le candidat pense avoir découvert. Son raisonnement m’épate et tiens la route. Mais bon, je reste sceptique. Aucun secret n’a été trouvé jusqu’à présent. Serait-ce le premier ? Oui ! Moore se confesse sur son accident et sa paralysie. Ma mâchoire se décroche directe. Je suis sur le cul. Moore a donc été paralysée pendant dix ans. Très impressionnant. Cela explique les quelques tremblements que peut avoir la jeune femme parfois. La candidate a du courage. Je n’en doutais pas mais j’en ai maintenant la preuve. Tout comme moi, elle a vécut quelque chose de très difficile. Si je ne compte pas changer de comportement à son égard, je peux être qu’épater. Je lui lâche un simple clin d’œil avant de quitter la pièce pour retourner à la préparation de mon jus de fruits.

J’aurais préféré gagner cet argent autrement, ou même ne pas le gagner du tout, mais elle voulait que je joue le jeu, elle voulait que je cherche en sachant très bien que si je cherchais, je trouverais. J’ai hésité, beaucoup, je lui ai proposé de ne rien dire. C’est elle-même qui m’y a autorisé. Alors pourquoi je me sens si mal ? Lukas se fait rembarré, ça ne m’étonne pas, il n’a pas su s’adresser a elle comme il le fallait. C’est pas de sa faute, Moore a une façon de fonctionner très particulière, et le mode d’emploi est grec ancien. Je tente une percée. « Je trouve le terme « miracle » un peu exagéré. » dis-je en gardant mon sérieux malgré la moue faussement dédaigneuse que j’affiche. « Le jour où tu danseras le lac des cygnes en binôme avec moi, là, là on tu pourras venir me parler de miracle. En attendant, t’as du boulot, fillette. » j’ai pas parlé fort, mais suffisamment pour qu’elle m’entende, elle. Je ne me suis pas approché. Si elle veut venir, elle viendra.

Lukas s'en va je sais qu'il est vexé tant pis, je ne viendrait pas m'excuser pour être ce que je suis. Je ne suis pas faite pour des moments de genre, ça ne me plait pas. Bien au contraire ça me met mal à l'aise j'aurais préféré qu'il reste dans son coin. Je l'adore mais il faut savoir qu'il y a des limites à ne pas franchir avec moi et il en a franchis une. Bon qu'est ce qu'il fou ce petit Cupidon il fait son annonce que je puisse me barrer ? Non bien entendu il préfère faire durer les choses. Je crois percevoir un clin d’œil de la art de Sonny. Non a mon avis il devait avoir un truc dans l’œil parce que je vois l’utilité du geste. Je soupire fortement. « Je trouve le terme « miracle » un peu exagéré. » Mes yeux se tourne vers Syssoï aucune expression apparente se dessine sur mon visage j’attends qu'il précise sa pensé avant d'être outré, d'hurler ou de rire à en pleurer au choix. « Le jour où tu danseras le lac des cygnes en binôme avec moi, là, là on tu pourras venir me parler de miracle. En attendant, t’as du boulot, fillette. » Mon visage reste impassible quelque seconde avant de laissé entre voir un début de sourire sur mes lèvres. « Ton lac des cygne c'est du gâteau. Tu vas assisté à un miracle. » Provocatrice dans le regard, je me ressaisit à croire qu'il sait exactement comment je fonctionne. C'est assez flippant tout en étant rassurant à la foi. « Cupidon tu dois pas annoncé de combien il s'enrichit... que je me... que je quitte cette pièce, s'il te plaît... » J’insiste sur les derniers mots, je sais qu'il tient à ce que je sois poli. Même si ça me trou le cul de devoir me comporté de cette façon devant tout ces gens.

C'est effectivement avec ce secret que Moore s'est présenté à l'émission, néanmoins ce n'est pas celui-ci que Cupidon lui a demandé de défendre. Ainsi, Syssoi en te trompant sur le secret de Moore, tu viens de lui verser la somme de 5 000€ qui est extraite de ta cagnotte personnelle.

Mon petit Cupidon chéri annonce enfin la couleur. Je dois avouer que je n'avais pas compris les choses comme ça je m'attendais à ce qu'il gagne la moitié de ma cagnotte pour avoir découvert ce secret bien que ce ne soit pas celui que je défend, mais c'est avec celui-ci que je suis entré dans le château. Je ne cache donc pas ma surprise quand j’entends l'annonce de Cupidon. En voilà un rebondissement. Que la chasse au secret recommence. Je peux voir la mine surprise de tout le monde y compris celle de Syssoï. Je le regarde un instant, pour moi il a découvert le vrai secret celui qui compte, celui qui fait mal. Pour moi il est gagnant. Je me lève de mon siège sans un bruit sans un mot pour personne et quitte la pièce pour retourner vaquer à mes occupations.

Après un léger problème de compréhension, Cupidon souhaite rectifier ses paroles. Syssoi, en trouvant une partie du secret de Moore, tu remportes la moitié de la cagnotte de celle ci. Cependant la jeune femme ne vous a pas encore tout révélé, puisque celle ci cache un second secret. Soyez attentifs.