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 So I hit my low, but little did I know that would not be the end (06/11 - 22h43)

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William

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MessageSujet: So I hit my low, but little did I know that would not be the end (06/11 - 22h43)   So I hit my low, but little did I know that would not be the end (06/11 - 22h43) EmptyLun 5 Nov 2012 - 21:15

dagga

Je me sens perdu. J’ai beau mettre des efforts, paraître sur de moi, j’ai l’impression que ça ne m’apporte rien. Et si je suis certain d’avoir pris une bonne décision, rendu à ce stade-ci de ma vie, je ne suis plus aussi certain que Fake Lover était cependant la bonne façon de le faire. Mais il est trop tard, beaucoup trop tard. Pour une tonne de choses, mais une en particulier. Lorsque je suis dans cet état d’esprit, lorsque j’ai absolument besoin d’un moment de solitude, je me dirige depuis quelques temps en direction de la maison aux volets bleus. Surtout en fin de soirée comme ça, je suis habituellement chanceux et y’a personne pour venir m’y déranger. Je suis donc sur mon chemin, bouteille de Jack Daniels à la main que j’ai piqué dans le bistrot. Ouais, ce soir je décide de faire changement et de boire du Jack à la place de mon traditionnel gin. Et alors que j’ouvre la porte pour entrer dans la petite maison, je tombe nez à nez avec Dagga. Dagga a qui je n’ai pas parlé depuis une semaine. Dagga qui m’a mis en nomination lors du prime de dimanche. Je reste là, à la regarder, comme un pauvre type totalement pris au dépourvu. Sérieusement, je crois que je ne peux pas avoir l’air plus con qu’en ce moment. C’est surtout que j’ai l’impression qu’elle a tout fait pour ne pas se retrouver dans la même pièce que moi durant les derniers jours. Elle a peur de moi, ou… Non mais sérieusement, je ne vais pas lui gueuler après. Ce n’est pas dans mon tempérament. Et puis je suis encore là, alors être en colère contre une nomination, faudrait pas que j’exagère. « Euh… Salut. » Ouais, c’est un début. Ma main serre un peu plus fort la bouteille qu’elle tient, de peur de l’échapper. On ne va tout de même pas rester là sans ne rien dire. Faut se parler, même Candace pense ainsi. « Je venais pour te buzzer… Je crois avoir découvert ton secret. Alors tu peux rester, comme ça on n’aura pas le choix de se parler. » Voilà, plus moyen de te sauver de moi, ma belle. Évidemment, je ne suis pas sérieux. Je n’ai aucune idée de ce qu’elle peut bien cacher, mais j’aimerais pouvoir le découvrir par contre. Je me décide à me glisser à l’intérieur, me laissant tomber sur le canapé, levant les yeux vers elle comme pour l’interroger du regard quand à savoir si elle allait venir me rejoindre ou plutôt décider de me laisser seul. « Allez Dagga, t’as tout de même pas peur de moi… » Parce que se serait ridicule, qu’on se le dise.
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MessageSujet: Re: So I hit my low, but little did I know that would not be the end (06/11 - 22h43)   So I hit my low, but little did I know that would not be the end (06/11 - 22h43) EmptyLun 5 Nov 2012 - 22:08

