Eibhlin traverse en long et en large l'aile dans laquelle elle peut aller. C'est super nul de ne pas pouvoir aller partout. Le pire ? Voir la putain de belle blonde qui était censée être sa partenaire être de l'autre côté et donc, de n'avoir aucune chance de pouvoir la toucher. Ouai, non, ce n'est pas une perverse l'irlandaise, mais voyez-vous, elle s'est fait larguer il n'y a pas longtemps. Elle veut s'en remettre et quoi de mieux qu'une bonne blonde ? Pas un petit brun qui a l'air sacrément attardé... Ouai, celui qu'elle vient de croiser et qui semble aller dans la même direction qu'elle... D'ailleurs, sur son passage, elle se retourne en roulant toujours. Pour qu'il puisse bien voir son visage et la grimace qu'elle lui adresse. Ouai, il doit avoir un truc malheureux au cerveau qui lui fait donner cet air un peu débile... Bref elle trace sa route et elle débarque dans cette chambre qui est la sienne. Pour combien de temps ? Elle n'a pas bien écouté en fait ; peu importe. Elle arrive et elle se jette littéralement dans le petit tas de coussins rassemblés au milieu de la pièce. Ses cheveux longs, très longs, forment autour d'elle une sorte d’auréole, lui conférant un air angélique, contrastant avec son putain de caractère de merde – faut bien le dire. Elle ferme les yeux pour les rouvrir une bonne dizaines de minutes et remarquer la présence de ce mec. Qu'elle suit des yeux un instant, avant qu'il ne s'en rend compte. « Quoi ? Tu veux une place peut-être ? » Qu'elle dit, avec son accent irlandais horrible et ses manières rustres. Elle l'agresse, alors qu'il ne lui a demander, c'est vrai... Et bien c'est sa manière à elle de faire la conversation. Elle ne peut pas faire mieux. Il est là, à la mater de haut. Non, mais bon tant qu'à faire, elle serait peut-être prête à lui céder deux ou trois coussin et commencer à parler aussi quoi. Il paraît qu'il faut socialiser, c'est ce qu'on lui a dit de faire...

J’ai croisé une fille space dans le couloir. Comment elle m’a regardé trop bizarrement. Limite à grimacer. Elle doit avoir un problème cette fille. Je ne sais pas, mais bon je n’ai pas fais attention, j’ai continué mon chemin. Je suis allé prendre mon petit déj’. Oui a 11h30. Il n’est clairement pas trop tard pour ça. Je dirais même qu’il est tôt pour moi, mais bon. Je me suis fais plaisir. J’y suis allé sur les chocapics, les tartines de confitures (a la mure, le meilleur), et les croissants. Croissant. J’adore dire ce mot en français, c’est trop marrant. Plus que son nom, c’est surtout trop bon. Miam miam. Puis je décide de remonter à ma chambre après ça. La raison étant que comme un con, je me suis taché. De la confiture sur mon tshirt tout blanc. C’est ballot. Mais là, j’aperçois la fille de tout à l’heure. Etalée sur les coussins au milieu de la pièce. « Quoi ? Tu veux une place peut-être ? » Mais comment elle m’agresse, je rêve. « Arrêtes de jouer ta racaille, et pousses toi. » Du coup j’ai décidé, que bah oui, je veux une place. J’ai même déjà oublié le pourquoi j’étais venu jusqu’ici. Mais je n’attends pas qu’elle se pousse, je m’en fiche moi, je me laisse tomber à ses côtés, sans ménagements. Je dois avoir mes jambes sur les siennes. Je la pousse un peu, et hop, j’ai ma place, non mais. Je me redresse légèrement. « Arf merci c'est sympa. » Alors qu'elle n'a rien fait du tout, puisque c'est moi qui me suis imposé. « T’es de quel pays toi ? L’est trop chelou ton accent. » Elle ne doit pas être anglophone, ce n'est pas possible. J'ai eu du mal à comprendre ce qu'elle m'a dit, déjà. Si si, tant que ça.

