Fitz.

La production avait sûrement mis du soleil cette semaine pour que tu te ré-habitues au climat de Los Angeles. Car tu ne pensais pas vraiment aller plus loin que ça dans cette aventure. Mais tu ne te minais pas le morale, parce qu’après tout, ça ne changerait rien du tout. Déprimé ou pas, le sort serait le même. Donc autant profiter de ces derniers jours. Oui, voilà, tu préférais penser de cette manière. Bref. Le soleil avait le don de te donner le sourire. Même si tu l’avais déjà tout le temps, à la base. Tu t’étais rendu sur la terrasse pour profiter du temps. Lunette de soleil sur le nez, tu t’étais installé sur un transat, face au feu brûlant qui était haut perché, et tu entrepris de fermer les yeux. Sauf qu’il y eu un bruit. Une attaque de gremlins, peut-être. Ah non, juste Fitz. « Oh ça va, t’es pas un lutin… » Quoi, il allait te prendre pour un fou ? On avait qu’à dire que le soleil te tapait sur la tête. Oui, voilà, ça devait être ça. Hum. Tu n'avais pas vraiment adressé la parole à Fitz depuis que son secret avait été découvert. Tout simplement parce que tu en avais pas eu l'occasion. Tu te fichais bien de ce qui coulait dans son sang, de quelle lignée il pouvait appartenir. Il valait pas mieux qu'une autre personne. Tu n'insinuais pas qu'il ne valait rien. Juste que pour toi, un certain rang dans une certaine société ne faisait pas de lui un homme meilleur qu'un éboueur. Bref.

Tu te sentais un peu comme chez toi, là, maintenant, tout de suite. Le soleil, tu avais toujours aimé ça. Sûrement parce que tu avais grandi dans une ville où il n'y avait que du soleil, tout le temps. A Los Angeles, le mauvais temps était rare. La chaleur, le soleil, tu connaissais. C'était tellement habituel pour toi que t'en oubliais que le mauvais temps pouvait exister. Tu avais pourtant vite déchanté quand tu t'étais inscrit à Fake Lover. Le mauvais temps, la production vous en avez donné. Bref. Fitz arrive peu de temps après que tu te sois assoupi. Si bien que t'arrives à le confondre avec un lutin. - Y'a de grands lutins, j'suis sûr... Il suffit qu'ils aillent en chine pour subir une opération. Oui, le soleil te rendait un peu plus débile que d'habitude. On pouvait croire que tu étais à ton maximum durant les précédentes semaines, mais les gens qui pensaient ça ne te connaissaient pas dans la vraie vie. M'enfin, peu importe. Fitz s'installe à côté de toi, et n'a pas l'air très à l'aise. Chose que tu ne peux pas trop comprendre. Quant à sa question, elle était un peu débile. Même si tu avais compris ce qu'il voulait dire. - Je vois pas comment on peut être mal au soleil. Qu'est-ce qui te dérange autant ? Oui, il fallait être fou pour ne pas aimer la chaleur. Alors t'étais curieux de connaître l'origine de ce "mal être".