Plus le temps passe, et plus la liste des gens que je cherche à éviter se fait longue. Je passe mon temps à ça. Je ne déambule plus dans les ruelles du village comme je pouvais le faire les premières semaines ; je rôde, je frôle les murs, constamment à l’affut du moindre bruit, du moindre mouvement. Mon regard fébrile furète un peu partout, je suis sur le qui-vive, prête à détaler au moindre danger potentiel, et ça en devient ridicule. Je ne suis pas capable de les affronter. Je peux supporter tout type de sentiments extrêmes, l’amour passionnel comme la haine absolue, tant que c’est sensé, tant que je comprends quel est mon rôle dans tout ça et quel posture je dois adopter. Mais là, tout me déstabilise. Je ne sais pas comment me faire comprendre ; les mots me manquent, me font défaut, et je me sens trahie par mes propres capacités de communication, qui ne sont clairement pas au point. À quoi ça m’avait servi de lire tous ces livres et de regarder tous ces films, si c’est pour être si démunie face à la réalité ? Et comme toute personne normalement constituée aux prises avec son impuissance personnelle, je trouvais refuge dans l’alcool, que je consommais à forte dose depuis le début de la semaine. Je ne terminais pas complètement ivre, et je veillais à rester maître de moi-même, mais je m’arrangeais pour être continuellement légèrement imbibée, puisque c’était la seule solution que j’avais trouvée pour arrêter de penser en permanence à toutes ces choses qui me rendaient morose. Les vins sur lesquels je tombais n’étaient pas toujours délicieux, mais ils me permettaient au moins de retrouver une certaine légèreté que j’aspirais à retrouver à plein-temps, un jour. En attendant, je sirotais mes bouteilles en cachette ; je me trouvais chaque jour un nouveau lieu où traîner. Ce mardi soir, j’avais jeté mon dévolu sur la maison aux volets bleus. Je ne m’imaginais pas que je recevrais de la visite ici, ou en tout cas pas à cette heure-ci. Loupé. Quand j’entends la porte s’ouvrir, je me lève en sursaut, posant verre et bouteille à côté du canapé, et m’en éloignant aussitôt, comme si je craignais d’être prise la main dans le sac – ce qui était ridicule, j’avais le droit de boire ce que je voulais quand j’en avais envie, en théorie… Et c’est la silhouette de William qui se dresse dans l’encadrement de la porte. Je me fige. Mais alors là immobilité parfaite, y’avait de quoi se demander si je jouais pas à un, deux, trois, soleil vous voyez. Je peux pas partir en courant, il est juste devant la porte. Restent les fenêtres, mais… Mais voilà quoi. Bon, calme-toi Dagga. Tu peux gérer ça. Il n’appartient qu’à toi de tout résoudre, il suffit de quelques mots, tu peux le faire. Si déjà t’arrivais à décoincer une syllabe. Allez essaie : sa-lut. Vas-y. « Sa… Salut. » je bredouille d’une voix étranglée. J’ai envie de sortir une plaisanterie l’air de rien, un truc de poules ou je ne sais quoi, mais rien à faire, j’y arrive pas. J’ai l’impression d’avoir cassé un truc, et là mes mains fouillent parmi les débris éparpillés tandis que je me lamente de pas avoir de colle. Et voilà qu’il m’annonce qu’il vient me buzzer. « C’est vrai ? » je lâche, par réflexe. Je suis naïve, vous avez oublié ? Bizarrement, mon ton est plein d’espoir, ce qui me surprend moi-même : j’ai envie qu’on découvre mon secret, alors ? Je savais pas. J’apprends des trucs à mon sujet tous les jours. Il se déplace, s’en va s’installer sur le canapé. Je lorgne du côté de la porte. La voie est libre maintenant. Mais je sais que si j’emprunte la sortie, je vais m’en mordre les doigts après. Voir me mettre des baffes mentales. Je devrais pas prendre la fuite à chaque fois, comme ça. Il me demande si j’ai peur de lui. Je baisse les yeux, soudainement passionnée par la vue de mes doigts que je tortille dans tous les sens. « Si… Enfin, non. J’ai peur que tu m’en veuilles. Que ça soit plus comme avant. J’ai peur d’avoir brisé un truc. » Je relève les yeux et ancre mon regard dans le sien, cherchant à faire preuve de courage pour une fois. « Mais je ferai n’importe quoi pour le réparer, ce truc. Genre t’apporter ton petit déjeuner au lit le matin, ou j’en sais rien… » Je me sens trop coupable, c’est horrible. Je voudrais lui expliquer, qu’il comprenne, lui dire que je n’ai pas fonctionné par affinités, et que j’avais aucune envie qu’il parte, aussi paradoxal que tout cela pouvait sembler. C’est qu’un jeu, je me répète, c’est qu’un jeu. Alors pourquoi ça me prend la tête comme ça ? « Je dis n’importe quoi… » je souffle en remuant doucement la tête. Je me décide à me bouger, enfin, et pars récupérer ma bouteille et mon verre, avant de m’installer à ses côtés dans le canapé. « J’ai l’impression de t’avoir trahi, et ça me tue. » je murmure furtivement en fixant mon verre, que je remplis un peu plus.

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MessageSujet: Re: So I hit my low, but little did I know that would not be the end (06/11 - 22h43)   So I hit my low, but little did I know that would not be the end (06/11 - 22h43) EmptyMar 6 Nov 2012 - 18:03