Quelle conne. Non, parce que justement, faire sa racaille avait pour but de le faire dégager, mais non. Rah, le pire, c'est qu'il veut vraiment une place ce con. Ouai, c'est pas bien de traiter les handicapés normalement, mais elle en est une aussi, donc bon. Il croit qu'il l'intéresse vraiment et qu'elle a envie de sympathiser ? Non, mais bon ça ne l'empêche pas de tomber littéralement sur elle quoi. Il la pousse. Putain, mais il a de la chance qu'elle n'a pas envie de se faire exclure sinon il aurai eu un bel œil au beurre noir. Du coup elle se contente de lui donner un coup de coude plus fort qu'on ne pourrait le croire. « Je t'emmerde ! » Qu'elle lui répond, bien sympathiquement, parce qu'elle n'est pas vraiment la définition même de « sympa ». Lui non plus, apparemment. Non parce que bon, lui dire quelle a un accent chelou, d'accord, elle le sait déjà, mais il pourrait le lui dire autrement. Genre, il aurait pu se présenter avant, lui dire les politesses classiques avant d'entrer dans le vif du sujet... Lol... S'il savait en plus comment elle s'appelle et comment son prénom s'écrit, il pleurerait. Certes, elle parle mal, mais quand même quoi. Ca se précise peu à peu, il faut bien le dire. Il doit être gravement atteint pour ne pas comprendre d'où elle vient, surtout qu'il est probable de n'avoir que des gens issus des trois pays où est diffusé l'émission. Bref, elle ne lui répond même pas, non, elle rétorque plutôt : « C'est toi qui est trop chelou... Il t'es arrivé quoi pour avoir une tête comme ça ? » Qu'elle dit en agitant les doigts devant son visage. Non parce que bon, il n'est pas très beau quoi... Enfin, elle n'est pas la seule à le penser quand même ? Certes, c'est une réaction de gamine qu'elle a, mais c'est une gamine, merde !

La demoiselle ne semble pas apprécier mon arrivée un peu brutale. Quoi ? Ce n’était pas une proposition pour m’installer à ses côtés ? Zut alors, je l’ai pris comme ça. Tant pis hein. Elle m’emmerde. Ce n’est pas joli joli tout ça. « T’es charmante toi, je t’aime bien. » Evidemment que c’est ironique. Mais bon si elle pense que son ton agressif va me faire peur, et de faire me faire fuir, elle est tombée sur le mauvais gars. Il m’en faut beaucoup plus pour prendre la mouche. En plus j’ai ce côté chieur, qui fait que plus on va me repousser, plus je vais vouloir rester, vous comprenez. Je lui demande d’où elle vient, à cause de son accent chelou, mais elle préfère répondre par une autre question. « C'est toi qui est trop chelou... Il t'es arrivé quoi pour avoir une tête comme ça ? » Un nouveau candidat qui s’attaque à mon physique. Franchement, c’est beaucoup trop facile. Ils manquent clairement d’imagination.   « Il parait que le vagin de ma mère était trop étroit, du coup y a eu un ratage à la sortie. » Des conneries tout ça hein, pardon maman d’ailleurs. Mais bon si elle croit m’atteindre en m’attaquant sur le physique, la pauvre, elle a tout faux. Elle n’est pas la première à critiquer ma gueule, elle ne sera certainement pas la dernière. Quand j’étais plus petit, je le vivais assez mal, mais depuis j’ai grandi, je suis bien dans ma peau, et ça me passe complètement au dessus. « Mais bon, je sais que t’as craqué pour moi, ce n’est pas la peine de faire semblant. J'ai vu tes petits regards dans le couloir. » Et oui on me l'a fait pas à moi.

