L'attention semble le ravir. Mes joues ne cessent de rosirent à mesure qu'il ouvre la petite boite que j'ai confectionné plus tôt dans la journée. Il m'avoue, un peu honteux, qu'il n'a absolument rien pour moi, et cet aveux ne manque pas de me faire rire. « C'est pas grave mon Baptiste, du moment qu'on passe la soirée ensemble tout me va. » Je lui dis d'une voix rassurante avant qu'il ne s'approche de moi pour me prendre dans ses bras. Je ne le serre pas trop fort, plus de peur pour ma robe que de gêne, mais dépose tout de même un nouveau baiser sur sa joue avant de me décoller de lui. « On va s’asseoir? » Je demande. Main dans la main, on s'éloigne vers la table qui nous est assignée. Je croise brièvement Cooper et préfère baisser les yeux vers le sol. Si au moins il avait été plus discret en soulevant sa grosse dans notre chambre commune. Je m'installe, je n'ai pas vraiment d'appétit ce soir alors je ne m'attarde pas sur les plats qui nous sont servis. Je m'empare de la main du français face à moi, coude sur la table, et commence à tracer doucement des lignes au creux de sa paume. Il a les mains rêches. « Toi ce soir, je vais te mettre un peu de crème, peut-être même que tu auras le droit à un masque et une épilation. » Je ris. « Je sais que je ne devrais pas en parler trop tôt mais... si l'un de nous sort dimanche, y'a pas de raison que ça s'arrête entre nous, hein? » Ma voix est presque un murmure, rien ne m’attriste dans cette nomination si ce n'est ne plus revoir mes deux français préférés, Esther et Baptiste. J'ai envie qu'il sache que ma porte lui sera ouverte, d'autant plus que l'on vit dans la même ville. Un jeu débute alors que nous discutons, je me retourne pour l'écouter d'une oreille, lance un regard appréciateur à mon partenaire à l'entente de son fanstame. « C'est original... » Je ne peux m'empêcher de commenter d'une voix suave. J'imagine aisément la scène. Cupidon se manifeste alors avec une autre question, je réponds sans réelle conviction. « Oona? »