J’aurais du écouter mon instinct premier, qui me disait de simplement aller me coucher à la place de me saouler. Il est évident qu’en agissant ainsi, je n’aurais pas eu à me retrouver dans cette situation embarrassante qui constitue le fait de me retrouver mal à l’aise devant la jolie rousse. Je crois qu’il y a aussi le fait qu’elle semble encore plus gênée de la situation que moi, ce qui ne m’aide vraiment pas à garder mes esprits. Ça m’énerve tout ça. Surtout qu’avant, je l’aurais croisé en ces lieux, et j’aurais probablement eux des étoiles dans les yeux, heureux de retrouver une personne avec qui je passais toujours du bon temps. Une personne qui avec je ne pouvais m’empêcher de sourire. Et là, on a de la difficulté à se dire salut. Et pourquoi ? Pour de stupides nominations. J’en viens à dire n’importe quoi, parce que c’est ce que je fais à chaque fois que je sens un malaise se pointer. Et là, y’en a un énorme entre nous. C’est drôle, comme le ton de sa voix me donne l’impression qu’elle aurait vraiment aimé que je sois venu ici ce soir pour la buzzer. C’était ce qu’elle désirait ? Que son secret soit connu de tous ? Dans un certain sens, je la comprenais. Moi aussi, j’aimerais bien pouvoir le dire à certaines personnes. Pouvoir le lui dire à elle. Je me demande quelle serait sa réaction. « Non… Malheureusement. Mais peut-être que ça arrivera un jour… » Oui, peut-être. Pour l’instant, nous avons des choses beaucoup plus importantes à aborder, même si je le sens, elle n’en a aucunement envie. Je m’installe sur le canapé, pensant qu’elle allait venir me rejoindre, mais il semblerait qu’elle préfère rester à sa place. Comme elle le veut, pour ce que ça change. J’ouvre ma bouteille d’alcool en y prenant une longue gorgée. Cela devient presqu’un soulagement, lorsque le liquide coule dans ma gorge, me réchauffant tout en me laissant l’impression que ce baume ne sera jamais assez pour combler la mal qui est en moi. Mais je n’ai pas le temps de me poser plus de question puisque Dagga se décide enfin à parler. J’accroche mon regard de la même façon qu’elle le fait au mien et je l’écoute. Je semble figé comme une statut, pas certain de la réaction que je dois aborder alors qu’elle s’excuse sincèrement. Et je le sais, elle est sincère. Je n’ai jamais douté d’elle, et je ne le ferais probablement jamais. Je devrais dire quelque chose, mais pour le moment, il semblerait que mon silence soit la seule expression que je suis capable de tenir. Non je ne lui en veux pas. Ou plutôt, je ne lui en veux plus. Je la regarde venir prendre place à mes côtés, avec elle aussi une bouteille d’alcool dans les mains. Tiens, on a le même passe-temps. « J’ai l’impression de t’avoir trahi, et ça me tue. » Oui, ça me tue aussi, mais surement pas pour les mêmes raisons qu’elle croit. Je la regarde encore un instant, me disant qu’il était temps de dire quelque chose, de faire un geste. Et de façon un peu impulsive, mais extrêmement douce, je viens passer mon bras autour de son frêle corps, pour l’attirer vers moi, parce que je veux la réconforter, mais aussi parce qu’elle m’a manqué. Je viens déposer mon menton sur le dessus de sa tête, fermant les yeux un court moment, prenant une grande respiration. « T’as rien brisé… arrête. Je ne t'en veux pas... » Elle ne me croira surement pas, mais elle devrait. Je me recule de seulement quelques centimètres, venant ainsi capturer son regard une nouvelle fois, préférant la regarder, mais la gardant encore légèrement contre moi. « Je suis juste un homme… Avec beaucoup d’orgueil. Et sur le coup, je l’ai mal prit. » Je soupire, parce que je sais que ma réaction, bien qu’elle n’avait pas été énorme, n’aurait pas du être ainsi. « Et je crois que même si je n’aime pas l’admettre, je ne suis pas prêt à retourner à la réalité qui m’attend. » Vraiment pas, même. Je la regarde encore un moment, ma main venant caresser très légèrement son bras, me décidant finalement à me reculer, me disant que mon comportement lui déplaisait peut-être. « Alors, t’es prête à faire n’importe quoi pour te faire pardonner, vraiment ? » Un sourire subtil vient de naître sur mes lèvres, alors que j’ai soudainement envie de détendre l’atmosphère. J’ai été un peu trop tendre avec elle… non ? Je bois une gorgée du liquide fort, comme pour me changer les idées.