Pourquoi elle lui parlerait bien ? C'est un branleur de première classe et malheureusement, elle sait à quel point ça peut être chiant. Bah ouai, s'en est une elle-même et elle sait pertinemment qu'elle, en tant que chieuse, elle n'a pas de limite alors pourquoi lui en aurait ? « Normal, on ne peut que m'aimer ! » Qu'elle dit sur un ton neutre. Elle aurait pu être plus convaincante, mais elle n'a pas envie avec ce gars. C'est comme ça. Evidemment qu'elle est charmante et qu'il l'aime bien. C'est obligé. Elle est la distinction et la classe incarnée et elle n'est même pas française. Alors oui, il l'aime, c'est aussi évident que son sale nez est au milieu de sa figure. Du coup elle s'attaque à son physique, bah ouai. C'est petit, mais c'est une gamine, Eibhlin. Et puis au moins, c'est elle qui garde la main sur lui. Quand elle l'attaque, on en oublie que c'est lui à la base qui aurait pu se foutre de sa gueule. Quoiqu'elle n'en a rien à branler. Elle est irlandaise et elle est fière de l'être. Tout simplement. Alors comme ça, sa tête est dû au vagin de sa mère. Elle fait une grimace, rien qu'à penser qu'il puisse parler du vagin de sa propre mère. « T'as pas honte de rejeter la faute sur ta mère ! T'es handicapé, c'est quand même pas la faute de son vagin, merde ! Elle t'as gardé, faudrait plutôt que tu sois reconnaissant ! » Qu'elle dit faussement choquée, alors qu'elle comprend bien que c'est des conneries. Et puis il ajoute, alors là le truc du siècle. Qu'elle ait craquer sur lui. Elle tourne sa tête vers lui, avec une grosse grimace. « Ah putain, ouai, carrément. Ah merde ! T'es vraiment trop perspicace toi ! » Qu'elle dit avec de grands yeux étonnés et un mine faussement déçue. Non, parce que bon, c'est pas comme s'il lui manquait des longs cheveux, des seins et une belle paire de jambes pour lui plaire vraiment. Elle se tourne vraiment vers lui, pour être un peu plus près. « Non, c'est vrai, t'as raison. J'ai pas envie de faire semblant. Tu... J'ai craqué pour toi dès que je t'ai vu ! Là, je suis en train de mouiller aussi, d'être à côté de toi ! Oh... » Qu'elle dit, en touchant un peu ses bras. « Et puis t'es tellement musclé, prends moi tout de suite. » Qu'elle fini, en ne se gênant pas pour passer ses bras autour de son cou parce que bon, fallait pas se mettre à côté d'elle... Avant qu'elle ne lâche un gros fou rire pour se foutre largement de sa gueule.

« Ouai, ouai, je tremble de peur. J'ai pas la trouille de ma mère, j'vais pas avoir peur de ta vieille. » Parce qu'elle suppose que c'est sa mère, Elizabeth j'sais pas quoi. Qu'est-ce qu'elle va faire ? La massacrer parce qu'elle fait une constatation ? Il a l'air d'un handicapé, c'est tout. Peut-être que s'en est une, son Elizabeth. Finalement il fait style, elle est folle de lui. Evidemment, et son grand-père c'est Brad Pitt. Ah bah non, Brad Pitt, c'est son chat... Bref, il parle de mineur, enfin qu'elle l'est. Elle lève les yeux au ciel. « Ouai, alors t'avises pas de me toucher sinon j'porte plainte ! » Le pire, c'est qu'elle le ferait. Ouai elle oserait. Bon, d'accord, chez elle, elle n'est plus mineur, mais elle est bien mineur quelque part ? Ouai, aux USA, elle est encore mineur. Elle ira porter plainte aux USA, pour peu qu'il soit américain, ça tomberait bien. Elle le regarde avec un sourire, ironique, alors qu'elle le pousse un peu. C'est qu'il est un peu sur elle encore, ça l'embête. Il est lourd, alors qu'elle, c'est juste une baguette. Alors qu'il lui demande ce qu'elle sait faire d'autre, ce qu'elle fout dans la vie. Elle a bien envie de lui répondre rien, parce que c'est vrai qu'au final elle n'en glande pas une, mais bon quand même... « Quoi ? Tu veux tout savoir de moi hein ! » Qu'elle dit, en lui posant le doigt sur son nez, au mec. « C'est ton jour de chance, DINGDING » Elle imite une machine à sous qui est tomber sur le jackpot. Il précise de ne pas lui dire qu'elle est chieuse professionnelle. Elle fait un « o » avec sa bouche. « J'suis pas une chieuse moi, arrêtes ! » Non, à peine. Bon. Elle balance ses cheveux d'un côté. Elle lui présente sa main. « Eibhlin, mon prénom ! Mon accent pourave vient d'Irlande! J'fais des études en langues ! Ouai, j'apprends à rouler des galoches. J'suis pas encore bien au point... » Elle lui sourit. Elle dit des conneries, mais elle ne dit pas qu'elle est chieuse.  « Enfin, accessoirement, j'apprends quelques langues et je glande. « J'suppose que c'est le moment où je te retourne la question ? » Qu'elle lui dit, en regardant le plafond.