Je n’avais pas l’habitude d’être la cible d’autant d’attentions, j’étais très touché et je regrettais de ne pas avoir eu le temps de lui préparer quelque chose moi aussi, je baissais la tête, honteux de ne pas pouvoir en faire autant. C’est moi qui était censé lui offrir quelque chose en bon gentleman, le problème c’est que cette fête m’énervait plus qu’autre chose, du coup j’étais loin d’être galant pendant vingt-quatre heures parce que je détestais qu’on essaye de me forcer la main, tout le monde se comportait si galamment que ça en devenait gênant. Pourtant, Madeleine parvenait à me faire sourire, à me donner envie de bien me comporter pour cette soirée, d’être un peu plus habituel en soit parce que j’étais loin de me prendre pour un bad boy comme le faisait Caesar à longueur de journées. Il avait d’ailleurs une chance de cocu qu’ici je tenais à rester le plus longtemps possible, il s’en serait déjà pris une dans le cas inverse juste pour qu’il se rende compte qu’il n’était qu’un bouffon comme les autres et qu’il ne me faisait pas peur. Cette retenue me dérangeait énormément pour être tout à fait honnête, je n’avais pas pour habitude de peser mes mots. « C'est pas grave mon Baptiste, du moment qu'on passe la soirée ensemble tout me va. » Je lui souriais, m’approchant d’elle pour la prendre dans mes bras. Je ne regrettais pas d’avoir participé à cette aventure, si je devais sortir dimanche soir et bien tant pis… J’aurais fait des rencontres exceptionnelles, la vie continuait. « On va s’asseoir? » Je lui souris, elle me prend la main entrainant un très bref frisson qui me traverse tout le corps. « Allons-y joli cœur. » Je lui adresse un nouveau sourire, m’approchant de notre table, je m’avance pour lui tirer son siège puis l’approche de la table. Je me joins à elle en conservant ce petit sourire heureux et sa main dans la mienne. « Toi ce soir, je vais te mettre un peu de crème, peut-être même que tu auras le droit à un masque et une épilation. » Je rigolais, ajoutant avec un petit air amusé. « A une condition… T’as le droit de me masser le dos après toutes les souffrances que j’aurais enduré avec la cire. » Je lui tire la langue, ne regrettant pas de passer une nouvelle semaine avec la jolie blonde que j’appréciais de plus en plus. C’était peut-être dingue, mais je m’attachais très vite dans cette aventure aux autres, Madeleine, Lukas, Oona et Zhara en particulier. « Je sais que je ne devrais pas en parler trop tôt mais... si l'un de nous sort dimanche, y'a pas de raison que ça s'arrête entre nous, hein? » Mon sourire s’effaçait légèrement, je n’avais pas envie d’y penser pour le moment. Je lui lâchais la main une petite minute pour enlever ma gourmette, elle datait de quelques années maintenant, je lui reprenais la main le temps de lui accrocher autour du poignet avec un petit sourire. « Heureusement que non, tiens… Je te la donne comme ça, si t’en veux plus bah tu seras obligée de reprendre contact avec moi. » Je lui souris, si l’un d’entre nous devait vraiment sortir lors du prime ce ne serait que le début d’une belle histoire entre nous deux. Cupidon se manifeste pour révéler le premier fantasme de la soirée… Le mien, je rigole lorsqu’Esther le trouve. « C'est original... » Je lui souris une petite moue boudeuse remplace ce dernier. « Je savais pas quoi dire et puis… Je suis sûr que c’est amusant. Oh et puis… On va bien voir lequel t'appartient. »

Bonne réponse, Madeleine.

D'après-vous, à qui appartient ce fantasme ?



Citation :

Un plan à trois dans un cadre médiéval ou professionnel.

« Je dirais Artie. »

« Syssoï. »

" Lhoas ? "

Bonne réponse, Sonny.

Soirée Saint Velentin, placée tout autant sous le signe du romantisme que de la sexualité. Car oui Cupidon avait été très curieux lors de ses plans de préparation et cela n'était pas pour déplaire à Rory du genre à l'opposé d'être pudique. Ces sujets là, elle ne les abordait pas spécialement tous les jours au petit-dèj mais au fond pourquoi pas ? Enfin tout ça pour dire qu'elle était à l'aise ! Son compagnon de la soirée et de la semaine : Clément ! Le jeune homme à la gueule d'ange qu'elle apprécie tout particulièrement. Elle ne le connaît pas encore bien mais ils semblent bien connectés. Quelques mots échangés, quelques regards, ce genre de chose. Il y a truc qui passe bien et cette occasion d'en apprendre plus l'un sur l'autre était parfaite ! Elle avait enfilé une des ses robes noires et découpées. Une longues pour ajouter un petit effet plus classe à la donne. Après tout, on leur avait demandé de rester classe. Lorsqu'elle pénétra dans le salon, elle ne pu s'empêcher d'avoir le sourire aux lèvres. Ce genre d'ambiance était tout de même alléchant et généralement, elle savait aussi comment ce genre de soirée se terminait pour elle ... Pas de bol pour elle, si pulsion il y avait ce soir, il allait falloir se contenir un minimum non ... ? Enfin bref, nous n'y étions pas encore. Un peu en retard, elle trottina vers le centre de l'action et rejoint Clément, assis à leur table attitrée, seul. Me voilà me voilà. Je suis désolée je suis un peu late. Mais je jouerais les prolongations au besoin histoire de me faire pardonner. Elle lui déposa un bisous sur la joue et prit place à son tour, en face de lui, tut sourire et prête à passer une bonne soirée. Les fantasme défilaient ... intéressants ...