FINNICK

Voilà maintenant plus d'un mois que nous étions dans le nid, voilà plus d'un mois que je côtoyais régulièrement ce frère que j'avais perdu de vu, ce frère que j'avais tout de même abandonné lorsque j'avais eu à quitter le cocon familial. Ce frère qui je pense ne m'en avait jamais totalement pardonné. Parce que même si nous n'étions que rarement d'accord, il est difficile de ne pas apprécier sa moitié, il est même difficile de s'imaginer vivre sans elle. Car oui, au début, je m'étais imaginé partir avec mon frère dans mes bagages, mais bien vite, j'avais compris qu'il ne voulait pas cette vie, peut-être avait-il juste peur de se lancer. Moi j'étais prêt, aussi prêt qu'il ne l'a au fond jamais été jusqu'ici. Je crois que c'est une sorte de retour en arrière que nous exerçons là. Bien entendu, nous n'avons jamais totalement perdu contact, mais tout est devenu bien plus compliqué. Nos brèves entrevues ne se terminaient pas toujours biens. Et aussi étrange que cela puisse paraître, aussi déplacé et incompréhensible cela puisse être, j'aimais mon frère. Je ne l'aimais pas comme un gars de vingt ans aime son frère de sept ans de moins que lui, j'n'avais pas à protéger Finnick de ce monde. Je ne l'aimais pas non plus comme un pote, pas même comme un confident. Je l'aimais tout simplement, lui. Ça n'avait même rien à voir avec l'amour que l'on porte à un conjoint, à la manière dont on lui fait l'amour. Non, c'était quelque chose d'indescriptible, quelque chose qui me brûlait de l'intérieur, une vaste marée dans laquelle je me noyais sans pouvoir reprendre ma respiration. Bien entendu, j'étais capable de tomber amoureux de n'importe qui, mais pas comme avec lui. C'était mon jumeau. Et je l'aimais. Et après avoir réalisé que cela faisait des semaines que je ne lui avais pas adressé la parole alors que je l'avais convié à s'inscrire ici, j'm'étais senti con. Alors je l'avais trouvé dans la salle de musique, et l'avais simplement pris dans mes bras, le serrant tout contre moi. C'était mon frère.

Au final si j’avais accepté de m’inscrire dans ce jeu, ce n’était pas pour gagner une tonne d’argent, ni même pour la gloire et encore moins pour l’amour. C’était pour Jamie, pour le comprendre. Je savais que si je lui avais dis non, il n’aurait pas insisté, mais cette opportunité était trop belle. Donc on était là, depuis un mois, un peu plus, sans se parler. A s’ignorer superbement aux primes et autres soirées, on avait trop l’habitude de se détester pour se parler entre quatre yeux comme ça dans ce jeu. Pourtant j’avais finis par le comprendre, étrangement c’était surtout son désir de liberté que j’avais le plus compris, dans un jeu où on est enfermé c’était paradoxal et logique, en fin de compte. Mais je me voyais encore une fois mal aller le chercher et lui parler, j’avais toujours cette appréhension que ça se finisse mal, alors comme toujours quand je pensais à mon frère, à notre relation tendue et à tout ce qu’on a perdu pendant six ans, je me réfugie dans la musique. J’ouvre la porte de la pièce, le piano me tend les bras mais la porte s’ouvre tout de suite derrière moi, je tourne la tête vers Jamie qui entre et me prend dans ses bras. C’est tellement inespéré que pendant deux ou trois secondes je ne bouges même pas, avant de passer mes bras autour de lui. « J’ai compris. » je dis finalement avant de le lâcher. « Pourquoi t’es parti. » On ne va pas de disputer, je l’espère, pas maintenant, ce serait la fois de trop. Surtout que maintenant, loin de ma famille, j’ai enfin compris ce qui avait étouffé Jamie. L’argent impose trop de barrières, il y a tellement de gens que j’ai rencontré ici, des gens que j’apprécie, et que je n’aurais jamais connus si j’étais resté dans ma petite vie confortable.

