Elle est revenue et n'imagine certainement pas le bien que ça me fait. A l'image d'un chaton perdu sans sa maman, elle était mon pilier dans l'aventure. J'ai eu un mal fou à me remettre de son départ. Si je peux profiter d'elle quelques semaines, je ne vais pas me priver. Aussi, j'ai décrété que nous allions dormir ensembles. Je la traîne depuis quelques minutes à travers le village afin de rejoindre notre chambre et surtout notre lit commun, comme au bon vieux temps. Je suis attaché à mes petites habitudes - plus qu'il n'y paraît - et mes coups de pieds dans la nuits où ses monologues me manquent terriblement. « Enfile ta tenue de combat joli coeur. » je lâche sa main à regret et vais m'effondrer sans aucune retenue sur notre lit - où je dors seul depuis plusieurs jours déjà si l'on efface les quelques jours où Elliot m'a tenu chaud. Mais, finalement, ce lit n'appartient qu'à elle. Alors, lorsque Tris ressort du dressing - je n'aurai jamais réussis à la faire se déshabiller devant moi, damn - je l'accueille les bras grands ouverts afin qu'elle vienne se blottir contre moi. Je hume son parfum, je laisse mes doigts se perdre dans ses cheveux. « Tu.. m'as manqué. » j'ose lui avouer à demis mots alors qu'au final, la tendresse n'est absolument pas mon fort. Je n'aime pas ça et je n'ai jamais utilisé de tels mots envers une femme - Elliot ne compte pas elle n'est pas une vulgaire femme. Tris est plus que ça aussi. elle a été mon binôme, mon pilier et je suis certain d'être parvenu jusqu'ici grâce à elle. Bref, elle m'a manqué et je suis certain que cette nuit et celles à venir - parce que je vais l'obliger à dormir tous les soirs avec moi - seront magiques. Je resserre mon étreinte comme pour m’imprégner d'elle, je l'étouffe peut-être même.