Tous les candidats doivent se réunir au salon !

Il y a un moment, Syssoï enclenché l'alarme des secrets, il pense avoir découvert le secret de Moore. A-t-il raison, a-t-il tord ? Syssoï, quel est ce secret ?

C'était le monde tant attendu et tant redouté pour ma part. Le moment de la révélation, je ne me sentais pas aussi en confiance que la première fois et la dernière fois. C'est le cœur battant que j'écoute le message de Cupidon. Je stop que j'étais entrain de faire, c'est à dire pas grande chose. Je me dirige tranquillement vers le salon, mon allure est certes tranquille mais je suis moins tranquille pour le reste. Je sais très bien ce qu'il m'attend c'est bien ça le problème. Les candidats arrivent les uns après les autres. Je reste dans mon silence attendant que Syssoï lâche la bombe.

Deuxième révélation de la semaine et pas des moindres. Syssoï avait buzzé Moore, jeune femme dont j'étais également sur la piste du secret la concernant. Je me demandais bien ce qu'il aurait pu buzzer et j'attendais que le jeune homme - qui était mon partenaire cette semaine - parle pour nous dévoiler sa trouvaille à propos de la candidate.

Je me précipite au salon lorsque j'entends à nouveau l'annonce d'une révélation. Cette de Syssoï concernant Moore. Je suis quelque peu déçue, ayant déjà accumulé quelques informations à son sujet. J'espère à la fois qu'il réussisse et qu'il se trompe, animée par deux désirs contradictoires. Je m'affale sur un fauteuil en observant la concernée et Lukas qui sont déjà présents, dans l'attente de la grande révélation. Je me demande à quoi il a pensé, si je suis sur la même piste ou dans une direction totalement différente. Croisant les bras sur ma poitrine, je jette un œil au lustre qui mériterait un bon petit coup de chiffon. La team des soubrettes n’a pas été si efficace que ça . . .

Révelation. Elle ne se souvenait même plus que Syssoï avait buzzé, en même temps, vu le peu de contact qu'ils avaient ce moment, c'était un peu normal. Elle apprit que la victime -s'il on pouvait dire cela- de Syssoï n'était que Moore. Gabrielle finit la page de son bouquin, avant de le fermer brusquement et de le poser sur la couverture de son lit dont elle s'extirpe. Elle enfile ses chaussures, et descend, puis se rend dans le salon. Elle s'asseoit sur un canapé et attend la suite.

Attente interminable depuis des jours. J’attends ça avec impatience et réticence. Le doute s’installe. Finalement j’ai peur être la trouille. J’hésite encore et toujours, c’est récurant chez moi. J’hésite mais lorsque Cupidon lâche son annonce, je ne peux plus reculer. Alors j’avance. J’avance jusqu’au salon. Les autres m’observent avec curiosité et impatience. Ils s’interrogent, je le sais. C’est la première fois que je buzze. C’est sur cette révélation qu’ils vont me juger. Ça les intrigue. Suis-je dangereux ou pas ? Moi-même je m’interroge. Suis-je néfaste ou pas. Je m’installe lentement dans le fauteuil faisant face à celui de Moore, et je cherche son regard. Je le cherche un moment avant de le croiser et d’y trouver, finalement, ce que je cherche. Le silence est pesant, et je le romps avec un raclement de gorge. Je parle pas beaucoup, mais quand je parle, on m’écoute en général. Cette fois encore, c’est le cas, et je me sens mal face à tous ces regards. « Je pense que suite a un accident de voiture qui a faillit te couter la vie, tu t’es réveillée tétraplégique, et qu’au prix d’un courage immense, tu es miraculeusement sortie de ton fauteuil. » Désolé, je ne pouvais pas faire plus court, je ne pouvais pas couper quoique ce soit de cette histoire. Je ne lâche pas Moore du regard. C’est à elle que je m’adresse, à personne d’autre.

Moore c'est à toi de répondre...

Pour la deuxième fois de la journée, l’alarme des secrets retentissait. Abasourdie, je rejoignais le salon, où les candidats s’entassèrent. J’étais décidemment très en retard sur la course aux secrets. Il fallait que je commence à faire mes enquêtes, sinon j’allais vraiment être hors jeu. Moore était encore une fois la cible et cette fois, Syssoï semblait avoir trouvé son secret. « Je pense que suite a un accident de voiture qui a faillit te couter la vie, tu t’es réveillée tétraplégique, et qu’au prix d’un courage immense, tu es miraculeusement sortie de ton fauteuil. » Comme pour le secret de Baptiste, celui-ci pouvait être aussi vrai que faux. Je n’avais pas vraiment d’avis arrêté, mais je voulais savoir si c’était bon ou non. J’attendais, assise à terre, au pied d’un des canapés.

