Je dois avouer que je n'ai pas beaucoup mis les pieds dans l'autre dortoir. En même temps je n'ai pas grand chose à y faire. J'ai peut-être dû y aller pour discuter un peu, pour voir comment elle était, mais je n'y suis jamais restée très longtemps. Aujourd'hui, je ne sais pas tellement pourquoi j'y suis. Je voulais simplement aller y faire un tour, l'explorer un peu plus. Il serait peut-être temps, on est plus proche de la fin que du début. Je crois que j'aurais beaucoup de mal à dormir ici, ce rouge et ce noir je trouve que c'est étouffant. Et je ne parle pas des lampes en forme de crâne, et des bruits qu'elles dégagent. Elles ne me font pas peur, mais je trouve ça légèrement dérangeant pour une chambre. Je m'assois brièvement sur un lit, je crois que celui-là est inoccupé. De toute manière, ce n'est pas trop grave je ne fais que m'y asseoir. J'y reste quelques minutes avant que quelqu'un n'entre. Je le scrute quelques secondes, Cosmas, c'est Cosmas j'en suis sûre. « Je ne sais pas comment vous faites pour dormir ici, je trouve ça dérangeant. » je lui dis en haussant les épaules. Je crois qu'il se moque bien des réflexions que je peux faire sur cette chambre. D'autant plus qu'il doit y être habitué, et qu'il n'a jamais dû se poser une telle question.

Avec le temps, on s'habitue avec l'ambiance Draculanienne de ce dortoir. je parle en connaissance de cause, étant donné que cela fait neuf semaines que j'y passe mes nuits aux côtés d'Ismène. Il est tôt, actuellement. Un peu avant midi, et la chambre paraît donc bien moins ... Impressionnante ... que de nuit, c'est un fait. Je suis venu chercher un tee-shirt, pour tout vous dire, car celui que je porte est actuellement trempé. Ne me demandez ni pourquoi, ni comment ; c'est comme ça et c'est tout. J'aperçois alors Avalon du coin de l'oeil et, souriant, je m'avance vers elle, écoutant ce qu'elle avait à me dire. Le dortoir la déstabilise, je crois, ce qui me pousse à agrandir un peu mon sourire.

- Oh ... On s'y habitue, tu sais ? C'était plus ou moins ça en plus. Je m'avance alors jusqu'à notre lit, à Ismène et moi, pour y ramasser le premier tee-shirt que j'y trouve, ôter rapidement celui que je porte actuellement, et l'échanger.

- Comment va la petite immunisée du nid ? Je plaisante alors chaleureusement.