Elle n’a pas peur de sa mère, et alors ? « Ça se voit que tu ne l’as pas rencontré. » Elle ne dirait pas ça, non non. Ma mère a le don de savoir frapper là où ça fait mal. Puis des fois, j’ai l’impression que c’est Dieu. Elle sait tout. Je sais pas comment elle fait. Elle doit avoir des espions partout. La candidate parle ensuite de porter plainte si je la touche. « T’inquiètes, j’ai pas l’intention de te toucher. » Je ne suis pas franchement attiré par les filles qui me traitent d’handicapé. D’autant que je suis sur que cette conne serait capable de porter plainte. Je la vois trop faire sa vierge effarouchée et crier au viol. Bref, je cherche à en savoir un peu plus sur elle. Faut dire que je ne connais même pas son prénom. Je veux tout savoir d’elle ? Ouais non peut être pas. Ele me fait sa choquée quand je la traite de chieuse. « Ouais, et moi je suis pas un chieur non plus alors. » Rhalala. Evelyne qu’elle se prénomme. D’accord. « Han ça te va pas, je t’aurais vu avec un autre prénom. Genre Nicki ou Shannon. » Maintenant je sais qu’elle est irlandaise. Ils parlent comme ça dans ce pays ? Et beh. Sont bizarres. « N’empêches ça serait super une école ou on apprend à galocher ! » Et tout le reste. Je serais franchement plus attentif que les cours complètement ennuyeux du lycée. « Ça veut dire que tu parles plusieurs langues ? Lesquelles ? » C’est cool ça. Moi je baragouine à peine quelques mots d’espagnols, et voilà. « Je travaille dans un parc d’attractions 5 mois par an. Genre le meilleur parc d’attraction des Etats Unis. » L’est trop extra. Bon je suis pas objectif aussi du coup. C’est dommage qu’il ne soit pas ouvert toute l’année. Ça ne tiendrait qu’à moi, je ferais en sorte qu’il le soit tout le temps. « Et puis le reste du temps je fais des petits boulots, ça dépend ce que je trouve. Et si j'ai envie de chercher. Je glande beaucoup aussi. » On est tous les deux chieurs et glandeurs, trop de points communs.

Elle lève les yeux au ciel. « Tu compte me la présenter un jour ? C'est pas un peu trop tôt ? » Elle le regarde avec une grimace. Ca devient chiant là, non ? Mais il le cherche quand même. C'est comme cette histoire de mineur ou pas, franchement, elle est pas dégueulasse Eibhlin. Il y a mieux ici, mais il y a pire aussi. On ne choisi pas sa gueule après tout, c'est le premier concerné. Du coup, même si ça la saoule un peu, lorsqu'il précise qu'il n'a pas l'intention de la toucher, elle esquisse un sourire. Elle hausse les épaules. Très bien. En même temps elle s'en moque un peu du jugement d'un mec. Un mec quoi. Au mieux, il peut devenir son pote et encore, alors qu'il ne la touchera pas, c'est plutôt bon à savoir. Elle se dit non-chieuse. Nonrmal. C'est vrai, elle est sympa avec lui ? Non ? En tout cas, effectivement, lui ne l'est pas. En tout cas, s'il se considère comme tel, elle n'en a rien remarqué. Bon, d'accord, peut-être au début, mais là ça va quoi... « Nan tu l'es pas, écoutes, j'ai déjà vu pire » C'est vrai. C'est un stagiaire lui. Il a encore à apprendre, hein. Mais bon... Du coup elle se présente. Horrible, enfin on ne lui a rien demandé alors ça ne fait pas classique, mais presque. Elle aurait dû rester mystérieuse, quand on voit sa réponse à lui. Genre ça lui va pas ? En même temps, vu les prénoms qui lui sort, c'est pas mieux quoi. Elle ouvre grand les yeux et termine par une grimace. Elle