Syssoï arrive et s'installe devant moi sur le fauteuil installé à cet effet. Je peux sentir le mal aise et l’hésitation dans sa personne. Il chercher mon regard, il le trouve. Je lui montre qu'il peut y aller je suis prête enfin c'est ce que je crois. Il ne me quitte pas du regard.  « Je pense que suite a un accident de voiture qui a faillit te couter la vie, tu t’es réveillée tétraplégique, et qu’au prix d’un courage immense, tu es miraculeusement sortie de ton fauteuil. » Ça y est c'est lâché. J'ai la gorge serré. Je prend une inspiration je ne dois pas angoissé, quand j'angoisse tout va mal. J’attends que Cupidon se prononce, c'est à moi de parler. Qu'est ce que je dois dire ? Fournir une explication où aller droit au but ? Je ne quitte pas le regard à Syssoï c'est ce qui me donne la force de parler, de dire ce que je dois dire. « Hum. » Commençais-je comme pour me donner de la force. « L'intitulé exacte de mon secret était : j'ai miraculeusement guéri d'une paralysie. » Dis-je ne quittant pas son regard une seule seconde. « C'est bien mon secret. » Je voudrais m'arrêter là mais je sens que je dois en dire plus. J’occulte le fait que tout les candidats me regarde avec des yeux ronds. J'occulte les tremblements qui s'empare de mes mains. Je me concentre sur Syssoï, j'esquisse un sourire et j'entame mon histoire. « J'avais 5 ans. J'avais veillé tard le soir en regardant la petite sirène. » Je souris comme une débile. « J'ai pas réussis à me réveillé à l'heure pour l'école, alors on s'est dépêché. Mon père conduisait, vite trop vite. Il barré la route à un autre véhicule. Euh.. voilà. Il s'en ai sorti avec une épaule démise et un torticolis. » Je sors de ce confort que j'avais dans le regard de Syssoï me risquant à regardé quelqu'un d'autre. Je n'aurais pas du, le mal aise se lis sans aucun problème dans mes yeux, avec une légère panique. Je retourne vers le regard de Syssoï. Je continue la voix chevrotante. « … Je me suis réveillé tétraplégique. En gros pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, inculte qu'ils sont. J'étais paralysé des pieds au cou. » Je soupire et je continue. « 10 ans plus tard la marraine la bonne fée s'est retrouvé au dessus de mon lit elle a agité sa baguette magique, une pluie d'étoile s'est retrouvé sur mon corps le lendemain matin je me réveille j'arrive à bouger mes doigts et je sens des tressaillements dans mes doigts de pieds. Un peu plus d'un an plu tard je sais marché et même volé. Et vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. » La fin je suis moins sincère je n'en ai pas la force ah oui j'ai oublié un détail. « Depuis j'ai des tremblements et il m'arrive de faire des crises de tétanie. » Je jette un regard à tout les candidats. « Si vous savez pas ce que c'est je pense qu'il doit y avoir un joli livre du nom de dictionnaire dans la bibliothèque. » J'avais qu'une envie c'était de me barré, j'avais le regard un peu plus noir, je continuais de trembler je voulais pas voir leur sale gueule à ces timbrés qui vont pas pouvoir s'empêcher de me regarder avec de la pitié. Oh ma pauvre petite vie. C'était dur, bine plus dur que ce que je pensais.

Syssoï avait buzzé Moore dans le même sens que moi. Elle aurait eu une maladie importante qui lui causerait des tremblements aujourd'hui. J'étais parti sur Parkinson, lui sur une autre chose. Et finalement il avait eu raison. Je n'osais imaginer ce que Moore avait vécu. Un accident, c'était toujours terrible surtout dans l'enfance et je pouvais le confirmer car je l'avais vécu. J'écoutais alors attentivement la réponse de la candidate. J'étais touché par son histoire, par sa volonté et son courage. Elle était la Moore que je connaissais. Je me levais alors et me dirigeais vers la candidate pour m'asseoir sur ses genoux. Je déposais un baiser sur sa joue et je lui chuchotais quelques mots à l'oreille. « Je savais déjà que t'étais une femme incroyable, courageuse et forte. »