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MessageSujet: Re: So I hit my low, but little did I know that would not be the end (06/11 - 22h43)   So I hit my low, but little did I know that would not be the end (06/11 - 22h43) EmptyVen 9 Nov 2012 - 12:27

Il ne vient pas buzzer mon secret – j’aurais dû m’en douter. Je ne lui avais pas franchement laissé beaucoup d’indices. J’en avais laissé échapper, des indices, pourtant, et un certain nombre. À plusieurs reprises, j’avais eu peur de me trahir. Et puis, avec le recul, je réalise que ces indices ne sont perceptibles que par moi-même, et que je conçois leur imbrication dans un schéma plus grand justement parce que j’ai connaissance de ce schéma. Pour ceux qui avancent à l’aveugle, ça doit être très différent. Néanmoins, je me demandais si j’allais être buzzée, un jour, ou sous peu. J’espérais l’être avant de devoir quitter le jeu, en tout cas. Je trouverais ça dommage de devoir partir sans être passée par la case « confrontation », j’aurais l’impression de pas avoir vécu le jeu à fond. Je hoche la tête avec douceur quand il me dit que ça arrivera peut-être un jour. Si quelqu’un devait trouver mon secret, ça me plairait bien que ça soit lui. Je craignais un peu, pour le moment, que ça soit Arès qui finisse par le trouver. Je m’étais trop confiée à lui, et je ne parvenais toujours pas à le cerner, ce qui me déstabilisait pas mal. Je présente mes excuses à William, comme je peux – c’est-à-dire maladroitement. Il ne dit rien, le silence nous enveloppe, je n’arrive pas à savoir si c’est bon signe ou pas, et je vais m’installer à ses côtés. Je remplis un peu plus mon verre, et repose la bouteille par terre, avant de jouer distraitement avec le liquide, le faisant naviguer dans le verre en inclinant délicatement mon poignet selon une trajectoire elliptique. Il m’est plus facile de dévisager ma boisson rougeâtre que de lever les yeux vers William. Et puis, alors que je ne m’y attendais pas le moins du monde, je sens son bras qui vient m’enserrer et me rapprocher de lui, et je ne résiste pas, je me laisse faire, me lovant contre lui en tâchant tant bien que mal de ne pas renverser mon verre sur son tee-shirt. Surprise, je n’ose relever le regard dans sa direction, me contentant de rester là, blottie sagement, et je sens mon palpitant dont le rythme s’accélère quand je songe que ce geste doit signifier qu’il ne m’en veut pas, que c’est bon, que nous sommes toujours amis, qu’il ne me hait pas. Et puis ses paroles vont dans ce sens, et nous nous détachons quelque peu l’un de l’autre, et je parviens à soutenir son regard. Je suis encore un peu étonnée, je ne sais pas trop quoi penser, et je n’arrive pas encore vraiment à sourire parce que quelque chose tend à me laisser penser qu’il est encore trop tôt pour crier victoire, et que tout n’est pas résolu ; il faut parfois plus que quelques mots pour régler un problème, une situation. « C’est normal, c’est humain… » je lâche, laconique, quand il m’explique qu’il l’a mal pris sur le coup – qui l’aurait bien pris à sa place ? Je ne vois pas vraiment comment on peut bien prendre une nomination. Quand j’ai nominé ces six personnes, je savais que leur première réaction serait de m’en vouloir. Je le conçois, et je le comprends bien. Je frissonne un peu quand sa main vient frôler mon bras, peu habituée à ce genre de contacts. Ce n’était pas désagréable, seulement je ne m’y étais pas encore faite et, si j’aimais bien être tactile avec les autres, je ne pouvais m’empêcher d’être légèrement perturbée quand c’était eux qui prenaient l’initiative envers moi. Je pose sur William un regard interrogateur. « Tu ne l’aimes pas, ta réalité ? … Il n’y a rien que tu puisses faire pour la changer ? » je lui demande, perplexe. Même si j’étais bien placée pour le comprendre. La moitié du temps, je désirais quitter le nid. L’autre moitié du temps, j’angoissais à l’idée de retourner à la vie réelle. Il me faudrait une troisième option, un échappatoire, mais, en l’occurrence je voyais pas trop ce qui me restait… Il a un geste de recul, la distance initiale entre nous est réinstaurée. Je porte mon verre à mes lèvres, pensive. C’est alors qu’il rebondit sur ma proposition de faire n’importe quoi pour me faire pardonner et je darde sur lui un regard en coin, intrigué et pétillant à la fois. Où voulait-il en venir ? « Peut-être pas n’importe quoi… » je commence en me rétractant quelque peu car, même si je n’étais pas très douée pour saisir les sous-entendus, je pressentais qu’il fallait que je me méfie sur ce coup-là. « Il faut quand même que ça reste du domaine du vaguement raisonnable. Alors ne me demande pas de commettre un meurtre pour toi ou quelque chose comme ça. Je garde ça pour les fois où j’ai vraiment, vraiment besoin de me faire pardonner. » j’ajoute, un demi-sourire aux lèvres.