L'avoir dans mes bras, sentir son odeur. Mon odeur, notre odeur commune et similaire, quelque part, ça me rassurait. C'était peut-être stupide mais malgré tout, Finnick était mon repère, ici comme dehors. J'avais passé tant d'années à le fuir, à fuir notre relation, le fait que nous ne nous comprenions pas, que nous n'étions pas sur la même page d'un même livre. Je me suis toujours considéré sur plus mature que lui. Pas sur tous les points non, mais sur celui qui guidait nos pas, sur tout cet aspect surfait, je l'étais assurément. Était-ce une bonne chose ? Certains vous diront que non, d'autres vous diront qu'au contraire, il fallait s'en défaire le plus vite possible. Je faisais parti de cette dernière tranche. Tout simplement parce qu'avoir tout ce que je voulais sans le mériter ne me semblait pas juste. J'avais pas le droit de demander et de recevoir alors que d'autres n'en avaient pas la possibilité. J'voulais mériter mes gains, j'voulais pas que mon amour soit acheté, j'voulais pas être redevable parce que mes parents m'avaient plus jeune acheté les plus beaux jouets. Que lorsque l'on passait dans les magasins, tout ce que je demandais m'était exhaussé. Je n'ai jamais voulu ça, je n'ai jamais agi comme ça, je n'agirai jamais comme ça. Finnick avait mis plus de temps à comprendre et pourtant... « J’ai compris. Pourquoi t’es parti. » dit-il en desserrant cette étreinte. Ma première réaction fut d'être légèrement surpris, avant qu'un léger sourire, compatissant ne se dessine sur mon visage. « Le monde a tellement à nous offrir, tu sais. Des choses qu'on imagine même pas. » je baisse un instant le regard « Et on a pas à être spectateur de tout ça, se contenter d'un superficiel alors qu'on peut le vivre, en être acteur. » finalement mes yeux remontent jusqu'aux siens « Je parie que pour la moitié de tes relations ici, ces gens, tu ne les aurais même pas calculé si tu les avais rencontré dehors. Tout simplement parce qu'on ne t'a conditionné qu'à fréquenter une certaine classe de personnes. »

Je scrutai le visage de mon frère, en attente de sa réaction quant à ce que je venais de lui dire. Il était surpris, mais il semblait l’être agréablement puisqu’un sourire se dessina sur son visage, ce qui me fit automatiquement sourire en contrepartie. « Le monde a tellement à nous offrir, tu sais. Des choses qu'on imagine même pas. » Je m’en doutais, quelque part je l’avais aussi cherchée cette liberté que lui avait su conquérir des années avant moi. En partant aux quatre coins du monde cette année, en choisissant mes études malgré l’insistance de notre père. « Et on a pas à être spectateur de tout ça, se contenter d'un superficiel alors qu'on peut le vivre, en être acteur. » Je fronce les sourcils, oui mais je savais a quel point Jamie était dans la merde, quand on s’est vu pour s’inscrire à ce jeu j’ai bien vu qu’il avait du mal à joindre les deux bouts. Selon moi il y avait forcément un juste milieu, non ? J’ai tendance à toujours vouloir le beurre, l’argent du beurre et la crémaillère mais c’est mon éducation qui veut ça, j’ai toujours eu ce que je voulais, ou presque toujours puisque je voulais garder mon frère et qu’il est partit. « Je comprends que tu préfère vivre en liberté, franchement. » Mais il ne peut pas continuer comme ça, à travailler tout le temps pour des cacahuètes. « Mais je trouve ça injuste, d’un coté tu l’as voulu, t’es partis, mais tu travailles sans cesse pour avoir ton minimum vital. » C’est plus une vie ça. « Je parie que pour la moitié de tes relations ici, ces gens, tu ne les aurais même pas calculé si tu les avais rencontré dehors. Tout simplement parce qu'on ne t'a conditionné qu'à fréquenter une certaine classe de personnes. » Touché, je passe une main dans ma nuque, il a raison. Je pense d’ailleurs tout de suite à Tweedy, elle est trop étrange pour être le genre de fille vers qui je me serais tourné en dehors de ce jeu. Tweedy elle s’est imposée à moi, en fait. Par le biais de ce jeu, elle s’est imposé dans ma tête, dans mon cœur, dans chaque cellule de mon corps et maintenant je l’ai dans la peau, je ne pourrais plus vivre comme elle, comme je refuse désormais de couper les ponts avec Jamie une autre fois, je les ai dans la peau, pas de la même manière, Jamie c’est plus intense, plus profond, plus important à mes yeux. « T’as raison, c’est grâce à toi en plus. » Quelque part je galère, avec tous ces nouvelles façon de penser, mais j’aime ça, ça me rend vivant. Je pose mon regard dans le sien. « Merci. » Je dis simplement.