préfère son prénom, « EVE-LINN », à Nicki ou Shannon, carrément. Mais bon, pas le temps de dire quoique ce soit sur ça parce qu'il dit que ça serait super une école pour apprendre à galoche. Alors elle rit. Bah ouai, il lui tend une perche. « Pourquoi ? T'en as besoin ? T'es aussi nul que t'en a l'air ? » Roh, c'est bon, c'est une gamine, du coup elle a des réflexions de gamine. Classique. Il lui demande aussi les langues qu'elle parle, si plusieurs il y a. « C'est un interrogatoire ou quoi ?... Espagnol, portugais, chinois, français, russe. » C'est vrai quoi, à croire vraiment qu'il s'intéresserait à sa vie, mais bon, lui sa vie à l'air pas mal. Genre, il travail dans un parc d'attraction. La moitié du temps et l'autre moitié, en gros, il glande. « Argh ! Connard ! T'as de la chance ! » Qu'elle lâche comme ça, naturellement. Attendez, elle pourrait glander comme elle veut, enfin, plus que ce qu'elle fait déjà, mais non. Elle doit quand même bosser. « En fait, tu branles quasiment rien... Putain, on pourrait croire qu'on est fait l'un pour l'autre... » Qu'elle dit comme ça, en marmonnant dans sa « barbe ». « Du coup, t'es américain quoi... Mais putain, tu t'appeles comment ? J'te laisse me donner des prénoms pourris, mais j'sais même pas à qui je m'adresse ! »

Si je compte lui présenter ma mère un jour ? « T’as raison, c’est un peu trop tôt quand même. Vaut mieux attendre qu’on soit un peu plus stables. » N’importe quoi. Bon en attendant elle déclare ne pas être chieuse. C’est ça, et moi je ne le suis pas. Elle me dit que non, et elle a l’air sérieuse en plus. Ça se voit qu’elle ne me connait pas la demoiselle. Bref, elle parle d’apprendre à galocher. Cela serait franchement cool si ça existait. Mais genre à la place des cours normaux, du lycée tout ça. Plus instructif quand même, que des trucs complètement théoriques qui ne servent strictement à rien plus tard. Regardez, tout ce que j’ai appris, ou censés avoir apprit en fait… Bah ça me sert strictement à rien. Franchement je ne comprends pas pourquoi ils ne font pas des enseignements utiles, dans la vie de tous les jours. « Pourquoi ? T'en as besoin ? T'es aussi nul que t'en a l'air ? » Trop facile. Je m’y attendais à celle là. « Dixit celle qui 30 secondes plus tôt à déclarer avoir des progrès à faire dans le domaine. » Mais bon, je dis ça, je dis rien. « Non mais n’empêches, on nous aurait enseigné ça, bah c’est clair que j’aurais été beaucoup plus attentif en cours. » Oh oui. Concernant ses études, je lui demande lesquelles elle parle. Ça semble la faire chier. Oh bah désolé de m’intéresser un minimum à elle hein. « Geeeenre tu parles toutes ces langues toi ? T’es pas un peu mytho sur les bords ? » J’ai dû mal à le croire. Elle se la joue ensuite jalouse de mon activité. Et ouais, j’ai de la chance. Enfin de la chance… Je l’ai choisi c’est tout. N’importe qui peu en faire de même. « Bah t’as qu’à arrêter tes études, et faire de même ! » Le conseil du jour. Les études ça sert à rien, viens plutôt glander dans un grand parc d’attractions ou ailleurs. « En fait, tu branles quasiment rien... Putain, on pourrait croire qu'on est fait l'un pour l'autre... » Je branle quasiment rien, tout de suite. « Par pour toi, je suis très actif moi, t’ss. Pour faire des conneries. » Ah oui mon prénom, je lui ai pas donné. « Lewis. Je sais il a la classe. » J’aime mon prénom.