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MessageSujet: Re: So I hit my low, but little did I know that would not be the end (06/11 - 22h43)   So I hit my low, but little did I know that would not be the end (06/11 - 22h43) EmptySam 10 Nov 2012 - 20:56

Il y a parfois des comportements qui nous échappent. Des envies qui ne nous semblent aucunement rationnelles mais qui nous viennent comme si elles étaient ce qu’il y avait de mieux à faire. Avoir Dagga contre moi m’avait parut comme la seule bonne chose à faire. L’envie d’effacer cette tension qui s’est créé, ce malaise qui nous nourrissait et qui ne ressemblait en rien à la relation que nous avions depuis mon arrivé dans cette aventure. Mais alors que mon bras l’entoure, que mon nez vient effleurer ses cheveux, me nourrissant de son parfum, j’en viens à me questionner sur mes agissements dans l’immédiat. Parce qu’au fond, Dagga, je ne la connais pas vraiment. Je lui porte une importance particulière, j’ai toute suite eu l’impression d’avoir une bonne complicité avec elle, mais pour tout le reste, pour tout cet attachement, je ne sais pas exactement d’où il provient. Ce n’est surement que futile de penser à cela maintenant, à la place de simplement profiter du fait que nous soyons en quelque sorte sur le point de laisser derrière le problème de ma nomination, qui au fond, ne me semble plus aussi importante. Et alors que mon regard cherche à capturer le sien, ce qui met un certain temps à se produire, mes doigts se veulent doux et protecteur, venant caresser son bras de façon impulsive à nouveau. Elle ne semble pas à l’aise avec mon geste, ce qui a le don de me gêner légèrement. Parce que je regrette de m’être montré aussi tendre avec elle. Parce que je crois que cela lui déplait. À la place de continuer à effleurer sa peau, je parle à nouveau. Je parle trop, évidemment. C’est pourquoi j’ai le droit à ce questionnement qui finalement, ne me surprend pas. Et je crève d’envie de lui raconter tout sur moi, de A à Z. Mais de un, je ne peux pas, et de deux, je ne suis pas du genre grand raconteur d’histoire, cela me mettrait dans une position inconfortable et je le suis déjà assez pour le moment. Mais je ne peux non plus rester silencieux. « Si je suis ici, c’est justement pour la changer. Je n’ai pas peur du passé, mais plutôt du futur. » Je suis entrain de lui admettre que j’ai peur. Je suis entrain de briser la bonne conscience que j’avais en venant ici, parce que je me rends compte de jour en jour que je n’étais peut-être finalement pas aussi prêt que je l’aurais cru. Que rester dans le confort dans lequel j’étais depuis tant d’années aurait été une meilleure solution. Je sais que c’est faux. Je sais aussi que je me déteste de penser ainsi. « J’étais entrain de me perdre avant de venir ici. J’ai décidé de faire un énorme changement dans cette réalité qui me bouffait, et c’est… c’est gros. » Je suis loin d’être clair. C’est tellement compliqué tout en étant si simple. Je la regarde, silencieux, me disant que cela serait plus facile si elle pouvait lire dans mes pensés. Mettre des mots sur mes émotions, sur ce qui me ronge depuis tant d’années. Je bois une longue gorgée, voulant oublier tout ce que je viens de dire. Ou sur ce que je garde secret. Les deux, surement. Je reviens sur le sujet précédent, voulant détendre l’atmosphère parce que je ne me sens pas bien en ce moment. Parce que tout cela me met mal. Elle change finalement d’idée, me disant qu’elle n’est pas prête à faire n’importe quoi. Je souris faiblement, alors que j’ai aussi les yeux baissés sur ma bouteille d’alcool, les relevant finalement vers elle. « Espérons tout de même que tu n’auras jamais besoin d’en arriver là pour te faire pardonner. Et puis, je ne voudrais pas que tu aies un mort sur la conscience. Et dernièrement, je n’ai pas envie d’être encore en froid avec toi, pour quelques raisons que se soit. » Je lui souris un peu plus, si sincère que s’en est un peu trop déroutant. Je bois à nouveau, je bois toujours. Ça me permet d’avoir l’air légèrement détaché, de parler pour parler. Quand je bois, je ne dis pas ou ne fais pas de conneries. Hm, ça reste à voir.

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MessageSujet: Re: So I hit my low, but little did I know that would not be the end (06/11 - 22h43)   So I hit my low, but little did I know that would not be the end (06/11 - 22h43) Empty

 

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