Alors j'avais tout quitté, j'avais laissé ma maison, mes connaissances, ma famille, mon frère, j'avais tout laissé derrière moi, sans aucun regret. Ou presque. « Je comprends que tu préfère vivre en liberté, franchement. » jusqu'ici, la seule liberté de Finnick n'avait jamais eu la même définition que la mienne. C'était peut-être ça qui nous avait autant éloigné. « Mais je trouve ça injuste, d’un coté tu l’as voulu, t’es partis, mais tu travailles sans cesse pour avoir ton minimum vital. » un léger sourire se dessina sur mes lèvres alors que mon regard se baissait un instant. « J'n'ai jamais pensé, ne serait-ce une seule seconde que ça n'allait pas être facile. » et clairement, après avoir vécu deux ans dans la rue, j'avais fini par me trouver un toit, trouver un, puis deux travail, je ne m'arrêtais plus, passais peu de temps à faire autre chose sans pour autant réussir à améliorer ma condition de vie. Et pourtant à mes yeux, elle était bien meilleure, puisqu'à mes yeux, rien que le fait d'avoir quitté les rues me rendait plus fort. « J'suis parti pour vivre, tout simplement. J'veux avoir cette satisfaction d'avoir accompli quelque chose. J'voulais juste être fier de moi. » et quelque part, je l'étais. « Et je le suis... j'veux dire, d'accord j'ai pas la meilleure situation possible, je galère à payer mon loyer, d'autant plus après m'être fait volé mais tu vois, j'crois que cette vie me convient... Parce que c'est ce que j'ai voulu. Je ne dis pas que ça sera tout le temps comme ça, j'ai des plans pour l'avenir, des choses qu'on ne m'aurait jamais autorisé à faire si je n'avais pas bougé. » ouais, j'avais toujours des rêves à pourchasser, avec mon épuisette. « C'est que le début de ma vie... et de la tienne. » puisqu'il était encore libre d'agir comme il le voulait, rien ne l’empêchait de faire comme moi, même si je ne savais encore trop où ses pensées se trouvaient. « T’as raison, c’est grâce à toi en plus. » mon regard remonta jusqu'au sien, un sourire naissant sur mes lèvres. « Merci. » ça me touchait réellement, surtout venant de lui. De mon frère. « La seule chose que je regrette c'est de t'avoir laissé trop longtemps derrière moi. »

Il sourit, baissa les yeux à ma remarque. J’étais certain qu’il s’en fichait, de ça, de se tuer à la tâche. Sinon il serait revenu, il aurait pu, il le pourrait toujours tant que je n’abandonnais pas notre famille il aurait quelqu’un de son coté mais, hm, il ne le voudrait pas et d’un coté ça m’arrangeais, je l’admirais plus comme ça, libre, que vaincu et de retour chez nous. « J'n'ai jamais pensé, ne serait-ce une seule seconde que ça n'allait pas être facile. » Je hoche la tête, je me doute qu’il s’est dit que ce serait difficile, mais ça ne l’était pas que pour lui. Quel frère accepterait sans broncher de savoir que sa moitié vit dehors ? Mais c’était son choix et je n’aurais rien pu faire pour le faire revenir chez nous, il serait resté dans la rue, il serait probablement mort là plutôt que de revenir. « J'suis parti pour vivre, tout simplement. J'veux avoir cette satisfaction d'avoir accompli quelque chose. J'voulais juste être fier de moi. » Encore une fois, je comprenais, même si c’était toujours assez difficile de le comprendre tout à fait, je ne sais même pas si j’y arriverai un jour, probablement qu’on aura toujours des divergences d’opinion mais quelque part le fait que je me range à son avis pour ça, c’était déjà un pas énorme. Encore une fois je ne répondis rien, lui laissant la parole. « Et je le suis... j'veux dire, d'accord j'ai pas la meilleure situation possible, je galère à payer mon loyer, d'autant plus après m'être fait volé mais tu vois, j'crois que cette vie me convient... Parce que c'est ce que j'ai voulu. Je ne dis pas que ça sera tout le temps comme ça, j'ai des plans pour l'avenir, des choses qu'on ne m'aurait jamais autorisé à faire si je n'avais pas bougé. » Il avait réussis a eveiller ma curiosité, j’avais envie de savoir ce que Jamie comptait faire par la suite, dans sa vie. Voulait-il voyager comme moi ? Découvrir d’autres cultures, d’autres univers, des injustices à réparer, des guerres dont il faut parler. Je ne pense pas qu’il aura un jour le désir de s’engager comme j’ai ce désir depuis quelques années, c’est pour ça que je veux devenir journaliste, pour voyager et parler du monde autour de moi, trop peu de gens savent ce qu’il se passe et j’en ai fais longtemps partie intégrante. « C'est que le début de ma vie... et de la tienne. » Je lève les yeux vers lui. « Hm… Oui. » Le truc c’est que je n’allais pas partir de chez moi, pas tout de suite en tout cas, j’avais encore des trucs à faire, une chose à vrai dire : terminer mes études. Ma dernière année et puis je pourrais faire comme lui, prendre mon indépendance. « La seule chose que je regrette c'est de t'avoir laissé trop longtemps derrière moi. » Je secoue la tête une fois, deux fois, je passe ma main dans ma nuque encore une fois. « Non, c’est pas ta faute, c’est ce jeu… Qui m’a aidé. » Il doit l’avoir aidé à me comprendre, lui aussi, non ? « Parle moi de tes projets. » Je finis par lui demander, m’installant sur le tabouret devant le piano, mais dos à l’instrument.

Ça avait toujours été compliqué entre nous. Je ne saurais vous expliquer pourquoi, mais lorsque mes parents nous parlaient d'avenir, moi, ça me faisait peur, alors je me manifestais, je ne leur racontais jamais ce qu'ils voulaient entendre, et pourtant, j'étais loin d'être un de ces gamins troublés, étant un chute scolaire, non, j'étais même un des premiers de ma classe. Mais j'avais cette obsession. Cette obsession pour les jeux de hasards, ça tout le monde l'avait remarqué, et ça faisait peur à ma famille. D'autant plus lorsque j'avais commencé à me laisser guider par eux. Ils, mes parents, n'avaient plus aucun contrôle ni aucun pouvoir sur moi. Et puis le jour de mes dix huit ans, de nos dix huit ans, j'avais tiré aux dés ma vie, et le douze en était ressortit. De là, j'avais embarqué un sac de fringues plus quelques matériaux qui m'étaient indispensables, comme ces dés, par exemple, et avais mis les voiles. Je ne l'avais pas dit à mon frère, j'lui avais pas parlé de mon choix, car il s'était fait de façon impulsive, et ce même si j'y songeais depuis un moment. Mes parents n'avaient même pas tenté de me retenir, mais ça, j'lui avais bien caché, certainement pour qu'il ne les perde pas à son tour. Parce que je voyais très mal Finnick me suivre, j'n'avais pas envie de le voir souffrir. Car même si nous avions nos différents, j'étais certain qu'il ne m'aurait pas laissé partir aussi facilement. « Hm… Oui. » un sourire éclaircit mon visage à sa réponse. « Non, c’est pas ta faute, c’est ce jeu… Qui m’a aidé. » je le comprenais tout à fait, pour le coup, oui, j'partageais son point de vu « Je suis dans le même cas. » finalement il se décida à reprendre la parole « Parle moi de tes projets. » je ne pensais même pas qu'il avait fait attention à ce détail, mais ceci ne me fit que sourire d'avantage. Alors je décidais de me lancer, je n'en avais encore jamais parlé à personne. « Tu sais que quand j'étais encore... là bas, j'avais l'habitude de faire des croquis, des cartes, bref, j'étais un gosse avec de l'imagination. » un léger rire s'échappa de mes lèvres « Depuis quelques temps je travaille avec un gars... sur la réalisation d'un jeu vidéo. Bon c'est très abstrait encore au niveau des finances, mais on est motivé, donc même en avançant lentement, en plus de mes deux jobs... on avance et c'est le principal. »

« Je suis dans le même cas. » fit-il, ce qui me fit sourire à mon tour. C’était le but de notre inscription au jeu et j’étais heureux de constater que ça avait porté ses fruits car, au début, j’étais un peu sceptique quant à la réussite de la manœuvre et puis comme on s’était soigneusement éviter, on ne pas vraiment dire qu’on y avait mit du nôtre. Et pourtant, ça avait quand même fonctionné, je pense qu’au fond on avait quand même une certaine volonté de comprendre l’autre. De mon coté toutes nos disputes me pesaient, ne pas pouvoir trouver mon frère dans cette maison ne serait-ce que pour avoir son soutien moral, c’était dur. J’avais besoin de lui comme pilier, il était mon repère ici, lui et personne d’autre. Bien sur si Tweedy, Anabel ou Adie venait à partir ça me ficherait un coup, mais pas plus que si c’était lui qui partait. Bref, finalement je lui avais demandé de me parler de ses projets, même si il était mon frère, je ne savais pas grand-chose de sa vie et c’était assez … Frustrant ? Ouais un peu. « Tu sais que quand j'étais encore... là bas, j'avais l'habitude de faire des croquis, des cartes, bref, j'étais un gosse avec de l'imagination. » Je hoche la tête, je me souviens qu’il avait toujours le nez sur ses feuilles de dessin alors que moi je passais le plus clair de mon temps devant le piano dans le salon. « Depuis quelques temps je travaille avec un gars... sur la réalisation d'un jeu vidéo. Bon c'est très abstrait encore au niveau des finances, mais on est motivé, donc même en avançant lentement, en plus de mes deux jobs... on avance et c'est le principal. » Je hausse les sourcils en penchant la tête sur le coté, ah ouais un jeu vidéo ? Je suis surpris, parce que je n’imaginais pas Jamie amateur de jeux vidéo. Donc encore une fois je me rendis compte que je ne le connaissais pas aussi bien que je voulais le croire. « Les jeux vidéo ? Je t’avoue que je ne m’attendais pas à ça. » Dis-je en riant, en fait je m’attendais à ce qu’il me dise qu’il bossait sur, je sais pas, une BD à la limite, quoi que non, je ne l’imaginais pas non plus faire ça. Mais encore une fois je notai qu’il travaillait tout le temps, ça ne le dérangeait peut être pas à lui mais moi si, je me demandais encore comment il pouvait avoir l’impression d’avoir une vie alors qu’il bossait non-stop. « Ca t’arrives de dormir ? » demandais-je en riant légèrement, le pire c’est que j’étais sérieux, si il avait deux boulots et qu’il avait en plus ce projet de jeu, quand est-ce qu’il dormait ?